Boaz Bismuth : «D'accord pour une trêve humanitaire, mais libérez nos otages»

CNEWS

07/11/2023

Le député israélien du Likoud, Boaz Bismuth, au sujet de la guerre entre Israël et le Hamas : «On a été agressés chez nous. Des femmes ont été violées, des hommes égorgés par le Hamas. [...] D'accord pour une trêve humanitaire, mais libérez nos otages».

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00:00 parler d'humanitaire. Alors je pense que quand on parle humanitaire, malheureusement

00:03 dans les médias internationaux, on parle tout de suite de Gaza. On ne parle pas humanitaire

00:06 des dizaines de milliers d'Israéliens qui n'habitent plus chez eux. On n'habite pas

00:10 d'humanitaire où je suis actuellement, quand vous m'interviewez, je suis dans les bureaux

00:13 du maire de la ville de Shloming, commune de 9000 habitants, où il n'y a que 600.

00:18 La ville est une ville fantôme. Les gens ont peur d'habiter ici. On parle aussi du

00:21 nord, pas du sud aujourd'hui, parce qu'il y a aussi la menace du Hezbollah. Quand on

00:24 parle d'humanitaire, on parle bien sûr de bébés, on parle de cette orpheline de 3 ans

00:28 qui est aujourd'hui otage à Gaza. 3 ans, elle a perdu papa et maman et elle est otage.

00:33 Quand on parle d'humanitaire, on parle d'un enfant qui a fêté son anniversaire de 9

00:36 ans, l'âge de mon fils, ou je ne sais pas, 9 ans, vous pouvez imaginer ce que c'est,

00:41 il y a 4 jours, et il les a fêtés seuls ou non, pas seuls, avec des barbares du Hamas

00:47 dans leur tunnel, je ne sais où ils sont gardés. Donc on parle d'humanitaire, qu'on

00:52 pense un petit peu à ce qui s'est passé exactement il y a un mois ici en Israël.

00:56 Quand on parle d'humanitaire, qu'on pense de temps en temps aussi à nous Israël, il

01:00 compte forcément une chose, ce n'est pas parce que le nombre de victimes est plus grand

01:02 chez eux que chez nous, et chez nous il est énorme, c'est 1400, que eux c'est l'humanitaire,

01:08 eux qui ont besoin de merci et nous on veut éventuellement, si vous voulez, les agresseurs.

01:13 Non, non, non, dans cette histoire, on a été agressé chez nous, des citoyens israéliens

01:16 ont été égorgés, des femmes ont été violées, ça c'est un petit peu les guerriers, ça

01:20 c'est les libérateurs, ça c'est les, comment on va appeler ça, les guerriers de

01:25 morale du Hamas ou je sais de quelle organisation terroriste, c'est pour ça, une trêve, nous

01:31 en Israël, il faut savoir une chose, nous, cette trêve humanitaire que vous parlez,

01:37 et bien d'accord, mais à une condition, libérez-nous nos otages, ne gardez pas nos

01:41 bébés, ne gardez pas nos grands-mamans, ne gardons pas nos femmes, surtout quand on

01:45 sait le comportement que vous leur donnez, vu ce que vous avez fait dans nos villes ici

01:52 dans le sud.

01:53 [Musique]

01:56 [SILENCE]

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