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  • 24/10/2023
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Transcription
00:00 [Musique]
00:15 Bonsoir à tous et merci de suivre le temps d'information sur RPI 2.
00:20 Environnement salubre qui cause les maladies et la déconcentration des apprenants,
00:26 aboutissant à des échecs scolaires. Les élèves et apprenants de quelques écoles primaires publiques de la commune d'Ategoube
00:33 appellent à l'aide dans notre carton rouge où les responsabilités seront situées.
00:39 Depuis hors de chenoux en République démocratique du Congo, la situation est de pire en pire.
00:46 Cette journée a été marquée encore par un massacre de civils attribués aux rebelles ADF.
00:53 Encore merci à vous de votre fidélité au temps d'information sur RPI 2.
00:58 Tout de suite, passons à notre rubrique du jour.
01:01 [Musique]
01:06 Rendons-nous dans les écoles primaires publiques dans la commune d'Ategoube qui sont dans un état de délabrement total.
01:13 Ces écoles n'ont pas de clôture, les élèves apprennent dans des salles de classe constamment inondées.
01:19 Les tables et bancs cassés sans être réparés ou changés.
01:24 Les élèves sont sus nombres dans les classes.
01:26 Une situation qui fait que ces temples du savoir, qui fait plutôt de ces temples du savoir des lieux d'agression et de viol.
01:34 Les élèves apprennent dans des conditions de précarité.
01:37 Pire, les enseignants ne se sentent plus en sécurité.
01:40 Constatez-le aussi dans ce carton rouge signé Clarisse Kanyala, Pagasoro Kone Demadongi, Zietra Ore et Ibrahim Bourihima.
01:49 [Musique]
01:52 Deppel, pour garantir un cadre d'apprentissage sain et salubre.
01:57 Bangal et son voisin sont tous deux en classe de CM2, cours moyen deuxième année.
02:03 Ils se retrouvent ici pour évacuer l'eau de leur salle de classe.
02:08 Nous sommes dans la commune d'Atekube, précisément à l'école primaire publique municipalité 1E2.
02:15 Oui, nous sommes dans la sublime et charmante commune d'Atekube.
02:21 L'eau ça sort en batte, à Corissa.
02:24 Tous les jours on vient, on vide l'eau, ça nous fatigue.
02:27 On a vraiment besoin d'aide.
02:29 Dans cette salle de classe pleine de bouts et remplie de creux,
02:33 les élèves sont bien obligés d'occuper un espace réduit pour prendre cours.
02:39 Les tout-petits, moins actifs, n'ont d'autre choix que de plonger leurs pieds dans cette haute salle.
02:46 Du courage, les enfants.
02:49 Quand il y a l'eau, ça me fatigue beaucoup, mais pas le choix.
02:54 Les enseignants qui réussissent à mettre les pieds dans cette salle de classe délabrée, dégradée, amochée,
03:01 sont quant à eux, contraints de s'installer juste à l'entrée.
03:05 On n'arrive pas à travailler. Les enfants, eux, n'arrivent pas. Nous, on n'arrive pas à circuler dans les rangées.
03:10 Ça impacte beaucoup, même chez nous.
03:12 Si le reste des enfants passent chez nous, on ne finit pas le programme et on va en vacances.
03:17 Dans cette classe de CP1, cours préparatoire première année,
03:21 le constat est frappant. Pas une seule table pour enseignants. Pas une seule.
03:27 Chose grave, pas d'enseignants depuis l'ouverture de classe pour la rentrée scolaire.
03:33 Les enfants sont livrés à eux-mêmes.
03:36 Regardez vous-mêmes. Regardez bien. L'ancêtre de la salle, inondée, transformée en air de jeu.
03:45 Quel dommage.
03:47 [Musique]
03:57 Depuis le matin, les mecs ne parvenaient pas encore aux clients.
04:01 Pour se rendre à la direction de l'établissement, il faut être endurant.
04:07 Invertable par coup du combattant, il faut faire preuve d'abnégation et de bravoure
04:13 pour affronter cette boue avec ses multiples odeurs, des odeurs nauséabondes, fétides, fades, répugnantes.
04:22 Véritable nid de microbes et d'insectes dangereux.
04:26 [Musique]
04:42 Une fois dans le bureau du directeur, le constat est net.
04:46 Decevant et amer. Les documents rescapés sont hors d'usage.
04:52 Le directeur de l'école n'ose même plus porter ses belles perles de chaussures car victime de pied d'athlète.
05:00 Beaucoup de courage à vous, messieurs, le directeur.
05:03 Tout est à refaire dans cet établissement. Je fais beaucoup de rapports.
05:07 Quand je fais un rapport, on fait des ampliations. On dépose à l'IEP, on dépose à la DREN, on dépose au ministère, à la mairie.
05:17 On dépose. Donc les gens nous disent que bon, le problème sera réglé. Bon, mais la situation ne fait que perdurer.
05:27 Ici, dans la commune d'Attekoube, que déjà, dans la sublime et charmante commune d'Attekoube,
05:33 plusieurs établissements scolaires sont dans une précarité exagérée.
05:38 Pour preuve, regardons au village Agba Atie. Cela fait 11 ans, oui, 11 bonnes années que ces salles de classe sont devenues des lieux d'habitation.
05:50 Certaines ont été transformées en buvette et autres maquées. D'autres réaménagées à des fins personnelles.
05:59 Vous n'y croirez pas si l'on vous apprenait que près d'une cinquantaine de familles vivent là, dans cette école,
06:08 telles des réfugiés, des rescapés, des sans-abri, des victimes d'intempéries. Dommage tout ça.
06:16 C'est Rafi, c'est Rafi que vous voyez là, loue cette salle de classe depuis 4 ans.
06:22 Vous avez bien entendu, il loue cette salle depuis 4 ans. 4 ans et cela au vu et au su de tout ça.
06:30 Quel dommage. Dans tout ça, où sont passés les élèves en pleine rentrée scolaire ? Question.
06:37 Le plan était d'avoir un libre bureau de cogés. Mais c'est un directeur qui m'a confié qu'on a une classe,
06:45 mais on veut mettre, comme la maison est libre, on veut mettre quelqu'un dedans pour vivre dedans.
06:50 Quand ils étaient là, c'est eux qui prenaient les 15 000 avec moi. Mais après, la chef a décidé de se cacher,
06:56 ils m'ont fait l'accès seulement.
06:58 Plusieurs enfants ne vont plus à l'école dans ce village. Normal et logique, si les salles de classe sont utilisées à d'autres fins. Dommage.
07:08 Il y a une cour qui est grande, mais ça ne fonctionne pas. Dans les élèves, ils sont obligés de faire d'autres vacations.
07:13 Alors que ça ne les arrange pas. Donc pour ça, beaucoup d'enfants ici ne vont pas à l'école.
07:19 Au groupe scolaire Agba Atieh, une autre école plongée dans la précarité depuis plus de 10 ans.
07:25 Contiguée à une forêt, donc exposée à tous les dangers, le groupe scolaire Agba Atieh est situé sous une ligne à haute tension.
07:36 A cela s'ajoute un flanc de colline menaçant de s'effondrer à tout moment et à tout instant. Le danger est imminent.
07:45 Ici à Agba Atieh, les toilettes pour enseignants et élèves sont hors d'usage. Elles n'existent même plus. En cause, le manque d'eau.
07:54 Tous se soulagent dans la cour de l'école, au vu et au su de tous. Que c'est dommage.
08:01 Quand on vient de 7h30 jusqu'à 17h30, il n'y a pas de lieu pour les bisous. On reste comme ça.
08:07 Si tu sens une malade, quand tu prends un véhicule, tu vas à la maison, c'est pour y revenir le lendemain quand ça va.
08:12 L'électricité fait défaut. En clair, il n'y a pas de lumière.
08:16 Tous les tables bancs sont abîmés, cassés, brisés. Et les apprenants partagent à trois un banc.
08:24 Ce n'est pas tout. Ils écrivent et apprennent sur des tableaux fétustes, fatigués, archaïques, décrépits, délabrés, décieux, obsolètes et usés.
08:35 C'est dommage. Le président du comité de gestion, Kogess, de l'établissement, affirme ne pas avoir les moyens financiers nécessaires pour faire face à toutes ces difficultés,
08:46 notamment depuis l'interdiction de toutes les cotisations au sein du comité.
08:51 Il y a une convention qui dit de ne plus encaisser les parents d'élèves.
08:55 C'est une subvention qui vient d'abord en retard. Et la subvention est dédiée à d'autres choses.
09:03 Une partie qui est destinée à la composition des élèves, il y a les frais. Il y a la formation, les enseignants, il y a des dépouillements que nous avons payés,
09:13 il y a des matériels éducatifs qu'on a créés, tous ces éléments pour les élèves.
09:19 Autre grosse scolaire, même réalité.
09:23 À Lokojuro, toujours dans la commune d'Atokube que dirige, dans la sublime et charmante commune d'Atokube,
09:30 cinq écoles. Et dans l'une de ces écoles, presque toutes les salles de classe sont décoiffées depuis six mois. Quel dommage.
09:39 On a un problème d'insécurité même. On n'a pas de gardien. Ici c'est un fumoir.
09:56 On a déjà parti mais ça va marcher.
09:59 Sur 24 enseignants sollicités l'an dernier, seulement 13 ont répondu présent.
10:04 L'insécurité de plus en plus grandissante, le manque de matériel didactique et pédagogique, bref, les mauvaises conditions du travail,
10:13 explique le refus des enseignants de dispenser les cours, de donner le savoir et la connaissance aux apprenants du groupe scolaire Lokojuro. Quel dommage.
10:23 Nous avons une seule classe de CM2 qui prend quatre autres écoles.
10:28 Ça fait que nous avons beaucoup de difficultés.
10:31 Et depuis un moment, nous demandons aux autorités de nous aider, mais personne ne vient nous aider.
10:37 Ils arrivent, ils prennent des mesures, ils s'en vont. Et depuis là, ça a perdu.
10:41 Désespérés, dépassés, exacerbés par cette situation de précarité, certains parents ont fini par retirer leurs enfants de l'école.
10:51 Ils pointent du doigt l'inefficacité, l'impuissance, l'incapacité, l'inutilité du coges.
10:58 Moi, mon enfant ne fréquente plus ici y a longtemps. Mes enfants, ils sont en Névée ici.
11:02 Ceux qui inscrivent leurs enfants ici, c'est parce qu'ils ne habitent pas à côté.
11:07 Donc, ils ne voient pas ce qui se passe.
11:09 L'école, on paie coges. Nous, on a appris qu'on ne paye plus coges ici.
11:12 Ici, on paye coges. Les enfants, les parents, ils ont fait...
11:16 On a cotisé pour mettre la clôture que vous voyez là. Nous, les parents, on a cotisé en hauteur de 5 000 pour faire la clôture.
11:24 Nous, on dit qu'ils vont mettre portail. Ils n'ont jamais mis portail.
11:27 Vu la souffrance et les échecs que rencontrent ces apprenants et leurs encadreurs.
11:32 Vu la vétusté des infrastructures de certains établissements scolaires.
11:37 Vu le manque ou l'insuffisance de matériel didactique et pédagogique.
11:42 Vu la transformation de certaines écoles de la commune d'Atecoubé, que dis-je, de la sublime et charmante commune d'Atecoubé en lieu d'habitation.
11:51 La rédaction de RTI 2 ne peut et ne doit rester muette.
11:55 C'est pourquoi elle attribue un carton rouge à la mairie d'Atecoubé, que dis-je, à la sublime et charmante mairie d'Atecoubé.
12:04 Première responsable de coges en son sein.
12:07 Une mairie censée réhabiliter les écoles et qui malheureusement reste muette, silencieuse, calme, sereine face aux requêtes des chefs d'établissement.
12:18 Carton rouge une fois, carton rouge deux fois, carton rouge trois fois, carton rouge quatre, cinq, six et sept fois.
12:27 À tous ces vice-présidents de coges de différentes écoles qui, malgré la subvention du ministère de l'éducation nationale et de l'alphabétisation,
12:36 donc de l'État, n'arrivent pas à faire face aux problèmes, aux difficultés, aux obstacles, aux peines de ces élèves et de leurs enseignants.
12:46 Quel dommage que c'est regrettable.
12:49 Écoutez, Mesdames et Messieurs, membres du bureau de coges,
12:53 si vous estimez ne pas avoir plein pouvoir pour manipuler les fonds ou la subvention octroyées par l'État,
13:01 si vous estimez ne pas avoir le plein pouvoir pour mener à bien votre mission,
13:07 pour mener des actions en vue d'améliorer les conditions de travail des acteurs de ces écoles primaires d'Artecoubet en souffrance,
13:15 alors que faites-vous dans ces établissements scolaires ?
13:19 Quel est votre rôle ? Pourquoi existez-vous ?
13:22 Mesdames et Messieurs, membres du bureau de coges, démissionnez.
13:27 Vivement qu'une solution soit trouvée pour le bonheur de ces apprenants et de leurs encadreurs.
13:34 En tout cas, la rédaction du RTI 2, pour sa part, a parlé que ce qu'on les aurait pour entendre, entendent.
13:43 SOS pour ces écoles et ses occupants.
13:47 Au chapitre santé, ce 24 octobre marque la journée mondiale de lutte contre la poliomyélite.
13:53 Cette maladie infectieuse peut conduire à la paralysie.
13:57 La poliomyélite s'attaque essentiellement aux enfants de moins de 5 ans.
14:01 Heureusement qu'en Côte d'Ivoire, la pathologie est en phase de disparaître.
14:05 En 2015, l'OMS a déclaré le paysan libre de polio, un résultat rendu possible grâce aux efforts conjugués de plusieurs organismes,
14:14 dont le Rotary Club international, non sangaré Kaderbachi.
14:18 Programme élargi des vaccinations dans la commune de Trècheville.
14:22 Ses agents de santé s'activent pour investir le territoire national dans le cadre de la campagne de vaccination contre la poliomyélite.
14:29 Ceci sous le regard vigilant du directeur coordonnateur.
14:33 Cette campagne va s'étendre sur 4 jours.
14:36 Ça commence depuis le 27 octobre jusqu'au 30 mai.
14:41 Et c'est environ 7 millions d'enfants âgés de 0 à 5 ans qui sont concernés, donc les parents,
14:47 doivent présenter les enfants aux agents vaccinateurs qui iront de maison en maison, de ménage en ménage,
14:55 de case en case, dans les gares, dans les marchés, pour vacciner les enfants cibles.
15:01 Ça ne fait pas de mal, ils ouvrent seulement la bouche et on injecte, on met les deux gouttes dans la bouche de l'enfant et l'enfant est vacciné.
15:08 Maladie infectieuse, la poliomyélite est une pathologie contagieuse.
15:12 Elle s'attaque essentiellement aux enfants de moins de 5 ans.
15:15 Cette maladie est appelée la maladie des maisons et c'est dans la poubelle, dans les déchets qui se trouvent dans les ménages,
15:22 dans les villes ou dans les communautés, que par injection, par voie buccale, que les enfants arrivent à être contaminés par cette maladie.
15:32 C'est une maladie infectieuse et qui attaque les nerfs, ce qu'ils appellent les nerfs, et ça entraîne la paralysie.
15:40 C'est que le pied, l'enfant qui marchait, ne marche plus et cet enfant devient une charge pour la famille.
15:46 La pathologie est en passe de disparaître du monde.
15:49 225 pays endémiques en 1979 ont de nombre que deux pays aujourd'hui où le virus de la poliomyélite circule, l'Afghanistan et le Pakistan.
15:59 L'Organisation mondiale de la santé a déclaré la Côte d'Ivoire pays libre de polio depuis novembre 2015.
16:05 Un résultat rendu possible grâce aux efforts conjugués de plusieurs organismes, dont le Rotary Club international.
16:12 Aboubakar Ouattara est l'un des responsables de ce club-service.
16:15 Selon lui, ce sont plus de 10 milliards de dollars qui ont été investis dans la recherche et l'achat des vaccins pour endiguer le phénomène.
16:22 Depuis à peu près une trentaine d'années, le Rotary international a lancé cette grande initiative d'éradication de la poliomyélite à travers le monde,
16:31 de concert avec d'autres partenaires au développement, dont notamment les Nations unies, avec l'UNICEF, avec le Centre de traitement des maladies aux Etats-Unis, le CDC,
16:43 et puis surtout la fondation Bill et Melinda Gates.
16:46 Ce sont donc ces différents acteurs qui se sont mis ensemble, ont donc travaillé depuis une trentaine d'années à l'éradication de la poliomyélite
16:54 par la vaccination d'à peu près 3 milliards d'enfants à travers le monde.
16:59 Si la côte d'Ivoire est déclarée zone libre de polio, les populations sont invitées à ne pas baisser la garde afin de protéger des milliers d'enfants.
17:08 Dans ce même registre, le Nigeria se bat actuellement pour contenir sa pire épidémie, le diphtérie.
17:15 Le diphtérie, depuis 1989, une infection bactérienne très contagieuse qui s'attaque aux voies respiratoires et à la peau.
17:23 Après deux premiers cas enregistrés en 2022, l'épidémie s'est propagée après la moitié des 36 États qui composent le pays infectant 14 000 personnes
17:34 et en tuant environ 800 personnes depuis le début de l'année 2023.
17:39 Retour ici en côte d'Ivoire, où depuis deux ans, les populations du quartier Umputo, dans la commune de Kokodi, vivent dans l'inquiétude en saison de pluie.
17:48 Il faut souligner que cette année, depuis le mois de mai, les habitants du village n'ont plus de sommeil profond.
17:55 Leurs maisons sont inondées, obligeant certains même à quitter le village ou à apporter des modifications à leur habitation.
18:02 Le cri de cœur des populations sinistrées à travers ce constat de notre équipe de reportage composée de Théodore Zouzou et Clément Boukho.
18:14 Umputo, un village de la commune de Kokodi. Dans cette concession habite Yvonne, une sessagenaire native du dit village.
18:23 Les différents compartiments de la maison familiale sont envahis par les eaux de ruissellement.
18:29 Si je me lève le matin, je balaie, mais ça n'arrête pas. Ça continue seulement. Même le matin, le midi, le soir, ça continue seulement. Ça n'arrête pas.
18:41 Quand il pleut comme ça, on ne dort pas. On est obligé de vider tout le temps. On ne peut même pas rester une heure sans venir. Tous les jours, ça va se gâter.
18:52 Ça fait bientôt deux ans. Mais cette année, là, c'est pire. Depuis mai, il y a l'eau ici.
18:58 On essaie de les mettre sur les tabourets un peu haut pour que ça ne puisse pas traîner.
19:04 Tout comme Yvonne a créé vu le même cauchemar. Il ne peut retenir ses larmes.
19:10 Je l'ai là pour vous dire.
19:14 Pour évacuer l'eau de son salon, des modifications sont faites.
19:18 On vit dans l'eau qui est dans la chambre, ainsi que jusqu'au salon. Si on n'a pas PC, on va vivre à l'eau. Donc on a besoin de PC pour faire partir l'eau.
19:27 On se lève la nuit, deux à trois fois pour balayer.
19:30 Mon grand frère jeune et sa femme, ils sont allés aux deux platons. Ils ont vidé la maison ce matin. Ils ne pouvaient pas supporter.
19:38 Il y a même des pieds d'athlète. Nous souffrons, monsieur. Nous souffrons, c'est sûr.
19:43 Les villageois recherchent des lieux plus secs.
19:46 Le niveau de la cour, c'était l'ancienne terrasse là.
19:49 On a oublié de remblayer. On a fait la terrasse. Ça a fait que le niveau de la porte est devenu très bas.
19:57 Avant de rentrer dans la maison, on est obligé de s'abaisser.
20:01 Le corps qu'ils avaient posé, il y a l'eau qui sort toujours. Donc on va remblayer pour pouvoir avoir un niveau un peu haut.
20:09 Pour la chefferie, ce sinistre qui a fait tout le village a une seule cause.
20:15 Les eaux usées qui descendent depuis Abobo, depuis Cocody, toutes ces eaux viennent par la voie d'un poteau pour se déverser dans la lagune.
20:29 Et on comprend que ces situations peuvent provenir de ces faits-là.
20:36 Ces buses, c'est un projet de bitumage de la voie principale du village d'un poteau,
20:43 espérant que ces buses seront enterrées pour aider à l'évacuation des eaux usées.
20:49 En l'absence du chef Alia Syriac, le secrétaire général de la chefferie lance un appel à l'aide.
20:56 Nous ne sommes qu'un village, nous ne disposons pas de moyens pour aller jusqu'à sortir,
21:03 c'est des gros moyens pour solutionner la situation en question.
21:07 Donc nous lançons un appel à l'état du Côte d'Ivoire, j'allais dire, nous lançons un appel à notre voisin,
21:12 son excellence Alia Syriac, pour que lui-même soit regardant sur notre situation.
21:20 La petite saison des pluies fait beaucoup de dégâts. Le changement climatique complique encore les choses.
21:25 Les populations de blocos dans la commune de Kokodi et de bien d'autres villages lagunaires de la capitale économique Abidjan
21:34 se sont levées ce matin les pieds dans l'eau.
21:37 Désormais, les cibles visées par les nouvelles dispositions fiscales sont les services de publicité en ligne,
21:44 les services de données en ligne et les marchés en ligne, 18% sur la tasse de la valeur ajoutée.
21:51 Et puis nous terminons République démocratique du Congo ce mardi.
21:55 La situation va de mal en pire, il y a eu un massacre de civils attribués aux rebelles ADFA.
22:02 Merci et bonnes sujets au programme sur RTI 2.
22:05 [Musique]

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