L' Info Régionale de RTI 1 du 14 septembre 2023

RTI Info

14/09/2023

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00:00 Il est à peine 7 heures, Sidoni est déjà en train d'étaler le riz non encore décortiqué

00:11 sur la bâche en attendant que le soleil brille.

00:14 Une routine qui demande beaucoup d'énergie, mais nécessaire pour garantir la qualité

00:19 du riz.

00:20 Il faut également faire le tri pour retirer toutes les impuretés avant le décortiquage.

00:26 Le riz local aujourd'hui c'est beaucoup modernisé.

00:30 Avant quand tu fais le riz local, il faut que tu t'assoies à la maison pour trier,

00:35 enlever saleté, enlever non-piller, tout ça.

00:38 Aujourd'hui nous avons des machines qui enlèvent tout, comme le riz de 50 pieds à la boutique

00:44 dans les supermarchés.

00:45 Le riz local il est bon, dans où même on va aller.

00:48 Et puis c'est naturel, sans produit.

00:50 C'est sur place dans sa cour que Sidoni vend le riz.

00:53 Vu sa qualité, les clients ne manquent pas.

00:56 Ça marche, c'est le paragraphe de Dieu.

00:57 On gagne un peu pour manger.

00:59 Il y a un monsieur qui vient de m'appeler, il a des sacs à la gare.

01:02 Quand on envoie au client, à Bichan, à Korogo, partout, en tout cas, il faut envoyer le

01:06 riz un peu partout.

01:07 Quand tu envoies, les gens sont contents absolument.

01:10 Il y a besoin de magasins.

01:11 C'est à cause des magasins, ils vont au soleil comme ça.

01:14 Dame Kané ne se contente pas de commercialiser le riz, elle le produit.

01:18 L'aventure démarre en 2009, après le décès de son mari.

01:22 Le riz là, c'est de ça que j'ai fait.

01:25 Depuis lors du décès de mon mari, il m'a demandé de la nourrir chez quelqu'un.

01:31 À ce moment-là, je n'y étais pas contente.

01:33 J'ai commencé avec deux casiers.

01:35 Le monsieur a vu que la dame, elle est courageuse, il a fait cinq casiers.

01:40 Il a dit, pourquoi tu ne me donnes pas un peu, pourquoi beaucoup, pourquoi ils ne puissent

01:43 nourrir aussi les enfants dedans.

01:45 Direction la rizière, non loin de la maison, en compagnie du responsable de la parcelle.

01:50 Le champ s'étend sur des centaines de mètres.

01:53 Tout le riz mûr n'est pas encore coupé, que plusieurs carrés de jeunes pousses sont

01:58 déjà plantés et bien entretenus.

02:00 C'est le chacal.

02:01 Vous voyez derrière moi, c'est découpé.

02:03 Ça s'appelle le casier.

02:05 Donc, ce sont deux que j'ai commencé aujourd'hui là.

02:08 Ça va jusqu'en bas là-bas.

02:09 Kané, c'est une vieille bourgopharme qui est venue me trouver.

02:11 Ah papa, vraiment, tu vas m'aider.

02:14 J'ai dit, bon d'accord, je vais t'essayer avec des casiers.

02:17 Comme j'ai vu qu'elle est vraiment courageuse, donc je vais te donner un hectare.

02:21 En dehors de ce champ, Sidoni a fait deux autres, portant à environ 8 hectares pour

02:27 une production annuelle de plus de 50 tonnes.

02:30 Au-dessus de Keïta Moussa, les rizicultrices comme Sidoni, il y en a plusieurs à Gagnois.

02:36 Avec un soutien plus approprié, elles pourraient produire plus.

02:40 Ici là, on a 45 rizicultaires.

02:44 Mais on entend souvent l'état donner, comment les dons, mais ça ne nous arrive pas.

02:49 Même au travail, aller payer, petite paie d'engrais, on s'en va payer là.

02:53 Tu vas lancer dedans.

02:55 Donc, c'est ce que tu vas trouver, avec ça tu vas te débrouiller.

02:59 Avant, on avait des encadrés de bafon.

03:01 Je ne sais pas ce qui se passe.

03:03 Personne ne vient maintenant pour venir nous écouter, pour venir nous regarder.

03:07 Sinon, si l'état nous finance, normalement, on peut servir la Côte d'Ivoire.

03:12 En 2022, la Côte d'Ivoire a importé environ 1,6 million de tonnes de riz pour un montant

03:18 de plus de 504 milliards de francs CFA.

03:21 Pour réduire cette facture les années à venir, les autorités ivoiriennes ont lancé

03:26 depuis 2020 un programme de développement de la riziculture pour un coût de 150 milliards

03:32 de francs CFA.

03:34 À Séguéla, élèves et parents démarrent timidement la rentrée scolaire.

03:45 Plusieurs raisons expliquent cette lenteur.

03:47 Tout ça est dû d'abord à plusieurs facteurs.

03:50 D'abord, vu que les élections viennent de finir il n'y a pas assez longtemps.

03:54 Et deux encore, les difficultés financières.

03:58 C'est récent beaucoup au niveau des ménages, surtout au niveau des parents d'élèves.

04:03 Certains parents n'hésitent pas eux-mêmes à accompagner leurs enfants, comme on le

04:08 voit ici dans cette école primaire Château.

04:11 Nous savons bien que le temps est difficile, mais nous devons faire effort pour envoyer

04:16 nos enfants pour l'inscrire à l'école.

04:18 Parce que l'école est très très très importante pour les enfants.

04:22 Le corps enseignant est sur place et les élèves présents bénéficient des cours.

04:28 Ce maître de la classe de CP2 est satisfait du niveau de ses élèves.

04:32 Les enfants sont très heureux de reprendre le cours.

04:35 Certains m'ont demandé "Monsieur, comment est-ce qu'on va commencer, qu'est-ce qu'on

04:40 va faire, tout ça".

04:42 La directrice continue de recevoir les parents d'élèves.

04:45 Profite pour les inviter à s'impliquer véritablement pour la réussite de cette rentrée scolaire.

04:50 La rentrée des classes, c'est eux qui doivent motiver les enfants à venir à l'école.

04:56 Nous les attendons, tous les enseignants sont déjà en place.

04:59 Mais on a besoin des élèves pour travailler.

05:02 On a besoin de c'est dès maintenant que le travail a s'effectué.

05:06 Donc moi je suis heureux que les parents, ils prennent toutes les dispositions pour

05:10 que les enfants viennent à l'école.

05:12 La date de la rentrée scolaire 2023-2024 sur le territoire national a été fixée

05:19 au 11 septembre dernier.

05:21 Campagne neurosurgicale à l'endroit des enfants atteints de l'hydrocéphalie au service

05:33 neurosurgie du CHU du Boakye.

05:35 Dix enfants sont opérés par une technique d'endoscopie avancée appelée 3ème ventriculostomie

05:41 endoscopique.

05:42 Cette nouvelle pratique vise à améliorer la prise en charge des troubles neurologiques

05:46 mais aussi éviter la mise en place d'implants dans la boîte crânienne.

05:50 Nous allons opérer des enfants par une technique de vidéochirurgie endoscopique qui consiste

05:56 à créer un orifice à l'intérieur du cerveau de l'enfant pour faciliter la circulation

06:02 du liquide sur le bref spinal qui est bloqué à l'intérieur de la boîte crânienne.

06:07 L'orifice doit avoir deux avantages, éviter de mettre des valves qui sont des implants

06:12 dans le cerveau des enfants et surtout de réduire le temps d'hospitalisation qui est

06:17 de deux jours maximum, trois jours après cette procédure.

06:20 Cette action a été possible grâce à l'ONG NeuroKid basée aux Etats-Unis d'Amérique

06:24 qui a fourni le matériel chirurgical notamment l'endoscope et le générateur de coagulateurs

06:29 bipolaires.

06:30 La Côte d'Ivoire est le premier pays africain francophone où NeuroKid vient de s'implanter.

06:36 Nous avons trouvé une très bonne organisation dans la prise en charge des enfants qui souffrent

06:41 de cette maladie.

06:42 Avec la collaboration du professeur Aidara, nous comptons renforcer nos actions non seulement

06:48 en Côte d'Ivoire mais aussi par la suite dans le reste des pays d'Afrique francophone.

06:53 Un grand soulagement pour les familles des enfants atteints de cette pathologie.

06:56 Je me suis un peu renseignée sur le coût même de l'opération dans d'autres pays.

07:00 C'est très cher.

07:01 C'est inexplicable ce qu'ils ont fait.

07:03 Vraiment merci, c'est merci qu'on peut dire.

07:05 L'hydrocéphalie est une affection neurologique grave pouvant entraîner le décès.

07:10 Elle se caractérise par une accumulation de liquide dans la boîte crânienne qui exerce

07:14 une pression excessive sur le cerveau des enfants souffrant de cette maladie.

07:18 Le mal se manifeste par un grossissement de la tête.

07:21 Seule une intervention neurochirurgicale est nécessaire pour soulager le malade.

07:32 Divo quartier Plateau, il est 21h30.

07:36 Attirés par le feu d'artifice qui illumine le ciel, toutes les populations s'y sont rassemblées

07:42 pour converger vers le stade municipal.

07:45 Des artistes assurent le spectacle en ce lieu.

07:48 Le public n'a pas boudé son plaisir.

07:56 Durant tout ce concert qui marque la fin des vacances scolaires,

08:00 concert offert aux populations pour les remercier de leur exemplaire conduite

08:05 qui a permis que les élections régionales et municipales se tiennent

08:09 sans violence, sans heures et dans la paix.

08:11 A Divo.

08:12 Vraiment ça va. On dit merci à Dieu. Et c'est Dieu qui a permis cela.

08:17 C'est vraiment opportun parce que cette célébration montre que la jeunesse de Divo

08:26 a vraiment compris que c'est seulement dans la paix qu'on peut évoluer.

08:34 C'est dans la paix qu'on peut construire la région.

08:38 L'initiative est du ministre Amédée Kofi Kwakou, anciennement maire de Divo

08:43 et nouvellement élue, à la tête du conseil régional du Lot-Dibois.

08:47 A ses côtés au stade municipal, la ministre gouverneure du district autonome des lacs,

08:52 Raymond Goudou Kofi, est venue le soutenir.

08:55 A cette fête du vivre ensemble.

08:58 Comme le public, ils se sont laissés transporter par les sons des artistes sur scène.

09:03 Révolution, VDA, Zouglou Mekers ou Lili Gieli.

09:08 Chaque artiste a donné la pleine mesure de son talent.

09:11 Le public n'en demandait pas mieux, s'éclatant à souhait et sans retenue,

09:16 pour consolider la cohésion sociale, le vivre ensemble et la paix.

09:21 Des valeurs auxquelles les populations de Divo sont attachées.

09:24 Je voudrais d'abord féliciter le peuple du Lot-Dibois.

09:28 Parce que vous savez, Ahmedé Kwakou vient du centre de la Côte d'Ivoire.

09:32 Et ils l'ont accueilli, ils l'ont accepté.

09:35 Et aujourd'hui, ils le portent comme président du conseil régional.

09:39 Je pense que c'est un témoignage, comme quoi la Côte d'Ivoire, elle est une et indivisible.

09:44 Nous implémentons ici, la vision du présent de la Savatara.

09:47 Qui est le vivre ensemble.

09:49 Et dans cette région, vous voyez, c'est toutes les populations,

09:52 dans toutes les composantes qui sont réunies.

09:54 Et nous sommes heureux.

09:56 Si le concert est illustratif de l'exemplaire vivre ensemble à Divo,

10:01 il est aussi révélateur de l'intérêt des jeunes de cette localité pour la musique.

10:06 Et occasion de divertissement.

10:09 Sur la question justement, les jeunes n'ont pas chômé durant ces vacances.

10:14 Plusieurs tournois de barracana et de football ont été organisés dans la commune.

10:18 Ou plusieurs quartiers ont abrité des matchs à l'issue desquels les vainqueurs ont été récompensés.

10:23 Ce tournoi, c'est juste pour consolider le vivre ensemble entre la jeunesse d'Odida

10:29 et la jeunesse des autres communautés.

10:31 J'ai organisé cette première édition qui va suivre l'année prochaine.

10:38 Pour pouvoir aider mes jeunes frères aussi dans le maracana et le football.

10:44 La plupart de ces jeunes ont passé de très bonnes vacances.

10:47 D'être conscient que les vacances sont terminées,

10:51 il faudra se concentrer sur l'année scolaire qui va démarrer.

10:55 Je veux leur porter une très bonne rentrée scolaire,

10:59 qui puisse prendre au sûr l'heure du tube.

11:02 Football, musique, divertissement et activités ludiques,

11:06 des domaines facteurs de rapprochement, de cohésion sociale et de vivre ensemble

11:10 autour desquels se retrouvent toutes les franges de la population de Divo.

11:15 Aujourd'hui, la cité de Guiboua se laisse à découvrir une marque, son harmonie sociale.

11:23 [Générique]

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