VIDÉO. "Laissez-les partir" : le témoignage d'une Franco-Israélienne après l'enlèvement de sa fille.

Depuis l'attaque du Hamas contre Israël, Galit Dan-Jaoui ne compte plus les nuits sans sommeil. Pas parce qu'elle a peur pour des compatriotes dont elle ne connaît rien. Mais parce qu'elle cherche désespérément sa fille et sa mère. Elles sont, malgré elles, devenues actrice d'un conflit en se faisant kidnapper. Enlevées par des hommes armés dans la matinée du 7 octobre, elle dit ne plus avoir de nouvelles des membres de sa famille. L'habitante de Kissoufim, un kibboutz situé à 8 kilomètres de Nir Oz et aussi tout proche de la bande de Gaza. Elle a elle-même survécue à une attaque samedi. Pendant qu'elle était cachée dans son sous-sol, des terroristes étaient présents dans sa maison. C'est sa soeur qu'il l'a informée de l'enlèvement d'une partie de sa famille, après la découverte du Kibboutz elle a qualifié l'événement de "pogrom". Depuis une semaine elle dit mener ces recherches « toute seule » sans aide du gouvernement israélien. Le ministère des Affaires étrangères français a indiqué mercredi que 11 Français étaient décédés et 18 étaient portés disparus depuis l'assaut de samedi, dont "plusieurs enfants probablement enlevés" par le Hamas selon la Première ministre Elisabeth Borne. La fille, la nièce et le neveu de Galit Dan-Jaoui sont dans ce décompte. Madame Dan-Jaoui demande l'aide de ” la communauté internationale pour libérer ces civils victimes de terrorisme".