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  • 14/09/2023
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Sébastien Ménard, Léon Deffontaines, porte-parole du PCF et tête de liste aux élections européennes et Jean Garrigues, historien et Président du comité d’histoire parlementaire, par ailleurs fan de rugby et fils d’international militaire de rugby. Auteur du livre Elysée contre Matignon publié chez Tallandier

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2023-09-14##

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News
Transcription
00:00:00 Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:05 On est jeudi, jeudi un jour important puisque ce soir Philippe David, nous jouons à Lille.
00:00:11 Nous jouons à Lille France Uruguay, l'équipe de France, alors une équipe de France remaniée
00:00:16 mais on est sûr que c'est Petit Bleu avec le plus jeune joueur à porter le maillot de l'équipe de France en Coupe du Monde,
00:00:21 Louis Biel-Biarré, je pense qu'on va battre les Uruguayens.
00:00:25 On verra, en attendant, on sera en direct sur Sud Radio avec des commentateurs de fou.
00:00:32 Au niveau, oui.
00:00:34 Le top mondial du commentaire de rugby, on peut le dire, en langue française.
00:00:39 Nos amis, il y a Alexandre Préjard, il y a Daniel Herreiro, on ne va pas tous les faire parce qu'ils ont tous excellent de toute façon.
00:00:44 Attendez, je m'aimerais les voir jouer et commenter par le rugby.
00:00:49 D'ailleurs, je dirais que c'est à partir de quelle heure ?
00:00:51 Ça commence à 19h30 sur Sud Radio, on lâchera l'antenne des vraies voix qui font rouler la France à 19h30, juste avant 19h30.
00:00:58 Et après, c'est soirée intégrale rugby sur Sud Radio.
00:01:01 Voilà, en tout cas, on est ravis de vous retrouver aujourd'hui avec nos éditorialistes du jour dans quelques instants.
00:01:07 Et vous, aux heures 826, 300, 300 avec le sommaire de cette émission.
00:01:11 Et on va revenir sur cette interview explosive accordée à l'humanité.
00:01:15 Fabien Roussel, le secrétaire national du parti communiste français,
00:01:19 n'a pas mâché ses mots face à la montée de l'inflation.
00:01:22 Il appelle les français à investir les préfectures, les stations-services, les grandes surfaces.
00:01:27 Un appel qui fait déjà des vagues dans l'opposition et chez LFI surtout.
00:01:32 Ah oui, beaucoup disent cri au scandale, certains disent que Fabien Roussel va beaucoup trop loin.
00:01:37 Alors, est-ce que pour vous, Fabien Roussel va sur le terrain de Jean-Luc Mélenchon,
00:01:40 qui était quand même assez sur la provocation, ou trans ?
00:01:43 Et il n'y a pas un personnage sur les réseaux sociaux plus honni par la France insoumise que Fabien Roussel ?
00:01:49 On dirait presque qu'il trouve Marine Le Pen sympathique par rapport à lui.
00:01:52 - Si, si, il y en a. - Zemmour est Fabien Roussel les plus honnis par la France insoumise ?
00:01:57 - Non, je crois que François Hollande est pas mal non plus. On en parlera.
00:02:02 - Alors, est-ce que pour vous, il a décidé, comme on dit au rugby, d'aller au mastic, histoire de faire réagir ?
00:02:07 Venez nous le dire au 0826 300 300.
00:02:10 - Et donc Fabien Roussel, sur cette question Twitter, va-t-il sur le terrain de Jean-Luc Mélenchon ?
00:02:14 Pour l'instant, vous dites oui à 70%.
00:02:16 Et puis le coup de projecteur à 18h30, vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire 0826 300 300.
00:02:21 Ce soir, nos Bleus vont affronter l'Uruguay, on l'a dit, au stade Pierre-Moroy à Lille.
00:02:26 50 000 supporters sont attendus, selon un sondage IFOP pour Sud Radio, 58%.
00:02:30 Des sondés ont l'intention de suivre le match sur cette Coupe du monde de rugby.
00:02:33 C'est 10 points de plus que la Coupe du monde de foot de Qatar en 2022, Philippe.
00:02:37 - Oui, c'est si. D'ailleurs, regardez les audiences.
00:02:39 Plus de 15 millions pour France All Black, à peine plus de 5 millions pour Allemagne-France de football.
00:02:45 Avant-hier, on dira que c'était un match amical.
00:02:47 Mais Allemagne-France au football, ce n'est jamais un match amical.
00:02:50 Est-ce que pour vous, les Français se mettent à plus aimer le rugby que le football ?
00:02:54 Qu'ils en ont marre de voir des types qui, quand on les touche à peine, se tordent de douleur ?
00:02:58 Je pense à Neymar, mais il est parti, tant mieux.
00:03:01 - Oh, réglement de honte. - J'ai pas pu m'empêcher de la refaire.
00:03:04 - Il y a quelques Français qui tombent aussi. - Il y en a quelques-uns qui tombent.
00:03:07 Mais lui, c'était quand même le record.
00:03:08 Est-ce que maintenant, les Français préfèrent cette ovalie, ce sport viril,
00:03:12 où on se rentre dans la couane, mais où on ne se tord pas de douleur ?
00:03:15 Venez nous le dire au 0826-300-300.
00:03:17 - Vous êtes une caricature. - Franchement, ça fait marre.
00:03:20 - Les jours où vous êtes là, oui. - Non, mais vous êtes vraiment une caricature.
00:03:23 - De A jusqu'à Z, c'est dingue. - Oui, mais heureusement, l'original est intéressant.
00:03:27 La question du jour. Le rugby, est-il en train de devenir le sport le plus populaire de France ?
00:03:32 Et bien c'est oui, à 64%. Venez nous en parler. On vous attend en standard jusqu'à 19h.
00:03:39 - Vous les entendez, il y en a un qui est sage, et les autres qui sont assez perturbés.
00:03:43 C'est Philippe Bilger qui est avec nous. - Il est sergeant.
00:03:46 - Non, non, pas du tout. - Président de l'Institut de la Parole.
00:03:49 - Vous avez vu qu'il a l'œil qui frisse ce soir à Bilger.
00:03:53 - Mais quand il a l'œil qui frisse comme ça, je ne sais pas ce qu'il s'est passé.
00:03:55 - Je sors d'un grand déjeuner, j'ai guif à boire.
00:03:58 - Oh, Benito, ça devait être difficile. - Et là, donc j'arrive ici, plein de bienveillants.
00:04:02 - Voilà, c'est ça. Mais ce sera bien la prochaine fois.
00:04:04 La première fois. On va prendre des photos.
00:04:07 Françoise de Gaulle est avec nous, éditorialiste Sud Radio LCI.
00:04:09 - Je voudrais faire une annonce officielle. Il est 17h08, je sais que c'est que dans deux jours.
00:04:14 Mais vu que je ne suis pas là demain et vu que samedi il n'y a pas d'émission,
00:04:17 je souhaite par anticipation un très bel anniversaire à mon ami Cécile de Ménipuce.
00:04:22 - Vous savez que ça porte malheur. - Non, ça porte bonheur avec moi.
00:04:25 - Eh ben vous m'appellerez. - N'oubliez pas le 16 septembre samedi de la noyenne message.
00:04:29 - C'est samedi, oui.
00:04:31 Plutôt que de me souhaiter un bon anniversaire, offrez-moi des cadeaux. Merci.
00:04:34 Sébastien Ménard est avec nous, entrepreneur dans la foodtech et président de l'élan Bernay-Paulacortes.
00:04:40 Comment ça va ?
00:04:41 - Je ne suis plus président depuis hier soir, puisque j'ai vendu mon club de basket.
00:04:45 - Ah yes !
00:04:46 - Eh oui, eh oui.
00:04:48 - Vous avez invité tout de même.
00:04:50 - Alors attendez, excusez-moi. Sébastien, je refais.
00:04:53 Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech et ex-président de l'élan Bernay-Paulacortes.
00:04:57 - Je vais excessivement bien.
00:04:59 Tout simplement, un, déjà je remercie toutes celles et tous ceux qui m'ont fait confiance l'année passée.
00:05:03 Puisque l'année passée, j'ai été contraint et forcé de reprendre le club.
00:05:06 Je rappelle que le club était en faillite, abandonné.
00:05:08 Et voilà, donc j'ai fait le bridge pendant un an et j'ai passé un an à chercher un grand mécène et un grand repreneur.
00:05:14 - Et on l'a trouvé.
00:05:15 - Et je l'ai trouvé.
00:05:16 - Et voilà, c'est Philippe David.
00:05:18 - Et dans une semaine, Philippe David, et pourquoi le basket est en train de devenir le sport le plus populaire ?
00:05:25 - Exactement.
00:05:26 - Vous savez quoi ? Si un jour je suis toute seule, je vous demanderai de venir pour imiter Philippe David.
00:05:30 - Ah oui, alors !
00:05:31 - Et dans un instant, Laurent...
00:05:33 - On n'est pas des fillettes, on est des virils !
00:05:35 - Allez, Laurent Defoy d'Ariège sera avec nous dans quelques instants.
00:05:38 En attendant, le répondeur vous laisse des messages.
00:05:40 Et merci d'ailleurs.
00:05:41 0 826 300 300, écoutez.
00:05:43 - Bonjour Fabrice.
00:05:45 Alors je voulais réagir par rapport au trafic de drogue qui se passe sur Marseille et d'autres grandes villes.
00:05:50 Nous avons des casernes entières de légionnaires qui s'ennuient, qui sont parqués.
00:05:55 Et pour éradiquer justement le trafic de drogue, il n'y aurait qu'à faire et organiser des visites avec ces militaires
00:06:02 afin de nettoyer un peu et récupérer un maximum des produits illicites.
00:06:07 Cela ferait peut-être réfléchir certains et cela éviterait des victimes innocentes au milieu de ce système.
00:06:14 A bon entendeur, merci, bonne journée, au revoir.
00:06:17 - Voilà, bonne journée après ça Fabrice de Lardaille, merci beaucoup.
00:06:20 Alors on doit dire que c'est cash Philippe Bilger.
00:06:22 Aller chercher de la légion étrangère pour les trafiquants de drogue.
00:06:26 - Mais Samia Ghali qui est de gauche voulait envoyer l'armée dans les quartiers en Marseille en 2016, il y a 7 ans.
00:06:31 - Ce serait radical mais je ne sais pas si ce serait une bonne idée parce que ça créerait encore plus de tensions.
00:06:38 - Vous imaginez l'armée, elle a droit de tirer.
00:06:41 Enfin comment vous dire, l'armée elle ne pratique pas le maintien de l'ordre.
00:06:44 L'armée, moi je pense que c'est complètement inimaginable mais bon.
00:06:48 - Il faut des propositions.
00:06:50 - Absolument.
00:06:52 - Très court.
00:06:54 - Oui le ras-le-bol des gens il est partout, il suffit de regarder un petit peu autour de nous.
00:06:57 - C'est vrai. 0826 300 300 Laurent qui nous appelle de Foix dans l'Ariège.
00:07:03 - Bonjour Laurent.
00:07:04 - Bonsoir Laurent.
00:07:05 - Oui bonjour.
00:07:06 - Comment ça va ?
00:07:07 - Par rapport à ce que je viens de m'entendre, pas bien du tout.
00:07:10 Justement par rapport à l'actualité actuelle.
00:07:13 En fait l'actualité actuelle, ça se dit pas trop mais bon.
00:07:16 Disons mon coup de gueule c'est par rapport, vous voyez ce que vous venez de passer.
00:07:20 Effectivement moi je suis pour l'intervention de l'armée.
00:07:23 Parce que je trouve qu'aujourd'hui, depuis trente années, nos politiques tourneront.
00:07:30 Il y a au nom de l'électoral, le sacro-saint électoral, on n'intervient pas, on fait n'importe quoi.
00:07:35 Résultat, ça s'est dégradé.
00:07:37 Moi j'ai la chance de vivre en Ariège, qui est une région relativement encore calme.
00:07:42 - Oui, épargnée.
00:07:43 - Ça commence doucement, doucement.
00:07:46 Mais j'ai grandi dans les quartiers nord de Marseille.
00:07:48 Donc je suis bien placé pour connaître le problème.
00:07:51 Et je trouve que malheureusement nos politiques aujourd'hui sont devenues des lâches, des clôtres.
00:07:56 C'est du n'importe quoi, c'est de l'enfumage, ça parle beaucoup, ça fait pas grand chose.
00:08:01 Ça réduit les effectifs de poli depuis des années.
00:08:04 Il n'y a plus de poli de proximité dans les quartiers.
00:08:07 Il n'y a plus de vie parce que dans les quartiers, contrairement à Nérondi,
00:08:11 il y a encore beaucoup de gens, la majorité des gens sont des gens très bien,
00:08:15 qui ont envie de vivre paisiblement.
00:08:17 Et malheureusement on a une minorité de racailles, de boréens,
00:08:21 je ne dirais pas tous les mots, parce que ça pourrait choquer certaines personnes.
00:08:27 Mais disons que voilà.
00:08:29 - On a bien compris le propos.
00:08:31 - Quand je vois ce qui s'est passé hier, avant-hier,
00:08:34 la dame à menton agressée par un angolais.
00:08:38 - C'était Anis.
00:08:40 - Oui, Anis, la pauvre dame.
00:08:43 La jeune fille tuée par une rafale de fusil d'assaut.
00:08:46 Et tous les jours, il n'y a pas de réaction.
00:08:49 Oui, l'armée, ça serait radical peut-être, mais qu'est-ce que vous voulez faire aujourd'hui ?
00:08:54 La police ne peut plus rien faire, on ne peut plus revenir en arrière.
00:08:57 - On en reparlera.
00:08:59 Laurent, vous êtes notre vraie voix invitée, donc vous aurez l'occasion de vous réexprimer.
00:09:03 Merci en tout cas d'être avec nous dans un instant, la suite du programme.
00:09:07 Et surtout c'est comme ça que ça démarre.
00:09:09 L'acquisiteur du procureur avec vous, Philippe Bilger, on parle de quoi ?
00:09:12 - On dit que Manuel Valls sait faire autre chose que voyager politiquement.
00:09:18 - Ah, très bien. Et puis il y aura les trois mots dans l'actu de Félix Mathieu.
00:09:21 Et puis vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire à notre premier grand débat du jour,
00:09:25 puisqu'on va revenir sur ce qu'a dit Fabien Roussel, secrétaire national du PCF,
00:09:29 qui n'a pas mâché ses mots, qui demande d'investir les préfectures,
00:09:33 les stations de services et les grandes surfaces pour finalement mettre fin à l'inflation.
00:09:38 Qu'en pensez-vous ? 0 826 300 300. On revient dans un instant, vous souhaite la bienvenue.
00:09:42 Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:09:48 - La bonne nouvelle, c'est que nous sommes encore là avec Philippe David.
00:09:52 Bien que... hein ?
00:09:54 - Mais on est là. - On est là. On est là jusqu'au bout.
00:09:57 Et la deuxième bonne nouvelle, c'est que Philippe Bilger est avec nous.
00:10:00 - Malheureusement pour nous. - Bah oui, je sais, je sais mon petit chat.
00:10:03 Ça va pas être facile. Françoise de Gois est avec nous, toujours aussi sympathique.
00:10:06 - Non, non, je parlais pas de vous, je parlais de... oui, ce sport viril qu'on aime.
00:10:11 - Oui, mais moi je suis solidaire. - Merci Cécile.
00:10:14 - Voilà, de Philippe Bilger.
00:10:16 - Est-ce que vous avez vu d'ailleurs, en parlant de solidarité et de sport viril,
00:10:20 les magnifiques hakas des joueuses sud-africaines ?
00:10:23 - Mais je n'ai pas fini de faire le tour, Françoise de Gois.
00:10:25 Sébastien Ménard a été avec nous, entrepreneur dans la foodtech.
00:10:27 Et ex-président, vous mettrez ce que vous voudriez derrière.
00:10:31 - D'accord, tu es, tu peux dire, le plus discipliné d'autour de cette table.
00:10:34 - Pour l'instant, mais ça peut ne pas durer.
00:10:37 Allez, et dans un instant, les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:10:40 Félix, bonsoir, vos trois mots. - Bonsoir.
00:10:42 - Dans un instant. - Fusil, messe et féerie.
00:10:44 - Et tout de suite, le réquisitoire du procureur.
00:10:46 - Les vrais voix Sud Radio, le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:10:52 - Un homme de gauche qui était présent ce matin sur Sud Radio, Manuel Valls,
00:10:55 attire votre réquisitoire, Philippe Bilger.
00:10:58 J'ai dit homme de gauche, je pensais que ça ferait réagir Françoise de Gois, mais même pas.
00:11:01 - Oui, au micro de Jean-Jacques Bourdin. - Absolument.
00:11:03 - C'est difficile. - Mais moi-même, je me suis laissé aller parfois
00:11:07 à faire preuve d'un peu de dérision à l'égard de Manuel Valls,
00:11:11 à dénoncer un peu ses voyages France-Espagne, je dirais même intellectuellement et politiquement,
00:11:18 mais il n'empêche que je me suis souvent souvenu avec nostalgie du Manuel Valls
00:11:24 de la première primaire où socialiste, réaliste et authentique,
00:11:29 il avait d'une certaine manière convaincu bien au-delà de son camp.
00:11:34 Mais je l'ai écouté ce matin, comme vous venez de le rappeler,
00:11:37 Cécile chez Jean-Jacques Bourdin, et je l'ai trouvé percutant, convaincant.
00:11:46 Il a développé sa thèse centrale de deux gauches irréconciliables,
00:11:51 et il n'a pas été de main morte et d'esprit mou à l'égard de LFI,
00:11:57 à l'égard de cette gauche qu'il a qualifiée de non républicaine.
00:12:01 Alors ce qui m'a bien plu, on peut le discuter, on peut le contester,
00:12:06 mais tout de même le Manuel Valls qui a parlé ce matin,
00:12:10 constitue un obstacle contre lequel il y a même du plaisir à se horter.
00:12:16 - Et il vous a plu ce matin ? - Il m'a plu.
00:12:19 - Il est égal à lui-même, il est ce qui a fait son malheur,
00:12:22 il est ce qui l'a tué, et ce qui a tué la gauche.
00:12:24 Manuel Valls il porte une très lourde responsabilité
00:12:27 dans ce qui s'est passé, dans l'effondrement de la gauche,
00:12:30 et dans le fait qu'elle a beaucoup de mal à se reconstituer,
00:12:33 mais elle se reconstitue quand même, pour toutes ces raisons.
00:12:35 J'ai écouté l'interview excellente de Jean-Jacques Bourdin,
00:12:38 c'est assez rare, mais là l'interviewer, je ne parle pas de Jean-Jacques Bourdin,
00:12:41 était meilleur que l'interviewee, Manuel Valls,
00:12:43 une espèce de vieille, une espèce de vieux disque rayé,
00:12:46 qui continue inlassablement sur les mêmes histoires,
00:12:49 les gauches irréconciliables, oui c'est sûr,
00:12:51 mais il y a bien longtemps que Manuel Valls n'est plus de gauche,
00:12:53 il y a bien longtemps que Manuel Valls ne peut pas être qualifié d'homme de gauche,
00:12:57 Manuel Valls est un opportuniste, il avait un talent extraordinaire,
00:13:00 il a tout gâché lui-même, par ambition présidentielle,
00:13:04 mais à un point tel que finalement il a fait émerger Emmanuel Macron,
00:13:07 et qu'il est puni à jamais, et c'est heureux.
00:13:10 - Et Sébastien Ménard ?
00:13:11 - Puni à jamais, je ne sais pas, on n'est jamais mort en politique.
00:13:13 - Lui si, il est très très très mort.
00:13:15 - Moi je l'ai toujours apprécié, pourquoi ?
00:13:17 Parce que j'adore les mecs de gauche qui font des politiques de droite,
00:13:19 et qui disent des discours plutôt de droite.
00:13:21 - Bien sûr, comme nous on adore les droiteistes qui sont gauchistes en fait.
00:13:24 - Un peu comme moi c'est ça ?
00:13:26 - Non mais j'aime bien.
00:13:28 - Allez tout de suite Félix, Mathieu, les 3 mots dans l'actu.
00:13:30 - Rebonsoir Félix.
00:13:34 - Rebonsoir Félix, 3 mots, fusil, messe et féerie.
00:13:37 - Des petits cadeaux entre amis, Kim Jong-un et Vladimir Poutine s'offrent mutuellement des fusils.
00:13:41 Le maître du Kremlin accepte l'invitation au retour, il va bien se rendre en Corée du Nord.
00:13:46 Emmanuel Macron lui se rendra à la grande messe du pape François au stade Vélodrome le 23 septembre,
00:13:50 l'Elysée le confirme, un événement populaire et festif plaide la présidence en réponse aux critiques.
00:13:57 Et puis l'enregistrement qui consterne tout un pays, la Grèce,
00:14:01 où le passager d'un ferry s'est noyé poussé à la mer au moment d'embarquer.
00:14:05 Propos racistes de l'équipage et pacte de silence sur l'incident,
00:14:08 le ministre de la Marine grecque a démissionné.
00:14:10 Ils ont eu la même idée de cadeau, tiens tiens,
00:14:16 Vladimir Poutine a offert à Kim Jong-un un fusil de fabrication russe
00:14:20 et Kim Jong-un a offert à Vladimir Poutine, devinez quoi ?
00:14:23 Eh bien oui, un fusil de fabrication nord-coréenne.
00:14:26 Alors au-delà de cet échange de bons procédés, le président russe va honorer l'invitation au retour,
00:14:31 il se rendra à son tour en visite à Pyongyang.
00:14:34 Pour l'heure, pas d'accord sur le matériel militaire annoncé officiellement,
00:14:37 mais les Etats-Unis soupçonnent la Russie de vouloir acheter des armes à la Corée du Nord
00:14:41 pour soutenir son effort de guerre en Ukraine.
00:14:44 L'inquiétude de Matthew Miller, le porte-parole du département d'Etat américain.
00:14:48 Lorsque l'on voit ce qui semble être une coopération accrue et probablement des transferts militaires,
00:14:56 nous avons des raisons de croire qu'ils discutent de transferts.
00:15:00 C'est assez troublant, ça constituerait potentiellement une violation
00:15:03 de plusieurs résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.
00:15:06 Il est possible que les armes circulent dans les deux directions.
00:15:10 Dans un cas comme dans l'autre, nous surveillerons de très près la situation.
00:15:15 Nous n'hésiterons pas à imposer des sanctions si ça s'avère nécessaire,
00:15:19 ajoute aussi le porte-parole de la diplomatie des Etats-Unis.
00:15:21 Philippe Bilger, Corée du Nord, Russie, Chine,
00:15:24 est-ce qu'on a un triptyque de trois puissances nucléaires qui sont en train de monter une alliance ?
00:15:28 Parce que Poutine qui va à Pyongyang, c'est quand même une information.
00:15:31 C'est extrêmement dangereux, même si j'ai eu une nuance d'optimisme
00:15:35 quand ils sont échangés des fusils,
00:15:37 je me suis demandé s'ils ne désiraient pas les utiliser à leur rencontre.
00:15:41 Mais vous avez raison, c'est extrêmement dangereux,
00:15:45 parce que ce sont des gens qui sont complètement à l'abri de la diplomatie classique.
00:15:53 On peut tout craindre.
00:15:55 François Seguin ?
00:15:56 Oui, après, il faut voir, le plus grand danger, ce n'est pas vraiment les armes.
00:16:01 Je pense qu'entre un fusil russe et un fusil coréen du Nord,
00:16:04 je prendrais plutôt le fusil russe,
00:16:06 parce que j'ai un peu peur que le fusil coréen m'explose au visage.
00:16:10 Mais je crois que le plus ennuyeux là-dedans,
00:16:13 c'est toute la technologie qui va aller avec, le transfert de technologies,
00:16:16 notamment sur les satellites.
00:16:17 C'est ça moi qui m'inquiète le plus.
00:16:18 C'est si on permet à ce pays le plus fermé qu'est la Corée du Nord
00:16:21 d'accéder, lui aussi, à l'information.
00:16:25 C'est inquiétant, mais pas plus que ce qui se développe depuis des mois et des mois.
00:16:28 Il n'y a rien, il ne faut quand même pas non plus monter au rideau.
00:16:32 Je suis un peu d'accord avec François,
00:16:34 parce qu'en fait on pourrait craindre que quelque part,
00:16:36 nous vivons une grosse période de désordre,
00:16:38 et on pourrait craindre qu'effectivement un nouvel ordre se mette en place.
00:16:41 Mais moi j'ai plutôt le sentiment que de ce désordre naîtra un nouveau désordre,
00:16:45 et que finalement il ne va pas se passer grand-chose entre un certain nombre de dingues.
00:16:51 Le vrai problème serait si la Chine passait véritablement à corps,
00:16:54 définitivement avec l'Argentie.
00:16:56 En tout cas, on verra la suite en attendant le deuxième mot, c'est Metz.
00:17:00 L'Elysée confirme donc la présence d'Emmanuel Macron à la grande messe du pape François le 23 septembre prochain.
00:17:05 Oui, Marseille vaut bien une messe, pour paraphraser Henri IV.
00:17:08 Emmanuel Macron va bien se rendre au stade Vélodrome pour l'office célébré par le souverain pontife.
00:17:16 L'Elysée confirme cette information du journal La Croix dans un communiqué.
00:17:20 "Ca sera un événement populaire et festif", plaide la présidence de la République
00:17:24 en réponse aux critiques de certains élus de gauche sur le thème de l'atteinte à la laïcité.
00:17:28 La séparation entre l'Église et l'État n'exclut absolument pas
00:17:31 que la République entretienne des relations avec tous les cultes,
00:17:34 plaide même l'entourage du chef de l'État.
00:17:36 Et de préciser tout de même que le président ne participera pas à l'Eucharistie,
00:17:40 c'est-à-dire qu'il ne va pas communier, il sera privé d'hostie Emmanuel Macron.
00:17:44 Il a bien compris que ce n'était pas un match Marseille-Vatican.
00:17:47 Il a bien compris que François n'était pas une rockstar et qu'il fallait être en photo à côté de lui.
00:17:52 Enfin, troisième mot, ferry avec cette scène qui suscite l'horreur et la consternation en Grèce.
00:17:58 Les images sont d'une cruauté inouïe.
00:18:00 Le passager d'un ferry arrive sur la passerelle d'embarcation
00:18:03 juste avant le départ sur le port du Piret.
00:18:05 On voit alors un membre de l'équipage le repousser.
00:18:08 Il refuse visiblement de croire qu'il est muni d'un billet.
00:18:11 Tandis que le ferry pour la crête s'éloigne du quai,
00:18:13 le membre de l'équipage continue à le repousser physiquement,
00:18:16 tant et si bien que l'homme, âgé de 36 ans, finit par tomber à la mer.
00:18:20 Il se noie dans les minutes qui suivent,
00:18:22 balloté par les remous du ferry sans que personne ne lui vienne en secours.
00:18:26 La scène a entraîné la démission du ministre grec de la Marine marchande,
00:18:29 mais aussi du patron du groupe auquel appartient le ferry.
00:18:32 Et pour aggraver encore le cas des membres d'équipage,
00:18:35 un enregistrement a fuité de leur conversation,
00:18:38 révélé par le journal britannique The Guardian.
00:18:40 Par une télé grecque également, on y apprend qu'un membre de l'équipage
00:18:43 a justifié sa décision de repousser ce passager en expliquant, je cite,
00:18:47 "je croyais qu'il n'avait pas de billet, que c'était un noir ou un pakistanais".
00:18:52 On les entend ensuite, ces membres de l'équipage se mettre d'accord
00:18:55 pour garder le silence sur l'incident.
00:18:58 Alors aujourd'hui, les ferrys grecs sont restés à Akelle,
00:19:01 syndicat des marins décrétant une grève en forme d'hommage finalement
00:19:04 à ce passager poussé à l'eau.
00:19:06 - Mais ces gens sont fous !
00:19:07 - On peut flanquer des grecs, mais quel parfait exemple de responsabilité politique !
00:19:12 Le ministre, il est parti !
00:19:14 - C'est fou !
00:19:15 - République de 14 millions d'habitants.
00:19:18 On est incapable de faire ça en France.
00:19:20 On a un ministre de la Justice mis en examen, on a une liste incroyable.
00:19:23 Eh ben non !
00:19:24 Tout le monde reste là, tranquillement, accroché.
00:19:26 Le ministre de la Marine s'en va.
00:19:28 Je suis d'accord avec Philippe.
00:19:29 - Eh ben vous restez avec nous dans quelques instants.
00:19:31 Merci beaucoup Félix Mathieu, on vous retrouvera tout à l'heure.
00:19:34 On va revenir sur cette interview explosive accordée à l'humanité.
00:19:38 Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF, n'a pas mâché ses mots.
00:19:41 Vous l'avez entendu peut-être.
00:19:43 Il appelle les Français à investir les préfectures, les stations d'essence ou les grandes surfaces.
00:19:47 Forcément, ça fait débat.
00:19:49 Tout le monde en parle.
00:19:50 On en parlera dans un instant avec Léon Desfontaines, porte-parole du PCF.
00:19:54 Elle est tête de liste des élections européennes.
00:19:56 Dans quelques instants, vous pouvez d'ores et déjà nous appeler et vous inscrire au 0826 300 300
00:20:01 pour commenter cette actualité avec nos vraies voix.
00:20:04 Philippe Bilger est avec nous, Françoise Degoy et Sébastien Ménard.
00:20:07 A tout de suite.
00:20:08 Les vraies voix sur le radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:20:13 Chers amis, il y a l'équipe de France de rugby et il y a l'équipe de France des vraies voix.
00:20:19 Et ce soir, ils ne sont pas sur le banc, ils sont sur le terrain.
00:20:24 En tête de liste et capitaine de l'équipe, Philippe Bilger est avec nous.
00:20:28 On est flippés.
00:20:29 Françoise Degoy, demi-d'ouverture.
00:20:32 Moi je suis demi-d'ouverture.
00:20:33 J'adore demi-d'ouverture.
00:20:35 Sébastien Ménard, le meilleur tireur.
00:20:40 Le meilleur comme Thomas Ramos.
00:20:42 Le Thomas Ramos.
00:20:44 On est pas mal.
00:20:45 Et puis bon, Philippe Bilger, il est à la bière, il est à l'extérieur du...
00:20:50 Philippe David, il est à la bière.
00:20:54 Il fout que les citrons, il nous encourage.
00:20:57 Allez, allez les fillettes.
00:20:59 Allez, c'est pas un sport de filles.
00:21:01 Allez les amis, 17h31, il faut y aller.
00:21:02 Le grand débat du jour, c'est maintenant.
00:21:04 Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:21:08 Je suis particulièrement en colère, comme beaucoup de nos concitoyens.
00:21:12 Les prix de l'alimentation qui augmentent de 20%,
00:21:15 les prix de l'électricité qui augmentent 30% en l'espace de deux ans.
00:21:19 On se fait plumer comme de la volaille.
00:21:21 On se fait attaquer, raqueter, voler, et on ne devrait rien dire.
00:21:25 Alors j'appelle à ce qu'on fasse de cette question sociale,
00:21:29 la rentrée du gouvernement, du président de la République,
00:21:31 et de tous ceux qui nous plument.
00:21:33 C'est une question de légitime défense.
00:21:35 Et donc vous l'avez entendu, Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF,
00:21:39 a donc lancé cet appel aux Français.
00:21:41 On les a invités à occuper les préfectures,
00:21:43 les stations-service et les grandes surfaces,
00:21:45 pour protester contre l'inflation.
00:21:47 On va en parler dans quelques instants avec Léon Desfontaines,
00:21:49 qui est avec nous, porte-parole du PCF,
00:21:51 et tête de liste aux élections européennes.
00:21:54 Oui, Cécile, alors c'était une interview écrite dans l'humanité.
00:21:57 Donc une interview écrite, c'est relu,
00:21:59 c'est pas comme une phrase qui peut vous échapper dans un micro.
00:22:01 Alors est-ce que finalement, il n'a pas fait du Sarkozy ?
00:22:04 Sarkozy avait dit "si mes électeurs veulent du gros rouge qui tâche,
00:22:07 je vais leur donner du gros rouge qui tâche".
00:22:09 Et là, Fabien Roussel, il s'est dit "je vais peut-être prendre Mélenchon par sa gauche,
00:22:13 et je vais mettre les pieds dans le plat".
00:22:15 Alors est-ce que pour vous, Fabien Roussel va sur le terrain de Jean-Luc Mélenchon ?
00:22:19 Est-ce que pour vous il a raison ? Est-ce que pour vous il a tort ?
00:22:21 Est-ce que ça peut être porteur ? Dans tous les cas de figure,
00:22:23 un seul numéro de téléphone, le 0 826 300 300.
00:22:26 - Et donc à cette question sur notre compte Twitter,
00:22:28 est-ce qu'il va sur le terrain de Jean-Luc Mélenchon ?
00:22:30 Pour l'instant, vous dites oui à 68%.
00:22:32 Et donc, je vous le disais, Léon Desfontaines est avec nous, porte-parole du PCF.
00:22:36 Merci d'être avec nous. Bonsoir. - Bonsoir.
00:22:38 - Petit tour de table d'abord de nos vrais voix.
00:22:40 Philippe, votre analyse. Philippe Hilger.
00:22:42 - Alors, rapide, comme j'ai eu la chance d'écouter, de questionner Léon Desfontaines,
00:22:49 il ne s'étonnera pas qu'à nouveau je tombe dans une analyse psychologique plus que politique.
00:22:56 Non mais très vite, est-ce qu'au fond, le problème de Fabien Roussel n'est pas,
00:23:03 il est double, me semble-t-il. D'abord, il constate que ce qui fait son succès,
00:23:09 c'est sa personnalité, son empathie, mais que ça n'entraîne personne vers le programme communiste.
00:23:16 Deuxième élément, et c'est plus sérieux,
00:23:19 est-ce qu'on ne pourrait pas soutenir que Fabien Roussel a compris
00:23:23 qu'il peut être contesté au sein du parti, par une forme de modération en tout cas,
00:23:30 dans l'attitude générale, et que, évidemment, LFI, donnant l'exemple d'un extrémisme même délétère,
00:23:38 il peut être tenté d'aller un peu sur ce terrain pour montrer, pardon le terme n'est pas beau,
00:23:45 qu'il n'est pas un mou, que c'est une image qui lui tient à cœur.
00:23:49 - Vous répondrez dans un instant, François Seguoi.
00:23:51 - Oui, moi je suis toujours gêné par Fabien Roussel, parce qu'il y a une personnalité qui me plaît beaucoup,
00:23:56 mais bon, ces yo-yo permanents m'ennuient et me fatiguent en fait,
00:24:01 je me démarque de la nupèce, finalement je suis encore plus rouge que Jean-Luc Mélenchon,
00:24:06 on va bien voir ce qu'on appelle le fait.
00:24:09 Moi je ne suis pas du tout, aussi sûrement que j'ai critiqué,
00:24:12 pourtant je suis vraiment quelqu'un de gauche,
00:24:15 mais j'ai vraiment critiqué l'attitude de LFI par exemple sur les émeutes,
00:24:18 je pense qu'il fallait les condamner,
00:24:20 aussi sûrement je suis pour la puissance du mouvement social,
00:24:23 autant j'ai le sentiment quand même que Fabien Roussel,
00:24:25 qui est une vraie mécanique politique, se perd dans des gadgets.
00:24:28 Aller prendre les préfectures, aller donc prendre Versailles,
00:24:32 c'est complètement ridicule, personne ne fera ça,
00:24:34 et c'est comme le barbecue, c'est comme prendre le contre-pied absolument de ce que fait la nupèce,
00:24:40 c'est dommage, parce que sa belle intelligence, pour moi,
00:24:42 se perd dans la culture du buzz, probablement de la notoriété,
00:24:46 mais la notoriété ça ne fait pas l'intention de vote,
00:24:48 et la vérité c'est que même s'il est bon en notoriété,
00:24:51 en intention de vote évidemment ça reste très bas.
00:24:54 Sébastien Minard.
00:24:55 Alors moi je pense que le bon sens de ses propos est inversement proportionnel
00:25:00 à la puissance électorale qui est la sienne, je m'explique.
00:25:03 Moi je ne suis pas certain qu'il aille sur le terrain de Jean-Luc Mélenchon,
00:25:06 je pense qu'il est, et très clairement je ne suis pas soutien du PCF,
00:25:10 je ne suis pas soutien de Fabien Roussel,
00:25:12 je dis simplement qu'il est sur le terrain de la quotidienneté des françaises et des français,
00:25:16 il est complètement là-dedans.
00:25:18 Il faut des traîtres fous pour ne pas comprendre que là où vous, moi, tout le monde,
00:25:24 avec 150 ou 200 euros vous remplissiez un caddie le week-end plein,
00:25:29 aujourd'hui il faut 350 ou 400 euros pour faire ses courses,
00:25:32 et tout le monde ne mange pas de l'entrecôte, de la côte de bœuf, etc.
00:25:35 Ça, il a raison de mettre les pieds dans le plat,
00:25:38 et moi évidemment je déplore qu'un certain nombre de...
00:25:40 - Mais tout le monde met les pieds dans le plat, ça fait des mois que tout le monde dit que ça.
00:25:44 - Je suis d'accord, mais à un moment donné, tout le monde dit que ça,
00:25:46 mais le problème on ne le règle pas.
00:25:47 Moi j'ai des propres copains au gouvernement qui disent
00:25:49 "Ouais mais on améliore, on rend du pouvoir d'achat, etc."
00:25:52 La réalité c'est que tout est de plus en plus cher,
00:25:54 que seul un certain nombre de happy few, et on en fait partie,
00:25:57 ne connaissent pas les réalités de ce que vivent les françaises et les français,
00:26:01 la vie est dure, et que ce soit Fabien Roussel qui le dise, tant mieux,
00:26:04 ça serait bien que ce soit l'ensemble de la classe politique,
00:26:06 qui de manière très œcuménique pense un peu à la quotidienneté des françaises et français,
00:26:11 et au panier de la ménagère, et je suis d'accord avec ça.
00:26:13 - Et le panier des étudiants, ou des paniers des étudiants,
00:26:15 54% des étudiants marchent pour nous aujourd'hui.
00:26:17 - Laurent Des... euh... Léon...
00:26:19 - Léon !
00:26:20 - Léon Desfontaines, porte-parole du PCF et tête de liste aux élections européennes,
00:26:24 est-ce que finalement les préfectures c'est le capitole de Fabien Roussel ?
00:26:28 - Non, je pense que ça n'a rien à voir, et je pense que Fabien Roussel s'est démarqué quand même
00:26:32 sur la posture en tant que républicain.
00:26:36 Nous ce qu'on dit c'est qu'on a joué le jeu.
00:26:39 On a joué le jeu, on a fait des propositions,
00:26:43 ça fait un an qu'on fait des propositions sur les questions de pouvoir d'achat,
00:26:45 notamment avec des propositions concrètes, l'indexation des salaires sur l'inflation,
00:26:49 le blocage des prix, la diminution des taxes sur les carburants, etc.
00:26:54 On a participé au grand brainstorming organisé par Emmanuel Macron à Saint-Denis,
00:26:59 et aujourd'hui ce qu'on constate c'est que le gouvernement est inactif sur le sujet.
00:27:04 Donc aujourd'hui on monte d'un cran, oui, on va jouer en effet sur des terrains,
00:27:09 on a mordu la ligne, je l'accepte volontiers,
00:27:12 pour justement faire émerger cette question sociale dans l'actualité.
00:27:16 - Que mordu la ligne, pas débattu ?
00:27:17 - Oui, que mordu, parce que la réalité c'est que le débat médiatique était saturé depuis deux semaines
00:27:20 sur des sujets qui sont très éloignés des réalités des Françaises et des Français,
00:27:23 la question de la baille à, la question des violences policières, etc.
00:27:28 La réalité aujourd'hui des Français, le quotidien des Français,
00:27:31 c'est comment je vais faire le plein de ma bagnole,
00:27:33 comment je vais pouvoir remplir le caddie des courses,
00:27:36 comment je vais pouvoir payer la licence de foot de mon gamin,
00:27:39 ou de rugby en l'occurrence en pleine période de coupe du monde,
00:27:42 je me souviens, sur Sud Radio en plus, la licence de rugby pour mon gamin,
00:27:46 c'est ça les questions que les Françaises et les Français se posent,
00:27:48 et la place politique, ils attendent des politiques qui puissent agir,
00:27:51 qui puissent y mettre des mots.
00:27:52 Et bien là moi je suis ravi qu'enfin, grâce à Fabien Roussel,
00:27:55 on est capable de mettre des propositions.
00:27:56 Maintenant la balle, elle est dans le camp du gouvernement,
00:27:58 nous on ne souhaite pas qu'il y ait des occupations de préfecture,
00:28:03 qu'il y ait un investissement dans les supermarchés, etc.
00:28:06 - Mais c'est ce qu'il a dit, c'est ce qu'il a demandé.
00:28:08 - Mais on ne le souhaite pas, mais la balle est dans le camp du gouvernement,
00:28:10 et on le voit d'ailleurs depuis que Fabien Roussel a annoncé ce matin,
00:28:13 justement, a fait cette annonce dans l'Humanité,
00:28:16 puis a été reprise ce matin chez le confrère de France Info,
00:28:18 que les positions sont en train de bouger,
00:28:20 et on avait annoncé une hausse de 10 à 20% des factures d'électricité au 1er janvier,
00:28:24 Bruno Le Maire a rétro-pédalé en disant "il n'y aura pas de hausse d'électricité".
00:28:27 C'est un début, c'est un début, et bien on va continuer.
00:28:29 - Vous pensez qu'il a juste chevauché la ligne continue, qu'il l'a franchie,
00:28:33 comme l'a dit Cécile de Médibus, on vous attend au 0826-303.
00:28:36 - Léon, tout de même je rejoins Françoise, ce problème on en parle depuis longtemps,
00:28:43 on est très conscient des difficultés de la France au quotidien,
00:28:48 mais est-ce qu'il n'est pas surprenant de voir Fabien Roussel user d'une forme
00:28:55 qui ne lui était pas habituelle tout de même ?
00:28:58 - Non, je ne pense pas. L'actualité invite à des réactions fortes de la part des responsables politiques,
00:29:05 y compris Fabien Roussel, il est élu d'une circonscription,
00:29:07 il est interpellé par ses électeurs justement sur ces questions de pouvoir d'achat,
00:29:11 qu'il interpelle en disant "mais que font les politiques ?"
00:29:13 On a besoin d'agir fortement, de montrer des actes forts en destination de ces électeurs-là,
00:29:18 de l'ensemble des Françaises et des Français qui aujourd'hui peinent à joindre les deux bouts
00:29:21 et qui voient une classe politique très déconnectée de leur réalité.
00:29:24 Fabien Roussel est le candidat, le plus, enfin le candidat, en tout cas le responsable politique,
00:29:28 le plus en phase avec la réalité.
00:29:30 - C'est un peu d'avance.
00:29:32 - On l'a eu, on l'a eu Léon Desfontaines.
00:29:34 - Ce que j'adore, c'est que vous êtes complètement hors-ouéliens, les communistes,
00:29:37 vous retombez toujours dans votre...
00:29:39 C'est Fabien Roussel, c'est moi je rêve, qui se bat pour le pouvoir d'achat.
00:29:44 Vous plaisantez ou quoi ? C'est la NUPES depuis un an,
00:29:46 Jean-Luc Mélenchon en tête, l'EPS en continu,
00:29:49 les propositions, qu'est-ce que vous me racontez ?
00:29:51 C'est Fabien Roussel qui fait les propositions.
00:29:53 - Non, mais excusez-moi, mais...
00:29:55 - La NUPES depuis deux semaines, le débat c'est la bagarre, laïcité, 23 septembre,
00:30:01 les manifs politiques, etc.
00:30:03 - Soyez assez aimables d'arrêter de raconter n'importe quoi.
00:30:05 - Ah bah non, excusez-moi, c'est la réalité, c'est des faits.
00:30:07 Je vous le dis gentiment, sur 15 jours, honnêtement, franchement,
00:30:10 la rentrée politique, vous savez très bien que la question sociale,
00:30:13 elle est devant, elle est mise par la gauche en permanence.
00:30:15 Vos amis socialistes, ça devrait être vos amis, proposent maintenant absolument qu'on revienne...
00:30:21 - Bah le PC, ils sont du gauche aussi.
00:30:23 - Mais oui, mais c'est le problème de Fabien Roussel,
00:30:25 c'est qu'à force de vouloir se démarquer, parce qu'il est un nain dans cette NUPES,
00:30:29 c'est 2-3%, à force de vouloir se démarquer, on fait n'importe quoi.
00:30:32 On devrait être unis, rentrer au combat, vous dites,
00:30:35 il faut lancer la lutte sociale, la lutte sociale,
00:30:38 les français l'ont lancée et l'ont menée pendant des mois sur les retraites...
00:30:41 - Mais Françoise, ils n'ont peut-être pas envie d'être unis, derrière Jean-Luc Mélenchon ?
00:30:44 - Mais c'est pas derrière Jean-Luc Mélenchon ou derrière le PS, c'est pas le problème !
00:30:47 Je veux bien que tout le monde joue sa musique,
00:30:49 mais c'est dans 4 ans, la présidentielle va rester cool.
00:30:51 - Allez, allez, 0,826, 300, 300...
00:30:53 - Et de toute façon, vous ne ferez pas 5% aux européennes...
00:30:55 - Allez Françoise, Françoise, Françoise, on part à foie,
00:30:59 parce que vous allez nous mettre les foies.
00:31:01 - Il était une foie dans la ville de Foire.
00:31:03 - Je ne sais pas, je ne sais pas...
00:31:05 - Laurent, qu'est-ce que vous en pensez alors des propos de Fabien Roussel ?
00:31:09 Il se mélanchenise ou pas ?
00:31:11 - Non, pour moi non.
00:31:13 Pour moi non, c'est...
00:31:15 Comme l'a dit il y a un instant, pardonnez-moi, j'ai oublié le nom...
00:31:18 - Laurent Defontaine. - Léon !
00:31:20 - Mais je ne sais pas, je ne sais pas...
00:31:22 C'est de votre deuxième prénom, Léon, Laurent.
00:31:24 Dites oui, parce que sinon je passe pour une...
00:31:27 Allez, on y va, on y va, on y va, pardon.
00:31:29 - Alors, pour moi, voilà, il a sauté sur l'occasion
00:31:32 de pouvoir faire parler de lui, parce que, bon, effectivement,
00:31:35 alors moi je ne suis pas du tout de gauche,
00:31:37 je ne suis pas du tout, encore moins, communiste ou quoi que ce soit,
00:31:40 ça serait plutôt le contraire.
00:31:42 Mais pour moi, voilà, il a besoin de se rappeler,
00:31:44 en déclarant ça, il a eu besoin de se rappeler aux...
00:31:47 Comment dire ? Aux bons souvenirs des Français.
00:31:50 Essayer de récupérer peut-être une certaine frange de Français
00:31:53 qui, comme tout le monde, moi et d'autres,
00:31:56 sont actuellement... On regarde le prix de l'essence,
00:31:59 on regarde le prix des matières premières, on regarde tout.
00:32:02 Pour moi, il ne se mélanchonise pas, parce que Mélenchon
00:32:05 est beaucoup plus agressif, beaucoup plus violent, beaucoup plus...
00:32:08 Voilà, lui, à la rigueur, je dirais, il vomit la France, presque.
00:32:11 Alors que M. Roussel appelle aux Français
00:32:15 à se réveiller et à montrer leur mécontentement,
00:32:19 peut-être pas comme les Gilets jaunes.
00:32:21 - Oui, restez avec nous, Laurent.
00:32:25 On a un autre appel au standard.
00:32:28 - Bonsoir, Mickaël. - Bonsoir, Mickaël.
00:32:30 - Bonsoir. - Mickaël, réaction.
00:32:33 - Vous êtes de l'Essonne ? - Oui, tout à fait, oui.
00:32:36 En fait, moi, mon propos, il va être très simple.
00:32:39 Je trouve qu'en fait, ça va un peu loin de dire
00:32:42 qu'il faut aller dans les préfectures,
00:32:45 qu'il faut aller dans...
00:32:48 Là où les gens travaillent, c'est-à-dire dans les centres commerciaux,
00:32:51 où il y a aussi des gens qui travaillent pour manifester
00:32:54 son mécontentement, parce que pour moi,
00:32:57 en fait, la chose qui est souveraine, c'est le vote.
00:33:00 Et en fait, c'est par le vote qu'on fait bouger les choses.
00:33:04 C'est pas en...
00:33:07 - Restez avec nous, Mickaël.
00:33:10 Sébastien Ménard qui voulait réagir. - Bougez pas, Mickaël.
00:33:13 - Oui, moi, je pense, contrairement à ce que tu dis, Françoise,
00:33:16 moi, je pense que très clairement, et c'est pas un copain,
00:33:18 encore une fois que Fabien Roussel est dans son rôle
00:33:21 que de parler du pouvoir d'achat des Françaises,
00:33:23 de la quotidienneté des Françaises et des Français.
00:33:25 - Et honnêtement, c'est tout à son honneur aussi de sortir
00:33:28 la gauche et la gauche de la gauche, des effectivement
00:33:31 sampiternels sujets sur les violences policières,
00:33:34 sur la problématique de la laïcité, etc.
00:33:37 Donc moi, je trouve qu'il est dans son rôle.
00:33:39 Je l'ai trouvé même plutôt bon, après de là à effectivement
00:33:42 se mobiliser... - Vous voterez jamais pour lui, Sébastien Ménard.
00:33:44 - Non, mais moi, je ne voterai évidemment jamais pour lui.
00:33:46 - Mais c'est terrible d'être un leader de gauche adoré par la droite.
00:33:49 - Mais justement, justement. - C'est dramatique, en fait.
00:33:52 - Il est une figure républicaine de la vie politique française.
00:33:56 Moi, je m'honore d'avoir des opposants politiques
00:34:00 qui s'intéressent respectueusement à la quotidienneté des Français.
00:34:03 - Mais Léon Desessard, Léon Desessard...
00:34:05 - Mais c'est moi qui défends Fabien Roussel sur ce plateau.
00:34:08 - La droite qui défend Fabien Roussel.
00:34:10 - Quand on entend ça de dire, et nous on l'entend autour de nous,
00:34:13 des gens de droite, de dire "moi je pourrais voter pour Fabien Roussel".
00:34:17 - J'ai pas dit ça. - Non, j'ai pas dit ça.
00:34:19 - Je crois que c'est ce que vous avez dit.
00:34:21 - Vous avez dit que ce que moi j'entends autour de moi.
00:34:23 - En tout cas, voilà. - Est-ce que vous n'avez pas peur qu'il déçoive de faire ça ?
00:34:27 - Ah non, moi je pense qu'au contraire, il est en train de construire justement
00:34:31 un rapport de force qui lui permettra justement de renouveler
00:34:34 un, le discours à gauche, deux, de permettre justement de réémerger à gauche.
00:34:38 Et deux choses juste sur ce sujet-là.
00:34:40 Un, il y a eu des sondages qui se sont parus cet été,
00:34:42 c'est la personnalité préférée à gauche.
00:34:44 Et d'ailleurs, quand on regarde les enquêtes d'opinion,
00:34:46 c'est avant tout l'électorat de gauche qui apprécie Fabien Roussel.
00:34:49 - Non, pas sur le dernier FOP. - Deuxièmement,
00:34:51 - Ah bah si, regardez, justement, je m'en rends compte.
00:34:54 Deuxième chose, bien sûr qu'il va falloir aller chercher les gens de droite.
00:34:57 Enfin, c'est quoi cette histoire ?
00:34:59 En fait, il va falloir être majoritaire.
00:35:01 Moi, je ne m'adresse pas qu'aux 25% qui ont voté à gauche aux élections législatives.
00:35:05 Je m'adresse aussi aux électeurs de droite.
00:35:07 D'ailleurs, moi, j'ai une famille d'agriculteurs, la plupart ont voté à droite.
00:35:10 Je les ai vus un peu après l'élection présidentielle,
00:35:12 ils me disent "le discours de Fabien Roussel, nous on est attachés à la valeur travail,
00:35:15 eh bien, il nous fait nous interroger sur nos votes et nos idéaux".
00:35:18 Enfin, c'est comme ça qu'on va réussir à retrouver une gauche majoritaire,
00:35:20 c'est une gauche qui est capable de parler de travail,
00:35:22 qui est capable de s'adresser à l'ensemble de la population,
00:35:24 au-delà des étiquettes politiques.
00:35:25 - Et on se plante une question.
00:35:27 Est-ce que le dernier candidat communiste qui est passé 10%, c'était en 80,
00:35:31 c'était Georges Marchais qui avait fait 15%,
00:35:33 et Georges Marchais il parlait aux ouvrières,
00:35:35 malheureusement en France il n'y en a plus beaucoup,
00:35:37 vu la désindustrialisation,
00:35:39 il parlait aux prolétaires, il parlait de travail.
00:35:41 Est-ce que quelque part, vous n'êtes pas, et Fabien Roussel,
00:35:44 en train de revenir aux fondamentaux du parti communiste,
00:35:47 c'est-à-dire ne pas aller dans le wokisme, l'islamo-gauchisme, etc.,
00:35:50 et aller vraiment sur le message originel du PC ?
00:35:54 - Oui, en phase avec son temps, malgré tout.
00:35:56 Mais oui, la question du travail est structurante dans notre discours politique,
00:35:59 parce qu'il est structurant dans la grande majorité du peuple de France,
00:36:02 et donc quand on se parle du travail comme élément structurant de la vie politique,
00:36:06 de notre projet politique, de notre programme,
00:36:08 comme vecteur d'émancipation et d'épanouissement,
00:36:12 eh bien oui, on revient à des fondamentaux,
00:36:14 mais je dirais plus largement, de la gauche,
00:36:16 de ce que devrait être la gauche.
00:36:18 - La gauche, ah non mais en quoi ?
00:36:20 - Est-ce qu'il n'y a pas, bizarrement,
00:36:22 moi je suis un anticommuniste, ça n'est pas une surprise,
00:36:26 mais j'ai l'impression, quand j'entends Fabien Roussel,
00:36:31 et que j'appréhende le fond qu'il développe,
00:36:34 que dans son communisme, il y a quelque chose
00:36:37 et heureusement très conservateur.
00:36:40 C'est-à-dire qu'il vient, comme l'a dit Philippe,
00:36:43 à des fondamentaux, j'ai l'impression qu'il n'y a plus derrière
00:36:47 cette idéologie de lutte des classes, de guerre civile,
00:36:52 cette volonté d'affrontement, est-ce que c'est vrai ou j'aime tromper ?
00:36:58 - Le rapport capital-travail est omniprésent dans les discours que nous portons.
00:37:01 D'ailleurs, aujourd'hui, ce qu'on dénonce, notamment par exemple sur la question des carburants,
00:37:05 c'est les marges exorbitantes des entreprises, notamment pétrochimiques,
00:37:09 mais aussi dans l'industrie agroalimentaire, si on veut parler des prix de l'alimentation,
00:37:12 qui sont exorbitantes, et nous on dit qu'il faut qu'il y ait davantage de partage des richesses,
00:37:16 et notamment, on a fait une proposition, l'indexation des salaires sans inflation,
00:37:19 pour permettre justement à ce que les travailleurs de ce pays puissent vivre dignement,
00:37:22 puissent vivre de leur travail. C'est une proposition que nous avons mis sur la table,
00:37:25 et en disant justement qu'une partie de ces marges devrait être orientée vers les salaires des travailleurs.
00:37:30 - Je rigole quand j'entends Philippe Wilger, il est en train de nous faire le communisme à visage humain.
00:37:34 Vous avez entendu quand même, j'ai l'impression que Fabien Roussel n'est plus communiste.
00:37:40 Fabien Roussel en question vient de dire ce matin ce que vous détestez le plus au monde,
00:37:45 à investir les préfectures ! Parce que c'est Fabien Roussel, en fait vous traitez ça super !
00:37:49 - Non ! - Vous voterez jamais pour lui !
00:37:51 - Je n'aime pas les moda ! - Vous continuerez la promotion inlassable d'un personnage !
00:37:55 - Non, c'est pas ça ! Il n'aime pas les wokistes ! Il n'aime pas tout ça !
00:37:58 - Mais en quoi la gauche a perdu ? En quoi les wokistes... Moi je suis de gauche, je ne suis pas wok,
00:38:01 je n'en ai rien à fiche, et puis... - Tu les défends pourtant !
00:38:04 - Mais non, mais bien sûr que je les défends ! - Ah bah fou, j'avais l'honneur !
00:38:06 - Moi je défends la lupesse comme je défendrais Roussel s'il était en difficulté !
00:38:09 Moi je défends l'union ! Tout ce qui va dans le sens avec l'attitude intérieure de briser cette union,
00:38:15 et c'est le cas évidemment de Fabien Roussel, mais ça va être plus tard bientôt d'Olivier Laroche !
00:38:19 - C'est Jean-Luc Mélenchon qui s'est senti obligé de réagir au propos de Fabien Roussel, et pas le contraire !
00:38:23 - Moi je m'en fiche ! - Non, mais en l'occurrence, c'est pas Fabien Roussel qui a cherché à diviser ou quoi que ce soit !
00:38:26 - Mais là où je rigole, c'est Philippe Vilger, Fabien Roussel vous vendrait n'importe quoi !
00:38:30 Prenons Versailles avec une fourche, vous diriez "mais c'est super, il a changé, il n'y a plus de marxisme dans le monde !"
00:38:38 - Mais françois, j'ai dit que c'était pas bien précisément de Fabien Roussel, mais je n'ai pas...
00:38:46 - On n'est pas en guerre civile, François ! - Mais François, c'est peut-être comme ça qu'on gagne ?
00:38:51 Le mot de la fin avec Léon Desfontaines !
00:38:54 - Je suis ravi qu'on puisse enfin débattre de pouvoir d'achat, de salaire et du travail à cette rentrée,
00:39:00 je pense qu'on s'avait trop manqué, et du coup la fête de l'UMA sera lancée sur les meilleurs hospices pour parler de ces sujets-là.
00:39:05 - Et donc si je vous ai bien compris tout à l'heure, il est donc candidat, puisque vous...
00:39:08 - Oui, bien sûr qu'il est candidat, c'est évident ! - Je le suis en tout cas !
00:39:11 - Aux prochaines européennes ! - Merci beaucoup Léon Desfontaines d'avoir été avec nous pour la parole du PCF,
00:39:16 tête de lice aux élections européennes, vous restez avec nous, vous avez l'habitude de jouer au "qui sait qui, qui l'a dit"
00:39:21 et on vous garde, allez, vous restez là avec Philippe Bilger, les autres aussi, avec François Degoy et avec Sébastien Ménard,
00:39:27 bienvenue, on est ensemble jusqu'à 19h !
00:39:30 Les vraies voix sont dissipées aujourd'hui, Philippe Bilger a dissipé, François Degoy, Sébastien Ménard,
00:39:37 Ménard c'est le premier de la classe, Sébastien Ménard, le patron de la foodtech,
00:39:41 oui vous parlez du Grand Prix littéraire, c'est vrai, mais vous parlez quand même !
00:39:44 Regardez la tête qu'ils font, ils sont trop mignons, ils boutent !
00:39:48 On va se corriger, on est punis, on se rend pas compte !
00:39:51 Et nous avons gardé Léon Desfontaines avec nous pour jouer au quiz de l'actu !
00:39:56 Et Laurent est avec nous deux fois, Laurent, vous connaissez le principe de ce jeu,
00:40:04 c'est vous qui répondez en premier, et ensuite si vous n'avez pas la bonne réponse,
00:40:08 ce sont les vraies voix qui prennent le relais.
00:40:11 Vous êtes prêts ?
00:40:12 Je suis prêt !
00:40:13 Allez, c'est une question "qui sait qui, qui l'a dit"
00:40:15 "Durant la journée parlementaire de ce mercredi, François Bayrou m'a prévenu,
00:40:20 c'est le pire job de la République, mais je suis ravi d'être avec vous."
00:40:24 Qui a dit cette phrase ?
00:40:26 Ok, je bloque.
00:40:29 Dites un truc Laurent, sinon ils ne peuvent pas répondre.
00:40:32 De quoi vous parlez ?
00:40:34 Lors de leur journée parlementaire ce mercredi, cette personne a dit
00:40:39 "François Bayrou m'a prévenu, c'est le pire job de la République,
00:40:42 mais je suis ravi d'être avec vous."
00:40:44 On a le droit de parler ? C'est Elisabeth Borne ?
00:40:46 Non, c'est un homme.
00:40:47 Bruno Le Maire ?
00:40:48 Non.
00:40:49 Le pire président de la République ?
00:40:51 Non, absolument pas.
00:40:53 Niles Edith Armanin ?
00:40:55 Non, il n'est pas ministre.
00:40:57 Le pire job ?
00:40:59 Le pire job c'est dire "cap de Matignon"
00:41:01 Je suis d'accord avec vous.
00:41:03 C'est pas le job comme on dit pour les Valéroupes.
00:41:06 C'est Sylvain Maillard.
00:41:08 Président de groupe !
00:41:11 Deuxième question du "Qui c'est qui ?"
00:41:14 Vous êtes prêt Laurent Defoy ?
00:41:16 On vous doit pouvoir discuter sans être émiplégiques à droite et à gauche.
00:41:21 C'est un autre président.
00:41:29 Oui, un autre président.
00:41:31 Bayrou justement ?
00:41:32 Non.
00:41:33 C'est Barlex ?
00:41:35 Non.
00:41:36 Boris Vallaud ?
00:41:38 Non.
00:41:39 Lyot ?
00:41:40 Non.
00:41:41 Emmanuel Macron ?
00:41:42 Non.
00:41:43 Jordan Bardella ?
00:41:44 Non.
00:41:45 Fabien Roussel ?
00:41:46 Non, président d'une commission.
00:41:48 C'est Sacha O'Leary !
00:41:50 Bonne réponse. Je ne sais pas si vous méritez le point.
00:41:53 Un demi-point.
00:41:55 Qui c'est qui ?
00:41:57 Qui l'a dit ?
00:41:58 N'importe quoi toi.
00:41:59 Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:42:00 C'est pas Chicago dans les années 60.
00:42:02 La vie n'est pas acceptable, mais on ne se promène pas dans la ville en tremblant.
00:42:06 Ah oui.
00:42:07 Laurent, vous qui avez vécu à Marseille ?
00:42:09 Bardella, non c'est pas lui. C'est un maire.
00:42:11 C'est Benoît Payan !
00:42:12 Oui, bonne réponse de Françoise de Gouin.
00:42:14 Absolument.
00:42:15 Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:42:17 Edouard Philippe. C'est la continuation du macronisme évidemment.
00:42:21 Non ben...
00:42:23 C'est un vrai ?
00:42:25 Laurent.
00:42:26 Vous avez dit quoi Laurent ?
00:42:27 Oui, j'ai entendu mais...
00:42:29 Dites quelque chose.
00:42:30 Je bloque...
00:42:32 Je dirais Fabien Roussel ?
00:42:34 Non.
00:42:35 C'est un Bartella ?
00:42:37 C'est un patron de région ?
00:42:39 Non.
00:42:40 Pas loin de Léon Dépont.
00:42:42 Bonne réponse de Léon Dépont.
00:42:44 Il est bon Léon !
00:42:46 Allez, la dernière question et après on y va.
00:42:49 Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:42:51 Le syndicat de la magistrature n'est pas la justice ?
00:42:53 Je sais.
00:42:54 Non c'est Dupond-Mouetti.
00:42:57 Bonne réponse de Laurent.
00:42:59 Et donc la toute dernière, toute dernière.
00:43:02 Allez, une toute dernière.
00:43:05 Qui c'est qui qui l'a dit au sujet de l'arrivée de migrants à Lampedusa ?
00:43:08 Il faut les renvoyer vers les ports d'origine ?
00:43:10 Bartella.
00:43:11 Non.
00:43:12 Marie-Maréchal.
00:43:13 Non.
00:43:14 Bonne réponse de Léon Dépont.
00:43:16 Et ben voilà.
00:43:17 On est régalisés.
00:43:18 Deux-deux, oui.
00:43:19 La gauche triomphale.
00:43:20 Excusez-moi.
00:43:21 Non, non, non.
00:43:23 Vous avez perdu Philippe, comment ?
00:43:25 Les amis, vous restez avec nous dans quelques instants.
00:43:28 Dans 10 minutes, le tour de table de l'actu avec nos vrais voix.
00:43:30 Philippe David, on parle de quoi dans le tour du table ?
00:43:32 Philippe Bilger.
00:43:33 Philippe Bilger, pardon.
00:43:34 Philippe Bilger, rappelez-moi ce que je dois dire.
00:43:36 Françoise de Gaulle, on parle de quoi ?
00:43:37 De Ville.
00:43:38 Nous allons parler de Macron qui va à la messe et je ne suis pas tout à fait d'accord
00:43:41 pour d'autres raisons que celles évidentes.
00:43:43 Sébastien Ménard.
00:43:44 Tous avec le Maroc, diffusé sur M6 hier soir.
00:43:46 Et Philippe David, Philippe Bilger.
00:43:48 Raphique à la Légion d'honneur.
00:43:50 Allez, à tout de suite, on fait une petite pause, on revient dans un instant.
00:43:52 C'était un plaisir chaque jour de vous accueillir dans les vrais voix avec Philippe David
00:43:55 et avec nos chroniqueurs qu'on adore.
00:43:58 Vraiment, Philippe Bilger est avec nous, président de l'Institut de la Parole,
00:44:00 Françoise de Gaulle, éditorialiste Sud Radio ALCI,
00:44:03 et Sébastien Ménard, entrepreneur dans la Foodtech.
00:44:05 Et vous, bien sûr, au 0826 300 300.
00:44:08 Et d'ailleurs, on parlait rugby il y a quelques instants, Philippe, dans 3 heures,
00:44:12 le match France-Uruguay.
00:44:14 Et on se demande si finalement le rugby n'est pas en train de devenir le sport le plus populaire de France.
00:44:19 Pour l'instant, vous dites oui à 60%.
00:44:21 Et d'ailleurs, la plus grosse audience de 2023, c'est France All Black de vendredi dernier.
00:44:27 Plus de 15 millions de téléspectateurs.
00:44:29 On vous laisse imaginer une finale contre les Black, les Box ou les Irlandais.
00:44:33 À mon avis, on exploserait les 22 ou 23 ou 24 ou 25 millions.
00:44:36 Alors, venez réagir. Dites-nous votre amour du rugby ou du football au 0826 300 300.
00:44:41 Et je vous rappelle qu'on sera en direct forcément à partir de 19h30 pour ce match ce soir à Lille.
00:44:47 Allez, tout de suite le top click de Philippe.
00:44:50 - Félix. - Félix, pardon.
00:44:51 Les vraies voix Sud Radio. C'est le top click.
00:44:55 Et parmi les sujets, Philippe.
00:44:57 Où il est plus discuté ce soir sur Twitter, on trouve les noms Lampedusa et Meloni.
00:45:00 L'île italienne de Lampedusa où ont débarqué 7000 migrants ces derniers jours, ces dernières heures.
00:45:06 Suite à quoi Marion Maréchal annonce se rendre sur place ce soir.
00:45:09 La tête de liste du parti d'Éric Zemmour aux élections européennes
00:45:12 affirme vouloir soutenir les Italiens par ce déplacement.
00:45:15 Ce sont ses mots. Reconquête, revendique son soutien.
00:45:18 La chef du gouvernement italien, Giorgia Meloni.
00:45:20 Éric Zemmour, lui, repartage des images de cet arrivé de migrants
00:45:24 en affirmant, je le cite, qu'un continent se déverse dans un autre.
00:45:29 Ce sont les mots d'Éric Zemmour sur les réseaux sociaux.
00:45:31 Et il n'est pas le seul à droite à tweeter sur ce sujet.
00:45:34 Loin sans faux, Éric Ciotti n'est pas en reste.
00:45:36 6000 migrants viennent de débarquer en Europe.
00:45:39 Demain, ils seront aux portes de la France, écrit le patron d'LR.
00:45:41 Je demande au président de la République d'engager des moyens civils et militaires
00:45:45 sans précédent pour protéger nos frontières, ajoute Éric Ciotti.
00:45:48 La petite île située entre la Sicile et la Tunisie fait face depuis plusieurs jours
00:45:52 à cet afflux de bateaux de migrants provenant d'Afrique du Nord.
00:45:55 7000 personnes, le centre d'accueil de l'île, construit pour accueillir moins de 400 personnes,
00:46:00 est donc débordé avec des hommes, des femmes, des enfants obligés de dormir dehors
00:46:04 sur des lits de fortune en plastique, la plupart même enveloppés dans des couvertures de survie.
00:46:08 - Philippe Béliger, on disait que Mélanie, c'était limite pire que tout.
00:46:12 Est-ce que ce n'est pas un fiasco pour Mélanie ?
00:46:14 Elle a été élue sur une politique anti-immigration.
00:46:16 - Ça démontre que les promesses, où que ce soit, ne comptent plus lorsque la réalité est là.
00:46:23 On promet des choses qu'on ne peut pas tenir,
00:46:26 et/ou parfois qu'on sait ne pas pouvoir tenir, mais on les fait tout de même.
00:46:30 - Oui, on vit dans un monde avec un droit international, un droit maritime international.
00:46:35 Vous avez l'obligation d'accueillir, vous êtes le premier port, il n'y a rien de neuf sous le soleil.
00:46:40 Lampedusa, ça fait des années que ça dure.
00:46:42 Moi je connais bien cette île, je connais bien l'Italie, mais j'ai été à Lampedusa.
00:46:45 Marion Maréchal nous refait le coup de sa tante.
00:46:47 Je vous rappelle que Marine Le Pen, il y a cinq ans, était allée claironner à Lampedusa son soutien aux Italiens.
00:46:53 Les Italiens n'ont pas besoin du soutien de Marion Maréchal Le Pen.
00:46:56 Les Italiens, ils ont besoin que l'Europe les soutienne.
00:46:58 Et Giorgia Melloni, évidemment, ne pouvait pas être une barrière anti-migration.
00:47:05 Et comme on soit à nous habitués, parce que les migrations de la misère vont être remplacées par les migrations climatiques,
00:47:12 je redis, c'est très impressionnant.
00:47:14 5000, c'est très impressionnant, mais la réalité, nous sommes un continent de 500 millions.
00:47:19 Donc ces images sont très impressionnantes, mais il faut prendre du recul.
00:47:22 En fait, le problème humain démarre de l'autre côté de la Méditerranée.
00:47:29 Et la problématique, c'est qu'on gère ces flux humains avec humanité,
00:47:34 en tout cas, on ne peut pas faire autrement, surtout à Forciori, quand on parle de femmes et d'enfants.
00:47:38 Et on en vient à ce très anniversaire.
00:47:40 Il y a un an, on apprenait qu'une jeune femme était entre la vie et la mort en Iran, Félix.
00:47:44 Mahsa Amini, 21 ans, arrêtée par la police des mœurs, qui lui reprochait de mal porter son voile dans la rue à Téhéran.
00:47:50 Deux jours plus tard, on apprenait la mort de la jeune femme, terrible dénouement, qui allait lancer un mouvement de révolte.
00:47:56 Des manifestations en Iran, puis dans le monde entier, des iraniennes qui enlèvent, voire qui brûlent,
00:48:02 leur voile en public avec ce slogan "Femme, vie et liberté".
00:48:05 Ces dernières semaines, la police des mœurs, qui s'était faite un peu discrète à l'époque,
00:48:09 a fait son retour dans les rues de Téhéran pour contrôler le port du voile.
00:48:13 Et comment expliquer le silence actuel quand on se souvient qu'il y a un an,
00:48:17 le monde entier apprenait le nom de Mahsa Amini, jeune kurde iranienne qui avait été arrêtée la veille
00:48:22 et était tombée dans le coma après avoir été tabassée par la police des mœurs.
00:48:26 Son crime, comme vous l'avez dit, avoir laissé dépasser quelques cheveux de son voile.
00:48:30 La pauvre allait décéder deux jours plus tard, le 16 septembre.
00:48:33 Malgré les dénégations du régime qui affirma, preuve que la thèse disant que plus un mensonger gros, plus il passe facilement,
00:48:40 qu'elle était décédée d'une maladie du cerveau opérée quand elle avait 8 ans,
00:48:43 les iraniennes et les iraniens, vous l'avez entendu, sont descendues dans les rues.
00:48:47 Depuis, la répression n'a pas cessé avec son triptyque d'exécution, de viol et de torture.
00:48:52 Plus personne aujourd'hui ne parle de l'Iran, c'est pourquoi je voulais en parler ce soir,
00:48:56 en espérant, je le dis, je me mouille, que ce régime barbare finira par tomber.
00:49:00 Fin de vie, liberté, iraniennes et iraniens, on n'a pas le droit de vous laisser tomber,
00:49:04 même si j'ai le sentiment qu'on vous a vraiment laissé tomber.
00:49:07 Vous êtes d'accord, Françoise de Goyes ?
00:49:08 Je ne crois pas qu'on les ait laissés tomber, je pense qu'il y a une lâcheté générale de la communauté internationale.
00:49:12 Si vous parlez de lâcheté, c'est qu'on a laissé tomber.
00:49:14 Non, mais je crois qu'eux n'ont pas laissé tomber.
00:49:16 Moi, nous ne sommes pas les seuls à en parler.
00:49:17 Ce matin, j'ai écouté une grande radio-concurrente qui a fait toute une spéciale, justement, sur l'Iran,
00:49:21 sur cette année.
00:49:23 Donc, nous sommes très limités dans nos moyens.
00:49:25 Nous avons beaucoup parlé, nous avons beaucoup multiplié.
00:49:28 Ce qui est le plus important, il y a les manifestations et il y a le mouvement de fond.
00:49:32 La question est, est-ce que le mouvement de fond de la société iranienne est en train de bouger ?
00:49:36 Les spécialistes disent oui.
00:49:38 T'as l'air étonné de noter aussi que des iraniennes ont été naturalisées françaises.
00:49:42 Je crains, Philippe David, des raisons lutte admirable, répression féroce, indignation et enlisement.
00:49:50 Je ne crois pas.
00:49:51 La réalité triste, c'est qu'on n'a aujourd'hui aucune capacité à sauver ces pauvres gens qui se font massacrer par des barbares.
00:50:00 Aucune possibilité.
00:50:01 Allez, dans un instant, merci beaucoup Félix.
00:50:03 Mathieu, dans le tour de table des vraies voix, Françoise, on parle de quoi ?
00:50:06 On parle de la messe et Marseille avec Emmanuel Macron, qui ne communiera pas.
00:50:11 Trafique peut-être à la Légion d'honneur.
00:50:16 Et avec vous Sébastien Ménard ?
00:50:18 Tous avec le Maroc.
00:50:19 Je vous rappelle aussi notre question du jour.
00:50:21 Est-ce que vous pensez que finalement le rugby peut dépasser le football et devenir le sport préféré des français ?
00:50:27 Pour l'instant, vous dites oui à 62%. 0,826, 300, 300, vous pouvez déjà vous appeler Aude et vous inscrire.
00:50:34 Je cherche Shelmo, il était pourtant simple, mais je ne l'ai pas trouvé.
00:50:37 Merci Philippe.
00:50:38 On a converti l'essai.
00:50:39 Bienvenue sur Sud Radio, on est ravis de vous accueillir comme tous les jours avec Philippe Bilger qui est avec nous.
00:50:46 Ça va mon Philippe ?
00:50:47 Très bien.
00:50:48 Vous êtes heureux ?
00:50:49 Mais j'essaye d'être discipliné.
00:50:51 Mais vous êtes formidable.
00:50:52 Ce bouton là.
00:50:53 Voilà, ce fameux bouton.
00:50:54 Et puis ils sont d'une élégance, vous ne trouvez pas ?
00:50:56 Chemise, cravate, magnifique, costume 3 pièces.
00:51:00 C'est intéressant de voir que Philippe Bilger découvre au bout de 10 ans de radio un bouton rouge.
00:51:05 Le bouton rouge qui sert à allumer et à éteindre le micro, c'est dingue.
00:51:08 Allez-y François.
00:51:09 Je suis naïf devant la modernité.
00:51:11 Mais on vous passe tout.
00:51:13 Philippe a une qualité, c'est qu'il est toujours émerveillé.
00:51:17 Il n'est pas comme vous.
00:51:18 Oui, et reconnaissez que je n'ai jamais prétendu être irréprochable sur le plan technique.
00:51:26 Absolument.
00:51:27 Sur les autres plans, oui.
00:51:28 Christian Ménard est avec nous, patron de la Foodtech.
00:51:31 Et vous, au 0826 300 300, on vous souhaite la bienvenue.
00:51:34 Tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix.
00:51:37 Euh non.
00:51:38 J'ai regardé les actualités régionales.
00:51:39 Tour à tour.
00:51:40 Filmez-vous.
00:51:41 On pourrait faire des choses.
00:51:42 On ne discute jamais business à table.
00:51:43 Je crois qu'on a vu tous les sujets.
00:51:44 Ils me demandent mon avis sur l'actualité.
00:51:46 Je filme.
00:51:47 Terminez-nous.
00:51:48 Le tour de table.
00:51:49 De l'actualité.
00:51:50 Oui, j'ai dit une béssie, c'est le tour de table.
00:51:52 Mais ce n'est pas la dernière, ce n'est pas la première.
00:51:54 Philippe Bilger, sur ce tour de table de l'actu, vous vouliez revenir sur...
00:52:00 La Légion d'honneur.
00:52:02 La Légion d'honneur.
00:52:03 Et vous avez des soupçons de trafic de Légion d'honneur.
00:52:05 C'est une enquête qui a été faite par Mediapart et qui révèle, pour le moins, des liens
00:52:12 un peu troublants entre un ancien, un sénateur qui s'appelait Bansar, qui appartenait aux
00:52:20 100 plus grandes fortunes de France et qui a entretenu véritablement des relations d'amitié
00:52:28 mais très somptuaires avec le grand chancelier, le général Puga.
00:52:33 Et il est très intéressant de voir que le général Puga a été traité de manière
00:52:39 royale, systématiquement, par ce sénateur et ses amis et qu'en définitive, il y a des
00:52:48 Légions d'honneur qui ont été accordées, dont certaines peuvent apparaître un peu
00:52:53 étranges, même si des gens qui ne méritaient pas de l'avoir l'ont eu, j'en suis meilleur
00:52:59 exemple.
00:53:00 Mais plus sérieusement, Mediapart a pris la peine d'indiquer qu'ils ne mettent pas en
00:53:06 cause l'ensemble des Légions d'honneur qui ont été octroyées quand le sénateur Bansar
00:53:13 les a demandées, mais qu'ils sont étonnés de voir qu'il y a un grand nombre de Légions
00:53:19 d'honneur qui est accordée dans cette zone dont le sénateur Bansar a été le centre.
00:53:26 Donc le général Puga, bon...
00:53:29 - On l'est peut-être donné à tout le monde, malheureusement.
00:53:31 - François Seguin, on n'a plus d'argent, donnons-leur des médailles.
00:53:34 C'est en disant ça que Napoléon a créé la Légion d'honneur ?
00:53:36 - Je sais très bien, mais il l'a créée avec un état d'esprit particulier.
00:53:40 Elle est un peu dévoyée, en due à la nation.
00:53:44 Elle est déjà un peu dévoyée, j'essaie d'être dephémisé un petit peu parce qu'on
00:53:50 ne peut pas détruire toutes nos vaches sacrées, mais voilà, la Légion d'honneur c'est
00:53:54 aussi une vache sacrée, c'est une spécificité française, elle a un sens, et ce sens s'est
00:53:59 perdu depuis longtemps, donc je n'ai pas lu cette enquête, mais elle ne m'étonne pas,
00:54:04 ça ne m'étonne pas, comme quand c'est dévoyé, c'est dévoyé de A jusqu'à Z en fait.
00:54:08 - Et c'est vrai que, enfin, on a le sentiment que Mediapart découvre ce qui se passe dans
00:54:13 les coulisses de la République.
00:54:14 Je rappelle quand même, moi qui ai été, comme vous Françoise, au sein de différents
00:54:19 cabinets ministériels, moi j'ai eu la chefferie.
00:54:21 La chefferie c'est le chef de cabinet qui instruit ce qu'on appelle les mémoires en
00:54:25 proposition.
00:54:26 Mémoires en proposition, donc on nous propose des candidats et on doit rédiger un mémoire.
00:54:31 Bon, c'est vrai que parfois c'est très lyrique, c'est très tiré par les cheveux, et puis
00:54:35 effectivement il y a l'intervention d'un préfet, l'intervention d'un maire, l'intervention
00:54:41 d'un parlementaire pour convaincre la commission, attention, la commission au sein de la grande
00:54:46 chancellerie de la Légion d'honneur, qui est souveraine.
00:54:48 Alors évidemment si le grand chancelier, qui est l'une des plus hautes autorités de la
00:54:53 Légion d'honneur après le président de la République, décide de pousser effectivement
00:54:57 telle ou telle présentation et de mémoire en proposition, effectivement ça peut aboutir
00:55:03 à des nominations parfois discutables.
00:55:07 Mais globalement, honnêtement, ça reste quand même un ordre premier dont la France
00:55:14 peut être particulièrement fière.
00:55:15 Je voudrais dire, puisqu'on parle de cette ville et cabinet, il ne faut pas minorer le
00:55:21 poids que ça représente pour les gens qui la reçoivent.
00:55:23 Je parle également du poireau, le fameux poireau, le mérite agricole, nous on en a
00:55:27 distribué dans le monde entier, et évidemment c'est quand même un grand honneur pour les
00:55:31 gens qui le reçoivent.
00:55:32 - Absolument.
00:55:33 Sébastien Ménard, puisque vous aviez la parole sur le concert solidaire pour le Maroc.
00:55:37 - Oui, hier j'étais très très très très heureux de participer à ce concert, donc
00:55:43 sur une chaîne privée, M6 pour le citer, tous avec le Maroc, qui a permis de mettre
00:55:48 en lumière cette générosité.
00:55:50 Pourquoi je parle du Maroc ? Parce que le Maroc j'y ai vécu, parce que le Maroc vous
00:55:53 y avez probablement tous séjourné.
00:55:54 C'est l'une des destinations touristiques préférées des Français, c'est plusieurs
00:55:59 millions de Français qui chaque année viennent se divertir, sont accueillis par un peuple
00:56:05 extrêmement généreux, extrêmement pauvre aussi, il faut le souligner.
00:56:10 - Il est très ouvert.
00:56:11 - Oui, oui, tout à fait, et c'est la raison pour laquelle, indépendamment des querelles
00:56:15 diplomatiques, etc., qui n'ont ni queue ni tête, j'encourage l'ensemble des amis, des
00:56:21 amoureux du Maroc à aider le peuple marocain, parce que dans des zones qu'on imaginait
00:56:26 épargnées de tout, autour de Marrakech, la fameuse vallée de l'Ourica, etc., quand
00:56:31 vous voyez des espèces de châteaux de cartes totalement détruits, on est à plus de 3000
00:56:35 morts, je pense qu'il y en a probablement autant de disparus, dans un amas de terre,
00:56:39 de boue, de détritus, voilà, il faut aider le Maroc, il faut aimer le Maroc, et il faudra
00:56:44 surtout retourner au Maroc.
00:56:45 - Françoise de Gois ?
00:56:46 - Oui, on est tous solidaires, et puis un vrai...
00:56:49 - Vous l'avez dit hier !
00:56:50 - Oui, oui, je l'ai dit avant-hier, mais il y a un vrai enjeu aussi avec les binationaux,
00:56:53 les 100 000 personnes françaises qui sont franco-marocains, c'est un grand pays qui
00:56:57 montre aussi sa limite en termes d'infrastructure, on sait à quel point Agadir a été un traumatisme
00:57:03 total pour les Marocains, ils ont réussi à refaire jaillir une ville assez exceptionnelle,
00:57:08 Agadir, et bien ils vont se reconstruire, je les salue, ils m'ont vraiment impressionné
00:57:12 moi aussi.
00:57:13 - Vous restez avec nous, on revient dans quelques instants, Françoise de Gois, votre tour de
00:57:16 table de l'acture, on parle de quoi tout à l'heure ?
00:57:18 - Emmanuel Macron à Marseille pour la messe, in firitus sanctus et filiris, santi et spiri.
00:57:25 - Amen.
00:57:26 - A tout de suite, on fait une petite pause, merci, c'est les Vraies Voix jusqu'à 19h.
00:57:30 Bienvenue, en tout cas, si vous venez de nous rejoindre, avec Philippe Bilger, avec Sébastien
00:57:35 Ménard, qui est patron de la Foodtech, et puis Françoise de Gois, on était sur les
00:57:38 tours de table de l'actu des Vraies Voix, et on va revenir avec vous, Françoise, justement
00:57:42 sur Emmanuel Macron qui a prévu, finalement, de se rendre, en tout cas finalement, la décision
00:57:47 est définitive, à la messe géante du Pape à Marseille.
00:57:51 - Oui, et je ne suis pas du tout d'accord avec cette idée de se rendre à la messe
00:57:56 géante du Pape, parce que ça envoie un message plus qu'ambigu, vous pouvez pas être un président
00:58:01 à la République qui, depuis deux jours, fait toutes les sorties scolaires en expliquant
00:58:05 qu'il faut chasser la baïa, et vous retrouver, même si vous ne communiez pas, parce que
00:58:10 j'apprends que la dernière nouveauté c'est qu'il ne communiera pas, heureusement, d'ailleurs
00:58:14 pour nous, vous retrouvez à une messe avec la personnalité la plus puissante, et le
00:58:19 Pape, nous avons eu la chance de le rencontrer, Cécile, vous et moi, c'est une personnalité,
00:58:23 déjà, ce Pape là, c'est une personnalité hors normes, mais en plus de ça, c'est un
00:58:27 chef d'État à part entière.
00:58:28 Je suis heurtée, parce que je trouve pas que ça met à mal la laïcité, j'entends,
00:58:33 non, ça écorche et ça écorne l'idée de laïcité, je suis toujours très gênée
00:58:37 d'avoir un président de la République qui est obligé de courir, toujours après ce
00:58:41 qu'il brille, et après ce qu'il fait, il faut vraiment expliquer à Emmanuel Macron
00:58:45 que c'est pas un concert au stade Vélodrome, c'est le Pape, on parle de choses profondes,
00:58:50 moi je suis absolument d'accord pour la spiritualité, s'il veut le faire, qu'il le fasse en privé,
00:58:55 je trouve que ça renvoie à une drôle d'image, tout comme le fait que le président de la
00:58:58 République, en plus, est chanoine de la basilique de Latran, honnêtement, je trouve ça complètement
00:59:03 délirant que nous ayons encore ces titres et ces breloques, et dernier point, pour casser
00:59:07 un peu la figure à toutes les mauvaises langues, c'est vrai que depuis des mois et des semaines
00:59:12 et des années, l'Elysée demande une visite officielle du Vatican, une visite d'Etat,
00:59:18 c'est vrai que le Pape ne l'accorde pas, non pas parce qu'il est embrouillé avec
00:59:22 Emmanuel Macron, mais parce que sa logique depuis qu'il a été élu en 2013, c'est
00:59:26 de faire en priorité les petits pays, c'est la première fois qu'un Pape est allé en
00:59:30 Mongolie, il est allé à Bosnie, il considère qu'on voit mieux depuis la périphérique
00:59:35 que depuis le centre, et ça n'est pas lié à la France, et le Pape François fait en
00:59:41 priorité les petits pays où personne ne va jamais, et notamment, je prends l'exemple
00:59:45 de la Géorgie, où il est allé en Géorgie, 2,5% de catholiques, il a fait sa messe dans
00:59:50 un stade quasiment vide, mais il a dit "c'est important, il faut y aller", voilà.
00:59:54 Donc je suis assez choqué, encore une fois, en plus de ce goût de tout ce qui brille
01:00:00 d'Emmanuel Macron, ça me gêne profondément.
01:00:02 - En écoutant l'explication que vous avez donnée tout à l'heure de la présence d'Emmanuel
01:00:10 Macron, donnée par ses soins, j'avoue que je comprends sa participation, et je ne crois
01:00:18 pas, François, que sur ce plan, on puisse lui reprocher une appétence pour la lumière,
01:00:25 objectivement.
01:00:26 Non, je ne crois pas que ce soit l'exemple...
01:00:29 - Alors je vous pose la question, pourquoi il ne fait pas quipour ?
01:00:33 Pourquoi il ne fait pas quipour ? Si on suit les explications d'Emmanuel Macron, pourquoi
01:00:36 il ne va pas à la grande synagogue des Victoires pour finir quipour ?
01:00:40 - Mais pour une raison très simple, c'est qu'il ne s'agit pas là d'une participation
01:00:45 à un office religieux, c'est quelque chose qui relève un peu de la conception napoléonienne
01:00:52 de la religion.
01:00:53 Lui, il peut croire, je ne sais pas s'il croit à Emmanuel Macron, mais je peux comprendre
01:00:58 que compte tenu de l'événement, il participe à quelque chose qui n'est pas relié directement
01:01:05 à une cérémonie religieuse.
01:01:07 - Mais c'est une messe, Philippe ! Écoutez, mais sérieusement...
01:01:10 - Oui, mais c'est quelque chose qui ne renvoie à qu'à l'histoire !
01:01:13 - Mais je ne suis pas d'accord...
01:01:15 Mais il pouvait très bien rencontrer le pape dans un autre contexte, il pouvait très
01:01:18 bien faire une rencontre avec le pape, ça n'est pas vrai, ça ne tient pas debout ce
01:01:22 que vous dites !
01:01:23 - C'est la diamina !
01:01:24 - Je crois, François...
01:01:25 - Non, ça ne tient pas debout, il va célébrer une messe !
01:01:27 - C'est la diamina !
01:01:28 - Moi je pense que ça tient, désolé François, que ça tient parfaitement debout, mon très
01:01:32 cher Philippe, c'est que le président, il a tout à fait raison d'aller quelque part
01:01:38 visiter le pape qui va officier, que ce soit d'ailleurs une cérémonie religieuse ou tout
01:01:44 autre chose.
01:01:45 Mais je suis désolé, on a l'une des personnalités les plus influentes, les plus charismatiques
01:01:51 du monde qui vient en France, voilà, qu'on soit croyant...
01:01:54 - Il a pas été voir le pape à Strasbourg quand il est venu à Strasbourg, qu'est-ce
01:01:57 que vous racontez ?
01:01:58 - Et bien s'il a raté Strasbourg, il a raison d'aller à Marseille !
01:02:00 - Mais il était au Vatican il y a un an à peine, mais ça n'a aucun sens !
01:02:05 - Mais ce n'est pas le même sujet !
01:02:07 - Mais c'est exactement le même sujet !
01:02:09 - Ce n'est pas une actualité anodine !
01:02:11 - C'est laquelle ? Quelle est la différence ?
01:02:13 - On a aujourd'hui le commandeur des croyants catholiques qui se déplace en France, voilà,
01:02:20 s'il a raté Strasbourg pour des raisons qui m'échappent, il a raison d'aller à Marseille !
01:02:24 - Moi je pense que ça ne tient absolument pas debout ce que vous racontez, s'il veut
01:02:27 voir le pape, il va le voir au Vatican, le pape peut venir en visite d'État...
01:02:31 - Mais c'est un message !
01:02:32 - Mais vous avez dit Françoise quelque chose de très sensé !
01:02:34 - Mais c'est un message !
01:02:35 - La stratégie diplomatique, politique du pape est de considérer d'abord la périphérie
01:02:40 avant de considérer les grands puissances !
01:02:42 - Mais c'est ce que vous venez de dire !
01:02:44 - Mais quel rapport avec Emmanuel Macron ?
01:02:45 - Vous êtes en train de m'expliquer que c'est un événement laïque le pape qui donne
01:02:48 une messe au stade Vélodrome, mais vous êtes complètement déliant !
01:02:51 - C'est un événement !
01:02:52 - Non mais sérieusement, mais arrêtez de fumer tous les deux !
01:02:55 - Mais ça n'est pas ce qu'on a dit !
01:02:57 - C'est un événement historique !
01:02:58 - Mais non !
01:02:59 - C'est un pape qui donne une messe dans le stade Vélodrome, arrêtez !
01:03:01 - Mais c'est pas neutre !
01:03:02 - Mais tant que c'est pas neutre, c'est pas normal que le président de la République
01:03:05 nous fasse des discours la semaine dernière sur la manière et sur la laïcité !
01:03:09 - Mais il en a beaucoup du président de la République qui aime le stade Vélodrome !
01:03:11 - D'accord, et après...
01:03:12 - Allez, politique du pape !
01:03:13 - Écoutez, mais moi je veux bien... alors finissez à Kippour, faites la rupture du jeûne des ramadans,
01:03:18 allez donc fêter la fête du Bouddha, allez jusqu'au bout ou pas ?
01:03:22 - Allez, on y va, on y va !
01:03:23 - Vous nous faites perdre les racines de la France !
01:03:24 - Allez, on y va Françoise !
01:03:25 - On va recommencer avec les racines romanisées !
01:03:27 - Françoise, s'il vous plaît, vous restez avec nous dans quelques instants, elle est toute rouge !
01:03:31 - Non, pas du tout !
01:03:32 - On parlera du rugby, s'il vous plaît Françoise, on parlera du rugby dans quelques instants,
01:03:38 et aussi étonnant que ça puisse paraître, Jean Garay sera avec nous,
01:03:42 l'historien présent du comité d'histoire parlementaire, par ailleurs fan de rugby,
01:03:45 et fils d'international militaire de rugby.
01:03:48 Bonsoir Jean Garay !
01:03:49 - Bonsoir Jean !
01:03:50 - Bonsoir !
01:03:52 - Bienvenue sur Sud Radio, est-ce que finalement, affronter l'Uruguay au rugby,
01:03:59 c'est pas plus facile que l'Uruguay au foot ?
01:04:02 - Écoute, ne soyons pas si méprisants, c'est un pays de 3 millions d'habitants, c'est un petit pays,
01:04:10 alors c'est vrai qu'en plus en football, leur victoire à la coupe du monde remonte aux années 1930,
01:04:16 donc voilà, il est normal qu'on soit plus fort que dans ces grands sports collectifs que sont le football et le rugby,
01:04:24 il n'y a pas lieu d'en tirer gloire, sans réjouir surtout !
01:04:27 - Allez, on en parle dans quelques instants, 0826 300 300, vous les commentez,
01:04:31 est-ce que finalement le rugby devient le sport le plus intéressant pour les français ?
01:04:35 On en parle tout de suite !
01:04:37 - Les Vraies Voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:04:42 - Merci de votre fidélité avec Philippe Bilger aujourd'hui, Françoise de Gois et Seb-Bastien Ménard,
01:04:49 patron de la FootTech, et puis qui a travaillé en politique aussi, c'est important de le dire,
01:04:53 qui s'y connaît quand même pas mal, et vous 0826 300 300, c'est le coup de projecteur des Vraies Voix.
01:05:00 - Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des Vraies Voix.
01:05:05 - Et donc ce soir, nos Bleus affronteront l'Uruguay au stade Pierre-Moroy à Lille,
01:05:09 avec 50 000 quand même supporters attendus, et selon un sondage IFOP pour Sud Radio,
01:05:14 58% des sondés ont l'intention de suivre les matchs de cette Coupe du Monde de rugby, Philippe.
01:05:19 - Oui, Cécile, les audiences télé sont excellentes, la plus grosse audience, France All Black,
01:05:23 plus de 15 millions de téléspectateurs, et tiens, Lille, c'est pas franchement une terre de rugby,
01:05:28 y'a jamais eu un club de top niveau à Lille, et le stade est plein,
01:05:32 et demain, les Bleus iraient jouer à Brest, à Strasbourg, partout, le stade serait plein,
01:05:36 est-ce que pour vous, le rugby est en train de devenir le sport le plus populaire de France à la place du football ?
01:05:42 Comme l'était le cyclisme il y a 40 ou 50 ans ? Venez nous le dire au 0826 300 300.
01:05:46 - Et pour l'instant, vous le dites oui à 59%, et Nicolas nous dit, ça envoie du spectacle,
01:05:50 de la bonne ambiance, de la tradition, que demande le peuple, j'espère que, en tout cas, ça va le devenir.
01:05:55 Avec nous pour en parler, Jean Garrigue, historien et président du comité d'histoire parlementaire,
01:05:59 fan de rugby, et fils d'international militaire de rugby,
01:06:03 et auteur du livre "Élysée contre Matignon" publié chez Talendier.
01:06:07 Bonsoir Jean Garrigue, merci d'être avec nous. - Bonsoir, bonsoir.
01:06:10 - À cette question, Philippe Bilger, quand on voit, effectivement, l'engouement d'année en année du rugby,
01:06:17 on se dit que finalement, à un moment donné, il pourra se hisser, pour plein de raisons,
01:06:20 à la tête, un jour, des sports préférés des Français.
01:06:23 - J'en suis persuadé, et je suis heureux, pour une fois, que Jean Garrigue ait l'opportunité
01:06:29 de parler d'autre chose que des présidents de la République.
01:06:32 Mais, plus sérieusement, moi j'ai toujours pensé, et très modestement,
01:06:38 que le monde du rugby était infiniment plus sympathique que le monde du foot.
01:06:44 Aussi bien sur le terrain, qu'en dehors, dans le comportement des joueurs, dans la nature du public,
01:06:51 il y a un hebdomadaire, aujourd'hui, qui a titré sa couverture "La France rugby".
01:06:56 Et, peut-être vais-je choquer mes amis, mais j'ai lu récemment, et ne croyez pas que c'est ma lecture quotidienne,
01:07:04 Mediapart, qui s'étonnait que la France des cités n'était pas très intéressée par la Coupe du monde du rugby,
01:07:13 et qu'en réalité, il n'y avait pas, dans cette France-là, une passion pour ce qui paraît majoritairement mobiliser la France.
01:07:23 Et je me demande si là, on ne peut pas trouver au moins une explication dans le contraste qu'on peut faire
01:07:30 entre le monde du foot, largement entendu, et celui du rugby.
01:07:34 - Peut-être parce que c'est à la base un sport d'universitaire, François, aussi.
01:07:38 - À la base, et puis un sport très, comment dirais-je, localisé.
01:07:41 Moi, je viens du sud-ouest, donc je suis de Tarbes, vous voyez bien, et puis j'ai connu Bagnères.
01:07:46 - Et moi de Toulouse.
01:07:47 - Et voilà, on a connu Bagnères de la grande époque, avec Aguirre et compagnie, et le stade au ceste.
01:07:51 Donc, c'était d'abord très localisé. Je ne crois pas une minute que le rugby supplantera le football.
01:07:57 Vous avez une finale de Coupe du monde avec l'équipe de France et l'Argentine, en décembre 2022,
01:08:02 vous avez 25 millions de téléspectateurs. Donc, si on regarde les audiences, c'est énorme ce que fait le rugby.
01:08:08 Moi, mon sentiment, c'est que les deux peuvent absolument cohabiter, mais le football est tellement planétaire.
01:08:14 La finale de la Coupe du monde, qui l'a regardée ? 1,8 milliard de personnes sur la planète.
01:08:20 Donc, je ne crois pas. Moi, je ne suis pas en train de dire que le rugby est plus sympa que le foot, ça ne m'intéresse absolument pas.
01:08:26 Les deux sports sont sublimes, et voilà.
01:08:28 - Sébastien Minard.
01:08:29 - Moi, je suis évidemment en soutien de cette culture rugby, puisque nous, on a la chance, en tout cas,
01:08:35 dans un périmètre, puisque je suis élu de Biarritz, et on a le fameux Biarritz Olympique, le BO,
01:08:41 on a l'Aviron Bayonet, avec les copains Bayonet que je salue, et avec les fonctions qui ont été les miennes pendant de longs mois,
01:08:48 on a la section paloise à Pau.
01:08:49 - Avec un champion du monde qui arrive pour la saison.
01:08:51 - Autant dire que, niveau rugby, on est plutôt bien servi.
01:08:56 La réalité, c'est qu'il y a une culture rugby dans nos territoires. Il y a une culture rugby dans cette, je dirais, France des régions.
01:09:08 Mais il y a, effectivement, comme le dit Françoise, un phénomène planétaire, qui est celui du star system et du football.
01:09:16 - Parce que c'est sublime le foot, quand c'est magnifiquement joué, c'est aussi beau que...
01:09:19 - Quand c'est magnifiquement joué et bien incarné.
01:09:21 - Et bien incarné.
01:09:22 - On va faire réagir Jean Garrigue.
01:09:23 - L'Afrique du Sud qui déploie ses passes.
01:09:25 - Jean Garrigue, est-ce que, quelque part, aujourd'hui, quand on voit les audiences,
01:09:28 on fera peut-être 25 millions de téléspectateurs si la France finit la Coupe du monde ?
01:09:32 Est-ce que vous croyez, contrairement à Françoise de Gouin par exemple,
01:09:35 que le rugby, vu ses valeurs, pourrait supplanter le football comme sport numéro 1 dans le cœur des Français ?
01:09:40 - Jean ?
01:09:44 - Je vous déçois, vous ?
01:09:45 - Pardon.
01:09:46 - Je suis d'accord avec Françoise de Gouin là-dessus.
01:09:48 Ce sont deux sports qui se complètent, deux cultures d'ailleurs qui se complètent.
01:09:53 J'allais presque dire deux sociologies qui se complètent.
01:09:55 Et c'est vrai que le rugby reste malgré tout, aujourd'hui, un sport essentiellement du méridional,
01:10:01 du sud-ouest essentiellement, mais qui s'est déporté aussi beaucoup dans le sud-est de la France.
01:10:06 Et puis qui draine des populations qui ne sont pas tout à fait les mêmes que le public ou que les joueurs de football.
01:10:13 Ce qui est certain, et ce que j'aime dans le rugby, entre autres,
01:10:17 c'est que, pour l'instant en tout cas, il est moins gangréné par le fric que ne l'est le football.
01:10:22 Qui manifestement a été complètement phagocyté par le capital et par la logique mercantile.
01:10:31 Et ce que j'aime aussi beaucoup dans le rugby, c'est qu'au fond,
01:10:34 il me semble qu'il reflète totalement les valeurs de ce qu'était l'idéal républicain.
01:10:40 D'ailleurs, ce n'est pas un hasard si les petits clubs de rugby du sud-ouest
01:10:45 se sont construits au moment où la Troisième République s'installait en France.
01:10:50 - C'est vrai ?
01:10:51 - Exactement, ce sont les clubs de Jules Ferry, en quelque sorte.
01:10:55 Parce qu'ils vous offrent la liberté de courir un peu partout sur le terrain,
01:11:01 d'innover, de contourner l'adversaire, la fraternité.
01:11:05 Alors ça, c'est une valeur très importante dans une équipe de rugby.
01:11:09 On est solidaires les uns les autres.
01:11:11 Et puis, il y a cette idée d'égalité aussi.
01:11:14 Parce qu'il y a des petits, on a besoin du petit de mine-mêlée,
01:11:18 on a besoin du très grand en seconde ligne,
01:11:20 on a besoin du très rapide 3 carrel,
01:11:22 on a besoin du costaud trop quart-centre ou du troisième ligne.
01:11:25 Et tout le monde a sa chance dans le rugby.
01:11:28 Alors moi, je trouve que ces valeurs-là, si vous voulez,
01:11:31 avec celles de la laïcité d'ailleurs, qui est importante aussi,
01:11:34 eh bien ces valeurs-là, on les retrouve dans le rugby.
01:11:38 Et avec ça, ce parfum de la France des terroirs,
01:11:41 qui est aussi quelque chose auquel, malgré tout,
01:11:44 beaucoup de Français restent attachés.
01:11:46 - Vous parliez tout à l'heure des quartiers, Françoise,
01:11:51 ce serait peut-être génial de se dire,
01:11:53 de monter une équipe justement des quartiers de rugby,
01:11:56 parce que les valeurs d'en parle Jean Garrigue, de fraternité...
01:11:59 - Il y en a de plus en plus.
01:12:01 Il y a de plus en plus dans l'équipe de France de rugby,
01:12:05 vous avez un certain nombre de jeunes qui viennent des quartiers.
01:12:09 Il y en a de plus en plus.
01:12:11 - Bien sûr, moi j'aime pas cette idée,
01:12:13 parce que je vois où veut arriver, je suis d'accord avec Jean,
01:12:15 pour une fois je suis d'accord avec Jean,
01:12:17 je vois bien où veut arriver Philippe Bilger,
01:12:20 alors il y aurait la France, en gros,
01:12:22 des quartiers avec plus ou moins les racailles,
01:12:25 et ça, ça serait le foot,
01:12:26 et la France du rugby qui serait chimiquement pure,
01:12:29 mais si, si, en gros, il le reconnaît, il est pas loin de ça.
01:12:32 Moi je pense que c'est extrêmement dangereux de dire ça,
01:12:34 je le redis, et Jean a absolument raison de le souligner.
01:12:36 D'abord, Philippe connaît très bien le rugby,
01:12:38 il y a de plus en plus de clubs qui se montent dans les quartiers.
01:12:41 - Il y a Bobigny, il y a Massy comme club formateur.
01:12:43 - Il y a de plus en plus de clubs,
01:12:45 il y a de plus en plus, mais vous avez de plus en plus de joueurs
01:12:49 de l'équipe de France qui arrivent des quartiers,
01:12:51 et moi j'espère qu'on tiendra la ligne de l'argent,
01:12:54 je suis d'accord avec ce foot extraordinaire
01:12:57 qui permet à tout le monde de s'exprimer,
01:12:59 vous pouvez être comme Maradona,
01:13:01 mesurer 1m65 et être un pur génie,
01:13:04 et puis être un immense joueur, je ne sais pas,
01:13:07 comme Vandy qui est mesuré 2 mètres,
01:13:10 mais j'espère que le rugby tiendra sur la question de l'argent,
01:13:13 malheureusement mon sentiment est quand même
01:13:15 que les DICS sont en train de céder également au niveau de l'argent pour le rugby.
01:13:18 - Mais ce qui m'amuse, si j'ose dire,
01:13:21 dans l'argumentation tout à fait pertinente de Jean Garrigue,
01:13:26 c'est que je ne discute pas le fait que le football va continuer
01:13:31 à avoir une multitude de gens qui vont regarder les matchs ou les pratiquer,
01:13:36 mais Jean Garrigue a développé à la fin de son propos
01:13:40 une argumentation qui montre bien à quel point
01:13:43 le rugby est pas seulement à cause de l'intérêt du jeu,
01:13:47 mais de l'univers qu'il représente à tout point de vue,
01:13:50 a représenté de manière éruptive une compensation
01:13:56 depuis ces dernières années à ce que l'équipe de France
01:13:59 et son comportement et le public en général,
01:14:02 avec le déprimement.
01:14:04 - Un petit mot de Laurent 0800 26 300 300
01:14:07 et ce sera à vous Sébastien Ménard dans un instant.
01:14:10 - Alors Laurent, qui vient d'une terre de rugby, l'Ariège ?
01:14:12 - Oui, alors je suis, oui j'habite en Ariège, mais je suis né à Marseille.
01:14:16 Donc bon, on peut pas faire plus foot que moi.
01:14:18 Après j'ai eu la chance d'avoir côtoyé dans mon enfance
01:14:22 Eric Chiant, qui était un très bon ami.
01:14:25 - Ah oui, troisième membre de l'équipe de France 87.
01:14:27 - Voilà, donc je connais le rugby,
01:14:30 mais pour moi le foot, le rugby ne passera pas au-delà du rugby.
01:14:34 Pourquoi ? Parce que le foot déjà fait rêver les jeunes
01:14:37 par rapport au côté bling bling argent, qu'il n'y a pas dans le rugby.
01:14:41 Après au niveau des mentalités, malheureusement dans le rugby,
01:14:44 je le vois au quotidien, moi ici à Foix ou ailleurs,
01:14:47 ça commence à changer doucement doucement, ça perd ses valeurs,
01:14:51 malheureusement à l'image de la société.
01:14:53 Mais pour moi le foot, vous voyez, j'ai mon épouse
01:14:55 qui ne connaissait rien au foot avant 98.
01:14:58 Elle s'était intéressée à la Coupe du Monde parce que c'était la Coupe du Monde,
01:15:02 ça a été un effet de mode et aujourd'hui elle s'y connaît au foot,
01:15:04 presque autant que moi.
01:15:06 Pour moi la Coupe du Monde de rugby est un effet de mode.
01:15:10 Si la France va loin, il y aura une augmentation de licenciés dans les clubs,
01:15:14 ce qui est évident comme lors de la victoire de l'équipe de France de Angole.
01:15:18 Mais pour moi non.
01:15:21 Malheureusement le foot véhicule beaucoup trop d'images bling bling
01:15:25 qui fait rêver les gosses.
01:15:27 Et qui est beaucoup plus médiatique que le football en plus.
01:15:29 - Mais Sébastien Ménard, c'est clair.
01:15:31 - On va faire réagir Sébastien Ménard et le mot de la fin très court à Jean-Guy.
01:15:34 - Je ne suis évidemment pas d'accord du tout avec notre auditeur
01:15:37 parce que je crois moi que nos territoires, nos terroirs portent des valeurs,
01:15:43 en tout cas des valeurs qui durent, des valeurs qui rassemblent,
01:15:46 des valeurs qui font du bien versus des valeurs bling bling
01:15:50 qui nous divisent, notamment celle du football.
01:15:52 Il n'en demeure pas moins que le foot est plus fort et plus costaud médiatiquement parlant.
01:15:56 - Mais dans les moindres petits bleds, on a regardé la Coupe du Monde en décembre 2022.
01:16:00 Qu'est-ce que vous racontez là ?
01:16:02 - On a le droit de défendre des valeurs qui sont celles de nos territoires,
01:16:08 qui sont celles de nos terroirs et qui quelque part sont incarnées,
01:16:12 en tout cas sur le terrain, parfaitement par les joueurs de rugby.
01:16:15 - Merci beaucoup. Merci Jean Garrigue, historien et président du Comité d'Histoire parlementaire
01:16:19 et par ailleurs aussi auteur du livre "Élysée contre Matignon" publié chez Talendier.
01:16:24 Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
01:16:26 Merci mille fois Philippe Bilger, merci mille fois François Seguin, merci mille fois Sébastien Ménard.
01:16:31 Et dans un instant, on va vous parler automobile.
01:16:33 Nous serons avec le directeur général de Sixte, Jean-François Doyen,
01:16:38 et nous serons aussi avec une belle entreprise qui s'appelle Mécanicus.
01:16:41 Vous aimez les voitures passion, c'est tout de suite.
01:16:44 - Allez les Bleus !

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