Retour sur les propos très polémiques du député LFI David Guiraud

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 Le bébé dans le four.

00:01 Rendez-vous compte que les médias diffusent ces informations,

00:05 il n'y a aucun méricule pas.

00:07 Moi, je suis sûr qu'il y en aura un dans un ou deux ans,

00:09 quand ça sera un petit peu passé,

00:11 et que ça ne coûtera pas cher, symboliquement,

00:13 politiquement, économiquement, de dire "on a fauté".

00:16 Ah, vraiment, c'était pas top.

00:19 Mais en attendant, ils retransmettent ces éléments-là.

00:22 Le bébé dans le four, ça a été fait, en effet, par Israël.

00:28 La maman éventrée, ça a été fait, c'est vrai, par Israël.

00:32 -Honteux.

00:34 Alors, Chocolat ?

00:37 -M. Guiraud est le porte-parole du Hamas.

00:39 Ce qu'il dit, c'est la propagande des terroristes islamistes du Hamas

00:44 qui ont massacré des civils.

00:46 Et j'espère que M. Guiraud sera cette semaine à l'Assemblée nationale,

00:49 quand Mme Broun-Pivet va diffuser les 43 minutes d'images

00:52 qui ont été récupérées par l'armée israélienne

00:54 et qui vont être diffusées des images des massacres.

00:56 Moi, je vais vous dire, on me les a envoyées, les images du massacre.

01:00 Je les ai regardées.

01:01 Parce que je pense qu'il faut voir ce qui se passe.

01:03 Il faut voir ce dont sont capables des gens aujourd'hui.

01:08 C'est pas un choc de civilisation entre les musulmans,

01:11 les juifs, les chrétiens.

01:12 C'est un choc des mondes entre la civilisation et la barbarie.

01:17 Parce que ce que font ces gens, c'est de la barbarie.

01:20 Et M. Guiraud, vous voyez, il joue l'incendiaire depuis son salon.

01:25 Il est dans son salon, il est dans des salons feutrés,

01:27 là partout, je ne sais pas où il est, en vacances, en Tunisie.

01:29 Et il joue, en fait, à alimenter le conflit.

01:32 Mais ce n'est pas M. Guiraud qui va aller en première ligne

01:35 pour aller défendre.

01:36 Et moi, j'invite à faire ça.

01:37 S'il veut défendre la population à Gaza,

01:40 s'il veut défendre les terroristes du Hamas,

01:42 eh bien qu'il aille sur place et qu'il soit courageux au point d'aller au bout.

01:45 Et là, je pense qu'il y aura un peu moins de monde à l'aéroport.

01:48 – Alors, oui, Gilles.

01:49 – David Guiraud, c'est inacceptable.

01:51 En plus, il se trompe, il impute à Israël les massacres des camps de Sabra et Châtilla.

01:54 C'était des phalanges chrétiens.

01:55 – Il ne se trompe pas, il le fait sciemment.

01:57 – Voilà, il se trompe.

01:58 Mais moi, j'ai une question à vous poser.

02:00 Là, vous venez de dire qu'il aille là-bas pour voir

02:03 les populations palestiniennes et le Hamas.

02:05 En fait, vous mêlez toujours les deux.

02:07 Quand le président de la République appelle à un cessez-le-feu,

02:10 c'est pour protéger les populations palestiniennes

02:13 et arrêter le massacre des populations palestiniennes de Gaza.

02:16 Ça, vous n'en voulez pas ?

02:18 En tant qu'homme d'État, vous ne voulez pas de ça ?

02:20 – Non, mais en tant qu'homme d'État, je connais le droit de la guerre.

02:23 Et le cessez-le-feu en droit de la guerre,

02:25 c'est l'interruption des combats entre deux armées.

02:26 Ce qu'il faut, c'est des pauses humanitaires

02:28 pour permettre à la population de Gaza d'être ravitaillée.

02:30 Mais je peux vous dire que votre cessez-le-feu,

02:32 il ne fait qu'un seul ravi, c'est le Hamas.

02:35 Parce que le Hamas, il n'attend qu'une chose,

02:37 c'est que les frappes israéliennes et l'intervention d'Azraël cessent

02:40 pour pouvoir se ravitailler, pour pouvoir faire rentrer de l'argent dans Gaza,

02:44 pour pouvoir faire rentrer des munitions, des armes encore plus puissantes

02:47 pour mener l'offensive contre Israël.

02:49 Moi, je n'ai aucune forme de tolérance à l'égard du Hamas.

02:52 Donc, on peut se disputer sur les mots.

02:54 – Non, on ne se dispute pas.

02:55 – Ce que je reproche à Emmanuel Macron, si vous voulez.

02:56 – Est-ce que vous condamnez le massacre des populations civiles de Gaza ?

02:59 Oui ou non ?

03:00 – Je l'ai dit depuis le départ. – Dites-le.

03:02 – La réponse israélienne doit être le plus ciblée possible.

03:05 Maintenant, ce que je condamne, moi, à la rigueur, ça n'a aucun impact.

03:09 Moi, ce que je souhaite faire comme responsable politique français,

03:12 c'est protéger mes compatriotes et protéger mes concitoyens

03:15 de l'importation sur le sol français de ce conflit

03:18 et de dire à mes concitoyens que l'idéologie du Hamas,

03:21 elle est déjà sur le territoire de la République française.

03:23 Et encore une fois, c'est ce que je vous disais tout à l'heure,

03:25 demandez à nos compatriotes de confession juive de quoi ils ont peur aujourd'hui.

03:28 Ils ont peur, non pas là-bas, mais ici, concrètement,

03:31 dans leur immeuble, dans leur cage d'escalier et chez eux.

03:34 Maintenant, vous savez, il faut beaucoup de modestie sur cette situation.

03:37 Ce n'est pas nous, sur le plateau, qu'allons résoudre un conflit

03:39 qui dure depuis 70 ans, sur lequel toutes les grandes puissances

03:41 se sont cassées les dents et toutes les initiatives de paix

03:44 qui ont été menées, y compris par les grandes puissances,

03:46 et notamment les accords d'Oslo au début des années 90, ont échoué.

03:50 Et Raymond Haron, qui disait "l'histoire est tragique",

03:53 disait aussi que le père des relations internationales

03:56 disait parfois qu'il y a certains conflits dans le monde qui sont inexpiables.

03:59 Et je pense que celui-ci, en tout cas, doit nous appeler à beaucoup de modestie.

04:02 [Musique]

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