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  • 13/09/2023
SEISME AU MAROC / Des touristes tourangeaux encore traumatisés
JEUNES MIGRANTS / Le cri d'alarme de l'association Utopia 56
VACCIN NASAL / Des essais cliniques l'an prochain à Tours
ADA BLOIS / Le président P. Seignolle reste finalement aux commandes

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Transcription
00:00 [Générique]
00:10 Val de Loire en direct se poursuit, c'est l'heure de votre journal avec Florent Clavel. Ce soir, bonsoir Florent.
00:15 Bonsoir Aurélien, bonsoir à tous.
00:17 Avant de dévoiler les titres de ce journal, un point sur la météo. Vous le voyez pour demain, la qualité de l'air sera moyenne.
00:23 La grisaille marquera cette matinée de jeudi. De belles éclaircies sont à prévoir dans l'après-midi,
00:27 même si le ciel restera légèrement voilé jusqu'en début de soirée. Les températures pour les minimales 14 degrés et les maximales 26 degrés.
00:36 À la Une, Florent, ce soir, 5 jours après le séisme au Maroc, des touristes encore sous le choc.
00:41 Ils sont tout ronchaux ou marocains installés en France. 146 passagers de la ligne Marrakech-Tour ont atterri aujourd'hui,
00:49 avec pour certains rescapés des images de chaos encore à l'esprit, vous les entendrez.
00:54 Au sommaire aussi, l'extrême précarité des jeunes migrants. Jenny Brayant-McGregor viendra nous en parler.
00:59 Elle est coordonnatrice pour l'association Utopia 56 à Tours, l'association qui organisait aujourd'hui un nouveau campement revendicatif en centre-ville.
01:08 On prendra aussi des nouvelles du vaccin anti-Covid développé par la start-up Tourangel Lovaltech, vaccin nasal.
01:14 Les premiers essais cliniques vont démarrer l'an prochain.
01:17 Et puis en sport, le président de la Diabloa veut repartir de l'avant après sa récente menace de démission.
01:22 « Je reste aux commandes », dit Paul Seigneul, qui réaffirme sa volonté de mener à bien le chantier du centre de performance.
01:29 Et puis dans notre séquence, on vous répond. Nous recevrons ce soir Antoine Dépré, président de l'association Ripère Café à Tours.
01:36 On lui posera la question où faire réparer ses objets du quotidien.
01:41 Mais d'abord, des passagers de la ligne Ryanair entre Tours et Marrakech au Maroc encore traumatisés.
01:47 146 passagers qui étaient en vacances ou partirent rendre visite à leur famille.
01:52 Mais quand la terre a tremblé dans la nuit de vendredi à samedi, le séjour a tourné au cauchemar.
01:58 Des maisons détruites et des morts. 3000 selon un dernier des comptes face à cette catastrophe.
02:04 Nombreux sont ceux encore aujourd'hui traumatisés. D'autres veulent déjà repartir pour aider à la reconstruction.
02:11 Lucas Chopin.
02:13 Tous sont soulagés de fouler le sol français.
02:17 Quatre jours après le séisme qui a fait près de 3000 morts au Maroc, 146 passagers en provenance de Marrakech ont atterri ce matin à Tours.
02:25 Beaucoup sont encore sous le choc.
02:27 En étant et en vivant au Maroc, à Casablanca je précise, qui est loin de l'endroit du séisme, j'avais l'impression de mourir.
02:39 Ma compagne est encore sous le choc. Un simple bruit dans la nuit, l'éveil est à court dans les escaliers.
02:47 Vous avez un peu bouchons aux oreilles, je vois pas, un peu de vertige je veux dire.
02:57 Je me suis dit "Mais c'est quoi, qu'est-ce qui se passe là ?"
02:59 Et après je vois les gens qui sortent de partout, entre un client, un tremblement de terre, un tremblement de terre.
03:04 J'étais obligé de retourner à Marrakech pour aller à l'aéroport.
03:08 Et bien j'ai passé deux nuits à Marrakech, creusant les doigts.
03:12 Dans l'avion aussi, une poignée de touristes pas prêts d'oublier leur séjour.
03:16 Ça a duré bien deux bonnes minutes, donc on a eu bien le temps de s'en rendre compte,
03:20 de se poser la question entre nous de ce qui se passait.
03:22 On était en train de s'endormir en plus, donc ça nous a bien réveillés.
03:26 On a entendu beaucoup les ambulances dehors pour le coup.
03:28 Ensuite on est tous sortis et on a décidé avec tous les gens qui étaient autour de nous de dormir dehors.
03:33 Mais si l'émotion est forte, beaucoup soulignent une magnifique solidarité sur place.
03:38 Le séisme ça a été une belle catastrophe, mais quelque chose qui a montré aussi de belles choses.
03:45 En fait c'est malheureux qu'on attende qu'il arrive des choses comme ça
03:50 pour montrer la solidarité du peuple et des gens.
03:54 Il y a ma grand-mère qui y va là déjà, il y a ma tante qui va y aller,
03:57 moi aussi je compte y retourner pour aider du coup,
04:00 parce qu'il y en a qui ont tout perdu en fait, les villages entiers ont été détruits.
04:04 Pour le moment, le séisme marocain n'a pas perturbé les liaisons avec Tours.
04:08 L'avion est aussitôt reparti pour Marrakech.
04:13 Cet accident mortel à présent près de Château-la-Valière qui s'est déroulé hier soir.
04:17 Sur la départementale 766 à Brest-sur-Maune exactement,
04:21 un choc frontal entre un poids lourd et une voiture, voiture qui se serait déportée,
04:25 originaire du Maine-et-Noire, le conducteur de 49 ans est décédé.
04:29 Une enquête a été ouverte.
04:31 En bref aussi, la fermeture de l'autoroute A10 ce soir à partir de 20h30
04:36 et jusqu'à demain 6h30, ça concerne la portion entre les sorties Jouet-les-Tours et Tours,
04:41 au centre dans le sens Bordeaux-Paris.
04:43 Vinci Autoroute poursuit ses travaux de réparation et de maintenance des ouvrages d'art.
04:48 Détente en plein centre-ville de Tours Nouveau,
04:51 campement revendicatif de l'association Utopia 56.
04:54 Un campement pour alerter sur l'extrême précarité des jeunes migrants.
04:58 37 au total des adolescents, selon ces bénévoles
05:02 qui dénoncent le refus du conseil départemental de les prendre en charge.
05:05 Ces jeunes vivent actuellement dans des conditions très difficiles.
05:08 Écoutez.
05:10 C'est difficile là-bas.
05:11 Même il n'y a pas de toilettes là-bas, il n'y a pas de rien.
05:15 Il y avait la salle là-bas, si au moment de la journée, on ne peut pas rester là-bas,
05:20 on est obligé de sortir là-bas un peu pour aller s'asseoir, l'ombre ou quelque part.
05:25 Et la pluie qui va commencer là, ce n'est pas facile.
05:29 C'est plus extensible, on ne peut plus accueillir d'autres jeunes.
05:32 Et donc c'est la première fois depuis avant le Covid qu'on accompagne des personnes en tente.
05:37 On est obligé de donner des tentes à des nouveaux jeunes.
05:41 Et justement, d'où viennent les jeunes migrants ?
05:43 Pourquoi finissent-ils à la rue ?
05:45 Et quelles solutions sont possibles pour les mettre à l'abri ?
05:48 On va plus loin sur ces questions avec votre invitée, Florence.
05:50 Bonsoir Jenny Brion, Mac Grégoire.
05:52 Je vous en prie, installez-vous tranquillement.
05:54 Vous êtes coordinatrice pour l'association Utopia 56 à Tours.
05:58 On vous a aperçue juste avant.
06:00 Vous dites que c'est la première fois qu'on est obligé d'héberger des jeunes en tente.
06:03 Comment vous expliquez la dégradation des conditions d'accueil de ces jeunes migrants ?
06:07 En fait, nous sommes une association citoyenne.
06:10 Et on a des places d'hébergement dans l'association.
06:13 Et on essaye tant qu'on peut d'héberger dans des conditions correctes.
06:17 Mais depuis le début de l'année, on a vu une forte augmentation des jeunes qui viennent en aide,
06:22 qui viennent à l'association pour demander notre aide.
06:25 Et on ne peut plus héberger les jeunes.
06:28 On n'a plus de place.
06:29 Tout simplement, on n'a plus de place.
06:31 D'où viennent-ils, ces jeunes ?
06:33 Ils viennent principalement de l'Afrique de l'Ouest.
06:35 Donc c'est beaucoup de jeunes de Guinée, Mali, Côte d'Ivoire.
06:39 Et c'est des mineurs d'en accompagner.
06:43 Donc c'est des jeunes qui arrivent en France sans leurs parents.
06:46 Et en arrivant, ils vont se présenter au département,
06:50 donc ici, le département d'André-Loire.
06:52 Et ils vont faire une évaluation pour voir s'ils sont des vrais "mineurs" ou pas.
06:59 Donc nous, on récupère les jeunes qui ont été refusés par le département.
07:03 Ils sont dans une situation un peu de flou, en attendant un recours judiciaire.
07:08 Oui, ils ont le droit de faire un recours devant le juge des enfants.
07:11 Et notre association, on les accompagne pendant ce recours,
07:15 s'ils ont envie de le faire.
07:17 Donc on a des jeunes qui sont en recours,
07:19 et d'autres qui sont juste de passage aussi.
07:22 Considérés comme non-mineurs, ils n'ont pas le droit à un logement de fait.
07:26 C'est ça.
07:27 En fait, par exemple, quand ils sont refusés par le département,
07:31 ils vont partir avec un papier pour appeler le 115.
07:34 Mais sauf quand ils appellent le 115 pour avoir un hébergement d'urgence,
07:37 ils seront refusés parce qu'ils ne sont pas des majeurs.
07:40 Ils n'ont pas une date de naissance de majeur.
07:42 Et donc ce soir, ils seront neufs à dormir sous une tente, c'est bien ça ?
07:45 C'est bien ça.
07:46 Donc en fait, depuis début juin, il y a 37...
07:49 Donc ce soir, ça va être 38 jeunes, parce qu'il y a un nouveau arrivé aujourd'hui.
07:54 Donc 38 jeunes qui ont passé au moins une nuit dans une toile de tente,
07:58 en plein centre-ville de Tours.
08:00 Actuellement, donc là, ce soir, ils seront neufs jeunes à dormir à la rue.
08:04 Alors vous aviez déjà mené ce type d'action, de campement en centre-ville en juillet dernier.
08:09 Oui, oui, je l'ai fait la dernière fois.
08:10 Au-delà des institutions qui connaissent la situation,
08:13 l'idée, c'est de quoi ? De prendre l'opinion à témoin, c'est ça ?
08:16 En fait, nous, on considère que c'est important de rendre ces jeunes visibles.
08:22 On les invisibilise, en fait, en les cachant, en les hébergeant.
08:26 Le public n'est pas au courant qu'il y a des jeunes qui ont entre 15 et 18 ans
08:31 qui dorment dehors à Tours.
08:32 Et donc, la première chose pour nous, c'est de les rendre visibles.
08:36 Et aussi de rappeler aux institutions leurs obligations.
08:39 En fait, on trouve que c'est pas à nous, les citoyens, de s'occuper de ces jeunes.
08:44 Il faudrait trouver des solutions.
08:46 Donc, on demande une concertation entre le département, la préfecture, la mairie,
08:52 pour qu'on trouve une solution d'hébergement pour ces jeunes
08:55 et qu'ils ne sont pas délaissés, ils ne sont pas laissés à la rue.
08:57 Donc, c'est ça qu'on veut pour eux.
09:00 Ces pouvoirs publics s'estiment parfois un peu dépassés.
09:04 Ils mettent beaucoup d'argent, notamment le département,
09:06 plusieurs millions d'euros chaque année.
09:09 Qu'est-ce que vous répondez ? Est-ce que vous comprenez que l'Etat,
09:13 le département ne puisse pas répondre à tous les besoins ?
09:17 Pour moi, ce sont des personnes qui sont à la rue.
09:20 On est en France, on est dans un pays, je pense qu'on a la capacité, si on veut.
09:25 Si on a l'idée de bien accueillir des personnes, on peut le faire.
09:29 C'est un manque de volonté politique ?
09:30 C'est un manque de volonté politique.
09:32 Merci Jenny Briand-MacGregor, coordonnatrice du Topia 56 à Tours,
09:36 d'être venue ce soir sur notre plateau.
09:38 Les chiffres le prouvent, le Covid-19 bouge encore,
09:42 mais l'arsenal pour le combattre s'étoffe.
09:45 La start-up Tourangel Le Valtech va lancer ses premiers essais cliniques
09:48 pour son vaccin nasal.
09:50 Un vaccin nasal dont on vous parle régulièrement ici même.
09:53 Cette fois, les choses sérieuses commencent.
09:56 115 personnes vont tester ce vaccin spray.
09:59 Ce sera au premier semestre 2024 avec l'appui de 5 hôpitaux français,
10:03 dont le CHU de Tours.
10:05 L'espoir à terme, c'est d'utiliser ce concept pour d'autres maladies.
10:09 Les précisions avec Léa Turquiez.
10:12 On va pouvoir aller délivrer dans le nez un premier spray dans la première narine
10:19 et la deuxième dose dans la deuxième narine.
10:21 Un spray nasal comme vaccin du futur.
10:24 Simple, rapide et indolore,
10:26 deux pressions suffisent pour une dose vaccinale contre la Covid-19.
10:30 L'intérêt c'est que ça va bloquer le virus dès son entrée dans la cavité nasale
10:35 et donc ça protège contre les formes symptomatiques de la maladie.
10:39 L'autre avantage, c'est que ça empêche l'individu d'être contagieux
10:43 puisque le virus n'a pas le temps de proliférer dans son organisme.
10:46 Un concept porté par la start-up Lovaltech
10:49 dans les laboratoires de l'université de Tours.
10:52 Point positif, ce vaccin nasal innovant se conserve à des températures positives,
10:57 contrairement à ses semblables injectés dans les muscles.
11:00 Autre intérêt, le principe est adaptable pour créer de futurs vaccins
11:04 contre d'autres maladies infectieuses.
11:07 Le vaccin Covid va nous servir de preuve de concept
11:10 et pour être appliqué à d'autres pathologies
11:14 qui ne sont pas couvertes ou mal couvertes par les vaccins actuels
11:17 et qui vont pouvoir également anticiper les futures pandémies par exemple.
11:22 Récemment, la start-up est élue lauréate du programme France 2030.
11:27 Conséquence, un apport financier de 5,3 millions d'euros répartis sur trois ans.
11:33 De quoi anticiper la production, le contrôle qualité du vaccin
11:36 et aussi la suite des événements.
11:39 Aujourd'hui, Lovaltech est en capacité de pouvoir très prochainement, début 2024,
11:44 faire les premiers essais cliniques chez des volontaires
11:47 qui vont donc tester l'efficacité de ce vaccin
11:50 qui est aujourd'hui le seul au monde à être efficace
11:53 quelles que soient les variants actuels et futurs.
11:55 Des essais cliniques sur l'homme menés à grande échelle
11:58 dans plusieurs hôpitaux de France et pilotés par le CHU bretonneau de Tours.
12:02 Lovaltech espère une mise sur le marché de son vaccin nasal d'ici deux à trois ans.
12:07 Sport à présent à Blois, quelques jours après sa menace de démission.
12:11 Le président du club de basket de l'ADA, Paul Seigneul,
12:15 a pris la parole pour la première fois aujourd'hui.
12:17 Tout en maintenant ses critiques à l'égard d'Aglopolis
12:20 après sa promesse non tenue selon lui d'agrandir le jeu de paume.
12:24 L'homme à l'écharpe violette rassure, il restera finalement aux commandes du club de l'élite.
12:30 Il n'est pas encore l'heure de quitter le navire, affirme Paul Seigneul.
12:33 Alors que les chantiers comme celui du centre de performance sont encore nombreux.
12:38 Voyez ce reportage d'Hélène Chapelet.
12:40 De l'ancien laboratoire pharmaceutique, il ne reste pratiquement plus aucune trace.
12:44 L'intérieur de ces 5500 m² a été totalement déconstruit,
12:49 vidé et mis à nu pour pouvoir être réhabilité.
12:53 Dans 18 mois, l'ADA Blois Basket compte installer ici son centre de performance,
12:57 25 chambres individuelles, 2 dortoirs, des terrains d'entraînement et même un pôle médical.
13:02 Un pari architectural car il faut faire avec les contraintes des bâtiments existants.
13:07 Il y a des poteaux, il y a des murs, toutes ces choses-là qui sont de la construction de base,
13:12 je ne peux pas les supprimer ou alors ça m'engendrerait énormément de travaux.
13:16 Donc on a joué avec tout ça pour pouvoir rentrer dans chaque case,
13:21 tout le cahier des charges que le club nous a confié.
13:24 Donc l'hébergement ici, avec les salles de classe et l'amphithéâtre,
13:28 la restauration, les salles de basket sur ce "L"
13:34 et ensuite sur tout ce centre, la partie médicale ici et la partie fitness avec les vestiaires.
13:41 Un projet à 5,6 millions d'euros.
13:45 En chef de chantier, Paul Seignol, qui va veiller au bon déroulement des travaux.
13:49 Après une semaine de réflexion, le président du club de basket blésois
13:53 a décidé de ne pas démissionner, en partie à cause de ce chantier historique.
13:58 La SASP et le directoire que je préside a contracté un emploi de 1,6 millions d'euros
14:06 et quitter le bateau alors que ce magnifique chantier va démarrer,
14:12 ça aurait été de ma part de la lâcheté et je ne suis pas un lâche.
14:17 Le point de crispation reste la jauge de la salle du jeu de paume, propriété d'Aglopolis.
14:22 L'équipement est désormais trop petit pour répondre à l'engouement du public.
14:26 Une perte de recette pour le club de basket blésois qui réclame plus de place.
14:31 Voilà pour ce reportage d'Hélène Chapelet.
14:35 Et puis la Ligue Nationale de Volets a dévoilé hier soir le calendrier de la saison de Ligue A,
14:41 division qu'il faut désormais appeler Aurélien Marmara Spike League, la MSL, du nom du sponsor.
14:49 Ça s'appelle le naming.
14:51 Le premier match du TVB aura lieu le 20 octobre à domicile face au promu Saint-Jean d'Iac à côté de Bordeaux.
14:58 Notez aussi le choc contre Chaumont le 10 novembre et le derby face à Poitiers le 18 novembre.
15:04 Les rendez-vous sont pris, Florent. On passe à la séquence de fin de journal.
15:07 On vous répond la question du soir ou faire réparer ses objets du quotidien.
15:12 Pour y répondre, notre deuxième invité de ce journal c'est Antoine Després,
15:15 président de l'association Ripère Café de Tour.
15:18 Soyez le bienvenu Antoine sur ce plateau.
15:20 On va déjà rappeler le principe à nos amis téléspectateurs du Ripère Café. C'est quoi ?
15:25 Le Ripère Café c'est avant tout un concept international qui a pour objectif de sensibiliser les gens à la réduction des déchets.
15:32 Vous avez 2800 initiatives à travers le monde.
15:36 À Tour, on a la chance d'avoir une équipe assez développée et d'exister depuis 2015.
15:42 On est issu à l'origine d'un projet étudiant et on a pour mission comme Tour Ripère Café
15:46 d'apprendre aux gens à remettre en état leurs petites équipes.
15:49 On a posé une question à nos amis téléspectateurs sur le web aujourd'hui.
15:53 La question du jour, que faites-vous de vos appareils électroménagers quand ils sont en panne ?
15:57 Ils jettent à une courte majorité 52%, ils réparent eux-mêmes à 30%.
16:03 Clairement, il y a besoin d'informer, de sensibiliser sur une seconde vie qu'on peut donner à nos objets du quotidien.
16:10 Tout à fait. Il est extrêmement important aujourd'hui, surtout dans la situation actuelle,
16:15 d'essayer de réparer ces objets, à la fois pour une raison économique et pour une raison écologique aussi.
16:21 Surtout en prévision des journées nationales de la réparation qui ont lieu très prochainement en octobre,
16:26 auxquelles on va peut-être participer.
16:28 L'idée, c'est vraiment aussi de montrer aux gens comment remettre en état leurs petits équipements.
16:34 On se rend compte clairement que pour sensibiliser les gens, il n'y a pas mieux que la pratique.
16:40 Donc, leur apprendre à démonter leurs petits objets du quotidien, que ce soit un aspirateur, un ordinateur ou un mixeur.
16:46 L'idée, c'est qu'ils reproduisent eux-mêmes plus tard si d'autres objets sont cassés.
16:50 Est-ce qu'on peut réparer tous les types d'objets ?
16:52 Malheureusement, on ne peut pas tout réparer.
16:54 Pour Hypercafé, on peut essayer d'en sauver un maximum d'équipements.
16:58 Comme dans le cadre d'événements récents, on a pu sauver aux alentours de la moitié des objets qui étaient réparés.
17:05 Par exemple ?
17:06 Par exemple, ça peut aller de l'aspirateur en passant par le petit lecteur DVD ou par le jeu d'enfant.
17:13 Ça peut être aussi un article textile, ça peut être aussi une chaussure.
17:16 Parce que ce que les gens ne connaissent pas forcément, c'est qu'au Hypercafé, il y a de réels talents, notamment dans le domaine de la couture et la coordonnée.
17:24 Il y a même des indices de réparabilité, c'est bien ça ?
17:27 Tout à fait, les indices de réparabilité, ça ne nous concerne pas forcément, mais c'est un phénomène d'actualité.
17:33 Et on se rend compte que grâce à ça, les gens prennent de plus en plus conscience de l'importance de réparer au lieu de racheter, toujours dans le but de limiter les émissions de CO2.
17:44 Alors c'est gratuit, tout le monde peut venir, on emmène son objet, on vous l'amène au Hypercafé, il y a des réparateurs. Comment ça se passe ?
17:50 Aujourd'hui, il faut savoir que le Hypercafé Tour, par rapport à un fonctionnement précédent, ne fonctionne que sur inscription.
17:56 Il faut vous inscrire avant de venir nous rencontrer. Ensuite, on n'accepte pas les objets, on n'accepte plus du tout tout ce qui est téléviseur et tout ce qui va être tronçonneuse ou autre.
18:06 C'est trop compliqué à réparer ?
18:08 C'est trop compliqué et d'un point de vue sécurité, c'est trop risqué aussi dans le cadre des Hypercafés, car on est aussi très attentif aux risques électriques et à avoir un panel d'objets assez varié.
18:22 Il y a une équipe de réparateurs, vous avez besoin aussi de force vive dans les réparateurs. Je sais que Florent s'est réparé les micro-ondes.
18:29 Une petite résistance, ça suffit.
18:31 Micro-ondes, chose que nous, on ne fait pas forcément pour des raisons de sécurité.
18:36 Après, il faut savoir qu'au Hypercafé, on a de réels talents, notamment dans le domaine de l'électricité, l'électronique, l'informatique.
18:43 Les gens qui seraient potentiellement présents ce soir par l'intermédiaire de la télé, n'hésitez pas à vous rejoindre volontaire si vous avez des compétences dans le domaine de la maintenance électronique et informatique.
18:59 Chose qu'on recherche particulièrement car on a énormément de demandes au Hypercafé Tour.
19:03 Au-delà du Hypercafé, est-ce qu'il y a d'autres façons, d'autres endroits où on peut faire réparer ces objets ?
19:09 Ou alors les données pour qu'ils soient ensuite réparées, revendues ? Ça existe de plus en plus ?
19:12 Vous avez une structure avec qui on a l'occasion de travailler depuis plusieurs années qui s'appelle la ressourcerie La Charpentière, qui est une ressourcerie installée à Tour.
19:20 Vous avez aussi plein d'autres organismes qui existent. Vous avez bien sûr un Imaüs Touraine.
19:25 Si vous cherchez plus particulièrement des spécialistes, par exemple dans le domaine des vélos, vous avez l'association Roulements à Billes.
19:32 Ou des spécialistes dans le domaine de l'informatique, sur tout ce qui est partie logicielle, vous avez l'association Adeti.
19:37 Merci beaucoup Antoine Després d'être venu sur le plateau nous parler de ce Hypercafé à Tour.
19:42 Le prochain rendez-vous c'est au mois de novembre, c'est ça ?
19:44 Ça sera du coup le 4 novembre. Je me permets juste d'ajouter une petite information.
19:48 Si vous souhaitez plus de renseignements, c'est au 0755 67 21 46.
19:53 Merci beaucoup Antoine. Rappel du principal site ferronpois.
19:56 Cinq jours après le séisme au Maroc, des touristes encore sous choc.
19:59 Ils sont Tourangeaux, marocains installés en France.
20:02 146 passagers de la ligne aérienne Marrakech-Tour ont atterri aujourd'hui avec pour certains des images de chaos encore à l'esprit.
20:09 Quand d'autres veulent déjà repartir pour aider à la reconstruction.
20:13 Et c'est la fin de ce journal. Merci beaucoup Florent. A demain.
20:15 A demain, ça marche.
20:16 Quelle heure ?
20:17 18h45.
20:18 Ouais, même 17h50, on va le voir en direct.
20:20 Vous choisissez, vous venez, mais en tout cas on est là, la lumière sera présente à demain.
20:24 A demain.
20:25 [Musique]
20:37 Merci.
20:38 Merci à tous !

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