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  • 25/09/2023
Denis Jacob, secrétaire général du syndicat Alternative police nationale, était en direct sur BFMTV ce lundi, jour de l'ouverture du procès de l'attentat de Magnanville. 

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Transcription
00:00 Bien sûr, ça hante tous mes collègues, vous savez,
00:02 quand l'un des autres meurt dans l'accomplissement de ses missions
00:07 ou parce qu'il est policier, on ne peut être qu'affecté.
00:11 Mais on l'est d'autant plus au niveau de l'organisation syndicale
00:15 qu'un de mes proches représentants était leur ami.
00:18 Donc on est d'autant plus touchés,
00:21 attentifs à ce qui va se passer à l'occasion de ce procès.
00:25 Et ça a marqué toute la police nationale
00:28 et définitivement au regard de cette affaire particulièrement dramatique et horrible.
00:35 Qu'est-ce que ça a changé concrètement dans votre quotidien ?
00:38 Certains de vos collègues disent que désormais,
00:40 ils ont peur quand ils rentrent chez eux.
00:43 Alors on a des collègues qui effectivement, avant d'aller à leur domicile,
00:46 font plusieurs fois le tour du bâté de maison
00:50 avant de rentrer pour s'assurer qu'ils n'ont pas été suivis.
00:53 On a également des collègues qui disent à leurs enfants
00:56 de ne pas dire à l'école que leurs parents sont policiers.
01:01 Et puis, il y a eu des mesures importantes qui ont été prises,
01:06 consécutivement à ce drame, mais aussi aux attentats de 2015.
01:11 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, les policiers peuvent être armés en tout temps
01:15 et en tout lieu, en service et hors service.
01:18 Donc ça veut dire qu'ils peuvent rentrer chez eux avec leur arme de service ?
01:23 Tout à fait, ils peuvent rentrer, d'ailleurs ils rentrent aujourd'hui
01:27 avec leur arme de service parce qu'il est tout à fait normal
01:31 qu'en tant que fonctionnaire de police,
01:33 pris pour cible notamment par la vague d'attentats
01:35 que nous avons connue pendant plusieurs années,
01:38 puissent assurer sa propre sécurité,
01:40 mais aussi celle de sa famille en premier ressort
01:44 et bien évidemment de nos concitoyens également.

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