SUD RADIO EN DIRECT DU SALON LOSANGEXPO

  • l’année dernière
L'équipe Sud Radio, en direct du salon LOSANGEXPO, le rendez-vous annuel de tous les buralistes Porte de Versailles.
Avec Remi Dos Santos, Antoine Mazere, Philippe Coy, Pierre Capdeville, Alain Clouet, Julien Billon, Stéphanie Pizzutti, Herve Simon, Florent Biriotti...

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##NOEPISODE##
Transcript
00:00:00 avec la passion de voir briller ce sport et tout ce que l'on peut dire autour des valeurs du rugby
00:00:08 et cette coupe du monde est pour nous un super moment de rendez-vous.
00:00:12 Vous êtes un homme heureux en ce moment à la section Palouas, deuxième du top 14, ça démarre bien.
00:00:16 Quels sont les objectifs des supporters, quelles sont les attentes des supporters de la section pour cette saison à venir ?
00:00:23 Je suis un optimiste né, mais je ne dirais pas un pessimiste du quotidien. Le début de saison c'est bien, on a l'habitude,
00:00:32 et je ne vais pas être l'expert comme vous messieurs de commenter le championnat, mais en tous les cas c'est bien.
00:00:38 Le début de saison avec un bon classement, il faut tenir. Et la saison est longue.
00:00:44 Je rappelle que la dernière saison finit doucement avec beaucoup d'hésitation pour le maintien, tout ce qu'il y avait autour.
00:00:53 Donc chaque semaine suffit sa peine, dirait le bon sens paysan du buraliste.
00:00:58 On apprécie tous les matchs, il y en a qui vont arriver très importants je crois,
00:01:04 donc il faut garder cette prudence, garder nos valeurs et travailler, travailler pour gagner.
00:01:11 Le top 14 est de retour dès dimanche prochain, le lendemain de la finale de la coupe du monde,
00:01:15 et ce sera avec un déplacement de Pau à Perpignan.
00:01:19 Philippe Coy pour toutes les informations.
00:01:22 Un petit mot évidemment, on était censé avoir une spéciale en prévision de cette demi-finale Angleterre-France,
00:01:28 malheureusement il s'est passé ce qu'il s'est passé la semaine dernière.
00:01:32 Un petit pronostic Philippe sur la demi-finale qui arrive, même sur le vainqueur final de cette coupe du monde ?
00:01:38 Waouh, là vous m'en demandez beaucoup.
00:01:41 Je vais faire mon modeste commentateur si je peux dire ainsi, pour ce soir...
00:01:45 Oui et vous, on est sur Sud Radio, on parle vrai.
00:01:47 Ah mais vous êtes tombé au bon endroit, et avec le bon candidat si je peux dire ainsi.
00:01:52 Non, ce soir je pense que c'est l'Afrique du Sud qui va logiquement l'emporter,
00:01:57 ils nous ont impressionné, certes, Mathieu impressionné, rigueur, force, tactique, vitesse,
00:02:04 et de la rigueur dans le jeu, peut-être ce qui nous a manqué pour avoir le point de plus
00:02:11 qui nous aurait amené à parler ce soir du XV de France.
00:02:15 Malheureusement.
00:02:16 Mais en tous les cas, je crois beaucoup en cette équipe de l'Afrique du Sud.
00:02:19 Alors c'est noté, et puis évidemment on vous rappellera demain après le résultat pour discuter...
00:02:23 Savoir si vous m'en ferez des kleenex ou si on boit un coup ensemble.
00:02:26 Exactement, c'est ça.
00:02:27 Mais boire un coup ensemble ça peut être pour oublier la défaite ou la fêter, ou fêter la victoire, ça peut être l'un ou l'autre.
00:02:33 Comme vous voulez.
00:02:33 Avec modération, bien évidemment.
00:02:34 On va revenir évidemment sur ce Los Angeles Expo, ce salon des Buralistes.
00:02:39 Philippe Coil, vous êtes, je le rappelle, le président de la Confédération Nationale des Buralistes.
00:02:44 Il y a eu, il y a quelques semaines dans les Vosges, une réunion de la Confédération.
00:02:49 Il a notamment été question du Buraliste de demain.
00:02:51 Alors je vous pose la question directement, Philippe Coil, c'est quoi le Buraliste de demain selon vous ?
00:02:55 C'est un commerce qui est en train de se réinventer.
00:02:58 Je suis moi-même Buraliste à l'escart dans les Pyrénées Atlantiques depuis 23 ans.
00:03:02 Confronté, on va le dire rapidement, à tout ce que l'on dénonce depuis des années, ce marché parallèle.
00:03:07 Ce commerce de proximité, 10 millions de Français, nous oblige, nous oblige à nous réinventer, à nous adapter.
00:03:13 Cela ne veut pas dire se renier, c'est écouter nos clients.
00:03:17 Quel est le besoin du client d'aujourd'hui ?
00:03:19 Dans un quartier, dans un village, et quand j'étais il y a quelques jours encore dans les Vosges,
00:03:24 on voit bien qu'il y a des sollicitations différentes.
00:03:28 Je pense notamment à un établissement qu'on a inauguré au centre d'Epinal,
00:03:32 qui a acheté une brûlerie qui fait du café, qui fait du cigare,
00:03:36 qui fait bien évidemment du cadeau, du souvenir, du tabac, du produit du vapotage et des services au public.
00:03:42 Parce que là aussi, si notre société est parfois en fracture avec ces services publics,
00:03:48 c'est qu'ils sont trop éloignés des usagers.
00:03:51 Et le Buraliste, avec son maillage, vous le rappeliez dans le lancement de cette émission,
00:03:56 40% exerce dans des communes de moins de 3 500 habitants.
00:04:00 Ce n'est pas le cas d'Epinal, vous me direz.
00:04:02 Mais ça veut dire que nous, Buralistes, nous avons un rôle aussi de rapprocher le service au public,
00:04:08 le service qui l'attend avec une proximité, avec un usage, avec un lien humain.
00:04:14 Et c'est paiement de proximité, c'est de la mobilité avec la SNCF, c'est le colis.
00:04:19 Aujourd'hui, on parle du e-commerce, mais il faut le récupérer ce colis.
00:04:23 Justement, la poste est juste à côté de nous sur le stand, elle est dans ce salon de Vosges Expo, et ce n'est pas anodin.
00:04:28 Je crois qu'on est tous aujourd'hui acteurs des territoires, la poste de notre partenaire, bien évidemment.
00:04:33 Et ce Buraliste, il est aujourd'hui en adaptation avec les sollicitations des consommateurs,
00:04:39 des grandes entreprises, comme vous pouvez le voir sur ce salon,
00:04:41 qui aujourd'hui ont envie de dialoguer avec un réseau à taille humaine,
00:04:46 qui ont envie d'investir sur de nouveaux produits, parce que le réseau des Buralistes,
00:04:51 le Buraliste, c'est le drocteur du quotidien des Français, c'est en tous les cas l'horizon que je donne.
00:04:55 — Vous avez dit qu'il y a eu une transformation du métier. Est-ce qu'il y a eu une crainte de le voir disparaître ?
00:05:01 — Il y a eu des doutes. Il y a eu des doutes. Ça fait 20 ans que l'on a des politiques publiques
00:05:07 qui ont malmené le réseau des Buralistes. Il peut y avoir un moment ce doute qui se renforce,
00:05:13 parce qu'on ne voit pas l'horizon. Et justement, le congrès des Buralistes, qui s'est tenu hier et avant-hier,
00:05:19 où nous avons accueilli notre ministre de tutelle Thomas Cazenave et la ministre du Commerce,
00:05:24 le thème était de faire bouger les lignes et se donner une ligne d'horizon. Vous savez, avec le rugby,
00:05:30 j'ai appris ça. Il faut avoir une stratégie, il faut avoir un cap, il faut avoir un projet.
00:05:35 Si on veut gagner, c'est pas parce que l'adversaire est costaud qu'on ne va pas jouer le match.
00:05:40 Au contraire, on doit avoir encore plus envie. En rentrant sur ce terrain, il faut s'engager,
00:05:45 s'engager avec audace, oser peut-être en cours de route changer de technique, faire ce petit pas de côté
00:05:52 que le commerçant n'a pas forcément l'habitude de faire, pour être toujours dans l'adversité,
00:05:57 dans la conquête aussi de clientèle et de notoriété, je dirais, dans les territoires.
00:06:02 Alors, il y a eu des politiques, il y a eu aussi d'autres, on va dire, marchés parallèles,
00:06:06 qui gênent les Buralistes. Antoine, tu as peut-être quelques chiffres. C'est un sujet que vous évoquez
00:06:10 souvent sur notre antenne, sur Sud Radio. C'est également le trafic de cigarettes.
00:06:15 Je sais que c'est un sujet qui vous préoccupe beaucoup, Philippe Coil. Expliquez-nous un petit peu
00:06:19 aujourd'hui, pour que nos éditeurs comprennent bien, combien ça représente de pourcentage
00:06:23 au marché noir, le trafic de cigarettes aujourd'hui en France.
00:06:25 Vous faites bien de le rappeler, parce que même si on partage un moment de gaieté, de joie
00:06:30 autour de l'économie future du réseau des Buralistes, il ne faut pas oublier également
00:06:35 cette détresse économique que provoque le marché parallèle. Le marché parallèle, c'est aujourd'hui
00:06:39 30-35% d'estimation sur tout le territoire. Et on n'a pas besoin d'être à Lille avec la frontière belge,
00:06:45 à Pau avec la frontière espagnole, à Perpignan avec les espagnols. Il est partout. Ici même, à Paris,
00:06:52 si vous prenez les transports en commun, vous trouvez des paquets de cigarettes à chaque sortie
00:06:56 de métro, à la sortie des gares. Donc cela veut dire qu'il faut lutter contre ce marché parallèle,
00:07:02 parce qu'il affaiblit les politiques publiques du gouvernement, celles qui doivent amener
00:07:07 une responsabilité sanitaire des consommateurs. Il y a forcément derrière aujourd'hui une organisation
00:07:13 mafieuse qui s'est mise en place, parce que c'est ce que nous voyons, la mutation là aussi des stups
00:07:19 vers le tabac. Donc nous sommes là, et d'ailleurs je salue la présence de la douane à ce salon,
00:07:25 et des forces de sécurité intérieure, police et gendarmerie, parce que c'est là aussi un défi
00:07:30 collectif que nous devons mener pour que ce marché parallèle, comme disait un ministre
00:07:35 il y a quelques temps dans notre réunion, il faut que la peur change de camp, et en tous les cas,
00:07:40 nous le souhaitons. Ce marché parallèle, il n'a pas été créé par ça, est-ce que l'augmentation
00:07:47 quasiment continue, année après année, du paquet de cigarettes, n'a pas alimenté aussi ce marché
00:07:56 parallèle, ce marché noir ? Il a trouvé son histoire à travers la hausse du prix du tabac,
00:08:00 vous avez raison de le rappeler. En 2003, le marché parallèle était estimé à 0,3% de parts de
00:08:08 marché, je viens de vous dire 30-35%, soit 10 fois plus. Vous voyez que le prix a installé le
00:08:15 marché parallèle, et malheureusement aujourd'hui, ce que nous connaissons, nous, l'usager,
00:08:19 concitoyens, consommateurs, l'inflation, les fins de mois difficiles, cela fait que certains
00:08:26 consommateurs se détournent du réseau légal des burealistes, parce que les fins de mois sont
00:08:29 compliquées, et que forcément, s'ils avaient l'occasion d'acheter moins cher, aujourd'hui,
00:08:36 avec la crise économique, ils le font. Donc il faut considérer l'inflation, la crise économique,
00:08:41 et le réseau des burealistes, et lutter contre l'augmentation, et l'augmentation à nouveau du
00:08:47 prix du tabac, parce que, vous l'avez bien dit, c'est la création du marché parallèle.
00:08:52 On est d'accord que la transformation, elle est aussi passée justement à cause de tout ça.
00:08:58 Aujourd'hui, l'inflation, que ce soit les prix des matières premières, l'électricité, l'énergie,
00:09:03 tout ça, à quel point est-ce que ça touche les burealistes de tout le territoire ?
00:09:06 Ça nous touche bien évidemment en tant que chef d'entreprise, l'énergie, les coûts de matière,
00:09:11 c'est une réalité. D'ailleurs, la ministre Olivia Grégoire, qui a clôturé notre congrès hier soir,
00:09:17 l'a rappelé. Le gouvernement a renouvelé, je dirais, une protection sur les coûts énergétiques
00:09:23 pour les PME, et on a salué l'annonce de la ministre, parce que, bien évidemment,
00:09:29 ça vient gréver le bon fonctionnement de nos entreprises, et vous voyez, il y a d'autres secteurs
00:09:34 qui sont plus consommateurs d'énergie qui ferment. Je pense malheureusement aux boulangers
00:09:39 qui ont pris ces coûts prohibitifs de l'énergie en pleine figure et qui ont malheureusement tiré leur rideau.
00:09:45 Donc, on est dans une situation économique compliquée, complexe, mais la fierté du réseau des burealistes,
00:09:51 et la fierté, ce n'est pas un orgueil déplacé, c'est une réalité, c'est une conviction,
00:09:56 c'est une belle valeur que nous portons pour que le réseau des burealistes soit le plus résilient possible.
00:10:01 Nous l'avons été à travers les différentes crises sanitaires depuis 2021, les fameuses périodes Covid,
00:10:08 nous l'avons vu à chaque fois que cela a été nécessaire, le burealiste a su se réinventer, s'adapter,
00:10:13 et ainsi donner le meilleur de soi-même, en osant ce petit pas de côté, je le redis,
00:10:19 pour être dans une dynamique, dans cette évolution, et là où on fermait 500-600 établissements
00:10:27 il y a encore quelques années par an, nous sommes aujourd'hui plutôt à iso, fermeture,
00:10:32 et cela est le meilleur signe pour une profession. Et je vais vous faire une confidence, hier au Congrès,
00:10:38 j'ai eu le plaisir de mettre les jeunes entrepreneurs à l'honneur.
00:10:42 Parce que des fois, on peut penser que le burealiste, c'est un vieux bougri qui ronchonne derrière son comptoir,
00:10:47 comme on peut des fois faire la caricature du commerçant.
00:10:51 Nous avons accueilli la relève, si je peux dire ainsi, ces jeunes entrepreneurs.
00:10:55 Vous savez, 218 burealistes entrepreneurs ont moins de 23 ans.
00:11:01 On franchit le cap de l'entreprenariat, et en plus en devenant burealiste.
00:11:05 Mais c'est ça aujourd'hui qui doit nous donner une leçon sur l'avenir.
00:11:09 Et le parrain de la promotion, si je peux dire ainsi, c'est un grand monsieur qui s'appelle Théo Curin,
00:11:13 qui est venu expliquer que quand on est jeune, on doit relever les défis.
00:11:16 Voilà aussi un exemple pour une profession comme la nôtre.
00:11:19 Merci beaucoup Philippe Coil pour tout ce temps très intéressant.
00:11:23 Sud Radio, en direct du Los Anges Expo, ça continue tout de suite.
00:11:26 On se retrouve dans un instant pour la suite de cette...
00:11:29 On aura un ancien rugbyman avec nous.
00:11:31 Exactement, on aura un ancien rugbyman qui est devenu burealiste.
00:11:33 Sud Radio, en direct du Los Anges Expo, le salon des burealistes.
00:11:39 On a accueilli Philippe Coil, le président de la Confédération Nationale des Burealistes.
00:11:42 On va continuer notre tour des invités qui viennent gentiment s'asseoir autour de la table avec Antoine Mazère et moi.
00:11:49 On accueille Pierre Peillot, Cap de Vielle.
00:11:51 Bonjour Peillot.
00:11:52 Bonjour.
00:11:53 Ancien rugbyman, professionnel.
00:11:56 On va rapidement faire le CV je pense Antoine, si t'as le CV de Peillot sous les doigts.
00:12:01 Ouais, alors si je dis pas de bêtises, une carrière qui aurait commencé du côté de Perigueux,
00:12:08 ensuite un petit passage du côté de... un gros passage du côté de Clermont.
00:12:12 Si je me trompe pas, à l'aise Clermont-Verne.
00:12:13 Puis après, du retour en Corrèze du côté de Brive.
00:12:17 Et avant, un passage en Angleterre du côté de Gloucester.
00:12:21 Et un retour à la maison du côté de Tulle.
00:12:24 Puis Brive, si je me trompe pas, est-ce que c'est ça Peillot ?
00:12:26 C'est ça, ouais.
00:12:27 Donc un gros parcours quand même Corrèze.
00:12:30 Alors que vous êtes né du côté de Hauleron-Sainte-Marie, comment ça se fait que vous vous êtes retrouvé en Corrèze ?
00:12:36 Ah bah après c'est l'effet de vie.
00:12:39 Je suis parti de... j'ai commencé à Ramites, mon premier club formateur.
00:12:44 Et après, l'effet... je suis parti à Perigueux pour les études.
00:12:50 Et ça s'est enchaîné, Clermont m'a recruté.
00:12:53 Et après Clermont, j'étais dans une impasse, donc je rebondis à Brive et qu'ils descendaient,
00:12:58 et on est remonté.
00:12:59 Et à 35 ans, j'ai eu l'opportunité de partir en Angleterre, à Gloucester.
00:13:06 C'était une nouvelle expérience.
00:13:07 Et à mon retour, je devais jouer avec...
00:13:10 J'ai eu un bon voisin pour finir ma carrière à Tulle.
00:13:13 Et Brive a eu besoin d'un joueur médical, et j'ai été faire 3 mois à Brive un joueur médical.
00:13:19 Et puis après j'ai arrêté.
00:13:20 J'en avais assez.
00:13:21 Mais vous êtes resté dans le rugby pendant très longtemps, puisque vous avez entraîné
00:13:24 au CAB pendant plusieurs années, notamment Les Espoirs.
00:13:29 Et puis après, derrière, un petit peu plus bas dans Vézères, si je dis pas de bêtises.
00:13:35 C'est ça, j'ai fait les jeunes et Côte-Vézère.
00:13:37 Et c'est quoi votre plus beau souvenir en carrière ?
00:13:41 Vous avez aussi trois sélections en France A, en 2005.
00:13:44 Oui, c'est ça.
00:13:45 C'est quoi le plus beau souvenir de votre carrière de pilier ?
00:13:48 Il y en a plusieurs.
00:13:51 Après, il y en a quelques-uns qui s'effacent, mais celui qui reste, ça a été la remontée
00:13:55 avec Brive, quand on remonte en 2002.
00:13:59 Donc il y avait un match contre Montpellier, notamment à la maison, où ça s'est très
00:14:03 bien passé, ça a été un bon moment.
00:14:04 Après, je garde surtout les relations que j'ai eues avec les mecs, les bons moments,
00:14:09 les victoires, les défaites des fois, qui ont été cruelles.
00:14:12 C'est un ensemble.
00:14:15 Je garde plutôt une vue d'ensemble, des relations, des connaissances, des rencontres.
00:14:19 Vous avez gardé, évidemment, je suppose, un œil sur le rugby actuel.
00:14:23 Qu'est-ce que vous avez pensé de cette Coupe du Monde du 15-2 France ? On y croyait.
00:14:28 Bon, un petit peu déçu depuis dimanche dernier, comme tout le monde, je suppose.
00:14:32 Très déçu, parce qu'on espérait vraiment qu'ils aillent jusqu'au bout, et je pense
00:14:36 qu'ils avaient le potentiel de le faire.
00:14:38 Mais bon, les faits ont fait qu'ils se sont arrêtés en quart de finale, dû à plusieurs
00:14:48 facteurs, notamment les tirages au sort et d'autres... et plusieurs facteurs.
00:14:53 Il y en a quelques-uns.
00:14:55 La relève est quand même bien là.
00:14:57 Wini Atonio va prendre sa retraite, on a quand même du monde au poste de pilier, parce qu'évidemment
00:15:02 c'était votre poste.
00:15:03 Cyril Baye, évidemment, Reda Wardi côté gauche, à droite Dorian Aldegheri, Cipili Falatea
00:15:09 ou même Demba Bamba.
00:15:10 Il y a du monde.
00:15:11 Est-ce qu'elle vous plaît cette équipe de France ? Est-ce que ces premières lignes,
00:15:14 ces piliers vous plaisent ?
00:15:15 Ah mais moi je trouve qu'à l'heure actuelle, il y a beaucoup de joueurs, et de jeunes
00:15:19 joueurs qui arrivent.
00:15:20 Donc vous en avez cité, qui sont déjà bons et qui sont déjà en place, mais je pense
00:15:23 qu'il y en a beaucoup de très jeunes qui vont arriver derrière et qui vont commencer
00:15:27 à les pousser aussi.
00:15:28 Champion du monde du 20 l'été dernier.
00:15:29 Donc il y a des gamins qui sont vraiment intéressants et mobiles, qui rentrent dans
00:15:34 le rugby moderne.
00:15:35 Donc je pense qu'on risque aussi de voir de nouveaux joueurs arriver.
00:15:40 Quand on voit Bielbaret qui éclos comme ça en très peu de temps, je pense qu'il y a
00:15:46 de quoi être très très optimiste sur l'avenir.
00:15:52 Après il faut digérer la défaite et savoir pourquoi on a perdu pour progresser.
00:15:57 Je trouve que le rugby à l'heure actuelle est très agréable à regarder la plupart
00:16:02 du temps.
00:16:03 Jean-Bazard, vous avez été rugbyman professionnel, on vient de rappeler un petit peu votre palmarès,
00:16:07 votre CV.
00:16:08 Mais après la crise du Covid, vous avez changé de vie, vous avez complètement changé de
00:16:14 projet de vie.
00:16:15 Racontez-nous, parce que là on est au Salon Los Anges Expo, c'est avec le monde des
00:16:19 Buralistes, et vous, vous avez intégré ce monde des Buralistes.
00:16:22 Racontez-nous comment ça s'est passé ?
00:16:23 A la fin, quand on veut entraîner, il faut avoir une certaine passion.
00:16:30 Moi j'arrivais à un stade où je ne l'avais plus.
00:16:33 J'arrivais au bout d'un cycle, j'avais besoin de faire autre chose, de changer.
00:16:37 J'avais envie de me mettre à mon compte, d'avoir une entreprise.
00:16:43 A cette époque-là, c'était la pleine Covid.
00:16:46 Il n'y avait pas énormément d'opportunités non plus.
00:16:48 On m'avait proposé un bar tabac.
00:16:51 Ça ne s'est pas fait pour X raisons.
00:16:53 Et derrière, j'ai eu cette opportunité d'acheter un autre bureau de tabac.
00:16:56 C'était des commerces qui, pendant le Covid, ont resté ouverts et ont eu, comment dire,
00:17:03 mais c'était des commerces d'utilité pour tout le monde.
00:17:07 Les gens avaient besoin de venir.
00:17:09 Donc il y avait un bon relationnel.
00:17:11 Et je me suis lancé là-dedans.
00:17:16 Après, sans trop d'a priori, j'ai appris le métier sur le tabac.
00:17:20 Comme vous dites, vous êtes un peu autodidacte.
00:17:23 Vous avez appris le métier sur le tabac.
00:17:24 Comment on apprend justement ce métier de buraliste quand on n'a pas du tout les mains
00:17:29 dedans ? Comment ça se passe que vous êtes à Brive-la-Gaillard en Corrèze ?
00:17:33 Il y a beaucoup de monde, j'imagine, qui doit venir fréquenter votre établissement.
00:17:37 Comment ça se passe ? Qu'est-ce que vous proposez au sein de votre tabac ?
00:17:41 Nous, on a les jeunes tabac comme les autres.
00:17:45 On a tout ce qui est tabac, françaises des jeux, presse, un peu de produits, un peu
00:17:53 de vin, des boissons à emporter, du café à emporter.
00:17:56 Et puis, x petites choses.
00:17:59 Dans nos commerces, on essaie d'avoir une large gamme de produits à proposer, de dépannage,
00:18:07 du CBD, des choses comme ça, de la vape.
00:18:10 Et après, on fait reléposte aussi.
00:18:16 Pour tout intégrer, pour tout apprendre, ça a été un moment compliqué.
00:18:22 Vous l'avez dit, vous faites de tout.
00:18:25 Vous avez parlé de votre carrière de rugbyman comme un échange, des relations que vous
00:18:29 avez créées, que vous avez certainement conservées pour certaines.
00:18:33 Est-ce que ça ne se rapproche pas justement du buraliste ? Vous êtes à Brive, ce n'est
00:18:37 pas un petit village, mais du buraliste qui voit tout un tas de personnes dans la journée
00:18:42 pour différentes façons.
00:18:44 Il y a forcément un lien qui se crée aussi.
00:18:45 Oui, il y a des liens qui se forment petit à petit avec les clients.
00:18:50 C'est quelque chose qui se fait à la longue.
00:18:52 Les gens, ils viennent pour un service.
00:18:54 À chaque fois, c'est des gens qui viennent vers nous.
00:18:56 Il faut essayer notamment pour la poste.
00:18:59 Le tabac, c'est assez facile parce que les gens savent ce qu'ils veulent.
00:19:04 Après, pour la vape, pour la poste, la presse, c'est juste du conseil, de donner, d'essayer
00:19:08 d'être agréable.
00:19:09 Après, il y a des relations qui se font petit à petit avec les clients.
00:19:14 C'est quelque chose que j'aime bien.
00:19:16 Justement, c'est pour ça aussi ce conseil qu'il a fallu apprendre à gérer et bien
00:19:21 conseiller les clients.
00:19:22 Vous avez d'ailleurs été récompensé pour cette reconversion.
00:19:26 Je suppose que c'est un prix qui veut dire que vous avez réussi votre conversion.
00:19:32 Je suppose que ça rend forcément fier.
00:19:33 Oui, j'ai eu une récompense par les confrères buralistes.
00:19:41 C'est un honneur et c'est très flatteur.
00:19:45 Je suis assez flatté d'avoir eu cette récompense.
00:19:51 Je les remercie.
00:19:52 A vos côtés, il y a Alain Chloé, secrétaire général de la Confédération des Buralistes
00:20:01 de France qui arrive.
00:20:02 Bonjour Alain Chloé.
00:20:03 Bonjour.
00:20:04 Justement, on est avec Péot Capdevielle.
00:20:07 C'est important pour la Confédération de voir qu'il y a des anciens sportifs professionnels
00:20:14 qui se reconvertissent dans ce métier et avec succès en plus.
00:20:17 Oui, bien sûr.
00:20:18 C'est une joie pour nous de voir des profils comme Pierre qui arrivent dans notre profession
00:20:30 avec un parcours qui était complètement, je dirais, pas pensable d'arriver buraliste
00:20:37 comme tu le disais hier.
00:20:38 Nous, c'est vraiment une joie de voir un profil sportif arriver dans notre profession
00:20:47 et surtout avec une envie.
00:20:49 Une envie aujourd'hui et en plus, je dirais, dans un cadre rural puisque aujourd'hui, tu
00:20:57 as repris un débit dans un cadre rural et surtout de trouver son épanouissement.
00:21:04 C'est ça qui compte.
00:21:06 Aujourd'hui, il y a une vie après le sport et cette vie après le sport, Pierre l'a
00:21:12 vraiment trouvé aujourd'hui en s'épanouissant dans un commerce et qui n'était pas imaginable
00:21:22 il y a quelques années.
00:21:23 Quentin Kabanis, je crois que tu as une question pour Pierre Capdevielle.
00:21:27 Tu es notre réalisateur.
00:21:28 Exactement, j'ai une question parce que quand on a eu un passé glorieux, notamment de Ruth
00:21:34 Beeman, est-ce que ça fait venir des gens ? Est-ce que les gens viennent vous interroger
00:21:37 justement sur votre passé ? Parce qu'on sait que le métier de buraliste, c'est beaucoup
00:21:41 d'échange, on s'empathise forcément avec les clients qui ont des habitudes.
00:21:44 Est-ce que justement, vous êtes un petit peu la vedette du bureau de tabac ?
00:21:51 J'essaye de ne pas être dans cette recherche d'être la vedette.
00:21:59 Oui, j'ai des questions, j'ai des gens qui viennent parce qu'ils m'ont vu jouer, surtout
00:22:07 au début.
00:22:08 Après, des commerces comme le tabac, les gens ne font pas de détour pour acheter le
00:22:12 tabac.
00:22:13 Ils passent, c'est sur leur passage.
00:22:14 Donc, je ne fais pas le show dans le bureau de tabac.
00:22:24 Pas d'initiation rugby ?
00:22:26 Non plus, on ne fait pas de plaquage.
00:22:28 On ne fait pas de plaquage, on ne fait pas de joug.
00:22:30 Vous n'avez pas mis un petit jug dans le bureau de tabac.
00:22:32 Merci beaucoup Pierre Capdevielle pour votre temps.
00:22:35 C'est très gentil d'être venu.
00:22:36 Alain, Chloé, vous êtes là.
00:22:38 Vous êtes secrétaire nationale chargée des thématiques de la ruralité.
00:22:42 On en a parlé justement avec Philippe Coy, le président de la Confédération nationale.
00:22:47 41% des bureaux de tabac sont dans des villes ou des villages de moins de 3500 habitants.
00:22:54 Donc, il y a un vrai lien entre les ruralistes et la ruralité au quotidien.
00:22:58 Comment ça se passe pour vous ?
00:23:00 Comment vous travaillez justement avec ces bureaux de tabac ?
00:23:03 Alors, c'est aujourd'hui une longue histoire, puisqu'on repart de très loin.
00:23:09 La ruralité, il y a quelques années, on avait du mal à en parler.
00:23:14 C'était quelque chose où on n'était pas habitué à dire
00:23:19 on va réimplanter, on va garder, on va sauvegarder des commerces dans la ruralité.
00:23:23 Aujourd'hui, on a franchi un cap.
00:23:26 Ce cap, c'est de comprendre qu'aujourd'hui, il y a vraiment un rôle essentiel à ces commerces
00:23:33 d'être actifs, d'être présents dans la ruralité.
00:23:36 C'est le lien, c'est le dernier lieu de convivialité.
00:23:39 Et vraiment, on a ce sentiment aujourd'hui qu'on est dans le vrai.
00:23:44 Aujourd'hui, de sauvegarder, de maintenir, de voir créer,
00:23:50 puisque aujourd'hui, on a beaucoup de demandes de la part des élus locaux
00:23:56 où ils souhaitent aujourd'hui avoir un point de vente, un bar-tabac
00:24:01 pour recréer cette dynamique, ce lien de convivialité en ruralité.
00:24:07 Donc aujourd'hui, on est satisfait.
00:24:09 Ce n'est pas pour ça que la partie est gagnée.
00:24:11 On a encore beaucoup de chemin à faire.
00:24:13 Mais surtout, c'est d'être en mesure d'apporter de la multiactivité.
00:24:19 Aujourd'hui, dans ces zones rurales, de façon à rendre pérenne une activité
00:24:24 que les ruralistes aujourd'hui soient en capacité de pouvoir y vivre.
00:24:29 - Anthony Mazard. - Henri Broncan, l'entraîneur de rugby,
00:24:32 disait "la ruralité est une force pour le rugby".
00:24:35 Est-ce que vous diriez pareil pour les bureaux de tabac ?
00:24:37 - Tout à fait. Je pense qu'on est aujourd'hui le réseau
00:24:41 qui peut apporter cette réponse aujourd'hui
00:24:44 de cette demande de commerce dans la ruralité.
00:24:48 On est en capacité aujourd'hui, avec tous nos services que l'on propose,
00:24:53 d'être en mesure d'accompagner une entreprise avec un bureau de tabac,
00:24:59 un contrat de gérance, de pouvoir apporter cette multitude de services
00:25:03 auprès des habitants de la ruralité.
00:25:06 - Quand on parle de lien social, on l'assimile souvent à ces petits villages,
00:25:11 à ces territoires. Justement, les bureaux de tabac,
00:25:14 ça fait partie, ça fait créer le lien social aussi.
00:25:17 - Complètement. C'est toujours ce commerce où on connaît
00:25:23 les dernières informations, les derniers potins.
00:25:26 L'échange aujourd'hui se crée, se fait dans ces lieux.
00:25:33 Donc on a besoin de maintenir ce lien social.
00:25:37 - Est-ce qu'aujourd'hui, justement, vous l'avez dit,
00:25:40 on essaie de revenir à ça, ce lien, on le recrée,
00:25:43 on le crée tout court, etc. On s'y attache quand il existait déjà,
00:25:47 mais qu'il a un petit peu rétréci, on va dire.
00:25:50 Est-ce que c'est dû à la pandémie de Covid ?
00:25:53 Est-ce que c'est dû aussi à la crise de l'environnement qu'on vit
00:25:57 et on essaye d'aller un peu plus proche ?
00:25:59 Il y a énormément le "made in France" ou le local qui se crée.
00:26:02 Est-ce que ça va dans ce sens-là ?
00:26:04 - Complètement. Effectivement, nous avons passé la crise Covid
00:26:08 de ces deux années assez compliquées, mais c'est là qu'on a vraiment
00:26:12 découvert le rôle essentiel aujourd'hui de ce commerce.
00:26:16 Puisque tous ceux qui étaient existants à cette époque
00:26:20 ont tous bien compris qu'on avait un vrai rôle à jouer,
00:26:24 c'est-à-dire d'être au plus près des habitants
00:26:27 et surtout travailler avec des produits locaux.
00:26:30 Puisque c'est là où on s'est aperçu que le circuit court
00:26:34 avait commencé à prendre tout son sens.
00:26:37 Et depuis, on s'aperçoit que tous ceux qui avaient engagé
00:26:42 ce marché du circuit court pendant cette crise l'ont conservé
00:26:46 et ont compris qu'il y avait un réel intérêt à travailler
00:26:49 avec des produits locaux.
00:26:51 Je pense que maintenant, les exemples ont été donnés.
00:26:54 Maintenant, c'est un exemple à transformer.
00:26:58 - Alain Clouet, secrétaire général de la Confédération Libéraliste,
00:27:01 restez avec nous. On se retrouve tout de suite sur l'Agence Expo
00:27:04 avec Sud Radio, toute l'équipe autour de la table
00:27:07 pour fermer jusqu'à 17h ce magnifique...
00:27:09 Sud Radio en direct de Lausange Expo,
00:27:12 le salon des Buralistes, Maxime Senna est en train de se moquer
00:27:15 puisque je suis en train de finir de grignoter quelque chose.
00:27:18 Antoine Mazère est toujours là.
00:27:20 Quentin Cabanis a la réalisation depuis nos locaux.
00:27:23 Alain Clouet, secrétaire général de la Confédération des Buralistes de France.
00:27:28 On en a parlé du côté rural, territorial des Buralistes.
00:27:33 On va parler de ce Lausange Expo, un événement très important.
00:27:36 Pouvez-vous nous en dresser la carte d'identité ?
00:27:39 Combien il y a d'exposants, de quel type, etc.
00:27:41 - Tout à fait. On peut dire aujourd'hui que cette édition 2023
00:27:45 est déjà une première réussite par rapport aux dernières éditions
00:27:49 puisque nous avons déjà battu un record,
00:27:51 c'est celui du nombre d'exposants.
00:27:54 Aujourd'hui, nous avons plus de 175 exposants.
00:27:58 Sur ces deux jours, qui sont deux jours intensifs
00:28:02 puisque l'année dernière, à la même époque,
00:28:05 nous avions reçu un peu plus de 9000 visiteurs.
00:28:10 Notre objectif cette année, c'est de les dépasser.
00:28:13 Aujourd'hui, cette première journée de fréquentation sur le Lausange,
00:28:17 on ne peut que se réjouir de ce flux qui est présent.
00:28:21 - Il y a du monde, c'est vrai qu'on voit du monde.
00:28:23 - Oui. L'intérêt de ce Lausange,
00:28:26 c'est aujourd'hui cet ensemble d'exposants, de partenaires
00:28:30 qui sont là pour proposer des nouveaux services,
00:28:35 de l'activité qui peut répondre à l'ensemble
00:28:39 de tous les buralistes de France pour se diversifier.
00:28:43 C'est-à-dire qu'ils peuvent venir faire leur marché.
00:28:46 Ici, c'est une boîte à idées
00:28:48 où on peut venir y piocher des informations, des idées
00:28:52 pour développer leur activité locale.
00:28:56 Tout ce que l'on peut trouver se trouve ici, sur ce salon.
00:29:00 Ce salon, aujourd'hui, c'est un rendez-vous incontournable
00:29:05 puisqu'on a aussi l'avantage et le plaisir de se côtoyer,
00:29:11 de se rencontrer avec des collègues, de pouvoir échanger.
00:29:16 C'est vraiment ce lieu incontournable de la profession.
00:29:20 - Est-ce que c'est l'occasion, comme vous dites, de vous rencontrer ?
00:29:24 Pour certains buralistes, par exemple,
00:29:26 de voir des produits qu'ils pourront proposer dans leur commerce,
00:29:30 ou de créer des liens entre différents bureaux de tabac ?
00:29:34 - Le point de départ part avec la transformation.
00:29:38 Ici, vous avez des agenceurs, la maison des buralistes,
00:29:42 qui propose aujourd'hui les services de la transformation.
00:29:45 Et autour de cette transformation, c'est qu'est-ce qu'on y greffe.
00:29:48 Aujourd'hui, sur ce salon, vous avez l'ensemble des acteurs
00:29:53 qui sont là pour vous proposer des nouvelles activités
00:29:56 pour se développer, se transformer dans des projets futurs.
00:30:01 - Vous l'avez dit, on l'a vu, on le remarque, on le voit,
00:30:07 il y a du monde dans les expos de Versailles, c'est pas n'importe où.
00:30:11 On est dans le Hall 7.1, je le rappelle,
00:30:14 et venez nous voir si jamais vous en avez l'occasion,
00:30:17 et venez visiter les stands.
00:30:20 - Est-ce que vous vous attendiez à ce qu'il y ait autant de monde
00:30:24 par rapport à l'année dernière ?
00:30:26 Vous avez dit que vous étiez content déjà,
00:30:29 mais comment vous expliquez cet engouement ?
00:30:32 - Tout simplement parce qu'aujourd'hui, le réseau a bien pris conscience
00:30:37 qu'il fallait justement évoluer, se transformer, voir l'avenir.
00:30:43 Et aujourd'hui, si on a cette capacité à se projeter dans l'avenir
00:30:48 avec différentes solutions, puisque vous avez aujourd'hui
00:30:51 les expériences que vous avez en face de vous,
00:30:54 où on peut se projeter dans le futur,
00:30:57 c'est ce lieu incontournable pour dire qu'on vient au parc des expositions,
00:31:04 à la Porte de Versailles, au salon Los Anges Expo,
00:31:07 pour découvrir les nouveautés, les nouveautés pour demain.
00:31:12 Et ces nouveautés pour demain seront forcément l'avenir de notre profession.
00:31:18 Et je pense que le visiteur qu'on a aujourd'hui l'a bien compris.
00:31:23 Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, cet afflux de visiteurs qu'on a,
00:31:28 on ne peut qu'en être satisfait parce que ça a répondu à ce que nous en attendait.
00:31:34 - Justement, Philippe Coy en parlait tout à l'heure,
00:31:37 vous venez d'en parler, vous parlez de l'avenir de demain.
00:31:40 Justement, c'est quoi le buraliste de demain ?
00:31:43 À quoi nos auditeurs qui nous écoutent,
00:31:46 quand ils vont venir dans leur bureau de tabac dans les prochains mois,
00:31:49 dans les prochaines années, à quoi ils vont s'attendre ?
00:31:52 - Alors, le buraliste de demain sera toujours avec un cœur d'ADN qui sera le tabac.
00:32:00 C'est-à-dire qu'on vendra toujours du tabac.
00:32:03 Mais pas que.
00:32:05 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, une enseigne telle que vous pouvez la contempler,
00:32:10 cette enseigne aujourd'hui, décrit un ensemble d'activités, un ensemble de services.
00:32:16 Et le buraliste de demain doit être justement ce drugstore de demain,
00:32:21 c'est-à-dire ce magasin qui sera en capacité à pouvoir apporter tous les services
00:32:26 aujourd'hui que la population est en droit d'attendre.
00:32:29 - Ça veut dire la poste, ça veut dire acheter...
00:32:32 - Payer en payant. - ...payer en payant.
00:32:35 - Voilà, exactement. - Les produits locaux.
00:32:37 - Oui, tout à fait. Alors, il n'y a pas que les services publics,
00:32:39 tels que la DGVIP, la poste et ainsi de suite,
00:32:41 mais il y a aussi, bien sûr, tous les produits régionaux, locaux.
00:32:45 Et ça, c'est quelque chose qui va marquer, puisque chaque région, chaque territoire
00:32:50 a ses spécificités, avait ses spécialités.
00:32:53 Et aujourd'hui, comme on sait très bien que dans la ruralité,
00:32:57 il y a eu bon nombre de commerces qui ont été fermés,
00:33:00 eh bien ces produits locaux, ils existent toujours.
00:33:03 Et c'est comment, où les retrouver, ces produits locaux ?
00:33:06 Eh bien, demain, on pourra les retrouver justement chez le buraliste.
00:33:09 - On aura l'occasion, évidemment, d'en reparler dans les prochaines années.
00:33:13 Merci beaucoup, Alain Clouet, secrétaire général en charge des thématiques
00:33:16 de la ruralité de la Confédération nationale des buralistes.
00:33:19 C'est très long à dire. - Merci à vous.
00:33:22 - Et puis, de toute façon, je le dis, on aura l'occasion d'en reparler.
00:33:26 Et de toute façon, dans la prochaine heure, on sera toujours, évidemment, en direct
00:33:30 de Los Anges Expo pour discuter avec les différents acteurs du monde des buralistes.
00:33:36 On se retrouve dans un instant sur Sud Radio, la radio du rugby,
00:33:39 pour la suite de cette émission spéciale en direct du Los Anges Expo.
00:33:42 Sud Radio, la radio du rugby, en direct de Los Anges Expo,
00:33:47 le salon des buralistes à Porte de Versailles.
00:33:49 On est toujours en direct avec Quentin Cabanis, avec Maxime Senna, avec Antoine Mazert.
00:33:54 Et d'ailleurs, c'est l'heure, parce que la Coupe du Monde n'est pas finie,
00:33:57 d'ujeter de la Coupe du Monde.
00:33:59 Sud Radio, le journal de la Coupe du Monde.
00:34:03 Et Antoine, la Nouvelle-Zélande a décroché facilement son ticket hier soir pour cette finale.
00:34:08 Oui, on l'a vécu sur Sud Radio, large victoire des Blacks qui étrille l'Argentine,
00:34:11 44 à 6 au Stade de France. Le plus large succès en demi-finale d'une Coupe du Monde
00:34:15 depuis la première en 1987. Et une victoire déjà néo-zélandaise, 49 à 6 face au Pays de Galles.
00:34:22 Et pour Antoine, qui a assisté au match, pour lui, cette équipe des Blacks va remporter la Coupe du Monde.
00:34:27 Je pense qu'on les avait enterrés trop tôt, et que maintenant, ils sont toujours en finale,
00:34:32 il faut toujours compter sur les Blacks. Et peu importe l'adversaire,
00:34:35 ils seront toujours combattants et ils iront chercher cette nouvelle victoire.
00:34:39 L'Argentin pour le pilier Gomez Codela, il y avait trop d'écarts entre les deux équipes
00:34:43 sur le terrain hier soir au micro de Nicolas Delage pour Sud Radio.
00:34:46 C'était un match très dur. Je pense qu'on a pu voir la différence entre les deux équipes.
00:34:51 Ils étaient clairement au-dessus de nous ce soir. Il n'y a pas trop de choses à dire.
00:34:58 On a fait quelques erreurs très importantes en première mi-temps qui les ont permis de décoller du score.
00:35:05 Et puis après, c'est très compliqué avec eux quand ils mènent 14 points, ils mènent des 14 points, c'est très compliqué.
00:35:12 Ils sont avec eux, ils s'arrangent bien, ils font le coup de partout.
00:35:15 Les Argentins qui joueront le match pour la 3ème place vendredi.
00:35:19 Et ils connaîtront l'adversaire ce soir puisque l'autre demi-finale sera à vivre en direct du Stade de France sur Sud Radio.
00:35:25 Oui, qui de l'Angleterre ou l'Afrique du Sud rejoindra la Nouvelle-Zélande en finale samedi prochain ?
00:35:30 Réponse ce soir prise d'antenne dès 20h sur Sud Radio en direct du Stade de France avec Nicolas Delage et Daniel Herreiro.
00:35:36 Un arbitre de touche a déclaré des forfaits et c'est un Français qui va le remplacer d'ailleurs.
00:35:42 Il y aura bien un Français ce soir sur la pelouse du Stade de France en demi-finale de cette Coupe du Monde.
00:35:46 C'est Mathieu Reynaud qui remplace l'arbitre de touche irlandais Andrew Brace qui a déclaré forfait hier soir.
00:35:51 L'arbitre principal de cette rencontre sera le Néo-Zélandais Ben O'Keefe, l'arbitre de France-Afrique du Sud en demi-finale.
00:35:57 Et par contre on va finir sur une bonne note pour le rugby français avec l'exploit de l'équipe de France Féminine.
00:36:02 Quelle performance ! Défi du 15 de France qui ont fait tomber les Néo-Zélandais chez elles.
00:36:06 18 à 17 grâce notamment à des essais d'Emilie Boulard et Cyril Albanet.
00:36:10 Une victoire de prestige qui lance parfaitement les Bleus dans cette nouvelle compétition.
00:36:15 Entre les nations majeures de l'hémisphère nord et l'hémisphère sud.
00:36:18 Prochain match samedi, cette fois-ci ce sera contre l'Australie pour les Françaises.
00:36:22 Merci Antoine.
00:36:23 Allez on retourne du côté de l'Ausange Expo.
00:36:31 On est au Parc des Expositions, au Parc de Versailles à Paris.
00:36:35 Toujours avec Antoine Mazère bien évidemment.
00:36:37 Et on accueille notre nouvel invité Julien Billon. Bonjour Julien.
00:36:40 Bonjour.
00:36:41 Alors vous êtes menuisier, agenceur expert menuisier.
00:36:45 Oui, je suis agenceur oui.
00:36:46 Vous êtes patron de Vienne Agencements qui donc est une entreprise notamment de menuiserie
00:36:52 et qui travaille avec des burealistes.
00:36:55 Tout à fait.
00:36:56 Première question déjà, qu'est-ce que c'est agenceur ?
00:37:00 Agenceur c'est trouver la meilleure solution d'implantation de magasins
00:37:07 de façon à optimiser les espaces, les surfaces
00:37:11 tout en ayant une ergonomie pour les gens qui travaillent dans ces surfaces de vente.
00:37:17 Donc on devient un peu un côté architecte si je comprends bien.
00:37:20 Tout à fait.
00:37:21 Vous travaillez donc avec les burealistes, pas que, vous faites beaucoup de commerce de bouche.
00:37:25 Je fais du burealiste, oui, tout ce qui est métier de bouche et tout ce qui est petit commerce surtout.
00:37:28 Et alors comme le nom l'indique, Vienne Agencements, vous êtes de la Vienne
00:37:32 mais vous ne travaillez pas que dans le département de la Vienne,
00:37:34 vous intervenez même quasiment dans le Grand Ouest.
00:37:36 Tout à fait.
00:37:37 On essaie d'accompagner du mieux qu'on peut,
00:37:39 on s'est déterminé des rayons, des kilomètres et des heures de route
00:37:45 et en fait on s'aperçoit que quand les gens nous appellent et qu'ils sont vraiment en galère,
00:37:49 ben on est là quoi et on ne peut pas faire autrement.
00:37:51 Ça fait partie de notre métier, l'accompagnement.
00:37:53 Et donc c'est du coup le projet de A à Z ?
00:37:57 De A à Z, oui, tout à fait.
00:37:58 On a des architectes d'intérieur, en interne chez nous,
00:38:01 on conçoit, on propose à chaque fois des services différents par rapport à nos clients,
00:38:07 des environnements différents, ça peut être du bois, du métal, du verre,
00:38:12 suivant les besoins de chacun.
00:38:14 Et on fabrique tout le mobilier en interne chez nous à l'atelier à Poitiers
00:38:20 et ensuite on a des transporteurs avec qui on travaille à Belhannay
00:38:23 qui nous emmènent tous ces jolis meubles pour nos points de vente en fait.
00:38:26 Donc vous faites quasiment tout de A à Z ?
00:38:28 On va de A à Z, oui, tout à fait.
00:38:30 Comment c'est venu cette idée justement de travailler auprès des Buralis ?
00:38:35 C'est venu logiquement ou ça a été une réalité ?
00:38:38 Non, c'est venu tout seul en fait, parce que c'est les mêmes valeurs que les miennes, je pense.
00:38:44 C'est des gens qui ont un point de vente, qui se lèvent tôt le matin, de très bonne heure,
00:38:49 qui finissent très tard, ont des amplitudes horaires de malade,
00:38:52 qu'il faut appeler un chat à un chat,
00:38:54 et qui sont fiers de cet outil local qu'ils ont, et ce service, et les gens qu'ils rencontrent tous les jours.
00:39:02 Et nous ça, ça nous parle.
00:39:04 C'est la valeur, comme on dit chez Bienagencement, il y a une règle, c'est force et honneur.
00:39:10 Je suis en train de regarder sur votre site, vous avez mis des photos de vos réalisations,
00:39:14 il y en a partout, il y en a des très jolis en plus.
00:39:18 Ça doit évidemment être agréable quand le travail est terminé, que le buraliste ou la buraliste est content.
00:39:24 Quand vous avez un client qui a les yeux qui brillent à la fin, on a gagné en fait.
00:39:28 Antoine, vous parliez de valeurs, on en parlait juste avant de vous recevoir sur ce Radio Rugby,
00:39:33 ces valeurs, c'est un petit peu les mêmes valeurs que vous aimez également avec ce sport,
00:39:38 le rugby, on est en pleine période de Coupe du Monde,
00:39:40 j'imagine qu'il y a encore un peu de déception, on va éviter bien sûr de remuer le couteau.
00:39:44 Il n'y a pas eu une quarte de finale encore, Antoine l'a souvent dit.
00:39:47 Dans la plaine, mais dans votre région, dans le point de charge de la Nouvelle Aquitaine,
00:39:51 on peut le dire qu'il y a une terre aussi un petit peu de rugby avec La Rochelle,
00:39:55 Troyes-en-Goulet, le stade Nure-T, on a surtout l'UBB aussi.
00:39:58 L'UBB également un petit peu plus bas.
00:40:00 La joie de Maxime Senna derrière vous.
00:40:02 Ne pas oublier, de toute façon la Nouvelle Aquitaine est fournie en club de rugby,
00:40:06 que ce soit professionnel mais également rugby amateur.
00:40:09 Quel est votre regard justement sur le monde du rugby, notamment cette Coupe du Monde qui a eu lieu en France ?
00:40:15 C'est une chance pour nous.
00:40:17 C'est dommage qu'on se fasse éliminer.
00:40:20 Bon, c'est comme ça, on va pas refaire les choses.
00:40:23 On a encore envie de pleurer.
00:40:25 Sur l'engouement que ça a rassemblé quand on voit les audiences télé,
00:40:28 plus de 16,5 millions sur le match de France-Afrique du Sud,
00:40:31 plus de 15 millions sur le match France All Black d'ouverture.
00:40:34 C'est ces valeurs-là qui ont rassemblé les Français ?
00:40:37 Je pense qu'en fait le rugby c'est comme une entreprise en fait finalement.
00:40:41 Les gens s'y retrouvent énormément parce que t'es dans le dur sur le terrain,
00:40:48 tu es dans le dur et quand tu arrives à concrétiser, à marquer, c'est l'euphorie.
00:40:54 C'est pas un sport qui est facile, faut quand même le reconnaître.
00:40:59 C'est intense. Sur un terrain c'est intense et c'est vraiment un esprit d'équipe
00:41:04 où chacun est doué à son poste et comme dans l'entreprise en fait finalement,
00:41:11 le mec il sait tout faire, ça existe pas. Il faut une équipe derrière.
00:41:16 Comme vous qui vous présentez de la Z.
00:41:19 C'est la même chose. C'est exactement la même chose.
00:41:23 Combien de temps ça prend un chantier quand vous êtes sur place ?
00:41:26 J'imagine que ça dépend bien sûr des demandes d'équipe.
00:41:29 Alors ça dépend beaucoup de choses, ça dépend de la surface,
00:41:32 mais en règle générale, entre la démolition, parce qu'on a tendance à faire du homestanding,
00:41:37 donc on laisse les fenêtres quand c'est envisageable, sinon on enlève tout et on refait tout
00:41:42 parce que les points de vente sont souvent assez vieillissants,
00:41:46 donc l'électricité n'est plus forcément aux normes.
00:41:49 Donc pour enlever l'électricité, t'enlèves les plafonds, enfin bon bref,
00:41:51 on enlève tout, on cure tout et on recommence, il faut 15 jours.
00:41:54 Vous l'avez dit, c'est un métier qui est ancien, les points de vente sont vieillissants.
00:42:00 Évidemment ça a un coût, c'est assez difficile pour les burealistes avec l'inflation, etc.
00:42:07 C'est compliqué, c'est très compliqué.
00:42:09 Même pour vous, les matières communaires ?
00:42:11 C'est compliqué pour nos burealistes, mais c'est compliqué aussi pour nous,
00:42:14 de façon à expliquer, quand tu expliques à ton burealiste, à ton client,
00:42:19 que tu as pris 7-8% d'inflation sur ton produit, c'est compliqué d'aller dire à ton client
00:42:25 "Excuse-moi, l'autre vie je vais le réactualiser", non ça marche pas ça.
00:42:28 Il faut faire l'effort, il faut se débrouiller.
00:42:33 C'est notre rôle aussi d'accompagner, on n'est pas là que pour faire un dossier,
00:42:37 parce que faire un dossier dans ce cas-là, c'est pas notre job.
00:42:40 On est là vraiment pour accompagner nos clients.
00:42:42 Donc quand ça va bien, c'est bien, quand ça va mal, on est là.
00:42:45 Justement on est ici en direct du salon Los Anges Expo,
00:42:49 vous c'est la première fois que vous venez à ce salon ?
00:42:52 Non, ça fait 4 ans maintenant qu'on vient.
00:42:54 Et justement, quel est l'intérêt pour vous de venir ici, et comment ça se passe pour vous un salon ?
00:42:59 On vient ici pour montrer, parce qu'on est fiers déjà, moi je suis fier de l'entreprise,
00:43:04 et fier de mes équipes, et de montrer que finalement on a un vrai savoir.
00:43:09 Parce que chez nous on a énormément de compagnons du devoir.
00:43:12 Combien à peu près ?
00:43:13 Dans l'atelier il y a 12 compagnons.
00:43:15 Donc c'est quelque chose qui nous tient à coeur, avec les valeurs.
00:43:21 C'est très important.
00:43:24 Et on est du cocorico, comme on dit chez nous, c'est du man in France.
00:43:28 Donc ça pour moi c'est aussi important.
00:43:30 Et les Buralis si vous voulez, je me suis rapproché de ces gens là,
00:43:33 parce que ma problématique que je trouve dans l'agencement,
00:43:36 l'ont aussi avec leur cigarette.
00:43:38 Sans faire de politique ou de polémique, ou quoi que ce soit.
00:43:41 Quand vous avez un Buralis qui dit, il y a des clients que je revois parce que les frontières étaient fermées,
00:43:46 bon voilà, on sait pourquoi.
00:43:48 Mais on a le même problème nous dans l'agencement.
00:43:51 Les Buralis montrent très bien les choses, comment on peut gérer ça.
00:43:57 Et nous on fait de la même manière en venant, en étant présent sur les salons,
00:44:01 en expliquant, en disant regardez, c'est possible, c'est beau, c'est français.
00:44:06 Julien Billon est avec nous, le patron de Vienne Agencement,
00:44:09 qui travaille auprès des Buralis, notamment en tant qu'agenceur menuisier.
00:44:13 On va se retrouver tout de suite, vous restez avec nous Julien.
00:44:15 On va se retrouver tout de suite sur Sud Radio, la radio du rugby,
00:44:18 la radio des français, la radio de tout le monde surtout.
00:44:21 Sud Radio en direct de Los Anges Expo pendant encore 45 minutes
00:44:27 avec Antoine Mazer, Maxime Senna, Quentin Cabanis,
00:44:29 Julien Billon de Vienne Agencement qui est toujours avec nous.
00:44:33 Alors Antoine, Julien, vous avez eu l'occasion de pas mal parler pendant la pause.
00:44:37 Toi en tant que charenté évidemment, tu as des attaches dans ce coin là.
00:44:41 Avec la Vienne oui.
00:44:42 Donc il y a peut-être deux, trois trucs.
00:44:45 On parlait justement du lien entre la profession de Julien et le rugby,
00:44:49 et il nous confiait que son entreprise était partenaire des Lyon de Bordeaux,
00:44:56 du stade Bordelais.
00:44:57 Et très fier.
00:44:58 Et depuis combien de temps ce partenariat ?
00:44:59 Deux ans.
00:45:00 Depuis deux ans.
00:45:01 Et les Lyon qui ont été pour la première fois de leur histoire championne de France l'année dernière
00:45:05 en battant le blanac de notre Marjorie Maillance.
00:45:08 On ne va pas lui rappeler.
00:45:09 Non, on ne va pas lui rappeler.
00:45:10 Elle nous écoute donc là tu la...
00:45:12 C'est un petit peu compliqué pour elle, mais en tout cas les Lyon de Bordeaux
00:45:14 donc ils se sont imposés face à Blagnac.
00:45:16 Investir dans le sport et notamment le sport féminin, c'est aussi une vraie volonté de votre part ?
00:45:21 C'est important pour moi.
00:45:22 Parce que le sport féminin est un sport qui n'est pas assez reconnu à mon sens.
00:45:29 Donc aider les filles sur un terrain ou sur un vélo, parce qu'on fait aussi l'équipe FDJ Suez.
00:45:35 Bien sûr.
00:45:36 Parce que pour moi c'est des choses où les gens qui se défoncent sur un terrain ou sur un vélo
00:45:45 et qui a très peu de reconnaissance, c'est quelque chose qui me gêne au jour d'aujourd'hui.
00:45:49 Donc si on peut aider et accompagner ces gens là, c'est une fierté pour moi.
00:45:53 Justement les filles de l'équipe de France ce matin avec pas mal quelques joueuses du stade bordelais des Lyon
00:45:59 qui ont battu la Nouvelle-Zélande ce matin victoire historique chez elles.
00:46:02 En Nouvelle-Zélande à Wellington c'était ce matin à 8h et on en a parlé parce que Suez Radio parle de tous les sports et de tous les rugby.
00:46:08 Et c'est important pour nous d'en parler et de suivre bien sûr ce championnat d'élite féminine qui continue,
00:46:14 qui peine un petit peu à trouver des diffuseurs mais ça devrait avec la nouvelle politique...
00:46:18 Je pense que normalement ça devrait... les codes changent un petit peu donc je pense que ça évolue et ça évolue dans le bon sens.
00:46:23 Enfin je l'espère toujours.
00:46:24 Et les audiences sont bonnes en fait.
00:46:26 Et les audiences télémarchent.
00:46:27 Tout à fait.
00:46:28 Et il faut le mettre en avant.
00:46:29 Oui. Et est-ce qu'on voit un peu en commun le rugby féminin, le championnat français qui essaye de se lancer avec à côté le Tour de France féminin.
00:46:39 Vous parliez d'Edith Suez, le Tour de France féminin qui a eu sa deuxième édition là cet été.
00:46:44 Il y a vraiment un essor du...
00:46:46 On sent que ça y est, ça se met en place quand même tout ça.
00:46:50 Mais c'est important parce que les filles ont vraiment une énergie, même que les garçons n'ont pas.
00:46:57 Si on regarde bien, parce qu'en fait elles quand elles arrivent, il faut qu'elles prouvent deux fois.
00:47:01 Donc il faut être encore plus costaud.
00:47:04 Donc c'est beau que ça puisse bouger un peu.
00:47:06 Julien Billon, donc gérant, vous avez arrivé de Viennes Agencement.
00:47:10 Une dernière question pour revenir sur votre activité.
00:47:13 Est-ce qu'il y a des types de créations particuliers qui pourraient changer ?
00:47:17 Est-ce qu'il y a d'autres projets ?
00:47:18 On l'a dit, vous faites les métiers de bouche, évidemment les buralistes.
00:47:21 Est-ce qu'il y a d'autres secteurs que vous visez ou que vous aimeriez toucher ?
00:47:25 Alors on ne vise rien. En fait, je pars du principe que si ça doit se faire, ça se fera.
00:47:30 Donc je crois beaucoup à tout ça.
00:47:33 Donc pourquoi pas ? Pourquoi pas ?
00:47:37 On a fait des opticiens.
00:47:38 On a un outil aujourd'hui qui nous permet de répondre vraiment à l'ensemble des métiers,
00:47:44 si on regarde bien un peu les choses.
00:47:45 Un atelier qui nous permet aussi un savoir-faire.
00:47:49 Aujourd'hui, techniquement, il n'y a pas grand chose sans prétention qui pourrait nous arrêter.
00:47:55 Donc si ça doit se faire, ça se fera.
00:47:58 Et une reconnaissance même aussi aujourd'hui, j'ai envie de dire.
00:48:00 Oui, tout à fait.
00:48:03 Merci beaucoup Julien Biondre d'être passé par le studio Sud Radio depuis Los Anges Expo.
00:48:08 On vous souhaite une bonne fin de salon, bien évidemment.
00:48:11 Et puis une bonne continuation, bien sûr, à l'écoute de Sud Radio, bien entendu.
00:48:17 Merci beaucoup à vous.
00:48:18 Merci encore.
00:48:19 On va accueillir Antoine, nos nouveaux invités parce que ça continue.
00:48:23 Ça ne rigole pas.
00:48:24 Ça s'enchaîne.
00:48:25 C'est la team Fiducial qui arrive.
00:48:27 Fiducial, évidemment.
00:48:28 Je te laisse introduire nos deux invités qui arrivent là en même temps.
00:48:32 On va avoir Stéphanie Pizzotti, expert comptable à la direction des relations extérieures chez Fiducial.
00:48:38 Et on a également Hervé Simon, directeur de l'agence Fiducial spécialisée dans le tabac et la presse.
00:48:44 Est-ce que je vous ai bien présenté ?
00:48:46 Tout à fait, c'est parfait.
00:48:47 Merci.
00:48:48 Bonjour à vous.
00:48:49 Bienvenue.
00:48:50 On a beaucoup travaillé pour ça.
00:48:51 On a beaucoup étudié.
00:48:52 On a appris notre leçon.
00:48:54 C'était un plaisir de vous recevoir sur le stand Sud Radio.
00:48:58 Vous êtes un petit peu à la maison.
00:48:59 Fiducial et Sud Radio, c'est un petit peu main dans la main, j'ai envie de dire.
00:49:03 Pour commencer avec Hervé Simon qui est plus spécialisé dans le tabac et la presse.
00:49:09 Pourquoi c'est important pour vous d'être sur ce salon avec Fiducial aujourd'hui ?
00:49:13 Fiducial accompagne depuis de très nombreuses années les buralistes, les tabac-presse.
00:49:19 Aujourd'hui, on accompagne à peu près 3000 buralistes.
00:49:22 Donc on connaît bien leurs spécificités.
00:49:25 On sait les accompagner.
00:49:27 On sait aussi les accompagner sur le plan de modernisation, sur la transformation.
00:49:31 Puisque comme on vous l'avait entendu tout à l'heure, les buralistes sont en plan de transformation.
00:49:36 Donc on a un partenariat aussi avec la Confédération qui nous permet d'intervenir sur les assemblées générales
00:49:43 et d'aiguiller toujours le buraliste dans son intérêt.
00:49:46 C'est ce que je veux dire.
00:49:50 C'est vrai qu'on a une vraie expertise sur le secteur d'activité.
00:49:53 Et vu que notre cœur de métier c'est la TPE, forcément les tabac-presse sont des TPE.
00:49:59 Donc c'est vraiment notre genèse en fait.
00:50:02 La genèse aussi parce qu'il y a quand même des spécificités dans un bureau de tabac.
00:50:05 On n'accompagne pas comptablement et fiscalement un bureau de tabac comme on accompagne par exemple la vendeur de chaussures.
00:50:12 Il y a des règles spécifiques et Fiducial maîtrise totalement le sujet.
00:50:16 Vous n'êtes pas venu les mains vides puisque vous avez amené des chiffres.
00:50:19 Il y a des chiffres.
00:50:20 Peut-être trop pour moi mais c'est pas grave.
00:50:22 L'observatoire des marchands de presse, il y a absolument tout.
00:50:26 C'est le tableau de bord des buralistes aujourd'hui en 2023.
00:50:29 Il y a la durée d'ouverture hebdomadaire, le nombre d'ouvertures par an.
00:50:34 L'âge moyen du buraliste qui est aujourd'hui de 54 ans.
00:50:37 Même s'il y a 1% de buralistes qui ont moins de 29 ans, c'est pas beaucoup.
00:50:43 La localisation etc. c'est vraiment un panorama complet.
00:50:47 Est-ce qu'il y a des surprises dans ces chiffres 2023 ?
00:50:52 L'observatoire, ça c'est la volonté du président de Fiducial qui est sur la touche.
00:50:58 Vu qu'on est très représenté dans certains métiers, la restauration, l'automobile et le tabac presse.
00:51:04 Il a voulu qu'on sorte des observatoires annuels sur ces métiers.
00:51:09 Dont les marchands de presse et tabac.
00:51:12 Parce que forcément le tabac et la presse sont deux secteurs d'activité très liés.
00:51:16 La surprise, oui et non.
00:51:18 J'ai envie de vous dire que jusqu'au Covid, c'était assez stable, assez logique.
00:51:23 Équilibré d'une année sur l'autre.
00:51:25 Et puis on a eu une cassure au niveau du Covid.
00:51:27 Mais ça, ça s'est ressenti dans tous les secteurs d'activité.
00:51:31 Un modèle économique, contrairement à ce qu'on aurait pu croire, en surperformance.
00:51:35 Parce qu'il y a eu les aides, donc forcément ça a compensé la perte de chiffre d'affaires.
00:51:42 La masse salariale qui avait été prise en charge par le chômage partiel.
00:51:49 Et les PGE qui avaient sauvé la trésorerie.
00:51:55 Donc on avait vraiment des modèles économiques en bonne santé.
00:51:59 Et là, ça y est, 2023.
00:52:01 Donc l'Observatoire 2023 est basé sur les chiffres, les bilans arrêtés en 2022.
00:52:06 Et là, on se rend compte qu'on revient à des normes d'avant-crise sanitaire.
00:52:11 C'est normal que ça ait pris autant de temps ?
00:52:14 Juste pour compléter, en disant qu'aujourd'hui les chiffres qui sont publiés en 2023.
00:52:19 Si on reprend l'Observatoire de 2019, on arrive quasiment à retrouver les mêmes chiffres qu'avant Covid.
00:52:26 C'est-à-dire qu'il y a eu pour certains burealistes, effectivement, une flèche sur le chiffre d'affaires et la rentabilité.
00:52:32 Qui s'est estompée avec la reprise de l'activité normale.
00:52:35 Et aujourd'hui, on peut dire que les burealistes retrouvent une activité avant Covid.
00:52:42 Avec quand même quelques particularités.
00:52:44 On voit que la diversification entre en ligne de compte, puisque 42% du chiffre d'affaires aujourd'hui n'est plus lié au tabac ni à la presse.
00:52:52 Ce qui est énorme.
00:52:53 C'est lié aux activités annexes.
00:52:55 L'exemple du salon, ici, montre bien que les burealistes se diversifient.
00:53:00 On peut parler du vapotage, la cigarette électronique, mais aussi tout ce qui est maroquinerie.
00:53:06 Les prestations annexes, c'est-à-dire les bijoux, les goodies, etc.
00:53:12 Qui développent le chiffre et qui, aujourd'hui, représente quand même 40% du chiffre d'affaires d'un burealiste qui sait se transformer.
00:53:20 Est-ce que c'est normal d'avoir dû attendre fin 2022 pour retrouver des chiffres du Covid?
00:53:25 Il n'y a pas de retard particulier.
00:53:27 C'est vraiment normal.
00:53:30 En fait, c'est comme un malade.
00:53:33 Tant qu'il est sous perfusion, c'est quand on enlève les perfusions qu'on retombe sur des normales.
00:53:39 Et bien là, c'est exactement ça.
00:53:40 En fait, 2022, c'est vraiment l'année où les perfusions ont été enlevées.
00:53:44 Et donc, on retombe sur un modèle économique classique.
00:53:48 Par contre, il faut quand même noter que l'endettement est plus important qu'avant la crise sanitaire.
00:53:53 On a un niveau d'endettement des entreprises et notamment des tabacs presse plus important et qui freine la modernisation.
00:54:00 La dynamique de modernisation et de transformation des magasins.
00:54:03 Ça, c'est dû à l'inflation, à tout ça?
00:54:06 C'est un ensemble.
00:54:07 Un ensemble, c'est les PGE, forcément, qui ont augmenté l'endettement.
00:54:12 On arrive encore à le retrouver dans la trésorerie parce que tous n'ont pas dépensé cet argent-là.
00:54:17 Et puis, on a le double effet avec l'inflation, la difficulté de recruter.
00:54:23 Pour séduire les salariés aujourd'hui, il faut payer plus cher un salarié.
00:54:27 Donc, ça augmente mécaniquement la masse salariale.
00:54:29 Donc oui, on a vraiment un double effet.
00:54:34 Antoine Mazère?
00:54:36 Oui, on parlait tout à l'heure un petit peu des missions de Fiducial avec le rôle des Buralistes.
00:54:43 Quelles sont les principales missions qu'accompagne Fiducial avec les Buralistes?
00:54:48 Alors, on accompagne le Buraliste même avant sa naissance.
00:54:54 Et je dis toujours, on ferme aussi le Buraliste.
00:54:57 On l'accompagne généralement jusqu'au dernier jour où il vend.
00:55:00 Notre rôle commence à l'étude préalable, le prévisionnel.
00:55:05 On l'accompagne parfois sur l'étude de marché.
00:55:08 On le met en relation aussi avec des partenaires pour essayer de faire un prévisionnel qui tient la route.
00:55:13 Mais on l'accompagne tout au long de sa vie.
00:55:15 Par exemple, pour le plan de transformation de modernisation, on réalise avec lui une étude prévisionnelle,
00:55:19 une étude d'impact sur sa trésorerie, mais pas à l'instant T, sur plusieurs années.
00:55:23 Et on l'accompagne tous les ans en suivant l'évolution de son chiffre par rapport au prévisionnel qui a été réalisé.
00:55:30 On est là aussi pour le mettre en garde et étudier avec lui les options fiscales qui peuvent être aussi apportées à son dossier.
00:55:38 En profiter justement avec un financement, revoir aussi les options fiscales et le cadre juridique de son activité.
00:55:46 Merci Hervé Simon, merci Stéphanie Pucci d'être venu nous voir.
00:55:49 Expert comptable à la Direction des Relations Extérieures de chez Fiducial et directeur d'agence spécialisée dans le tabac presse.
00:55:55 Merci beaucoup de votre passage.
00:55:57 Merci de nous avoir éclairé sur cet observatoire Fiducial des marchandes presse.
00:56:01 On se retrouve tout de suite du côté de l'Osange Expo sur Sud Radio pour continuer de parler justement du métier du buraliste et du monde.
00:56:09 Sud Radio, on est toujours en direct jusqu'à 17h depuis le salon L'Osange Expo, le salon des buralistes avec Antoine Mazère, Maxime Senac, Antin Cabanis.
00:56:19 Un nouvel invité autour de la table, Florent Birioti, ça commence bien. Bonjour Florent, comment ça va ?
00:56:25 Bonjour ça va très bien, merci.
00:56:27 Chef, membre du mouvement Je Suis Vape Auteur qui défend du coup la vape, la cigarette électronique, qui est en plein essor depuis quelques années.
00:56:37 Et on en a parlé avant l'émission, qui est quand même assez mal vu on va dire par le grand public.
00:56:44 Oui.
00:56:45 Et alors votre travail, votre objectif, votre ambition c'est justement de donner de la lumière à la vape.
00:56:52 Tout à fait, merci pour l'introduction, c'est exactement ça, on vit du vape bashing en France depuis des années.
00:56:58 Alors qu'en réalité, nous on interroge plutôt le gouvernement de savoir comment on fait pour sortir les fumeurs du tabagisme si on n'a pas des outils comme la vape.
00:57:06 Qui sont reconnus infiniment moins nocifs que le tabac.
00:57:10 On garde l'addiction évidemment à la nicotine qui n'est pas le problème puisque la nicotine n'est pas cancérigène.
00:57:15 Grand problème auprès des français, 80% des français sont persuadés que la nicotine tue.
00:57:19 Je l'ai pensé moi-même.
00:57:21 Et pourquoi ? Parce que tu as été tout simplement reprogrammé par le monde qui écrit sur les paquets de cigarettes depuis des années "fumer tue, contient de la nicotine".
00:57:30 Donc tu as aussi les deux idées.
00:57:32 Or concrètement, la nicotine ne tue pas et je vais inscrire ça pour toujours dans ton cerveau, dans les pharmacies on vend des patchs et des gommes à la nicotine.
00:57:38 La nicotine ne tue pas, la nicotine est addictive mais c'est la solution du fumeur pour évacuer tout ce qui est cancérigène dans le tabagisme.
00:57:45 Qu'est-ce qui tue alors ?
00:57:46 C'est la combustion qui tue. C'est même pas le tabac finalement qui contient de la nicotine, c'est le fait de le brûler et de l'inaler.
00:57:53 C'est comme si je prends un exemple un petit peu parallèle, tu prends un steak, tu le fais, tu fais un aller-retour, c'est ok, tu laisses une heure sur la poêle aller-retour, c'est un morceau de charbon, tu le manges, tu vas augmenter tes chances d'avoir une maladie grave.
00:58:06 C'est exactement pareil que le tabac.
00:58:08 Aujourd'hui on a des alternatives qui sont nées comme par exemple le tabac à chauffer qui est une réduction des risques mais tu restes encore dans une notion de chauffer un peu moins le tabac.
00:58:17 La vape, tu sors complètement de cet univers.
00:58:19 Alors on compare souvent la vape et la cigarette parce que tu rejettes un gaz, peut-être fumé, qui est de la vapeur, j'osais pas le dire, mais effectivement pour un non-fumeur c'est complètement comparable, c'est la même chose.
00:58:30 Les études montrent que ça n'a rien à voir, la nocivité est totalement différente, notamment on a 75 000 morts du tabac par an en France, 0 de la vape en 15 ans, donc t'as envie de dire que t'as 1 million de personnes qui sont mortes sans même avoir essayé ce produit du tabac, alors qu'on aurait peut-être pu les en sortir avec quelque chose qui ne tue pas, qui est reconnu comme ne tuant pas, il n'y a pas de combustion avec la vape.
00:58:51 Donc notre mission effectivement chez Juste la Côté, c'est de faire savoir au plus grand nombre que la vape est une solution pour les fumeurs.
00:58:56 Les études que vous mettez en avant dans le mouvement parlent de 95% de danger en moins par rapport justement à la cigarette à combustion, il y a vraiment, en travaillant petit à petit, que ça va permettre d'infuser chez les gens cette idée-là ?
00:59:12 Très bonne remarque, nous on a été un peu naïfs il y a 10 ans, quand on est tombé sur la vape, on s'est dit "bon les fumeurs vont l'adopter tout de suite", c'est un phénomène qui va prendre des décennies pour migrer les fumeurs vers ce produit.
00:59:22 On aimerait tous qu'ils arrêtent de consommer de la nicotine et qu'il ne fasse rien, malheureusement les gens sont addicts à des choses, ont envie de profiter de ça, et là on a une solution pour garder ce plaisir de la nicotine en enlevant complètement ce qui tue, donc c'est génial.
00:59:34 Et pour simplement préciser, ce n'est pas une étude à nous qui montre 95% de moins de nocivité, c'est l'état anglais tout simplement, qui le dit depuis des années, qui a annoncé que c'était au moins 95% de réduction des risques, et qui fait la promotion de la vape auprès des anglais pour les sortir du tabagisme.
00:59:48 Ils sont en avance sur nous les anglais ?
00:59:49 Ils sont très en avance sur le...
00:59:50 C'est mal de le dire mais...
00:59:51 Non mais parce que les anglais...
00:59:53 Pas en ce temps de rugby, t'as pas le droit, tu peux pas.
00:59:55 Ah ouais désolé, sujet polémique.
00:59:57 Non mais sur ce sujet-là, qui est un sujet sérieux et important, ils sont en avance sur nous ?
01:00:00 Totalement, et ils le sont depuis très longtemps dans la lutte anti-tabac, c'est-à-dire que si on se rappelle bien, les anglais dans les années 80, ils ont pas hésité à passer le paquet de cigarettes au double du prix de ce qu'on payait en France.
01:00:09 Donc ils ont toujours eu cette volonté de taper sur le tabac auprès des fumeurs, en leur disant "attendez, ça vous tue".
01:00:15 Donc là aujourd'hui, ils ont une solution pour aller encore plus vite dans cet objectif d'un monde sans tabac, et ils y vont à fond, ils ont distribué un million de vapoteuses aux administrés anglais.
01:00:25 Le gouvernement.
01:00:26 Ce que notre gouvernement ne semble pas prêt à faire, a priori.
01:00:30 Alors qu'on a une politique anti-tabagisme qui est une catastrophe en France, faut le dire.
01:00:35 C'est-à-dire qu'on a quand même 27% de la population qui fume, on a une personne sur trois qui est fumeuse, et on a aucun projet, c'est-à-dire que si tu regardes depuis 20 ans, on a aucune politique d'information, même des médecins généralistes, sur le tabagisme.
01:00:48 Je parle même pas de la vape, je parle du tabagisme.
01:00:50 Un médecin, normalement, quelqu'un rentre dans son game day, la première question c'est "est-ce que vous fumez ?"
01:00:53 "Oui." "Bah il faut arrêter." Ça devrait être ce que tous les médecins disent. Ils le disent même plus parce qu'ils sont plus formés.
01:00:58 Donc la vape, si tu veux, c'est un grand problème parce que même les médecins ne sont pas tous informés correctement sur cette solution.
01:01:03 Et on parle de vape, parce que j'entendais Fils du Ciel avant qui parlait de 40% je crois de produits en tabac vendus au tabac.
01:01:09 Il y a les sachets de nicotine aussi qui font leur arriver.
01:01:12 Et on a le même bashing des autorités, des associations anti-fumeurs aussi, qui sont totalement contre nous.
01:01:18 Alors que tu as quelque chose qui ne fait produire même plus de vapeur, qu'on met dans la bouche et qui est comparable à un patch ou une gomme.
01:01:24 Ça aussi c'est polémique. Donc nous, la vraie question qu'on a au gouvernement, c'est "d'accord, vous voulez taper sur ces produits, mais quelle est votre solution ?"
01:01:31 Notamment pour atteindre un objectif qui est fixé par l'Europe.
01:01:34 En 2040, en France, on doit avoir 5% de fumeurs. Comment vous faites ?
01:01:39 Et on a un exemple où ça a fonctionné, pour votre info.
01:01:43 On est parti en Suède et on a constaté que 5% de la population fumait versus 27%.
01:01:49 Il y a forcément une différence avec chez nous.
01:01:51 La différence c'est qu'avant leur entrée dans l'Europe, les Suédois ont imposé à l'Europe de conserver le snus.
01:01:57 Le snus, c'est ces petits sachets qui contiennent du tabac, qui libèrent de la nicotine et qui font qu'on ne fume plus.
01:02:01 Ils ont ça depuis des décennies.
01:02:03 Et c'est le fait de pousser ce produit, laissé vivre par le gouvernement, qui a fait qu'aujourd'hui on n'a plus de fumeurs.
01:02:09 Il y a une des critiques qui revient souvent de la part des associations anti-tabac,
01:02:13 c'est que la vape permet aux plus jeunes d'accéder plus tôt à fumer,
01:02:21 tout simplement de commencer à fumer, et que ça amène vers la cigarette.
01:02:24 Je suppose que c'est quelque chose contre lequel vous luttez aussi.
01:02:26 Bien sûr. On a deux grands sujets dans la question.
01:02:30 Le premier, c'est qu'il faut rappeler quand même que la vape est totalement interdite à la vente aux mineurs,
01:02:35 comme l'alcool, comme le tabac.
01:02:37 Donc plutôt que penser à faire des lois pour bloquer un produit qui aide des millions de gens au prétexte des jeunes,
01:02:43 on fait appliquer la loi et on fait en sorte que les jeunes n'achètent pas ces produits.
01:02:47 Le réseau déburaliste est souvent pointé, en réalité il n'y a pas que ça.
01:02:50 On a des solderies qui ont vendu des vapes.
01:02:53 Les réseaux sociaux posent un gros problème aussi, sur Snapchat, TikTok, les jeunes achètent ça par ce biais-là.
01:02:58 Ils achètent d'ailleurs des produits qui ne devraient pas forcément être en France,
01:03:01 qui viennent directement de l'étranger.
01:03:03 Donc ça c'est un gros problème et effectivement il faut travailler là-dessus.
01:03:06 Nous on est contre priver des fumeurs d'un outil qui les sort du tabagisme, sous ce prétexte des jeunes.
01:03:13 Et deuxième point, tu fais très bien de le dire parce qu'il y a une idée comme ça,
01:03:17 une bonne idée qui nous semble intelligente quand on ne connaît pas le sujet,
01:03:21 c'est de dire que les jeunes vont passer à pro-tabac.
01:03:24 En réalité on se rend compte que ça a un effet plutôt protecteur pour les jeunes,
01:03:27 parce que quand ils rentrent dans la vape, ils n'ont absolument pas envie de devenir des fumeurs.
01:03:30 Parce que quand tu passes du goût cassis, frais, citron, mentholé, machin,
01:03:34 et que tu prends une cigarette, tu te rends bien compte que ce n'est pas génial.
01:03:37 Et ces associations anti-fumeurs, comme c'est le cas à l'étranger,
01:03:40 voudraient bannir par exemple ces arômes fraises, etc., qui semblent attirer les jeunes, comme on dit.
01:03:46 Si on faisait ça, on a mené une enquête IFOP, avec IFOP, le mois dernier,
01:03:51 on l'a publié le mois dernier, elle dit que si on interdisait les arômes,
01:03:54 on aurait un vapoteur sur deux qui retournerait au tabac.
01:03:57 Donc un million et demi de fumeurs en plus.
01:03:59 Est-ce que c'est ce qu'on veut ? Je ne suis pas certain.
01:04:01 C'est intéressant, on a pu regarder cette enquête de l'IFOP.
01:04:05 Aujourd'hui, on en voit dans toutes les formes, dans toutes les mesures.
01:04:09 Vous en avez ramené une, une très belle vape.
01:04:12 On a même vu Elisabeth Born, à l'Assemblée Nationale, avec sa vape.
01:04:16 Ça a fait d'ailleurs un petit peu polémique.
01:04:18 Mais aujourd'hui, en 2023, bientôt 2024, à combien de vapoteurs on situe en France ?
01:04:24 On envisage, on dit qu'il y a trois millions de vapoteurs.
01:04:27 Il y en a une certaine partie qui continue à fumer, donc c'est un problème.
01:04:30 Mais on en a au moins la moitié qui sont exclusifs.
01:04:32 C'est un chiffre positif ou c'est encore faible ?
01:04:34 C'est un chiffre faible. On a 17 millions de fumeurs en France,
01:04:36 agrégés avec les 3 millions, donc on a encore 14 millions de fumeurs invétérés.
01:04:40 Et c'est terrible, parce qu'encore une fois, il faut le rappeler,
01:04:42 un fumeur sur deux meurt d'une maladie liée au tabagisme.
01:04:46 Une petite question au niveau des vapes.
01:04:49 On a aussi le souci, et ça a été notamment dans l'œil du cyclone du gouvernement
01:04:53 ces dernières semaines, c'est les PEF.
01:04:55 Ce sont ces cigarettes jetables.
01:04:57 Quelle est la différence fondamentale entre une vape et une PEF ?
01:05:01 Et surtout, est-ce que c'est bien de combattre ces produits-là ?
01:05:07 La différence entre une PEF et une cigarette électronique normale,
01:05:11 une PEF est une cigarette électronique.
01:05:13 Ce qu'elle a de anormal, c'est qu'elle est en une seule partie,
01:05:15 elle contient tout. La résistance, la batterie et le liquide.
01:05:19 Tout est intégré, donc effectivement, quand on ne peut plus tirer dessus,
01:05:22 le produit clignote et on le jette.
01:05:25 On le met dans un circuit de recyclage, évidemment,
01:05:27 ce qui contient une batterie.
01:05:29 La vape historique, avant ces produits PEF,
01:05:31 l'idée, c'était qu'il y avait deux modèles.
01:05:33 Soit un modèle où on détache la cartouche qui contient le liquide
01:05:36 et on remplace la cartouche, donc on peut conserver sa batterie,
01:05:39 on ne la jette pas à chaque fois.
01:05:41 Et le système le plus commun, c'est un système où on remplit de liquide.
01:05:43 Par exemple, cette petite vape, j'enlève le réservoir
01:05:46 et j'ai un petit orifice pour rentrer mon liquide.
01:05:49 Donc il y a trois grandes familles de vape.
01:05:52 La PEF, c'est la plus récente.
01:05:54 On peut s'interroger sur l'arrivée de ce produit
01:05:57 qui semble un peu rétrograde par rapport aux autres.
01:06:00 On peut remplir son liquide, etc.
01:06:02 Mais elle nous a prouvé que finalement, tous les autres produits
01:06:05 étaient peut-être un peu compliqués pour les fumeurs.
01:06:08 Et elle a quand même amené des millions de fumeurs à expérimenter la vape.
01:06:11 Donc pour ça, on est très reconnaissant de la PEF.
01:06:13 Après, évidemment, pour toutes les polémiques qu'elle a amenées avec les jeunes,
01:06:16 ça ne nous arrange pas.
01:06:19 L'environnement aussi.
01:06:21 Oui, alors tout à fait. Nous, on a plutôt cet axe environnement.
01:06:24 Malheureusement, si vous regardez bien, le gouvernement, quand il nous parle d'interdire la PEF,
01:06:27 ce n'est pas du tout au sujet de l'environnement, c'est au sujet des jeunes.
01:06:30 Et c'est là qu'on dit, attendez, ce n'est pas le même combat.
01:06:33 Et puis, attendez, il y a un sujet de fond.
01:06:35 C'est un peu difficile dans les médias de dire ça, mais les jeunes, ils fument.
01:06:38 Les jeunes vapent.
01:06:41 On préfère quoi ?
01:06:43 On préfère qu'ils ne fassent rien. On sait. Mais ils font pareil.
01:06:46 Donc en réalité, c'est un débat de société après, sur l'addiction.
01:06:49 Florian Biorioti qui est avec nous, collègue du mouvement "Je suis vapoteur".
01:06:53 On a aussi par téléphone Stéphane Rouault qui est là, membre de la Green World Team.
01:06:58 Bonjour Stéphane.
01:06:59 Bonjour.
01:07:01 Alors Stéphane, je pense que vous avez entendu de quoi on parlait sur les cigarettes électroniques, etc.
01:07:07 Et alors justement, est-ce que la vape n'est pas la possibilité aussi d'avoir un meilleur impact sur l'environnement ?
01:07:14 Parce qu'un mégot de cigarette, on en parlait la semaine dernière à la Faculté de Sud Radio.
01:07:17 Qui sont récoltés de Rue Guisarde à Paris.
01:07:22 Les mégots de cigarette sont un énorme problème environnemental.
01:07:27 Ah oui, je suis tout à fait d'accord.
01:07:29 Les mégots de cigarette sont...
01:07:31 Alors est-ce que la vape est la solution ?
01:07:33 Je ne sais pas. Mais en tout cas, nous je sais qu'on récupère de plus en plus de mégots.
01:07:38 Et que dans les rues de Paris, on regarde par terre, il y en a partout.
01:07:42 Je pense que la solution, si on pouvait mettre des cendriers pour récupérer les mégots et les retraiter et les recycler,
01:07:50 ça serait déjà une bonne chose de faite.
01:07:52 Mais effectivement, là on parle de recyclage et des co-responsabilités, et non pas de santé.
01:07:59 Stéphane, on est à Los Angeles Expo, mais à quelques kilomètres, il y a cette fan zone Sud Radio Rugby in Paris.
01:08:09 Comment s'est passée cette première demi-finale hier soir avec le succès des All Blacks ?
01:08:15 Et comment s'annonce cette deuxième demi-finale ce soir du côté de Paris ?
01:08:19 Alors, ça s'annonce très bien. On a du monde encore.
01:08:24 Et on invite les gens à venir nous rejoindre.
01:08:27 On a des animations à partir de 17h, 18h, avec des maquillages plaisantants.
01:08:33 Et pour la finale, on va faire un gros événement avec plein de lots à gagner.
01:08:39 On va demander aux gens de venir déguiser, de venir...
01:08:42 Et on va, en fonction des déguisements et des photos, donner des lots avec...
01:08:47 des très beaux lots, des ballons officiels, des séjours avec Lagrange.
01:08:52 Mais nous, on est toujours là-bas. Et il y a une ambiance sympathique avec une bande d'As.
01:08:59 Il y a de la musique. Il y a des jeux.
01:09:02 Alors, effectivement, l'impact de l'Union des Nations de la France, on ne va pas se le cacher,
01:09:07 on a un petit peu moins de monde, c'est vrai.
01:09:10 Mais c'est vrai que les gens y arrêtent plus pour les All Blacks, on va dire.
01:09:14 Et puis je pense que ce soir...
01:09:16 C'est pour la tradition, c'est ça ?
01:09:18 C'est pour la tradition, ça. Malgré tout, on aime bien les Anglais, mais c'est nos meilleurs ennemis, quand on va dire.
01:09:24 Stéphane Rouault, on le disait tout à l'heure avec Antoine,
01:09:29 vous récupérez les mégots de cigarette pendant toute la durée de cette Coupe du Monde.
01:09:32 Est-ce qu'on a déjà une idée du poids de tous ces mégots récupérés ?
01:09:38 Là, on doit être au moins à 3 kilos de mégots, ce qui est beaucoup moins.
01:09:46 Mais on continue et on demande même aux gens s'ils veulent ramener leurs mégots,
01:09:50 on est sur place, n'hésitez pas, on les prendra et on les recyclera avec Cricyclope.
01:09:56 On essaye de donner les bons comportements aux gens,
01:10:01 puisque le rugby est aussi un sport responsable,
01:10:04 lorsqu'on voit les Japonais qui nettoient le stade,
01:10:06 lorsqu'on voit des joueurs sur le stade ramasser des déchets.
01:10:09 Je pense que la Green World Team, c'est agir, sensibiliser, fédérer.
01:10:13 C'est juste donner un petit peu l'impulsion, l'impact,
01:10:16 parce qu'on sait que si on s'y met tous, on va peut-être réussir à changer les choses.
01:10:21 Et c'est ça l'important.
01:10:23 Donc la Green World Team, on travaille avec des marques comme le Maillot Français,
01:10:27 qui est une marque 100% qui va récupérer les plastiques dans les filets des pêcheurs,
01:10:32 et qui ont fait du fil et qui ont fait des maillots de sport.
01:10:35 Donc voilà, on essaye de mettre en avant toutes ces choses-là.
01:10:39 On a une boîte comme Enerly qui nous soutient,
01:10:42 qui est dans la position écologique.
01:10:44 Donc lorsqu'on va sur des stades, sur des gymnases qui sont des passoires thermiques,
01:10:51 on essaye d'amener nos partenaires pour faire nos équipes énergétiques,
01:10:54 de trouver des solutions, d'aller chercher des subventions.
01:10:57 Voilà, on a un petit peu ce rôle responsable.
01:11:01 Et avec Laurence Laverne et Mathilde du Pouce au Clin et l'Association des commerçants de la rue de la Soie,
01:11:08 on a eu cette idée de faire de la Coupe du Monde, de la 3ème mi-temps, un moment éco-respectable.
01:11:16 C'est une très très belle initiative de la Green World Team au niveau du quartier Saint-Germain,
01:11:21 à la fin de zone Sud Radio évidemment, jusqu'à la fin de la Coupe du Monde, vous pouvez y aller.
01:11:25 Rue Guisarde, merci Stéphane Roux, merci Florent Birutti, vous restez avec nous,
01:11:29 parce qu'il y a le Qui Je Suis qui arrive.
01:11:31 On se retrouve tout de suite à l'Osange Expo.
01:11:33 Merci encore Stéphane Roux, on se retrouve tout de suite du côté de l'Osange Expo avec Philippe Stéphane.
01:11:37 Sud Radio en direct de l'Osange Expo, on est dans la dernière ligne droite de cette émission spéciale du côté du salon des Buralistes
01:11:45 avec Maxime Senna, Quentin Cabanisse, Antoine Mazère qui est à mes côtés, Florent Birutti du mouvement Je Suis Va Potter qui est toujours avec nous
01:11:52 et puis évidemment André Abadie en studio et on accueille l'excellentissime Philippe Spanghero. Salut Philippe.
01:11:59 Bonsoir à tous.
01:12:01 Comment ça va Philippe ?
01:12:03 Ça va très bien et vous ? Un petit coup de blues quand même, quelques heures de cette demi-finale.
01:12:08 Sainte-La France, donc on se motive quand même parce qu'on aime le rugby et qu'on va avoir une belle affiche, mais petit coup de blues, je ne vous cache pas.
01:12:17 Ce n'est pas pareil, on ne va pas vous mentir, cette émission était censée tourner un peu plus rugby.
01:12:24 Normalement tu devais être là aussi avec nous pendant plus longtemps, avec Julien Thomas évidemment,
01:12:30 mais comme tu l'as dit, on va suivre évidemment ce Angleterre-Afrique du Sud.
01:12:35 Est-ce que tu aurais un petit pronostic déjà ? On en parlera encore à 20 heures, mais qu'est-ce que tu vois toi ?
01:12:43 Je vois les Sudaf assez largement, on l'a vu hier déjà, il y avait un déséquilibre, on le savait avant même cette compétition, assez flagrant entre ces deux tableaux.
01:12:54 La faute à des tirages au sort réalisés très tôt, près de trois ans avant le début de cette compétition, et puis les équilibres ont beaucoup bougé depuis.
01:13:03 Et on a vu hier, malheureusement pour le spectacle, une équipe d'Argentine qui n'a pas existé contre les Néo Z,
01:13:10 et même si je pense que l'écart sera quand même plus réduit ce soir entre le Sud et l'Angleterre, je vois l'Afrique du Sud quand même bien supérieure dans cette rencontre.
01:13:20 Florent Birotti, je me retourne vers vous, un pronostic pour la victoire finale ?
01:13:26 Je pense également à l'Afrique du Sud.
01:13:28 Et pour la finale la semaine prochaine ?
01:13:31 On veut les All Blacks.
01:13:33 On veut les All Blacks, très bien. De toute façon on ne veut pas les Anglais avant tout.
01:13:36 Philippe, t'es d'accord avec moi ?
01:13:38 Oui, c'est nos meilleurs ennemis, mais c'est vrai qu'au-delà de... ça apaiserait un peu la peine que les Sudaf aillent au bout quelque part,
01:13:50 parce qu'ils nous ont battus, ça voudrait dire qu'on est tombés sur les meilleurs.
01:13:55 Perdre contre le vainqueur, c'est toujours un peu plus honorable.
01:13:59 Mais je pense que les All Blacks sont montés en puissance.
01:14:02 On est restés quand même sur une rencontre en match de préparation Afrique du Sud All Blacks à Twickenham,
01:14:08 où les All Blacks avaient sombré.
01:14:11 On n'a plus la même équipe depuis, mais par contre s'il y a bien une équipe qui est capable de contrarier cette montée en puissance des Blacks, c'est l'Afrique du Sud.
01:14:20 Bon, le décor est planté maintenant.
01:14:23 Philippe, je sais que c'est ton moment préféré, tu es venu pour ça.
01:14:27 C'est l'heure de Qui Je Suis.
01:14:30 Sud Radio, au cœur de la mêlée.
01:14:32 Alors, puisqu'on ne se connaît pas, présentez-vous.
01:14:37 Présentez-vous.
01:14:39 Les gars, Qui Je Suis, c'est moi !
01:14:46 C'est moi ! Je suis le monsieur !
01:14:55 Ça, c'est se présenter.
01:14:57 Ça, c'est se présenter, bien sûr.
01:14:59 Alors, la donnée, elle est très simple.
01:15:02 Florian, pardon, je vais y arriver, je t'en prie.
01:15:05 On joue pour gagner un ballon, pour toi.
01:15:09 C'est Antoine qui va jouer pour ça.
01:15:12 Antoine, tu as la pression.
01:15:14 Antoine, face à toi, il y a Philippe Spanguero, le favori numéro un du Qui Je Suis, à chaque fois.
01:15:20 Messieurs, vous êtes en 1 contre 1.
01:15:22 Adrien Abadie et Quentin Cabanisse, depuis les locaux de Sud Radio, depuis le studio, peuvent vous aider au bout d'un moment.
01:15:28 Ils peuvent aider Florent.
01:15:30 Ils peuvent aider Florent, oui.
01:15:32 On joue pour faire gagner Florent.
01:15:34 Antoine, tu choisis qui comme joker ? Quentin ou Adrien ?
01:15:37 Quentin Cabanisse.
01:15:39 OK. Donc, Adrien Abadie est le joker de Philippe Spanguero.
01:15:43 Au bout d'un moment, si jamais vous ne trouvez pas, j'annoncerai qu'il faut passer, vous pouvez demander au joker.
01:15:50 J'ai plein de noms, mais vu l'heure, on va faire le premier à deux. Je pense que ça suffira.
01:15:56 Messieurs, si vous êtes prêts, on va y aller.
01:15:58 Vous avez bien ouvert le micro de Philippe.
01:16:00 Le micro de Philippe est ouvert, normalement.
01:16:02 On est là.
01:16:04 Allez, c'est parti.
01:16:05 Je suis né le 18 janvier 1999 à Toulouse.
01:16:09 J'ai commencé ma carrière à Colomiers, puis je suis parti du côté de Tournefeuille, avant de passer à l'avenir castanéen.
01:16:17 C'est là que je débute en senior en 2021-2022.
01:16:21 Cyril Baye ?
01:16:22 Non. En 2021-2022, avant de rejoindre mon club actuel, Soyo-Angoulême, depuis un an maintenant,
01:16:31 dans lequel je suis un titulaire indiscutable à mon poste de troisième ligne L ou troisième.
01:16:36 Nicolas Martins ?
01:16:37 Nicolas Martins, c'est une bonne réponse.
01:16:39 Il a réalisé une grosse coupe du monde.
01:16:43 Exactement, homme du match contre les Fidji, notamment.
01:16:47 1-0 pour Antoine Mazer.
01:16:51 Le ballon se rapproche, Florent.
01:16:53 Magique.
01:16:54 1 point.
01:16:55 Je suis né le 15 mars 1974 à Walvis Bay.
01:17:01 C'est dans le sud-ouest africain, c'est l'actuel Namibie.
01:17:04 Je suis un arrière qui débute ma carrière du côté des Stormers.
01:17:09 William Le Roux ?
01:17:10 Non.
01:17:11 Avant de partir du côté des Dragons pendant trois ans, puis de revenir au pays où je joue pour les Nathal Sharks de 2005 à 2007.
01:17:19 Percy Montgomery.
01:17:21 Percy Montgomery est une excellente réponse.
01:17:23 Bravo, Philippe.
01:17:25 1 partout.
01:17:26 Je l'avais.
01:17:27 Il est coriace.
01:17:29 Quentin, est-ce qu'on a encore le temps pour deux ou pour un seul ?
01:17:33 Il nous reste une minute.
01:17:34 Ce sera celui de la victoire.
01:17:36 De toute façon, c'est la balle de match, il y a 1 partout.
01:17:38 C'est la balle de match, il y a 1 partout.
01:17:40 Je choisis le premier nom qui vient dans la suite de ma liste.
01:17:44 On joue pour un ballon, je le rappelle.
01:17:46 Je suis né le 24 février 1998.
01:17:49 Je suis formé dans l'équipe de Tasman.
01:17:52 Et depuis 2019, je joue en super rugby du côté des Crusaders.
01:17:56 Will Jordan.
01:17:57 Will Jordan est une excellente réponse.
01:18:00 Antoine Mazère, la victoire d'Antoine Mazère face à Philippe Longuero, Florence.
01:18:06 Un ballon bien gagné.
01:18:07 Franchement...
01:18:08 Il faut de la pression en fait.
01:18:10 Il faut que t'auches quelque chose aux gens.
01:18:12 Rémi, tu vas foirer des joueurs de Pro D2, que des étrangers.
01:18:16 Tu mets la barre ou quand même ?
01:18:19 Il y avait des noms un peu plus français, mais on n'avait pas le temps malheureusement.
01:18:24 Mais t'inquiète, je les garde pour un prochain.
01:18:27 Allez, en tout cas, merci beaucoup.
01:18:30 Avec plaisir Philippe, on se retrouve un peu plus tard.
01:18:33 Merci Florent d'être venu.
01:18:34 Merci à toi.
01:18:35 Victoire en Coupe du Monde, ça y est.
01:18:36 Et puis on se retrouve très très vite sur Sud Radio, la radio du rugby entre autres.
01:18:40 C'était la délocalisation du côté de Los Anges Expo.
01:18:43 Merci de nous avoir suivis.
01:18:44 Et à très vite sur Sud Radio.
01:18:46 Et dès 20h.
01:18:47 Par l'ombre.
01:18:48 Dès 20h.
01:18:49 En direct du Stade de France.
01:18:50 En direct du Stade de France avec Daniel Herrero, Nicolas Delage, toute l'équipe de Sud Radio Rugby pour la demi-finale entre l'ombre.

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