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  • il y a 2 ans
Le Pas-de-Calais subit des inondations importantes depuis maintenant une semaine. Ce lundi 13 novembre, de nombreux établissements scolaires restent fermés et de nombreux foyers manquent d'eau ou d'électricité. À Calais, une vingtaine de tracteurs bloquent l'entrée de Calais, parce que des agriculteurs appellent l'État à prendre en charge l'évacuation de l'eau. 

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Transcription
00:00 Exactement, ça fait dix jours que les agriculteurs sont concernés par les inondations dans ce secteur.
00:04 Et donc là, on est sur la deux fois deux voie qui rentre dans Calais, avec une vingtaine de tracteurs qui bloquent le trafic.
00:10 C'est la première manifestation, ce mouvement de grogne depuis le début des inondations.
00:14 Qu'est-ce que vous réclamez exactement ?
00:16 On réclame une prise en charge de l'État, une prise en charge d'un mauvais entretien.
00:21 Il faut que l'État prenne conscience que l'arrière pays, si on veut continuer à y vivre, à y travailler, à y habiter, il faut qu'il y ait un changement.
00:29 Mais vous réclamez quoi exactement comme mesure concrète ?
00:31 Des mesures qui feront que l'eau sera évacuée plus vite, dans de meilleures conditions.
00:36 Aujourd'hui, l'eau ne peut pas partir. Elle ne peut pas partir. Regardez, il y a un ruissellement, il y a un mauvais entretien.
00:41 Oui, parce que vous n'êtes pas là par hasard. C'est parce que vous voulez montrer que ce canal-là, il devrait y avoir beaucoup plus d'eau dedans.
00:48 Parce qu'il y a d'eau dans les terres, sauf que ça ne s'évacue pas parce qu'il y a un bouchon. Ça coûterait combien de faire de nouvelles infrastructures ?
00:53 Un nouveau exutoire coûterait 25 millions d'euros pour évacuer l'eau à un autre endroit. Plus l'entretien de ce water gap.
01:01 Voilà, parce que ce qu'il demande, c'est qu'évidemment, on coupe ces arbres-là qui peuvent être un barrage à l'eau.
01:04 Et donc la demande de ces agriculteurs qui bloquent l'entrée de Calais, c'est un budget de 25 millions d'euros pour refaire les infrastructures
01:11 et éviter que leurs terres, les polders, ces terres gagnées sur la mer ne soient inondées comme elles le sont en ce moment.
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