Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 14/09/2023

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00 L'inflation, le mot qui revient dans toutes les discussions ces deux dernières années. La hausse des prix bouscule nos habitudes.
00:12 En deux ans par exemple, les étiquettes dans les rayons des supermarchés se sont envolées de 18,4%.
00:17 Ça c'est selon l'IT. Alors cette semaine dans Le Grand Dossier, nous vous donnons des solutions contre l'inflation avec nos invités au programme
00:25 La seconde main avec le vide grenier permanent. Avec vous Victor Genot, merci d'être avec nous. Vous venez de Saint-Cyr-sur-Loire.
00:32 Et puis des solutions pour l'achat d'une voiture et puis d'un permis de conduire moins cher. Tout ça c'est avec vous Guillaume Florençon, bonjour.
00:40 Directeur de l'association Solidar Auto. Mais d'abord, alors que 8 Français sur 10 déclarent devoir se serrer la ceinture à cause de l'inflation,
00:48 nous vous avons posé une question Faustine sur les réseaux sociaux. Laquelle ? Laquelle ? Eh bien avez-vous dû renoncer à acheter ou à dépenser cette année ?
00:58 Eh bien le premier poste de dépense que vous sacrifiez, ce sont vos courses en général. Vous êtes 50% à renoncer à acheter certains produits.
01:07 Ensuite viennent les vacances. 27% d'entre vous n'ont pas pu partir en vacances à cause de l'inflation.
01:13 Et en outre vous êtes aussi 13% à sacrifier le chauffage de votre maison et malheureusement 10% à renoncer à vous soigner en cas de problème de santé.
01:22 Oui là les soins ça va très très loin. Ça vous étonne un petit peu ces chiffres Guillaume, Victor ? Ces chiffres du quotidien ?
01:30 Pas du tout. C'est ce que j'entends tous les jours à l'association. Solidar Auto. On va partir à votre association.
01:36 C'est un garage solidaire à jouer les tours qui permet pour un petit budget finalement de s'offrir une voiture à un moindre coût.
01:43 On parle de quel montant une voiture à un moindre coût ? Ça veut dire combien à peu près ?
01:47 L'objectif c'est d'essayer de vendre la voiture. Quel meilleur rapport a été pris ? On va être entre 2, 3, éventuellement 4 000 euros.
01:54 Après on sait qu'au-delà nos publics n'ont pas les moyens.
01:57 Alors ce sont des voitures qui fonctionnent sous forme de dons. Je ne sais pas si vous connaissez ce garage solidaire.
02:06 Tu peux répondre aux questions en même temps dessiner ? C'est génial.
02:09 Oui, j'ai essayé.
02:10 C'est génial. Le garage solidaire donc ça permet à un public fragile avec de petits budgets d'avoir des voitures fiables puisque l'idée c'est d'avoir des voitures fiables.
02:20 Et tout ça, ça marche sous forme de dons. On vous donne des voitures avec un kilométrage qui peut être important et vous les remettez en condition.
02:27 C'est exactement ça. C'est le même principe qu'Emmaüs. On récupère toutes les voitures qui nous sont proposées.
02:33 L'objectif c'est vraiment de rien refuser, que le donateur puisse ne pas avoir de démarche à faire. C'est vraiment facile, c'est gratuit.
02:40 C'est toujours stressant d'acheter une voiture.
02:43 Pour le donateur c'est stressant de s'en séparer.
02:45 Ah oui aussi.
02:46 Pour l'acheteur c'est stressant d'en acheter une autre. Donc on essaie de faciliter le don et on délivre un reçu fiscal, c'est quand même important.
02:53 Et on accompagne l'acheteur, souvent les acheteuses, pour trouver la meilleure voiture en fonction de la situation.
02:59 Alors est-ce qu'il y a de plus en plus de... On sait que la vie coûte cher. La voiture est un poste avec de nombreuses dépenses.
03:05 Une fois qu'on a la voiture, je crois que c'est 300 euros par mois à peu près de dépenses entre l'essence, l'assurance, etc.
03:12 Qui sont les personnes qui viennent vous voir et qui peuvent venir vous voir ? Parce que ça dépend aussi du niveau de revenu qu'on a.
03:18 Exactement. Nos services sont ouverts à des personnes en situation de précarité. Il faut rappeler cette situation-là comme ça.
03:27 Donc c'est un quotient familial de la CAF inférieur à 950 euros ou être envoyé par une assistante sociale avec une fiche de prescription.
03:33 Beaucoup de femmes, seules avec des enfants.
03:36 C'est malheureusement le cliché aussi de la précarité en France. Donc chez nous, on retrouve la même image. Effectivement, beaucoup de femmes, seules.
03:45 On parle d'une précarité grandissante et puis d'une inflation qui ne cesse finalement.
03:51 Est-ce que ça s'est ressenti dans l'association A jouer les tours chez Solidar Auto ? De plus en plus de demandes.
03:57 Et même des gens qui, malgré le bas coût des voitures, renoncent quand même à l'achat ?
04:02 De toute façon, une voiture, ça reste cher. On ne va pas faire non plus de faux espoirs.
04:06 C'est quand même très difficile d'acheter une voiture quand on a très peu de moyens.
04:10 Nous, on dit souvent que c'est la dernière marche avant l'emploi. Donc on n'est pas sur l'extrême précarité.
04:14 Mais on est beaucoup sur des travailleurs pauvres, par exemple. Ce genre de profil, effectivement, où on voit nous, depuis qu'on est ouvert, de plus en plus de personnes.
04:23 Et on a même relevé nos seuils d'hébernabilité parce qu'on se rendait bien compte qu'on s'adressait à une population qui était encore très fragile
04:31 et qui en avait encore une nouvelle qui arrivait chez nous.
04:33 Alors on sait qu'on a besoin d'une voiture pour les enfants, pour l'école, les loisirs, pour aller travailler.
04:39 Parce qu'il y a des gens quand même qui refusent des emplois parce que le moyen de locomotion, il n'est pas là.
04:44 Et donc c'est le début de la bascule, je dirais.
04:46 En fait, c'est un peu le cercle vicieux. Sans voiture, pas de boulot. Sans boulot, pas de voiture.
04:51 Donc nous, on essaye un peu de casser ce cercle. C'est évidemment aider les gens à acheter une voiture.
04:57 Mais on peut aussi essayer de leur trouver d'autres solutions que la voiture.
05:00 Ça reste quand même la solution la plus chère.
05:02 Et pour certaines personnes, pas toujours la plus adaptée.
05:05 Donc voilà, c'est à la fois un travail d'accompagnement et de budget aussi, effectivement.
05:10 – Alors pendant qu'on va afficher là ces rues, Joseph Cugnot a joué les tours, Solidar Auto.
05:15 On a les coordonnées. Combien de voitures avez-vous vendues cette année ?
05:18 Est-ce que vous avez suffisamment de dons ?
05:21 – Non, on n'a clairement pas assez de dons.
05:23 On récupère entre 200 et 300 voitures, ça dépend des années.
05:26 Et on va en vendre entre 50 et 100, ça dépend aussi des…
05:29 – Avec des besoins de grandissants ?
05:31 – De toute façon, toutes nos voitures, dès qu'elles sont réparées, elles partent en une semaine.
05:34 Donc je pense qu'on pourrait multiplier par deux, par trois.
05:37 – Il n'y a pas de stock en fait ?
05:38 – Ah non, on a très peu de stock, tout part très vite.
05:41 – Vous venez de se dire que vous en vendez moins que vous n'en recevez ?
05:44 – Oui, parce qu'on récupère tout. Et donc toutes les voitures ne sont pas réparables.
05:48 L'idée, comme je disais, c'est vraiment… Comme c'est un outil qui est cher,
05:52 l'objectif c'est que ça dure dans le temps.
05:54 Quand on dit un outil durable, il y a évidemment la dimension écologique.
05:57 Il y a aussi, pour des femmes, de ne pas se retrouver, comme beaucoup d'achats de voitures sur le Bon Coin,
06:02 avec une voiture qui ne démarre pas le lundi, alors qu'on l'a achetée il y a un mois, deux mois, ou même deux ans.
06:07 L'idée c'est que la voiture a dure 3, 4, 5 ans.
06:10 – Que ce soit fiable et qu'on soit en sécurité. On sait qu'on a fait un achat et un bon achat.
06:13 On va revenir tout à l'heure sur l'Auto-école, le Solidaire,
06:16 c'est une autre association dont vous vous occupez, c'est Mobilité 37.
06:20 Avec toi, deux bons plans d'ailleurs, je crois Faustine, au niveau de la lutte contre l'inflation.
06:27 – Oui, pour commencer à rafraîchir sa coupe de cheveux, c'est souvent assez cher, en particulier pour les femmes.
06:33 – C'est vrai.
06:34 – Et bien, une solution peut casser les prix, c'est de se faire coiffer par les étudiants et étudiantes
06:40 de l'Académie de coiffure de Touraine.
06:42 Alors pas d'inquiétude, ils sont encadrés par leur professeur.
06:45 Mais vous ne paierez que 10 euros la coupe et 20 euros la couleur.
06:50 Donc les clients sont plutôt satisfaits, on en a interrogé quelques-uns.
06:53 – C'est vraiment intéressant au point de vue pécunier et on est satisfait à chaque fois, on n'est pas déçu.
07:00 – C'est nettement moins cher ici que dans les salons.
07:04 Il y a toujours le prof qui est derrière pour se voyer ce qu'elles font.
07:08 Et puis il n'y a aucun problème, pas trop mal coupé, ça va.
07:12 – Je les aime beaucoup, donc ça me fait plaisir de venir ici, je reviendrai.
07:16 – Et en plus, cette solution satisfait tout le monde
07:20 puisque les étudiants en coiffure ont besoin de s'entraîner sur des modèles.
07:24 Donc si vous voulez en être, les créneaux de rendez-vous sont programmés
07:27 les après-midi du lundi au jeudi.
07:29 – D'accord, l'Académie de coiffure de Touraine.
07:31 – Ok, de Touraine.
07:33 – Un autre bon plan cette fois pour les petites bricoles de la vie de tous les jours ?
07:37 – Un autre domaine, que faites-vous de vos appareils électroménagers en panne ?
07:42 Vous ne savez pas quoi en faire ?
07:44 Le grille-pain qui ne grille plus ?
07:46 – Le Riper Café.
07:48 – Bravo !
07:49 – Ne les jetez pas, on a mieux à vous proposer et plus écologique.
07:52 Les réparer facilement et tout près de chez vous.
07:54 Pour ça, il suffit de se rendre auprès d'Hugues Grenouillat
07:57 et de son atelier de réparation ambulant, le Riper Touraine Truck, ça s'appelle.
08:03 Il sillonne la Touraine à bord de son camion
08:05 et comme ici par exemple sur ces images au marché de Ballonmiré,
08:10 vous pouvez lui amener votre aspirateur, votre cafetière ou votre centrale vapeur par exemple,
08:15 afin qu'il la remette en état, parfois il le fait même sur place.
08:18 – D'accord.
08:19 – Ça ne coûte pas très cher et ça permet de ne pas jeter.
08:21 – Très bien, effectivement, ce sont des choses qu'on stocke un petit peu dans le garage
08:26 jusqu'à ce qu'à un moment on se dise, bon ben voilà, effectivement.
08:29 – On va se décider.
08:30 – Pardon ?
08:31 – On va se décider, ça dure 10 ans.
08:32 – Oui, un jour on va s'en occuper, effectivement.
08:34 Avec vous, on va partir, Victor, à Saint-Cyr-sur-Loire
08:37 puisque vous dirigez un lieu que vous connaissez peut-être,
08:40 c'est le Vite-Grenier Permanent, ça vous parle ?
08:43 Oui, vous connaissez ?
08:45 Le Vite-Grenier Permanent, c'est un immense entrepôt,
08:48 immense magasin, 1000 m2 de stand, des vêtements, des meubles, des objets du quotidien,
08:54 tout sauf de l'alimentaire, quel est un petit peu le principe ?
08:57 Vous le répétez souvent mais on a vraiment besoin de comprendre.
09:00 – Autant de fois que vous le voulez.
09:03 Le principe du Vite-Grenier Permanent, c'est d'offrir la possibilité aux personnes,
09:08 aux particuliers, mais aussi à des professionnels ou à des associations d'ailleurs,
09:12 de louer un stand qui est un espace de vente, un espace prédéfini
09:16 et qui va leur permettre justement de vendre le grille-pain qu'on a pu réparer au Répart-Truc.
09:21 – Oh la boucle est bouclée !
09:23 – Pourquoi pas, mais en fait de vendre de l'habillement,
09:25 de vendre de la décoration qu'on a envie de changer,
09:28 de vendre un meuble qu'on a plus envie de voir,
09:30 ça permet de donner une seconde vie aux objets et l'idée, le grand credo derrière,
09:34 c'est de dire que chaque objet peut avoir une seconde vie
09:37 et que plutôt que de jeter, on peut en tirer quelque chose.
09:41 Et dans un contexte inflationniste, ma foi, ça fait toujours un petit billet en plus.
09:45 – Ça veut dire que chez vous, l'activité, c'est-à-dire les gens qui par exemple
09:48 mettent un certain nombre de marchandises dans leur voiture et qui louent un stand chez vous,
09:52 10 euros c'est ça le stand pour une semaine ?
09:54 – Alors ça revient à 10 euros la semaine, oui.
09:56 – Oui, c'est ça. – Ce sont de plus en plus nombreux
09:58 pour pouvoir se faire un petit peu d'argent parce que ce qu'on peut dire c'est que ça marche.
10:03 – Absolument, en moyenne on est entre 150 et 190 euros net pour 3 semaines de location.
10:08 – D'accord, c'est-à-dire que… – C'est la moyenne.
10:10 – Oui, parce que c'est moi qui fixe le prix. – Absolument.
10:12 – Peu importe ce que je mette, vous conseillez évidemment j'imagine ?
10:14 – Bien sûr. – Oui, vous connaissez un peu
10:16 ce qui se vend bien ou ce qui se vend moins bien ?
10:19 – Tout à fait. – D'accord.
10:20 Alors aujourd'hui, énormément de personnes viennent en tant que vendeurs,
10:25 c'est vous qui vous occupez après de la caisse etc.
10:28 On vient juste achalander son stand, si j'ai bien compris.
10:31 Est-ce que ceux qui ont des choses à vendre sont de plus en plus nombreux,
10:35 mais est-ce que les acheteurs aussi sont nombreux ?
10:37 – Oui, on a ouvert en janvier 2021 et ce qu'on peut remarquer finalement
10:41 c'est que la fréquentation du magasin est en hausse.
10:43 Alors il y a d'une part l'effet de la notoriété,
10:45 parce qu'on gagne à être connu forcément avec le temps,
10:48 mais il y a aussi malheureusement le contexte économique actuel
10:51 qui fait que les gens ont de moins en moins de moyens
10:53 et donc se tournent vers l'habillement de seconde main.
10:55 Parce qu'on sait qu'aujourd'hui l'habillement ça reste un des postes
10:57 de dépense des ménages, notamment pour ceux qui ont des enfants qui grandissent.
11:00 – Eh oui. – Que l'ameublement,
11:03 ça permet avec un ameublement de seconde main,
11:05 en fait on peut se faire plaisir avec des beaux meubles,
11:07 changer de déco plus régulièrement qu'en achetant neuf dans un grand magasin.
11:12 Mine de rien, ça fait aussi grandir la fréquentation du magasin.
11:15 – Est-ce qu'on a vraiment un produit qui est vraiment recherché
11:19 puisqu'on trouve de tout au vide-grenier permanent ?
11:22 Est-ce qu'il y a un produit, un type de… je ne sais pas, est-ce que c'est de la vaisselle,
11:26 est-ce que c'est de l'électroménager, des vêtements ?
11:29 – Alors le vêtement c'est aujourd'hui le premier poste de dépense dans le magasin.
11:34 – Oui.
11:35 – C'est la première chose que les gens achètent, c'est le vêtement,
11:37 ça représente à peu près 40% de notre chiffre d'affaires.
11:39 – D'accord.
11:40 – Mais vous avez aussi l'électroménager,
11:41 parce que l'électroménager coûte excessivement cher dans le commerce
11:44 et qu'aujourd'hui les gens n'ont plus les moyens d'acheter de l'électroménager neuf.
11:47 – Oui.
11:48 – Donc si on ne peut pas réparer un électroménager,
11:50 on se retrouve face à des dépenses qui sont très importantes.
11:52 – Et soudaines.
11:53 – Et soudaines, parce qu'elles sont évidemment souvent pas prévues.
11:56 – Alors on vient acheter des machines à laver chez vous ou un grille-pain ?
11:58 – Ah, les deux !
11:59 – Oui.
12:00 – Des frigos, des grille-pains, en fait j'ai le coutume de dire
12:03 que tout ce qui est dans une maison, globalement on peut le vendre.
12:05 – D'accord.
12:06 – A peu d'exceptions près.
12:07 – Est-ce qu'il y a une liste d'attente finalement,
12:11 que vous êtes victime de votre succès,
12:13 ou est-ce que si là, demain, on a tous envie de louer un stand,
12:17 est-ce qu'on peut encore louer chez vous ?
12:20 – Alors on a une liste d'attente qui est assez saisonnière
12:22 et qui varie un peu au fil des saisons.
12:24 On sait qu'en septembre on a beaucoup de gens qui vont vendre les affaires
12:26 parce qu'ils ont fait du tri chez eux l'été.
12:28 – Oui, je les connais ces gens-là.
12:29 [Rires]
12:30 – Ça fait partie.
12:31 – Mais il y a peut-être les étudiants qui s'intéressent ?
12:32 – Il y a les étudiants qui viennent acheter,
12:34 parce qu'ils viennent équiper leur premier logement.
12:36 Donc oui, on a en général, en moyenne, sur l'année,
12:39 si on doit lisser ça sur l'année,
12:40 on va avoir deux semaines d'attente pour avoir un stand, à peu près.
12:42 – D'accord.
12:43 Donc on rappelle l'adresse, c'est à Saint-Cyr-sur-Loire et c'est rue ?
12:47 – Et c'est au boulevard, au niveau de 240, pardon, boulevard Charles de Gaulle.
12:50 Et on vous donne rendez-vous surtout le 24 septembre
12:52 parce qu'on organise un vide-grenier autour du vide-grenier.
12:54 – Un vide-grenier, mon Dieu.
12:56 Alors je vais poser maintenant une question, je vous le montre en image.
12:59 À Guillaume, on va vous remettre ce petit dessin tout à l'heure.
13:02 Petite question aussi sur une autre association
13:05 qui se trouve auprès de Solidar Auto, c'est Mobilité 37,
13:09 qui propose de l'allocation de voitures à bas prix,
13:12 mais aussi et surtout le permis de conduire moins cher.
13:17 On sait que, en gros, passer le permis de conduire,
13:19 alors suivant son niveau, si on prend beaucoup d'heures,
13:21 ça peut atteindre 2000 euros, je crois.
13:24 En gros, on est sur les 1000, 1500.
13:26 Là, c'est pareil, il y a une offre pour que le permis de conduire
13:29 soit le moins cher possible dans ces temps compliqués ?
13:32 – Oui, il y a une offre.
13:34 Alors nous, on va réussir à faire un permis entre 100 et 300 euros.
13:37 Je tiens quand même tout de suite à préciser que c'est un dispositif
13:40 qui est financé très fortement par les pouvoirs publics,
13:43 qui est réservé à des personnes qui sont en grande difficulté.
13:47 On n'a pas énormément de place, vous imaginez d'ailleurs
13:50 que sinon on serait tout le temps plein et qu'il nous faudrait
13:53 une armée de moniteurs pour pouvoir former tout le monde.
13:57 Mais effectivement, oui, c'est l'objet.
13:59 Comme je le disais tout à l'heure, l'achat de la voiture,
14:01 ce n'est pas toujours pertinent, mais maintenant, quand même,
14:04 pour certaines personnes, et notamment des femmes seules
14:07 avec des enfants salés, il va falloir agir du permis
14:10 jusqu'à l'achat de la voiture.
14:12 – Justement, chez Mobilité 37 et puis à Solidar Auto,
14:16 l'idée ce n'est pas de dire effectivement la voiture à tout prix,
14:18 on va faire une sorte de diagnostic, est-ce que finalement,
14:20 j'ai vraiment besoin d'une voiture ?
14:22 Ou est-ce qu'une trottinette et le tramway, ça ne peut pas être
14:25 un peu plus normal, on va dire, un peu plus légitime ?
14:29 On réfléchit un peu à… évidemment la voiture, c'est bien,
14:33 on est à l'abri, on est au chaud, on est peinard,
14:35 mais ce n'est pas ça votre réflexion.
14:36 Vous allez faire un peu le tour de la question avec vos…
14:38 – Oui, tout à fait. En fait, on travaille avec une autre association
14:40 qui s'appelle We Move, qui assure justement un diagnostic
14:44 de mobilité de la personne.
14:45 L'idée c'est de voir le panel des solutions qui s'offre à elle
14:49 en fonction de sa situation.
14:51 Évidemment, pour essayer de trouver des alternatives
14:54 à la voiture individuelle, et voilà.
14:56 Après ça, c'est un champ de travail assez long et complexe
15:00 qui se met en place chez nous aussi pour les années à venir,
15:02 pour essayer d'accompagner les personnes,
15:04 parce qu'on peut avoir besoin d'une voiture à l'instant T,
15:06 pour 6 mois, et puis finalement la situation change
15:09 et avoir besoin d'autre chose 6 mois plus tard.
15:12 – Bon, on le rappelle, c'est Solidar Auto 37 et puis Amploi 37,
15:16 et puis c'est Ovid Grenier, avec cette grande…
15:18 ce vide-grenier à côté du vide-grenier, dans quelques jours.
15:21 Merci beaucoup, messieurs Faustine également,
15:23 d'avoir partagé cette première émission.
15:25 Et un grand bravo, je ne vais pas l'applaudir parce que
15:27 je n'aurai pas les mains libres, mais vous pouvez le faire à ma place.
15:30 Bravo à Sia, ah oui, il y a également Victor qui a été tranqué.
15:33 Bravo à Sia, moi je vous applaudis Sia, merci beaucoup.
15:36 Merci beaucoup pour toutes ces illustrations,
15:38 merci à vous de nous avoir suivis.
15:39 Je fais un petit coucou aux copains de la régie
15:41 qui ont fait cette première émission avec nous.
15:43 On se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau Grand Talk,
15:46 même heure, même endroit, parce qu'on l'aime bien le plateau,
15:48 ça compte bien, salut !
15:49 [Musique]

Recommandations