Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 18/09/2023
Transcription
00:00 J'ai passé deux fois mon permis, j'ai raté deux fois et pourtant je conduis avec Guillaume Canet et une petite derrière,
00:05 avec des figurants qui se jettent sur la bagnole.
00:07 Un film fantastique réussi, c'est un film qui apporte un climat et qui n'oublie pas son climat.
00:21 Et depuis je fais vraiment en sorte de ne pas oublier le climat et de jamais relâcher le spectateur,
00:26 de plonger dans un climat du début à la fin et de l'emmener le plus loin possible et de lui faire vivre des espérances.
00:31 L'acide sulfurique est corrosif pour la peau.
00:33 C'est ce bordel.
00:34 Qu'est-ce que tu fous, Élise ?
00:35 Les yeux, les voies respiratoires et le geste.
00:37 La manière dont il a réussi à écrire et à monter son film,
00:41 je trouve ça effectivement très intelligent parce que c'est un petit film dans un grand film.
00:45 Ce que je veux dire c'est que c'est une histoire intime dans un film catastrophe, populaire.
00:50 Et souvent, c'est vrai que tu as raison, les films d'anticipation ou qui traitent de l'écologie,
00:55 ce sont des films des fois catastrophes ou c'est des grands films populaires,
00:59 mais les personnages et l'intime des personnages n'est pas forcément toujours très développé.
01:05 Là, ce que je trouve très fort, c'est que le début du film, on rentre dans l'intimité des personnages.
01:10 Du coup, on s'identifie un peu, on s'attache à eux, on s'identifie à eux.
01:14 Du coup, ce qui leur arrive derrière, dans le côté, dans la nervosité, dans la rugosité,
01:19 dans l'acidité du film derrière, on est encore plus touché, je trouve.
01:25 Selon l'INRS, les pluies mille fois plus acides que la normale ont été enregistrées.
01:30 On n'a pas marre de ces merdes.
01:31 Je t'en fous la planète, c'est tout.
01:32 La fin du monde tous les deux jours.
01:34 De toute manière, ça me concerne plus que toi.
01:35 Je voulais vraiment ancrer le film dans cette colère très contemporaine,
01:40 de parler du réchauffement climatique, mais de parler de nous à l'intérieur du réchauffement climatique.
01:43 Et c'est vrai que cette question de fin du monde, fin du mois, elle me taraude, comme chacun de nous.
01:49 Moi, j'avais besoin de faire ce constat et d'emmener le spectateur à voir une histoire qui parle de lui
01:55 et pas un récit dans lequel il pourrait prendre du "plaisir de distance".
02:00 Il ne devait y avoir aucune distance dans cette histoire.
02:02 Il fallait notamment montrer un homme et une femme, un couple d'aujourd'hui,
02:06 qui tentent d'élever un enfant dans un monde qui est extrêmement complexe.
02:11 Vous êtes où là ?
02:13 On allait où ? Où est-ce que t'es ?
02:16 Moi, j'ai un film d'auteur.
02:17 Il est venu me chercher et m'a dit "toi, tu pourrais faire des films d'action si ça se trouve".
02:22 J'ai passé deux fois mon permis, que j'ai raté deux fois.
02:25 Et pourtant, je conduis avec Guillaume Canet et une petite derrière,
02:28 avec des figurants qui se jettent sur la bagnole.
02:31 J'ai dû m'entraîner en eau froide, comme je dois être dans l'eau froide à un moment donné du film.
02:35 J'ai dû m'entraîner, parce que pour ne pas avoir de crise cardiaque, il faut s'entraîner régulièrement.
02:40 J'ai tout un parcours de films d'action, c'était quand même hyper rigolo à faire.
02:43 C'est un truc que, en plus, au final, je n'ai pas fait.
02:46 - Si, t'as été dans l'eau quand même. - Oui, mais bon, il y a un passage entre...
02:50 Oui, mais ça va, c'est une cascade énorme.
02:53 Il n'y aura pas d'histoire.
02:55 Faut que tu me fasses confiance, Manon.
03:05 On est ensemble.
03:06 Sous-titrage Société Radio-Canada
03:08 Sous-titrage Société Radio-Canada
03:11 Sous-titrage Société Radio-Canada

Recommandations