Meyer Habib : «J'accuse le service public de mettre de l'huile sur le feu»
Le député Meyer Habib, dont la circonscription des Français de l'étranger recouvre Israël et qui a affirmé que "l'antisémitisme" pouvait "parfois" se retrouver à l'Agence France-Presse, s'est vu enjoindre par l'AFP de retirer ses propos "aussi graves qu'injustifiés".
"L'antisémitisme, la haine d'Israël et l'apologie du terrorisme hélas niché parfois au coeur de l'AFP, du service public et maintenant même au sein de la diplomatie française", a écrit mardi le député des Français de l'étranger sur X (ex-Twitter). Il commentait une vidéo montrant une ancienne collaboratrice contractuelle du ministère des Affaires étrangères arrachant dans une rue de Paris le portrait d'otages israéliens à Gaza.
Le PDG de l'AFP, Fabrice Fries, a enjoint au député par courrier jeudi de "supprimer sans délai toute référence à l'AFP" dans son message et de s'"abstenir de tenir de tels propos aussi graves qu'injustifiés", faute de quoi l'agence se réserve le droit "d'engager toutes voies de recours judiciaires".
"La présentation équilibrée et non partisane des faits d'actualité assurée en toute indépendance étant au coeur de la mission de l'AFP, l'Agence ne peut accepter que de telles accusations publiques totalement injustifiées et de nature à alimenter une polémique néfaste à la compréhension du conflit et à susciter des réactions passionnelles avec des risques de violence, soient exprimées à plus forte raison par un élu de la République", appuie-t-il.
"L'antisémitisme, la haine d'Israël et l'apologie du terrorisme hélas niché parfois au coeur de l'AFP, du service public et maintenant même au sein de la diplomatie française", a écrit mardi le député des Français de l'étranger sur X (ex-Twitter). Il commentait une vidéo montrant une ancienne collaboratrice contractuelle du ministère des Affaires étrangères arrachant dans une rue de Paris le portrait d'otages israéliens à Gaza.
Le PDG de l'AFP, Fabrice Fries, a enjoint au député par courrier jeudi de "supprimer sans délai toute référence à l'AFP" dans son message et de s'"abstenir de tenir de tels propos aussi graves qu'injustifiés", faute de quoi l'agence se réserve le droit "d'engager toutes voies de recours judiciaires".
"La présentation équilibrée et non partisane des faits d'actualité assurée en toute indépendance étant au coeur de la mission de l'AFP, l'Agence ne peut accepter que de telles accusations publiques totalement injustifiées et de nature à alimenter une polémique néfaste à la compréhension du conflit et à susciter des réactions passionnelles avec des risques de violence, soient exprimées à plus forte raison par un élu de la République", appuie-t-il.
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00:00 Écoutez, je vais vous dire quelque chose, vous êtes une chaîne qui s'est réveillée,
00:03 et je le dis ouvertement, c'est news.
00:05 Mais je pense que tous les médias ont une immense responsabilité aujourd'hui.
00:08 Et je vois aujourd'hui, moi je sais que le patron de l'Arkom a décidé de faire une réunion à ce sujet.
00:17 Je le dis aujourd'hui, je ne mets pas de gants,
00:20 j'accuse le service public aujourd'hui, en tout cas une partie du service public, de mettre de l'huile sur le feu.
00:25 Lorsqu'on a l'AFP qui refuse d'appeler des barbares, des terroristes, où on va ?
00:30 Ces gens-là sont responsables parce qu'ils mettent de l'huile sur le feu.
00:34 Vous ne comprenez pas qu'il y a une population en France qui ne demande qu'à être chauffée.
00:38 Et les images qu'on montre, et le fait aujourd'hui de mettre Israël au bord des accusés,
00:43 alors qu'il est agressé, lorsqu'il y a eu un massacre de 1 400 civils qui ont été tués,
00:47 alors qu'on a coupé des enfants en deux, on a brûlé des familles,
00:51 et qu'Israël se bat, elle le fait avec la plus grande précaution pour qu'il y ait le moins de civils possible.
00:57 Mais c'est la guerre, dans une guerre il y a des morts.
01:00 Elle a demandé à ce que les gens aillent vers le sud, et c'est pour ça que je dis aujourd'hui,
01:04 vous CNews vous avez pris vos responsabilités, certains l'ont fait aussi,
01:08 mais sur le service public c'est catastrophique.
01:10 Je parle de l'AFP, je parle de certaines ONG qui ne refusent d'appeler Amnesty International,
01:16 d'appeler le Hamas organisation terroriste.
01:19 Je pense à ces faux bilans qui sont en permanence distillés en France sur tous les médias.
01:24 Je pense au journal Le Monde, je pense à l'humanité, je pense à tous ces journaux qui sont en train…
01:30 Je suis désolé, je ne prends pas de gants, parce qu'aujourd'hui, comme vous l'avez parfaitement dit,
01:35 on va dans des maisons de Français, on sonne à la porte et on les poignarde parce qu'ils sont juifs.
01:40 On met dans des magasins juifs dehors, etc. des magazines d'habit.
01:44 Moi je vois de partout, j'ai des appels, les parents sont inquiets d'envoyer leurs enfants à l'école,
01:49 les restaurants sont vides, souvent les restaurants cachés sont vides,
01:52 les gens ont peur d'aller dans des restaurants cachés, etc.
01:55 On ne va pas rentrer dans la psychose.
01:56 J'ai confiance en la République, j'ai confiance au ministre de l'Intérieur avec qui je suis en contact,
02:00 mais il faut surtout que le peuple français se réveille.
02:03 Et une partie, je reçois des centaines de messages de Français de tous bords,
02:06 y compris des Français d'Italie, de Grèce, dans ma circonstance, on peut me dire "continuez,
02:10 continuons, on est avec vous". Et aujourd'hui, je dis aujourd'hui, je ne veux pas moi me laisser défaire
02:15 par la barbarie islamiste, je ne veux pas être défaitiste, on va gagner, on va les battre,
02:19 mais il faut se réveiller.
02:19 [Musique]
02:23 [SILENCE]