Hommage à Dominique Bernard, fuite des Palestiniens et conférence sociale

  • l’année dernière
Le tour de l'actu avec Félix Mathieu.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##NOEPISODE##

Category

🗞
News
Transcript
00:00 Les vraies voix sud radio
00:02 Bonsoir Félix, bonsoir tout le monde.
00:04 Trois mots dans l'actu qui sont hommage, frontière et conférence.
00:06 Une minute de silence en hommage à Dominique Bernard, professeur de lettres assassinée vendredi dernier,
00:10 commémoration trois ans jour pour jour après l'assassinat de Samuel Paty.
00:14 Un million de palestiniens se mast au frontière de Gaza pour tenter de fuir l'enclave
00:18 en venant une possible offensive terrestre israélienne.
00:21 Et puis le début de la conférence sociale pour parler salaire.
00:24 Elisabeth Born recevait tout à l'heure des syndicats qui espèrent davantage que de bonnes intentions.
00:29 Les vraies voix sud radio
00:31 Jamais la République ne pliera face au terrorisme, déclare Elisabeth Born depuis le collège de Samuel Paty.
00:37 Il y a trois ans, jour pour jour, était assassiné le professeur d'histoire Géo à Conflans-Saint-Honorin.
00:42 Et comme en écho tragique aujourd'hui, à 14h, les élèves de tout le pays observaient une minute de silence
00:48 pour Dominique Bernard, assassiné vendredi dernier.
00:51 Arras, le professeur de lettres assassiné vendredi.
00:54 Parmi les élèves, Mathis, dans ce lycée Gambetta, il tenait à répondre présent ce matin.
00:58 C'est important d'être solidaire. J'étais dans mon lycée au moment où les faits se sont passés.
01:03 Ça a fait très bizarre quand on nous a expliqué vraiment en détail et quand on a vu les vidéos surtout.
01:08 On est là parce qu'on rend hommage à la personne, mais aussi parce que ça a dû être un moment difficile aussi pour nos copains qui étaient dans le lycée et qui ont dit des choses en fait.
01:18 Des propos recueillis par Clément Arion, Arras pour Sud Radio et comble de la cruauté parmi ces élèves du lycée en Deuillet.
01:23 Beaucoup ont dû repartir avant même d'avoir pu déposer leurs fleurs, celles qu'ils avaient amenées.
01:28 Établissement évacué ce matin à cause d'une alerte à la bombe.
01:31 Inacceptable a réagi le ministre de l'éducation nationale, Gabriel Attal.
01:35 C'est une alerte reçue par le commissariat.
01:37 C'est la 168ème alerte à la bombe qui a été adressée à nos établissements scolaires depuis la rentrée, depuis le 4 septembre.
01:44 C'était absolument inadmissible et inacceptable.
01:47 Ce sont des menaces qui visent à intimider, à faire peur.
01:51 Et je veux être extrêmement clair et ferme sur ce sujet.
01:54 Action, réaction.
01:56 A chaque menace, à chaque alerte, il y a des signalements qui sont faits à la justice, il y a des enquêtes.
02:01 Nous avons identifié un certain nombre des auteurs.
02:03 Vendredi dernier encore, une personne a été condamnée.
02:05 Notre main ne tremblera pas sur ce sujet.
02:08 Le ministre de l'éducation nationale, Gabriel Attal au micro de l'agence France Presse.
02:12 On a l'impression que c'est contagieux ces alertes à la bombe 168 et là c'est le summum de l'indécence.
02:17 Il va y avoir une multitude de malades qui vont jouir de ça, c'est très clair.
02:22 Loïc Guérin, qu'est-ce qu'on risque pour une fausse alerte à la bombe ?
02:25 Il faudrait que j'en vérifie, mais ce n'est pas gratuit, ce n'est pas donné.
02:29 Ça coûte assez cher, en plus il y a probablement un préjudice qui peut venir derrière.
02:33 C'est-à-dire qu'on ne peut plus de la sanction pénale qui parfois ne va pas être toujours très sévère.
02:36 Parce que c'est une première fois, c'est un mineur parfois aussi.
02:39 Mais est-ce que la situation du moment a lourdi ?
02:43 C'est du cas par cas.
02:44 Ce sera du cas par cas.
02:45 Mais évidemment qu'un magistrat voyant ça, dans le contexte particulier,
02:48 c'est ce que je répète à chaque fois, chaque dossier est unique.
02:51 Évidemment que ça tiendra.
02:53 J'aime bien le mot "datal" quand il dit "notre main ne tremblera pas"
02:56 parce que je pense que c'est quand même l'attitude qu'il faut avoir.
02:58 Autant je ne conçois pas du tout la politique du gouvernement dans son ensemble,
03:01 mais certains ministres font quand même le job, il me semble.
03:03 Et c'est vrai que le vrai problème qui existe aujourd'hui, c'est qu'effectivement
03:07 les gens ne seront plus tranquilles, que ce soit les élèves ou les profs, dans les établissements.
03:11 Et donc ce ne sera plus le sanctuaire que ça doit être.
03:13 Deuxième mot, Félix Mathieu, frontières à Gaza.
03:16 Un million de Palestiniens se sont massés aux frontières de l'Egypte.
03:19 Ils espèrent parvenir à fuir l'enclave palestinienne bombardée,
03:23 dépourvue d'eau et d'électricité parmi eux,
03:25 Mohamed qui retentait encore sa chance tout à l'heure dans sa voiture.
03:28 Nous nous rendons au poste frontière tous les jours, dit-il.
03:33 Nous contactons l'ambassade tous les jours.
03:35 Ils nous disent d'aller au poste frontière.
03:37 Nous attendons 5, 6, 7, 8 heures et nous repartons.
03:40 Le voyage n'est pas sûr, il n'y a pas de trêve.
03:43 Nous nous déplaçons au milieu du danger.
03:45 Nous souhaitons que ce problème soit résolu.
03:47 Qu'on nous donne des informations claires pour que nous puissions voyager.
03:52 Propos recueillis par Belal Al Zabar de l'agence France Presse.
03:55 La Ligue Arabe exige l'arrêt des opérations militaires à Gaza.
03:58 La mise en place aussi de couloirs humanitaires.
04:00 Aucune trêve n'est à l'ordre du jour, affirme de son côté Israël,
04:03 après l'attaque sans précédent du 7 octobre.
04:06 Troisième mot, conférence sociale.
04:08 Les syndicats ont reçu des messages de banque.
04:10 Des syndicats satisfaits de pouvoir enfin parler salaire.
04:13 Pour autant, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet,
04:16 espère davantage que des mots.
04:18 Nous attendons à ce que le gouvernement prenne ses responsabilités
04:20 et prenne des mesures contraignantes.
04:22 Si c'est encore une fois dire aux organisations patronales
04:24 "Oui, il faudrait négocier sur les salaires et augmenter les salaires",
04:27 ça c'est bon, on n'a pas besoin d'un gouvernement pour faire ça.
04:30 On a besoin d'un gouvernement pour légiférer
04:32 et pour garantir le pouvoir d'achat des travailleuses et des travailleurs.
04:35 Je dis aussi aux patronats qu'en plus d'être une catastrophe sociale,
04:39 leur politique d'austérité salariale a aussi des conséquences économiques
04:43 parce que ce sont aujourd'hui des secteurs entiers
04:46 qui sont en difficulté à cause de la faiblesse des salaires.
04:48 Par exemple, le secteur du bio est en train de couler
04:52 parce que les salariés n'ont plus les moyens de bien manger et d'acheter du bio.
04:55 Sophie Binet au micro AFP d'Arnaud Richard et Nicolas Deroussi.
04:59 Quelques heures plus tard, le ministre de l'économie Bruno Le Maire
05:01 a mis en exergue trois impasses.
05:03 Selon lui, il cite l'indexation des salaires sur l'inflation
05:06 qu'il faut éviter si on veut avoir un taux d'emploi toujours plus élevé.
05:09 Un coup de pouce au SMIC, mauvaise idée aussi selon Bruno Le Maire,
05:12 ça pourrait menacer les emplois les plus fragiles et les moins qualifiés.
05:15 Le ministre de l'économie rappelle aussi, je le cite,
05:17 qu'en économie de marché, l'État ne fixe pas les salaires ni les prix.
05:21 Merci beaucoup Félix Mathieu.

Recommandée