- 22/09/2023
Votre mag spécial "Coupe du Monde de Rugby" - Émission du 22/09/2023
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00:00 [Musique]
00:07 Bonsoir et bienvenue dans votre mag 100% Coupe du Monde de rugby, un mag consacré bien sûr au débriefing de France-Namibie 96 à 0.
00:17 Le score, mais on retient surtout la blessure d'Antoine Dupont qui vient gâcher la fête.
00:21 D'ailleurs, quel est votre sentiment à propos de cette blessure ?
00:24 Selon vous, est-ce que la France peut gagner la Coupe du Monde sans Antoine Dupont ?
00:28 J'attends vos commentaires au 0810 055 056.
00:32 Notre grand témoin ce soir est Pierre Vilpreux. Bonsoir Pierre.
00:36 Bonsoir.
00:37 Merci d'être en duplex des studios de France Bleu Limousin à Limoges.
00:41 Joueur, vous avez remporté 3-5 nations en tant que sélectionneur de l'équipe de France de Grand Chelem
00:46 et vous étiez à la tête des Bleus pour la finale de la Coupe du Monde 1999.
00:50 Alors, qu'est-ce que vous avez vécu à quelque similitude avec ce que vit actuellement Fabien Galtier ?
00:56 C'est votre mag 100% Coupe du Monde qui est à suivre sur France Bleu, bien évidemment,
01:01 mais également sur NOAH, chaîne de France 3 et sur francebleu.fr.
01:06 Et je salue notre spécialiste au rugby à France Bleu, Arnaud Carré, également.
01:19 Salut Arnaud.
01:20 Salut Dominique.
01:21 Je vais parler de cette blessure d'Antoine Dupont.
01:23 On va de suite vous donner les dernières nouvelles et prendre la direction de l'hôpital Purpens à Toulouse
01:28 où se trouve Alexandra Lagarde de France Bleu Occitanie.
01:31 Bonsoir Alexandra.
01:32 Bonsoir, bonsoir tout le monde.
01:34 Merci d'être en direct.
01:35 C'est là qu'est attendue ou est déjà arrivée peut-être Antoine Dupont ?
01:40 Attendue, toujours, toujours. Pas de signe du demi-mêlée de l'équipe de France.
01:45 Je suis devant en effet l'entrée principale de l'hôpital de Purpens depuis quelques heures maintenant
01:49 et aucune information n'a filtré du côté de la fédé française de rugby à l'hôpital dans le service de chirurgie maxillofaciale
01:57 où Antoine Dupont doit être ausculté dans la soirée, où je me suis rendue tout à l'heure.
02:01 Personne ne savait non plus l'heure exacte de son arrivée.
02:04 Le service de communication de l'hôpital me confiait même avoir appris sa venue par des journalistes à la mi-journée.
02:09 Certaines sources proches du joueur évoquent un rendez-vous pour 18h mais bon il est déjà 18h07 et toujours pas de signe du joueur.
02:16 Mais c'est pourtant bien ici que le capitaine de l'équipe de France doit venir consulter le professeur Frédéric Lohwerth.
02:22 C'est un tarbé, grand spécialiste en chirurgie maxillofaciale, un grand ponte dans le domaine.
02:28 Il est spécialiste des gueules cassées, très peu ont cette spécialité en France.
02:32 Le chirurgien est décrit comme un homme assez discret.
02:35 Il s'engage dans l'humanitaire pour refaire le visage d'un enfant défiguré sur son temps libre.
02:39 Et puis à Toulouse dans son cabinet il y a énormément de consultations en lien avec le sport et notamment le rugby.
02:45 Donc on imagine que c'est pour toutes ces raisons qu'Antoine Dupont vient se faire soigner ici à Purpon à Toulouse.
02:50 Mais pour le moment je rappelle toujours pas de signe d'Antoine Dupont.
02:53 Alexandra Lagarde depuis l'hôpital Purpon à Toulouse.
02:56 Merci Alexandra.
02:57 Si évidemment d'ici 18h30 est la fin de ce mag 100% Coupe du Monde, Antoine Dupont en arrivée, vous avez bien sûr la priorité.
03:04 Je salue également Yana Rivolaen, notre consultante rugby à Radio France.
03:09 Bonsoir Yana.
03:10 Bonsoir.
03:11 Merci d'être là. Trois fois Le Six Nations que vous avez gagné en tant que demi-mêlée.
03:16 Deux fois troisième de la Coupe du Monde également en 2014 et 2017.
03:21 Yana, cette blessure, c'est la blessure qui fait trembler la France.
03:25 Pourtant c'est le collectif qui prime en principe au rugby.
03:29 La blessure d'un joueur fait peur à tout le monde, à toute la France du rugby ?
03:33 Oui parce que c'est le capitaine, c'est un des meilleurs joueurs du monde à son poste, si ce n'est le meilleur.
03:40 On sait tout ce qu'il apporte sur le terrain, en dehors du terrain.
03:44 On connaît son tempérament, son exemplarité, son humilité.
03:48 C'est vraiment un joueur qui est un joueur cadre, un joueur leader et qui guide cette équipe de France depuis quelques années.
03:58 C'est vrai que cette blessure tombe un peu au plus mauvais moment pour lui, alors qu'il y a la moitié des matchs de poule qui viennent d'être joués.
04:07 Plus mauvais moment pour lui, c'est vrai que vous avez raison, à l'instar des autres blessés.
04:11 Il faut penser d'abord aux joueurs, parce qu'il y a évidemment terrible désillusion.
04:15 Arnaud Carré avec Pierre-Villepreu.
04:17 Pierre-Villepreu, Dominique le disait tout à l'heure, vous avez vécu une situation sans blâme, même si c'était avant le début du Mondial.
04:24 On rappelle, vous faites le grand schéma en 97-98 avec une charnière bien installée, patronne du jeu tricolore Carbono-Castaigny.
04:32 Les deux hommes se blessent avant le Mondial, une semaine après avoir fait de Pierre Mignoni votre numéro un au poste de début de mêlée,
04:39 ils se blessent à son tour. Est-ce que ça reste aujourd'hui un des plus mauvais souvenirs de votre vie d'entraîneur, de sélectionneur ?
04:48 Est-ce que vous vous rappelez quand c'est arrivé, comment vous avez réagi sur le coup ?
04:52 On réagit en essayant de trouver une solution la meilleure possible, compte tenu du potentiel de joueurs à disposition.
05:01 Évidemment, il ne faut pas faire transparer ces inquiétudes auprès du collectif.
05:07 Il faut impérativement qu'ils aient confiance dans les joueurs qui vont être appelés, en pensant qu'ils vont s'intégrer sans problème.
05:16 Aujourd'hui, avec cette blessure de Dupont, c'est toute la France qui est un peu touchée, parce qu'il est le symbole du rugby français, Dupont.
05:28 Même si ce que je pense, c'est qu'il y a derrière lui d'excellents joueurs de rugby qui s'intégreront sans aucun problème,
05:40 je pense à Kouyou et au Bordelais, à Lucu.
05:45 Je crois que ça va évidemment, c'est parce qu'on perd un énorme joueur, c'est certain,
05:55 qui peut, quelques fois, dans des matchs difficiles, sauver la France, et surtout dans une Coupe du Monde.
06:00 Ceci dit, il faut faire avec, les blessures font partie des aléas du rugby, même en Coupe du Monde.
06:08 Yann Arrivaud, Alain, est-ce que vous avez déjà vécu une situation similaire ?
06:13 Est-ce que vous pouvez nous dire, vous, quel peut être l'impact de cette blessure sur le vestiaire ?
06:17 Est-ce que, par exemple, pour vous, même si par malheur il ne pouvait pas rejouer, Antoine Dupont doit rester aux côtés des Bleus ?
06:23 Alors ça, ce sera une décision qui sera à prendre avec le staff et probablement aussi un peu avec les joueurs.
06:31 Mais oui, on sait tout l'impact que ce joueur a sur l'équipe,
06:37 et même s'il s'avérait qu'il ne pourrait plus être en capacité d'apporter tout ce qu'il apporte sur le terrain,
06:45 moi je reste persuadée qu'il peut aussi être utilisé d'une autre manière aux entraînements, sur des analyses vidéo, sur ce genre de choses,
06:56 et qu'il peut aussi apporter de la confiance au groupe.
07:00 Et je pense que les joueurs seraient aussi rassurés peut-être de l'avoir toujours dans le groupe.
07:07 Pierre Villepreux, sur le moment on imagine, et vous l'avez reconnu, on encaisse le coup, même quand on est sélectionneur, on ne montre pas ses émotions.
07:14 On dit aussi qu'en cas de coup dur, un groupe, un collectif, a tendance à se resserrer.
07:19 Ça peut aussi être le cas si d'aventure, on parle bien évidemment au conditionnel,
07:23 puisqu'on n'aura pas sans doute avant dimanche, voire lundi, la durée d'indisponibilité de notre numéro 9.
07:30 Est-ce que le groupe France peut se resserrer, se renforcer, malgré ce qui lui arrive ?
07:36 Oui, tout à fait, ils vont réagir mentalement, je crois qu'ils sont prêts pour jouer cette Coupe du Monde.
07:43 Donc même s'ils étaient amenés à le faire sans leur capitaine et un de leurs meilleurs joueurs, bien sûr,
07:51 ce collectif a les moyens de compenser, parce qu'il est évident que les autres équipes se polarisent beaucoup en défense sur Dupont.
07:59 Il est quelquefois gêné aux entournures à cause de cette agressivité contre lui.
08:06 Mais cette équipe est composée aussi d'autres génies, d'autres talents qui certainement en profiteront.
08:13 Et pourquoi pas le poste de demi-de-mêlée, le remplaçant qui lui va être un peu plus libéré des contraintes défensives des adversaires.
08:22 En 99 par exemple, on rappelle que malgré toutes ces secousses avant la Coupe du Monde, ça ne vous avait pas empêché d'atteindre la finale,
08:30 avec une charnière qui n'était pas celle prévue.
08:33 Oui, qui n'était pas celle prévue. Ça veut bien dire que quand le collectif fonctionne, on peut évidemment compenser.
08:40 Ça nous a amené à jouer une finale contre l'Australie. On l'a perdue, mais on est arrivé là sans perdre un match pendant les poules.
08:48 Mais c'était en 99. On est dans une dimension aujourd'hui physique et mentale bien supérieure
09:00 du fait des moyens qui sont mis aux entraîneurs pour préparer l'équipe de France en temps et en moyenne pour le faire.
09:08 On va parler de cette évolution du rugby dans un instant avec vous Pierre-Villepreu.
09:12 Avant de vous libérer, Yann Arrivaud et Alain, c'est important de ce que vient de dire Pierre-Villepreu.
09:17 L'équipe de France s'est bâtie autour de cette charnière, mais nos adversaires n'ont observé que cette charnière.
09:23 On va peut-être avoir une charnière plus libérée, puisque moins surveillée par les adversaires.
09:28 Oui, c'est sûr qu'effectivement, comme l'a très bien dit Pierre, les adversaires mettent en place des plans anti-Antoine Dupont
09:37 pour l'éviter d'être trop un danger au bord des rucks. C'est vrai que c'est polarisant pour la défense.
09:46 Maintenant, la personne qui prendra la succession de Dupont sera peut-être, comme vous l'avez dit, un peu moins surveillée.
09:56 Elle pourra peut-être un peu plus s'exprimer.
10:00 Même si, comme on l'a dit, la charnière titulaire depuis des années, c'était la charnière Dupont-Entamac.
10:08 Au final, on va se retrouver avec une charnière qui va être assez inédite et un peu inexpérimentée, en tout cas au niveau international.
10:16 Si jamais c'était l'UQ qui venait à reprendre la succession de Dupont, il y a quand même des automatismes avec Mathieu Jalibert à l'ouverture.
10:23 Ça peut être un plus aussi à l'équipe de France pour construire des repères rapidement.
10:27 Oui, parce que les deux sont, rappelons-le, à l'union Bordeaubeigle, le club de Bordeaux.
10:32 Merci beaucoup Yann Arrivoye-Hallen, consultante Radio France pour cette Coupe du Monde.
10:37 On vous retrouvera avec plaisir pour France-Italie, comme on vous a entendu, avec beaucoup de plaisir depuis le Vélodrome,
10:43 hier, aux côtés de Jérôme Vall, pour ce match entre la France et la Namibie.
10:48 Les pizzaïolos, les pubs, les villages rugby devraient bouger dans le week-end, puisque six matchs sont au programme.
10:54 Alors, quels seront les essentiels ? On voit ça d'ici 18h30 avec Damien Gozioso, depuis France-Bleu Bern, Bigor.
11:01 Notre futur adversaire sera peut-être décidé Arnaud Carré pendant Irlande-Afrique du Sud.
11:05 Fanny Lechevestrier va nous parler de ce match, elle qui est à la direction des sports de Radio France, dans quelques minutes.
11:11 Et vous gagnez au 0810 055 056, ce soir, le jeu de société Procruppe.
11:16 C'est le jeu de l'équipe de France, un jeu de société pour jouer en famille autour du rugby, sans forcément énormément s'y connaître.
11:22 0810 055 056, combien d'essais ont été marqués par l'équipe de France hier ? 10, 12 ou 14 ? C'est à vous de jouer.
11:31 Saint-Etienne, Marseille, Saint-Denis, Bordeaux, Nantes, Lille, Nice.
11:39 La Coupe du Monde de rugby est en France. France-Bleu, le mag 100% Coupe du Monde.
11:45 Et d'ailleurs actuellement 10 à 3 pour les Argentins qui sont opposés au Samoan à Saint-Etienne.
11:51 Vous touchiez du doigt Pierre-Villepreu, vous qui avez été sélectionneur de l'équipe de France pour la finale de la Coupe du Monde 99.
11:57 La différence du rugby entre le moment où vous étiez en finale et ce rugby d'aujourd'hui, est-ce que, j'ai envie de dire à part les règles, est-ce que tout a changé Pierre-Villepreu ?
12:08 Les règles essentielles du rugby n'ont pas changé. Les règles que je qualifie de fondamentales n'ont pas changé.
12:14 C'est celles qui font la base du jeu de mouvement. Celles-là n'ont pas changé. Il faut toujours passer la balle en arrière.
12:20 Il faut toujours libérer la balle au sol. Parce que pour la laisser à la disposition des deux équipes.
12:25 Et la zone de marque c'est toujours la même. Donc ça, ça n'a pas changé.
12:29 Et les droits, je dirais, du joueur en défense, ceux-là ont un peu changé.
12:33 Parce qu'avant on pouvait plaquer un peu comme on avait envie. Aujourd'hui, dès qu'on plaque un peu haut, ça y est on prend un carton jaune ou un carton rouge.
12:41 Donc, à la fois les règles, mais c'est surtout ce qui a changé, c'est la préparation des joueurs.
12:48 Préparation physique, parce qu'ils s'entraînent aujourd'hui dans le système professionnel, deux fois par jour.
12:55 Et à l'époque, ce n'était pas le cas. On s'entraînait bien moins. On n'était pas complètement entrés dans cette ère professionnelle.
13:04 C'est après que les clubs ont mis en place des centres de formation et donné des moyens aux joueurs pour mieux jouer, tout simplement.
13:16 Et acquérir une dimension physique supérieure.
13:20 Vous parlez, Pierre, de cette dimension physique supérieure. Ça peut aussi, même s'il y a des faits de jeu, expliquer le nombre assez élevé de blessés,
13:29 que ce soit pendant la préparation, que ce soit pendant la compétition. On parle des bleus, bien sûr, mais toutes les sélections sont concernées.
13:37 Oui, il est évident que l'entretien physique d'un joueur, surtout pour l'équipe de France, qui se veut être optimal à un moment donné,
13:48 fait qu'on les amène à un état de forme qui est compliqué et fragile, quelquefois.
13:55 Ça veut dire qu'on pousse la machine au maximum et des fois ça casse ?
13:58 Quelquefois ça peut casser, oui, bien évidemment. Je ne dis pas qu'il ne faut pas le faire, mais il faut savoir qu'il y a effectivement ce risque.
14:08 Surtout, quelquefois, maintenant, sur des terrains qui sont... Ce n'est pas le cas de la Coupe du Monde, tous les terrains sont encore en herbe,
14:18 mais quand ils jouent en championnat sur les terrains synthétiques, ça va plus vite, les réponses sont différentes.
14:25 Pierre Villepreux, qui a été sélectionneur de l'équipe de France lors de la finale de 1999, grand témoin du Max100% Coupe du Monde de France Bleue.
14:35 France Bleue, le Max100% Coupe du Monde de Rugby.
14:40 0810 055 056, vous gagnez le jeu Pro Cup de l'équipe de France de rugby, jeu de société qui permet à toute la famille de jouer autour du rugby.
14:56 Vous nous appelez, vous nous dites combien d'essais ont été marqués hier par l'équipe de France ?
15:00 10, 12 ou 14, 0810 055 056. Ce qu'on ne va pas oublier, Pierre Villepreux, c'est vrai qu'il y a la blessure d'Antoine Dupont, évidemment,
15:08 mais on a quand même vu une très très belle équipe de France et de très jolis gestes aussi, hier soir.
15:14 C'était un match parfait pour pouvoir enchaîner derrière avec l'Italie, parce qu'on a vu du très bon rugby, des mouvements collectifs aboutis, du jeu juste.
15:28 Ça a fait oublier ce qui s'était passé contre l'Uruguay, où on n'avait pas vu grand chose.
15:37 Là, ça a été une préparation vraiment intéressante et efficace.
15:43 Les joueurs ont pu s'exprimer totalement, parce qu'ils ont senti qu'ils avaient la liberté d'oseer, de tenter et de faire.
15:52 C'est toujours bien, quand on est entraîneur, de pouvoir avoir ce type de match.
15:58 On apprend au rugby, on joue mieux, on se perfectionne mieux, dans des moments où on joue contre de très bonnes équipes,
16:05 mais aussi dans des moments où on joue contre des équipes quand même inférieures, ce qui est le cas évidemment de la Namibie.
16:10 La satisfaction, Pierre Villepreux, sur le match d'hier, c'est d'avoir vu des Français dans un match très déséquilibré, vous le disiez,
16:16 être resté très connecté, ensemble, personne n'a tiré la couverture à lui, ça montre aussi l'état d'esprit d'un groupe ?
16:25 Ah oui, bien sûr, bien évidemment.
16:27 Vous savez, tout se résume en rugby dans la qualité du jeu collectif.
16:32 Et le jeu collectif, c'est savoir faire la passe au bon moment au partenaire, pour qu'il avance.
16:37 L'avancée se crée peut-être individuellement, mais elle se poursuit par la passe continuellement.
16:42 Et ça, ils ont très bien su le faire.
16:45 Donc la continuité du jeu, elle est liée au jeu juste que les Français ont su développer.
16:50 Ce qui n'est jamais aussi facile lorsque l'on rencontre des défenses organisées, solides,
16:59 qui justement vous empêchent de trouver de l'avancée rapidement.
17:04 Thierry est avec nous depuis Mérignac. Bonsoir Thierry.
17:07 Bonsoir.
17:08 Mérignac, à côté de Bordeaux, auditeur de France Bleu Gironde.
17:12 Combien d'essais marqués par l'équipe de France hier ?
17:15 14 magnifiques essais.
17:17 14 magnifiques essais. Je vous offre le jeu Pro Cup de l'équipe de France de rugby
17:21 pour jouer autour du rugby en famille à la maison.
17:23 La blessure d'Antoine Dupont, Thierry, comme tous les amoureux du rugby, vous inquiète, je suppose ?
17:28 Un petit peu, oui. Enfin, un petit peu, même beaucoup, oui. Beaucoup, beaucoup.
17:32 Pensez qu'on peut, si par malheur Antoine Dupont ne revenait pas, on peut aller au bout sans notre capitaine ?
17:38 On a une belle équipe, ça va être un petit peu plus difficile sans Antoine Dupont,
17:42 mais on a une belle équipe aujourd'hui, on peut aller très très loin.
17:45 Merci Thierry, auditeur de France Bleu Gironde à Mérignac, à côté de Bordeaux.
17:49 Et on continue de soutenir les Bleus, évidemment ravis de vous offrir le jeu Pro Cup,
17:53 jeu de société de l'équipe de France de rugby.
17:55 France Bleu, le max 100% Coupe du monde de rugby.
18:01 Et on va se régaler encore ce week-end, hein, Simon ?
18:04 Quel gros week-end ! Quel beau week-end !
18:06 Je salue Damien Gozioso de France Bleu, Béarne Biggeur, salut Damien.
18:10 Bonsoir à toutes, bonsoir à tous.
18:12 Et Fanny Lechevestrier, la direction des sports de Radio France, salut Fanny.
18:16 Bonsoir Dominique, bonsoir à tous.
18:18 Pierre Villepreux reste avec nous, évidemment on va essayer de choisir les matchs de ce week-end.
18:23 Damien, sur six rencontres, lesquelles me conseillez-vous particulièrement ?
18:28 Alors évidemment, sans être le plus original, le Afrique du Sud-Irlande de demain.
18:34 Demain soir, 21h, parce qu'évidemment c'est le choc de ce week-end,
18:38 entre le champion du monde en titre et le numéro un mondial.
18:42 Et en s'avançant un petit peu aussi, le perdant pourrait être l'adversaire des Bleus en quart de finale dans trois semaines.
18:49 Donc voilà, forcément on va surveiller ça avec beaucoup d'attention, mais on va en reparler,
18:53 donc je ne vais pas vous en dire plus tout de suite.
18:55 Il y en a d'autres quand même, des matchs intéressants dans le week-end.
18:57 Un qui, il y a peut-être quelques années ou quelques mois seulement, aurait pu faire saliver,
19:02 mais qui a perdu de sa superbe, c'est l'Australie-Galle de dimanche soir.
19:06 Parce que ce qu'on voit pour l'instant de ces deux équipes dans ce mondial, c'est quand même très très moyen.
19:10 L'Australie battue par les Fidji la semaine dernière,
19:13 les Gallois qui auraient dû aussi être battus par ces Fidji,
19:16 qui ont gagné mais sans impressionner ensuite face aux Portugais.
19:20 En cas de défaite, l'Australie pourrait être tout simplement éliminée de cette Coupe du Monde,
19:25 ce qui serait historique.
19:26 Et en cas de défaite galloise, là ça ouvrirait un boulevard aux Fidjiens pour une qualification.
19:30 Donc il y a pas mal d'enjeux sur cette rencontre-là.
19:33 Et puis, allez, peut-être un troisième des six matchs du week-end,
19:36 Géorgie-Portugal, parce que là pour le coup ce sera un match équilibré.
19:39 C'était la dernière finale du tournoi Destination B, la deuxième division européenne.
19:44 Les Portugais qui ont l'ambition de gagner un tout premier match dans leur histoire à la Coupe du Monde,
19:49 ils ont clairement ciblé ce match-là.
19:51 Les Géorgiens, eux, sont passés à côté contre l'Australie pour rentrer en lice,
19:55 mais doivent se reprendre parce qu'eux visent deux victoires pour tout simplement être qualifiés d'office pour la prochaine édition.
20:01 Donc là il y a pas mal d'enjeux aussi sur ce match-là.
20:03 Des Portugais qui sont des dirigeants, en plus, parce qu'on parle français, Patrice Lajisquet.
20:07 Vous l'avez entendu, Fanny, c'est votre match,
20:10 puisque vous serez à Saint-Denis ce week-end pour Radio France pour Irlande, Afrique du Sud.
20:15 Vous avez le haut de l'affiche, vous salivez d'avance, Fanny.
20:18 Oui, enfin j'en salive et j'en ai même des frissons en fait pour tout vous dire,
20:22 parce que Damien parlait de choc, mais c'est pas qu'une image, ça va être des chocs dans tous les sens.
20:28 Je pense qu'on va entendre du bruit et des corps se concasser, donc ça fait un peu froid dans le dos.
20:32 Quand on voit les bolides qu'il y a de chaque côté, notamment à l'Afrique du Sud,
20:36 on en reparlera aussi certainement Dominique, mais l'Afrique du Sud avec son banc quasi inédit,
20:42 en tout cas inédit en Coupe du Monde, il l'avait testé face au All Black en test match,
20:47 7 avant, 1 seul, petit arrière, petit "eure" entre guillemets.
20:52 Ça risque de déménager dur dur quoi.
20:55 L'Australie éliminée, ça ce serait un truc complètement fou,
20:59 on va le surveiller effectivement avec ce gars l'Australie,
21:01 et on sent bien qu'ils ont peu envie Arnaud Carré de rencontrer l'équipe de France,
21:05 l'Irlande, l'Afrique du Sud, parce qu'ils mettent les gros.
21:07 Oui, forcément, c'est avec France All Black l'autre gros gros match de ce premier tour.
21:13 Fanny nous parlait des Sud-Africains, un mot quand même sur ces Irlandais,
21:17 physiquement c'est peut-être un poil en dessous, mais on n'est même pas sûr,
21:21 et c'est surtout peut-être le collectif le mieux rodé de cette Coupe du Monde.
21:25 Oui, puis ils ont aussi surtout Jonathan Sexton,
21:28 donc voilà, c'est Monsieur quasi 100%, 87% de victoire quand il est sur le terrain avec les Irlandais,
21:37 c'est vrai que les Irlandais, ils ont peut-être un jeu moins, on va dire,
21:41 moins démonstratif, en tout cas dans la puissance que les Sud-Africains,
21:45 c'est clinique et c'est efficace, 15 victoires d'affilée tout de même pour les Irlandais,
21:51 donc voilà, ça vous dit le bonhomme, et ils nous ont dit en conférence de presse
21:55 que c'était pas forcément les quarts de finale qui les inquiétaient,
21:58 mais c'est juste pour eux, pour les deux équipes, un test, ils veulent se mesurer,
22:02 et donc ils veulent absolument aller chercher ce match-là.
22:06 Moi je sais, c'est la France qui leur fait peur, y'a pas de doute.
22:08 Pierre Lagis, en un mot, vous regardez les six matchs ou vous avez une sélection ?
22:14 Non, non, je vais essayer de regarder les six matchs, parce que tous les matchs sont intéressants.
22:20 Moi ce qui m'énerve un peu, c'est qu'on risque de jouer au quart de finale,
22:26 une des finales possibles, deux équipes qui avaient les pronostics pour eux vont disparaître,
22:36 ça c'est fort dommage.
22:38 Pierre, on sait qui a fait le calendrier et qui l'a fait le serrage au sort en même temps !
22:42 Merci beaucoup Pierre Villebreux, sélectionneur de l'équipe de France en 1999,
22:46 et merci à France Bleu Limousin, parce que vous étiez en duplex de nos cilios de Limoges,
22:50 et je salue à France Bleu Berne Bigor, Damien Gozoso et Fanny Lechevestrier,
22:54 la direction des sports de Radio France et Arnaud Carré, bien sûr, salut !
22:57 Bon week-end rugby !
22:58 Et allez les Bleus !
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