Retour sur les étranges subventions versées par la Mairie de Paris

Touche pas à mon poste

TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !    Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.   Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste     TPMP sur les réseaux sociaux :  Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV Twitter : https://twitter.com/TPMP Instagram : https://instagram.com/tpmptv/

Transcript

00:00 On passe tout de suite aux doses du jour. On va parler de la maire de Paris, Anne Hidalgo,

00:03 tiens l'amie de Gilles Verdez, qui fait face à une nouvelle polémique ces derniers jours.

00:06 Lors du dernier conseil de Paris, entre le 6 et le 9 février, plusieurs associations

00:10 ont pu obtenir des subventions, y compris parfois sans aucun rapport avec la capitale.

00:15 Augustin Donadieu, journaliste CNews et qui fait partie de Face à l'Anna,

00:18 sera avec nous dans un instant. On regarde ces images, on l'accueille juste après.

00:21 Vous allez voir, c'est incroyable les associations qui ont eu des subventions

00:25 et Gilles Verdez va nous dire que c'est très bien.

00:27 Je vous dis, il y a une cadavre karaté à Madagascar, ruche au Togo.

00:31 Un matin, et c'est pas fini. Et l'autre, regardez-moi ce cugus là.

00:36 Encore des centaines d'organisations bénévoles toucheront des fonds parisiens,

00:40 même si les projets soutenus n'ont pas de lien avec la capitale ou la France.

00:44 Par exemple, 80 000 euros seront partagés entre 9 associations,

00:48 parmi lesquelles l'association Wado Académie Paris,

00:50 qui va former 8 professeurs de karaté à Madagascar,

00:53 ou encore l'appli Fordev, qui porte le projet d'installation de 50 ruches au Togo pour 6 000 euros.

00:59 Chaque année, selon la mairie de Paris, près de 2600 associations sont subventionnées.

01:04 En 2023, le montant total de ces subventions était de plus de 381 millions d'euros.

01:10 Augustin Donat-Dieu qui est avec nous, journaliste C News.

01:12 C News d'ailleurs qui a cartonné hier, qui est à égalité avec C8,

01:15 et bien devant BFM, les deux premières chaînes hier ont été C News 8 numéro 1,

01:19 C News numéro 2, donc bravo à vous, et le reste bien derrière.

01:23 – Et ça fait quelques jours que c'est comme ça.

01:24 – Exactement, oui, ça nous fait plaisir.

01:26 Ça fait quelques jours que ça fait C8 numéro 1, C News numéro 2.

01:29 C'est magique, ça fait tellement plaisir.

01:31 Et le reste derrière.

01:33 Et le reste, Gilles Verdez, tout ça derrière.

01:36 Derrière, loin derrière, Gilles Verdez.

01:39 On va revenir sur ces investissements qui sont complètement fous,

01:41 lors du dernier conseil de Paris.

01:43 10 000 euros pour Globe pour promouvoir l'intégration sportive des jeunes au Sénégal.

01:47 Quel rapport avec la mairie de Paris ?

01:48 – Alors, quel rapport, il faudrait demander à Anne Hidalgo.

01:52 La mairie de Paris se justifie en disant que cela participe

01:55 à l'action internationale de la ville,

01:57 et notamment dans le cadre du développement du label SolidEV.

02:01 Qu'est-ce que le label SolidEV ?

02:03 C'est un label qui soutient les associations parisiennes

02:07 dans leurs actions de solidarité à l'étranger.

02:10 Et donc, ces subventions rentrent dans ce cadre de label SolidEV

02:14 qui a mobilisé 80 000 euros.

02:16 – Alors, après, il y a eu 10 000 euros pour Wado,

02:18 pour former 8 professeurs de karaté à Madagascar.

02:21 Non mais c'est une farce.

02:22 – 8 professeurs de karaté à Madagascar,

02:24 on a 6 000 euros également pour installer des ruches au Togo.

02:28 – Non mais c'est fou.

02:29 Et il y a, parmi les associations, 5 qui sont accusés d'être anti-Charlie.

02:33 37 000 euros pour la FASTI, la Fédération des associations de solidarité

02:37 avec toutes les immigrées dont 5 actions vont être financées.

02:40 C'est quoi cette histoire ?

02:41 – Voilà, alors il y a deux volets.

02:42 Il y a le premier volet où, effectivement,

02:44 on peut se poser la question des 80 000 euros

02:46 qui vont servir à créer des ruches, former des professeurs, etc.

02:50 Il y a le deuxième volet, c'est ce financement de FASTI,

02:53 la Fédération des associations de solidarité avec toutes les immigrées,

02:56 qui avait déjà fait parler d'elle.

02:57 C'était en 2015, juste après les attentats de novembre.

03:00 Cette association avait, entre guillemets,

03:03 "justifié" ces attentats en disant qu'ils étaient le résultat

03:07 de la politique internationale de la France et des pays européens.

03:11 Alors Pierre Lissiat, ancien conseiller de Paris,

03:15 Les Républicains, avait refusé au Conseil de Paris

03:18 de subventionner ces associations.

03:20 Finalement, les subventions avaient été votées

03:23 et FASTI avait un petit peu rétro-pédalé en disant

03:26 qu'elle condamnait les attentats, que leur message était mal passé.

03:33 Mais là, cette année, pour l'année 2024, vous le voyez,

03:36 l'association FASTI va toucher 37 000 euros pour 5 actions

03:40 au titre de l'intégration.

03:42 Alors, il y a des choses très intéressantes,

03:44 notamment permettre à des personnes en situation irrégulière

03:48 d'avoir accès à des cours de français, le manger bouger culturel.

03:53 Mais ça peut poser question, effectivement,

03:55 vu les prises de position de cette Fédération.

03:57 - Alors Gilles Verdez, 10 000 euros pour GLOBE

03:59 pour promouvoir l'intégration de sportifs, des jeunes au Sénégal.

04:01 Qu'est-ce que la mairie de Paris a à foutre là-dedans ?

04:03 - Ils sont formidables.

04:04 Ils aident des jeunes sportifs au nord du Sénégal.

04:07 - Aujourd'hui, c'est sa dernière émission, je vous le dis.

04:10 - Je le dis aux téléspectateurs, tais-toi !

04:12 (Rires)

04:18 - Mais je vous jure, vous voyez pas,

04:19 les gens deviennent fous avec ce gars.

04:21 C'est un fou, c'est un malade.

04:22 Non mais les mecs, vous voyez pas que c'est un fou ?

04:24 Vous voyez pas qu'on a affaire à un fou ?

04:25 Non mais c'est angoissant.

04:26 Vous dites rien, Jean-Michel.

04:27 - Ah non, mais ils m'ont rendu dingue,

04:28 mais j'ai envie de sauter la gorge.

04:30 (Rires)

04:32 - Ça reste un ami, arrêtez.

04:33 - Oui, un ami, oui.

04:34 - Gilles, alors, vas-y.

04:35 - Dansons ensemble vers l'aube.

04:36 Voilà leur slogan.

04:37 Ils sont formidables.

04:38 - Mais toi, je vais te tuer.

04:40 - Il y a des jeunes, c'est un quartier...

04:42 - Quel rapport avec Paris ?

04:44 - Vous n'y êtes pas avec l'association de la France.

04:46 - Le rayonnement international.

04:47 Mais vous, vous êtes flétris, rances.

04:50 Le rayonnement international de Paris

04:52 passe par le Sénégal.

04:53 C'est formidable.

04:54 Et alors, attaquez tout,

04:56 mais pas les ruches au Tongo.

04:57 Pas les ruches au Tongo.

04:58 (Rires)

05:03 - Arrêtez, arrêtez.

05:04 Les mecs, on rigole,

05:07 et c'est pas lui rendre service,

05:08 parce que c'est un fou, ce mec.

05:09 Je vous jure que c'est un fou, ce mec.

05:11 Quel rapport de donner 10 000 euros

05:12 à des ruches au Togo ?

05:13 Pourquoi ? Non, non, écoute-moi bien.

05:14 Écoute-moi, parce que là,

05:15 je ne vais pas rigoler avec toi.

05:16 Non, mais je te le dis.

05:17 Les 10 000 euros, il ferait mieux

05:18 de les prendre pour des sans-abri

05:19 que nous avons vraiment besoin.

05:20 Et les 10 000 euros pour la Globe,

05:23 pour m'ouvrir à l'intégration sportive

05:24 des jeunes au Sénégal.

05:25 Déjà, là, j'ai 80 000 euros en tout

05:27 que je donne à des sans-abri.

05:28 Tu veux que je te dise ?

05:29 Parce que c'est nous qui nous occupons

05:30 des sans-abri pendant qu'elles,

05:31 elles font rien. D'accord ?

05:32 Non, mais je te le dis, Gilles Vernez,

05:33 alors arrête de dire des conneries,

05:34 s'il te plaît, parce qu'à un moment,

05:35 on va rigoler avec toi,

05:35 mais on ne va plus rigoler.

05:36 Là, je te le dis, je veux bien rigoler

05:37 avec toi, surtout, mais là,

05:38 quand il y a des mecs qui crèvent la dalle

05:39 et qui sont dehors et qui sont dans le froid

05:41 et qui n'ont pas pour vivre,

05:43 ni pour manger, ni rien du tout,

05:44 eh bien, quand on fait ça, Gilles Vernez,

05:46 on veut bien rigoler avec toi deux minutes,

05:48 mais ça ne nous fait pas rire du tout,

05:49 je te le dis.

05:50 Et tu ne nous fais pas rire du tout.

05:51 Crois-moi, tu ne nous fais pas rire du tout.

05:53 Je te le dis.

05:54 Ce n'est pas l'un à la place de l'autre.

05:55 Ah, voilà.

05:56 380 millions.

05:57 Et voilà, la bêtise, la bêtise de Gilles Vernez.

05:59 380 millions de subventions.

06:01 Ne dis pas de bêtises.

06:02 Mais ne dis pas de bêtises.

06:04 Tu dis des bêtises.

06:04 Le budget, il n'est pas extensible.

06:06 Même si tu as des...

06:07 C'est comme dans une famille.

06:09 Tu sais, je vais te dire,

06:10 un budget, que ce soit au niveau de l'État,

06:13 au niveau d'une famille,

06:14 eh bien, c'est exactement pareil.

06:15 Tu me souviens quand tu dis,

06:16 j'ai tant à louer à l'essence,

06:19 eh bien, si tu mets tant dans l'essence,

06:21 tu ne peux même pas mettre autant dans la nourriture.

06:23 Donc, qu'est-ce que tu racontes ?

06:24 Si tu donnes 80 000 euros,

06:26 parce que là, c'est tout ce qu'on sait,

06:27 à mon avis, ça doit être des milliers d'euros ou encore plus,

06:29 eh bien, tu ne les donnes pas aux sans-abri.

06:30 Donc, Gilles Vernez, Gilles, je t'adore.

06:32 Et tu sais qu'on...

06:33 Vraiment, je t'aime beaucoup.

06:34 Mais là, on veut bien rigoler avec toi,

06:36 mais là, quand il y a des mecs qui crèvent la dalle

06:37 et qui sont dehors et qui souffrent vraiment,

06:41 ça, je te dis, ça pour moi,

06:42 ça, c'est très, très grave, ça.

06:44 Je te le dis, ça, c'est très grave

06:46 et tu ne peux pas défendre ça, Gilles.

06:47 - Oui. - Jean-Michel.

06:48 - Gilles, ne sois pas hypocrite une seconde.

06:50 - T'es un hypocrite.

06:51 - Dis-nous vraiment,

06:52 est-ce que tu penses que le rayonnement international de Paris,

06:55 première destination touristique mondiale,

06:57 passe plus par la création de rues Chautaugou

06:58 ou par l'éradication des rats à Paris ?

07:02 - Non, mais...

07:02 - Ben, dis !

07:03 - Il n'y a pas l'un sans l'autre.

07:04 Les rues Chautaugou, ça va sauver des femmes, notamment,

07:07 de la grande pauvreté, de la misère,

07:09 parce que le miel leur permet de survivre.

07:11 Sinon, des gens meurent au Togo.

07:13 - Il y a des gens qui me disent...

07:15 Mais ce n'est pas la mairie de Paris de faire ça, espèce de...

07:17 Gilles, arrête de dire des bêtises.

07:18 - C'est contrôlé.

07:19 - Tu dis des bêtises, Gilles.

07:20 - Il y a 25 contrôles.

07:20 - Mais tu ne vois pas que...

07:21 C'est pour ça que tout le monde s'insure.

07:22 C'est pour ça que c'est sorti.

07:23 Tu ne vois pas qu'il y a plein de gens qui disent que c'est n'importe quoi.

07:25 Il y a encore quelqu'un qui me dit,

07:26 c'est une offense aux Français qui souffrent,

07:28 ce que dit Gilles Vernet.

07:30 - Tu viens de dire un truc qui est réel.

07:31 Il m'énerve tellement, le Gilles Vernet,

07:32 que je vais jeter sur la gueule mon téléphone.

07:34 J'ai explosé ma télé.

07:35 Non, mais je te jure.

07:36 Non, mais Gilles, je te jure.

07:38 Mais Gilles, arrête de dire des...

07:40 Un moment, Gilles.

07:42 Un moment, Gilles, je te dis,

07:43 tu ne peux pas dire n'importe quoi comme ça.

07:44 - Je ne dis pas n'importe quoi.

07:45 - Tu dis n'importe quoi.

07:46 - Mais pourquoi alors ? Pourquoi il subventionne ?

07:48 - Parce qu'ils font des conneries et toi, tu es des soutiens.

07:50 Mais arrête de dire...

07:51 Mais Gilles Vernet, excuse-moi, tu as encore un cerveau.

07:55 - J'espère.

07:55 - J'ai l'impression que non.

07:57 Excuse-moi, parce que quand tu me dis pourquoi il subventionne,

07:59 alors toi, pourquoi il subventionne ?

08:01 Non, mais toi, tu es un mouton, tu suis, toi.

08:04 Donc, ils disent qu'ils subventionnent, ils subventionnent.

08:06 - Mais ce n'est pas ça.

08:06 - Mais arrête un peu.

08:07 Mais tu n'as pas d'avis perso ?

08:10 Non, mais sans rien.

08:11 Tu as un avis personnel ou pas ?

08:12 - Oui, c'est très bien de subventionner 50 millions au Togo.

08:14 - D'accord. Et qu'est-ce que tu fais pour les EDF ?

08:16 Pour les EDF, pour Paris, qu'est-ce que tu fais ?

08:18 - Il faut des aides massives.

08:19 Mais il y en a plein qui leur sont accordées.

08:21 - Et c'est l'État qui doit agir.

08:23 - Au Togo, ça fait vivre des femmes avec le miel.

08:25 Et le karaté à Madagascar, c'est le pifiski, ça.

08:29 Ah bah oui, excuse-moi.

08:31 - Non, mais c'est vrai que l'État t'a mis.

08:33 Non, mais c'est un...

08:34 - On n'en va pas faire la liste de toutes les...

08:35 - Tu n'as même pas de réponses sur qu'on va faire la liste.

08:37 Si on va faire la liste.

08:38 - Ah bah très bien.

08:38 - Si on va faire la liste.

08:39 Parce que ça, c'est ce qu'on sait.

08:41 Mais Augustin, tu peux te le dire, ça, c'est juste ce qu'on sait.

08:43 Mais il y en a des associations comme ça,

08:44 il y en a des dizaines et des dizaines.

08:46 - Il y en a plusieurs, effectivement.

08:47 Il y en a même une, je vais vous la lire.

08:50 Elle est écrite comme ça, textuellement,

08:52 dans le compte rendu du Conseil de Paris.

08:54 15 000 euros pour l'association Quartier du Monde afin, je cite,

08:59 "d'essaimer le modèle de développement alternatif durable

09:02 avec perspective de genre de la MESA Azinwa,

09:04 qui consiste à renforcer la gestion collective

09:07 des ressources naturelles via une approche écoféministe

09:09 à Suba en Colombie".

09:10 - T'es le chef de l'État.

09:11 - Non, mais quelle...

09:11 - Écoféministe.

09:12 - Tu veux que je te dise ce que c'est, ça ?

09:13 - Mais ça, c'est des mecs...

09:13 - J'ai essayé de décrypter.

09:14 - Mais écoute-moi bien, c'est des mecs qui savent

09:16 qu'il y a des pigeons à la mairie de Paris, je te le dis,

09:17 je sais très bien comment ça se passe.

09:19 Les mecs, j'ai des potes, ne croyez pas,

09:22 ils se disent "on va monter des associations pourries,

09:23 on va demander des subventions".

09:25 Mais quand il y aura des pigeons comme ça,

09:27 qui vont donner de l'argent, et des mecs qui vont cautionner ça,

09:30 comme des mecs comme Gilles Verdez, excusez-moi,

09:32 parce que ça, c'est quoi cette association-là ?

09:33 Tu peux le remettre, là ?

09:34 L'association-là, tu peux nous expliquer ?

09:36 Tu peux nous expliquer ce que c'est, cette association ?

09:38 - C'est une association qui est très connue,

09:39 qui fait partie de l'aide publique au développement,

09:42 et qui aide des gens en difficulté en Colombie.

09:44 C'est toujours le même système en les films.

09:46 - Mais qu'est-ce qu'on en a à foutre ?

09:46 - Tu peux tout faire.

09:47 - Qu'est-ce qu'on en a à foutre, des gens en difficulté en Colombie ?

09:49 Il y a des gens en difficulté à Paris, qui ne mangent pas,

09:51 qui n'arrivent pas à manger, qui sont dans la rue.

09:53 Donc qu'est-ce qu'on en a à foutre ?

09:54 Je crois que le Français qui est dans la rue,

09:55 et qui au bout de sa vie, je crois qu'est-ce qu'il en a à foutre

09:57 de savoir qu'il y a des gens qui sont en difficulté en Colombie,

09:59 qu'on va prendre son argent de la mairie de Paris,

10:01 pour le donner à un mec en Colombie qu'on ne sait même pas qui c'est ?

10:03 Non mais arrête de dire des conneries.

10:04 Non mais Gilles Vernez, arrête un peu de vouloir aider tout le monde.

10:06 Quand tu n'as pas un franc en poche,

10:07 quand tu as 10 balles, tu les donnes à un mec,

10:10 et tu ne t'étais pas de donner un ball à tout le monde.

10:12 Non mais Gilles, arrête de dire des bêtises.

10:14 - Puis c'est complètement arbitraire.

10:15 Pourquoi un coup c'est les Karatekas à Madagascar ?

10:16 Pourquoi pas les… - Mais parce que c'est des pigeons.

10:18 - Pourquoi pas en Ouzbékistan les Jemias ? Pourquoi pas ?

10:21 Et en fait, ce n'est pas parce qu'il y a un assaut devant un organisme

10:24 que c'est forcément net et utile.

10:26 - Mais ils ont trouvé le truc.

10:27 - Et c'est vrai que c'est insultant quand on se met à la place

10:30 de toutes les personnes à qui on dit non pour des aides

10:31 qui sont dans le besoin, qui sont parfois en danger de mort.

10:33 Quand on voit qu'il y a des dizaines de milliers,

10:35 des centaines de milliers qui sont dépensés dans des conneries,

10:37 je suis désolé mais c'est presque un manque de respect,

10:39 c'est se foutre de leur gueule ouvertement.

10:41 Et encore, vous l'avez dit, c'est Paris,

10:42 il doit sûrement y avoir d'autres trucs,

10:43 mais sur toute la France, on a plein des trucs comme ça

10:45 et c'est des dizaines, voire des centaines de millions d'argent public

10:48 qui sont dépensés n'importe comment, voire plus.

10:50 - En 2022, l'Académie du climat, qui est une organisation

10:54 qui est dirigée par des anciens collaborateurs de la mairie de Paris,

10:57 qui est logée par la mairie de Paris, a perçu 2 800 000 euros.

11:01 C'est une organisation qui a été infiltrée à l'issue d'une enquête

11:04 qui a eu lieu il y a quelques semaines

11:06 et on s'est aperçu que c'est une association

11:08 qui prône la désobéissance civile,

11:10 qui était dans les opérations antibacine à Saint-Céline,

11:14 qui est proche d'extinction rébellion.

11:16 Moi, je ne comprends pas ce que l'argent public vient faire

11:19 pour une mairie qui a 9 milliards de déficit,

11:24 au moment où on a appris hier que la tour Eiffel

11:27 avait des problèmes de corrosion

11:29 parce que la mairie a oublié juste de s'en occuper

11:32 et que Gustave Eiffel avait dit

11:35 que pour qu'elle puisse traverser le temps,

11:37 il fallait s'en occuper tous les 7 ans.

11:39 Franchement, il y a quand même un problème de cohérence dans tout ça.

11:43 Consacrer 2 800 000 euros à l'Académie du climat,

11:47 dont on sait que la moitié sont proches d'extinction rébellion,

11:50 que tu sois pour ou contre le mouvement,

11:53 ça n'a rien à voir avec de l'argent public.

11:54 Il y a des subventions, effectivement,

11:56 si on prend le total, qui sont mal accordées.

11:58 Mais je reviens sur les subventions accordées aux pays pauvres.

12:01 L'idée, c'est quoi ?

12:02 Elle est peut-être mauvaise, mais l'idée, c'est de dire...

12:05 Elle est mauvaise ?

12:06 Peut-être.

12:07 Si on les aide à se développer,

12:09 ça va faire un moment que ces gens-là vont être mieux...

12:12 Mais oui, mais c'est une vraie idée politique.

12:14 C'est-à-dire...

12:15 - Ça va faire quoi au bout d'un moment ?

12:18 - C'est une énorme connerie.

12:19 Ça veut dire que si on aide les pays à se décompter,

12:23 à se développer chez eux,

12:25 ils ne viendront pas, parfois, illégalement.

12:28 - Ils vont se faire infiltrer.

12:29 (Rires)

12:31 - Le gars, il va avoir que des profs de karaté, comme leurs enfants.

12:34 (Cris)

12:35 - Non mais c'est l'idée, c'est ça.

12:37 - Mais tu vois bien que c'est des pigeons.

12:40 Tu vois bien que c'est des pigeons.

12:41 Tu vois bien qu'ils ont trouvé le truc.

12:42 Frère, j'ai des potes.

12:43 Tu crois pas ?

12:44 Tu crois que mes potes...

12:44 Mais pour moi, j'ai des potes.

12:45 C'est des rois de l'embrouille.

12:47 Je te le dis.

12:48 Ils ont été dans toutes les carambrouilles

12:49 qu'il y a eu de toutes les décennies.

12:51 Ils ont été dans toutes les carambrouilles.

12:52 Crois-moi.

12:53 Je ne vais pas le dire.

12:55 Maintenant, ils ont arrêté.

12:56 Mais moi, mes potes, ils ont vécu depuis des années,

12:59 que avec des carambrouilles,

13:00 parce qu'ils savent qu'il y a des pigeons comme toi devant eux

13:02 et qu'ils vont leur prendre une tonne d'oseille.

13:04 Et tu veux que je te dise ?

13:04 Et tu es le prototype du pigeon.

13:07 Moi, je te mets deux potes à moi, je t'explique,

13:09 ils te mettent à poil.

13:10 Mais je te le dis.

13:11 Parce qu'ils vont t'embrouiller en deux minutes.

13:12 Mais je te le dis.

13:13 Mais tu es le prototype du pigeon.

13:14 Mais je te jure.

13:16 - Donc, s'ils n'attrouvent l'argent,

13:17 il n'est même pas utilisé pour ça.

13:18 - Bien sûr.

13:19 Et c'est du mytho.

13:20 Tu crois que moi, ils vont faire le karaté en Madagascar ?

13:22 C'est du mytho.

13:23 C'est du mytho.

13:23 Mais lui, il y croit.

13:24 Mais tu sais quoi ?

13:25 Je vais m'occuper de toi.

13:26 Je vais te faire un piège.

13:27 Tu vas voir.

13:28 Et juste après, je te rendrai ton argent.

13:29 Mais tu verras.

13:30 Tu verras comme tu es un pigeon.

13:32 Je te mets deux potes à moi, ils t'embrouillent en deux minutes.

13:34 Je te le dis.

13:35 Ils ont fait ça toute leur vie.

13:37 Je t'explique.

13:38 Il n'y a que des trucs comme ça.

13:39 N'oublie pas, en France, il n'y a que des mecs qui...

13:42 Tu crois quoi ?

13:42 Je vais vous prendre un autre exemple.

13:45 Il y a plein de trucs.

13:45 Il y a la BPI, il y a le truc.

13:47 Il y a la mairie de Paris.

13:48 Il y a les assurances.

13:48 Mais les mecs, vous croyez quoi ?

13:50 Il y a des milliards d'euros qui sont dépensés tous les ans par la France,

13:54 par des mecs qui profitent du système.

13:56 Crois-moi.

13:57 Et je te le dis, et je le sais, moi.

13:58 Mais toi, tu dors.

13:59 Toi, tu dors, tu penses qu'à regarder Fatou mettre un cardigan.

14:02 Non mais qu'est-ce que je te dis ?

14:03 Non mais réveille-toi, mon vieux.

14:05 Arrête un peu.

14:06 Non mais je suis en train de rigoler.

14:07 Tu es un guignol.

14:07 Je t'aime beaucoup, mais tu es un guignol.

14:08 Et je t'aime vraiment.

14:09 Je t'aime autant que tu es un guignol.

14:10 Donc pour te dire que je t'aime beaucoup.

14:12 Mais d'autant plus qu'en un an, Gilles, la durée de désendettement de Paris

14:14 est passée de 9 ans à 15 ans.

14:16 Paris est exsangue, est ruinée, en fait.

14:18 Mais je vais dire un truc.

14:20 Parce que je parlais du Parc des Princes.

14:21 Il y a d'autres priorités.

14:22 Je parlais du Parc des Princes, là, deux minutes.

14:23 Je parlais du Parc des Princes.

14:24 Après, c'est de l'idéologie, ça.

14:25 Quand elle fait ça.

14:26 C'est mieux de vendre le Parc des Princes, d'ailleurs, aussi.

14:27 Exactement.

14:28 Et je vais vous dire un autre truc, moi.

14:29 Parce que là, je vais revenir deux petites secondes,

14:30 petite parenthèse sur Kylian Mbappé.

14:32 Je suis très content qu'il ait eu le Real Madrid.

14:34 Mais n'oubliez jamais cette phrase que j'ai dite à mon ami.

14:38 On n'a pas gagné la Ligue des champions avec Kylian Mbappé.

14:40 On la gagnera certainement sans lui.

14:42 Croyez-moi.

14:42 Je vous le dis, on ne l'a pas gagné avec lui.

14:43 Donc il faut arrêter de dire Kylian Mbappé.

14:45 Mais j'aime beaucoup Kylian Mbappé, en plus.

14:46 Je te le dis, il la gagnera certainement avec le Real Madrid.

14:48 Mais nous, on la gagnera sans lui, aussi.

14:50 Donc il faut arrêter.

14:50 Tu as quelque chose à dire, là-dessus ?

14:51 Non, non, ça va, pour aujourd'hui.

14:53 Non, mais tu peux me le dire.

14:55 Tu peux me le dire.

14:57 Peut-être que le PSG va gagner cette saison.

14:59 Cette saison, bien sûr.

15:00 C'est très possible.

15:00 Avec lui.

15:01 Je te dis qu'ils vont la gagner.

15:03 Sinon, je suis d'accord avec vous.

15:03 Ils vont la gagner sans lui.

15:04 Ils ne l'ont pas gagné avec Kylian Mbappé.

15:05 Donc voilà, il faut arrêter un moment, tu vois pas.

15:07 Un moment, il y a des résultats ou il n'y a pas des résultats.

15:10 Voilà, je te le dis.

15:11 Merci, Augustin, tu seras avec moi ce week-end.

15:12 Avec grand plaisir.

15:13 Non, avec grand plaisir.

15:14 Ah oui, j'ai hâte de te revoir.

15:15 (Rires)

15:17 [Musique]

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