Le Président national des Jeunes Engagés Ismael Nuino était au micro de Tarik Laabi sur AraBel.
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00:00 [Générique]
00:07 Bonjour, bonjour à tous.
00:08 Bienvenue dans votre Carrefour de l'information.
00:10 Tout d'abord à l'international, le déluge en Libye.
00:13 Dans la presse internationale, la croix rouge qui évoque le chiffre de 10 000 disparus.
00:18 Et le gouvernement de l'Est de la Libye fait savoir que le bilan final pourrait atteindre les 10 000 morts.
00:23 Et puis les séismes au Maroc, le roi Mohamed VI à Marrakech,
00:26 il s'est rendu dans la ville touristique durement touchée par le tremblement de terre qui a fait 2 900 morts.
00:31 Il est passé par l'hôpital universitaire où il a fait un don de sang et parlé aux victimes.
00:36 Mais tout de suite, chez nous dans quelques instants, notre invité,
00:38 Ismaël Nguiño, président national des jeunes engagés.
00:42 On parlera notamment rentrée scolaire, justice, sécurité, à la gare du Midi,
00:45 autant de sujets que nous allons voir dans quelques instants.
00:48 [Générique]
00:56 Je vous disais à quelques instants, notre invité aujourd'hui,
00:58 Ismaël Nguiño, président national des jeunes engagés, qui est avec nous.
01:01 Bonjour.
01:02 Bonjour.
01:02 Merci d'avoir accepté notre invitation.
01:04 On va parler de pas mal de sujets ensemble aujourd'hui.
01:07 Rentrée scolaire, justice, sécurité à la gare du Midi.
01:10 Mais tout d'abord, un détour par le Maghreb, après le drame qui a touché notamment la Libye et aussi le Maroc.
01:17 Quelques mots ?
01:19 Écoutez, c'est évidemment toujours touchant, choquant, ce genre de catastrophe.
01:26 Mais je dois vous dire que personnellement, ça l'est particulièrement au Maroc.
01:29 C'est des paysages et des visages que je connais bien.
01:33 Ça touche beaucoup plus quand on voit des villes dans lesquelles on se rend régulièrement,
01:39 et qu'on connaît, qu'on les voit dans cet état-là.
01:41 Et donc, en fait, effectivement, c'est touchant.
01:45 Que dire si ce n'est toutes mes condoléances aux familles touchées,
01:48 et de courage aux rescapés et à ceux qui se retrouvent aujourd'hui sans rien.
01:52 Et on espère que, on le voit, les pays occidentaux sont déjà là pour aider.
01:56 Et on espère qu'ils seront encore présents quand il s'agira de reconstruire.
01:59 Et on voit aussi un vaste élan de solidarité.
02:01 C'est ça, un vaste élan de solidarité, particulièrement à Bruxelles, c'est certain.
02:05 Et on doit le reconnaître, toutes nos communautés à Bruxelles sont souvent très solidaires
02:09 et prêtes à se bouger pour aider.
02:11 On l'a vu pendant les inondations en Belgique, ou régulièrement quand il y a des catastrophes.
02:15 En Turquie, l'année passée, le séisme aussi.
02:17 Je pense que ça, on doit le souligner, on doit le remercier
02:21 et encourager ça à fond, sans en faire de la récupération.
02:25 – Bien sûr, on reviendra en deuxième partie d'émission sur ces caprices de la météo,
02:29 notamment au Maroc et en Libye.
02:31 On revient chez nous à présent, Ismaël Nguiño, pour parler de pas mal de sujets.
02:35 On va commencer, si vous voulez bien, par la sécurité autour de la gare du Midi,
02:39 un dossier qui a fait couler beaucoup d'encre depuis quelques jours, quelques semaines.
02:44 Est-ce qu'on peut faire un petit point dans ce dossier ?
02:46 – Le petit point, c'est qu'il ne se passe rien, j'ai l'impression.
02:50 Et moi, si je peux être honnête, c'est que j'en ai marre.
02:53 J'en ai marre de voir le PS dire que c'est le gouvernement fédéral
02:58 qui doit faire quelque chose, le ministre président particulièrement,
03:00 le MR dire que le ministre président ne fait rien,
03:03 et en fait, avoir en permanence, et c'est dans plein de sujets comme ça,
03:06 mais ici, ça se voit très fort, tous les responsables politiques
03:09 qui disent que ce n'est pas de leur faute.
03:11 Ça, c'est un truc concret en Belgique.
03:13 On a trop de politiques, mais on n'a aucun responsable.
03:16 Et donc, en fait, on se retrouve aujourd'hui avec une situation qui est complexe.
03:20 Il n'y a pas de solution simple à la gare du Midi.
03:22 Ce n'est pas simplement rajouter 1000 policiers qui va faire qu'on va s'en sortir.
03:26 Aujourd'hui, ce dont on a besoin, c'est de traiter les causes,
03:28 mais c'est aussi aujourd'hui, d'avoir des responsables politiques
03:31 qui se mettent autour de la table et qui disent aujourd'hui,
03:33 on veut régler ce problème.
03:34 Pas simplement en faisant des actions coup de poing comme ils l'ont fait
03:36 après les annonces du gouvernement fédéral, en disant, voilà,
03:38 là, on va ramasser tous les gens qui sont dans la rue
03:40 pour les déplacer ailleurs et pour qu'ils reviennent au final.
03:42 – Vous avez parlé dans le détail, si vous voulez bien.
03:44 Vous avez parlé des différents partis politiques.
03:46 Vous avez commencé par Rudi Verwoerdt, qui invite une nouvelle fois le fédéral
03:51 à prendre ses responsabilités.
03:53 C'est une réaction logique de sa part ?
03:56 – Mais donc, je le comprends.
03:57 C'est-à-dire que je peux comprendre, et c'est pour ça que je disais
03:59 qu'il n'y a pas de solution simple, parce qu'il y a beaucoup de niveaux de pouvoir.
04:03 La Belgique est faite comme ça, c'est notre lasagne institutionnelle
04:05 qui fait que tout le monde est responsable, et en fait, finalement, personne ne l'est.
04:08 C'est qu'il y a une vraie lacune aujourd'hui, c'est celle au niveau de la justice.
04:12 C'est-à-dire qu'on peut avoir autant de policiers qu'on veut,
04:15 si on arrête des personnes qui font des infractions,
04:18 parce qu'il y en a à la gare du Midi,
04:20 elles vont se retrouver en cellule quelques heures, parfois un peu plus.
04:23 Et en fait, ce qui va se passer, c'est soit que le procureur du roi et le parquet
04:26 ne pourront pas poursuivre, parce qu'ils n'ont pas les moyens
04:28 et qu'ils n'ont pas assez de personnes pour le faire,
04:30 soit que même si on les poursuit et qu'ils sont condamnés,
04:32 il n'y a plus de place dans les prisons, et donc ils n'iront pas en prison.
04:35 Et donc je comprends, à ce moment-là, qu'on en fasse appel au fédéral
04:37 et qu'on dise aujourd'hui, la justice, elle est sur les rotules,
04:40 et c'est le cas dans plein d'autres domaines,
04:42 mais si on ne refinance pas la justice, on n'arrivera pas à faire face à ces problèmes.
04:46 Et je veux dire, un exemple criant, c'est l'exemple de la nomination
04:49 du procureur du roi à Bruxelles.
04:51 Le procureur du roi, c'est celui qui est le chef du parquet à Bruxelles
04:54 et qui est censé en fait diriger, comment est-ce qu'on poursuit les délits à Bruxelles.
04:57 Et bien, ça fait deux ans et demi que le gouvernement fédéral
05:00 n'a pas nommé de procureur du roi à Bruxelles.
05:02 Que l'institution qui est censée poursuivre les délits à Bruxelles
05:05 n'a pas de chef. Et il manque 20 magistrats là-dedans.
05:08 Donc je pense que là, effectivement, on doit faire appel au fédéral
05:11 et à massivement refinancer la justice.
05:13 – Alors il y a aussi l'opposition MR et NVA qui reprochent,
05:16 on revient à Rodrigue Abhort, le fait d'avoir été trop longtemps absent
05:19 de ce dossier, d'ouvrir à chaque fois le parapluie du fédéral,
05:22 c'est peut-être un peu trop facile pour l'opposition de dire ça ?
05:25 – C'est ça, je pense que c'est vraiment simple pour le MR,
05:28 qui est, il faut le rappeler, au gouvernement fédéral,
05:32 de dire "oui mais vous n'avez rien fait".
05:34 Alors il faut reconnaître que Riverworld a pendant longtemps
05:38 minimisé les problèmes d'insécurité.
05:40 Et je pense que beaucoup de gens l'ont fait.
05:42 Parce qu'il faut se dire que quand on compare avec les autres grandes capitales,
05:45 européennes ou pas, il y a plein d'endroits où il y a un manque de sécurité.
05:48 C'est un problème, mais je veux dire, moi j'en ai marre aussi
05:51 du "Brussels bashing" où on est toujours en permanence en train de dire
05:54 "ça va pas, ça va pas, ça va pas, ça va pas".
05:56 Le MR est très bon pour ça.
05:58 Ce dont on a besoin aujourd'hui, effectivement,
06:00 c'est d'une responsabilité de la part du fédéral,
06:02 mais le ministre président a une vraie responsabilité aussi.
06:05 Légalement, le ministre président est le gouverneur
06:08 de la région Bruxelles-Capital.
06:10 C'est une petite spécificité, mais ça fait qu'en fait
06:12 il est responsable de la sécurité civile.
06:14 Il a une vraie responsabilité aussi en termes de sécurité
06:16 qui est plus importante qu'ailleurs, et donc il doit prendre ses responsabilités.
06:19 Et même s'il ne l'avait pas, j'aurais envie de dire que, d'initiative,
06:22 moi j'aurais pris la responsabilité de me dire
06:24 "je vais rassembler tous les acteurs de terrain
06:26 et je vais être le chef d'orchestre de cette sécurité à Bruxelles".
06:28 Parce qu'on a besoin d'avoir un chef d'orchestre,
06:30 parce qu'on a plusieurs zones de police, qu'on a plusieurs acteurs en présence,
06:33 mais on a besoin d'un chef d'orchestre et il aurait pu l'incarner,
06:35 mais il ne l'a pas fait.
06:36 Et dans la majorité, les partenaires PS-Écolo-Défis du gouvernement
06:39 se montrent, eux, en tout cas très méfiants au sujet des engagements
06:43 pris par le fédéral, dans la durée en tout cas.
06:45 Oui, et je les comprends.
06:46 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, comme je l'ai dit,
06:48 le fédéral fait quelques actions coup de poing,
06:50 il va faire un commissariat à la gare,
06:52 mais ce n'est pas ça qui va résoudre le problème.
06:53 Comme je l'ai dit, les problèmes sont structurels.
06:55 Les problèmes sont sur la justice, sur le financement de la justice,
06:58 sur aussi la présence de policiers.
07:00 Mais je comprends qu'ils soient méfiants,
07:02 mais encore une fois, chacun a ses responsabilités.
07:04 Je veux dire, si vous êtes ministre dans le gouvernement bruxellois aujourd'hui,
07:07 vous ne pouvez pas vous satisfaire de dire
07:09 "le fédéral ne fait pas son travail, donc ça ne marche pas".
07:11 OK, le fédéral a des lacunes, et je les reconnais volontiers,
07:15 mais aujourd'hui, on a des ministres qui peuvent prendre des mesures
07:17 et qui doivent le faire.
07:18 Est-ce que vous n'avez pas l'impression que c'est un petit peu le serpent
07:21 qui se mord la queue ?
07:22 Je vois ici que le PS parle en voix de Marc-Jean Giesels,
07:26 qui accuse l'ULEMR d'avoir contribué à une répartition
07:29 des effectifs policiers au détriment de Bruxelles.
07:31 C'est évidemment ça.
07:32 C'est ce que je disais, en fait, il y a des causes qui sont multiples,
07:35 et aujourd'hui, la justice et la sécurité au niveau du fédéral,
07:38 on a largement désinvesti dedans.
07:40 Notamment sous le gouvernement de la suédoise, donc MRNVA,
07:44 où en fait, là, on a décidé de désinvestir,
07:45 c'est un peu une stratégie de la NVA pour affaiblir l'État fédéral,
07:48 pour pouvoir dire "Regardez, ça ne marche pas,
07:50 donc il faut régionaliser".
07:51 Le MR a signé des deux mains, on va dire a foncé les têtes de la première,
07:55 mais ce qui se passe aujourd'hui, c'est qu'effectivement,
07:57 le problème, c'est ça, c'est qu'en fait,
07:59 tout le monde est responsable là-dedans.
08:01 Tout le monde est responsable et personne ne l'est.
08:02 Et donc, en fait, on se retrouve avec des gens qui se tapent tous l'un sur l'autre,
08:06 mais en fait, le bruxellois, il s'en fout, le navetteur,
08:08 le bruxellois, il s'en fout de dire "Ah, c'est lui qui n'a pas bien fait".
08:11 Comme je le dis encore une fois, aujourd'hui, on a besoin de tous se mettre autour de la table
08:14 et d'avoir des solutions concrètes qui ne passent pas que par la justice et la police,
08:17 qui passeront aussi par le travail social dans les rues.
08:20 Parce qu'à la ville de Bruxelles particulièrement,
08:21 il y a un CPS qui est très efficace, qui a des effectifs,
08:24 qui a des assistants sociaux qui sont efficaces.
08:25 On a besoin d'aller aider ces gens qui sont en grande détresse.
08:28 On a besoin aussi de policiers parfois, mais on a aussi besoin de la justice.
08:31 Et donc, c'est un problème multifactoriel en fait.
08:33 – Alors, encore une dernière chose, un autre parti, le PTB,
08:36 qui veut plus de policiers dans la rue, autour de la gare de Midi.
08:39 Pour vous, concrètement, qu'est-ce qu'on pourrait faire pour avancer dans ce dossier ?
08:42 – Donc concrètement, effectivement, je pense qu'on a besoin de plus de policiers.
08:46 Mais ça, c'est un problème large qu'on a dans tout le pays.
08:48 Je pense qu'aujourd'hui, ce qu'on a besoin de faire concrètement,
08:50 c'est d'abord de renforcer la présence des associations sur le terrain.
08:53 Parce que les associations font un travail très efficace pour aider les gens.
08:57 Ensuite, il faut plus de policiers pour pouvoir prendre en charge la délinquance quand il y en a.
09:01 Ensuite, il faut avoir une justice plus forte,
09:04 qui soit capable de poursuivre la délinquance quand il y en a.
09:07 Et finalement, s'il faut mettre en prison, ce qui n'est pas toujours la solution,
09:10 il faut qu'on ait des places dans les prisons.
09:12 Mais donc, comme je le dis, c'est un problème majeur.
09:14 Et j'aimerais aussi revenir sur un autre point,
09:16 c'est celui du projet qu'on donne à Bruxelles.
09:19 Aujourd'hui, j'ai l'impression que nos responsables politiques,
09:21 ce qu'ils font, c'est qu'ils disent aux jeunes bruxellois,
09:24 tous les problèmes de place dans les écoles, d'emploi, de formation,
09:29 ils passent sous le tapis.
09:30 Et le problème majeur, c'est l'insécurité.
09:32 Et donc, aujourd'hui, ce dont on a besoin, c'est de projets.
09:35 Ce n'est pas de menaces à coup de "on va mettre 1000 policiers de plus dans la rue".
09:38 Non, on a besoin de projets, on a besoin de places dans les écoles,
09:40 on a besoin de formation.
09:41 Les jeunes, ils veulent du travail.
09:42 Et je pense qu'aussi, on a un vrai job à faire sur la santé mentale,
09:45 parce que le Covid a eu un impact majeur là-dessus,
09:47 sur la santé mentale des jeunes, mais de plein d'autres personnes.
09:49 La consommation de drogue a fortement augmenté depuis le Covid.
09:52 Et donc là, on a besoin de mettre les moyens dans la prévention,
09:56 donc l'accès à des psychologues, à des psychiatres, à des médecins.
09:59 Et aussi dans les palliatifs.
10:00 Aujourd'hui, pour plein de jeunes, c'est cher d'aller voir un psychologue,
10:03 alors que tout le monde pourrait en avoir besoin,
10:05 et ça devrait être accessible à chacun.
10:07 Alors vous restez avec nous, Ismaël Nuïno, on marque une petite pause,
10:10 et on se retrouve juste après pour parler rentrée scolaire,
10:13 rentrée universitaire, le renfort de la justice,
10:15 et puis bien sûr, tout le monde en parle, les prochaines élections.
10:18 Et on retrouve notre invité, Ismaël Nuïno,
10:29 président national des Jeunes Engagés, rebonjour.
10:31 Rebonjour.
10:32 Alors on va poursuivre maintenant avec la rentrée scolaire,
10:34 et ensuite la rentrée universitaire.
10:36 La rentrée scolaire, tout d'abord, pour vous,
10:38 quels devraient être, et pour les engagés, les enjeux, justement, de cette rentrée ?
10:43 Alors les enjeux, ils sont importants, j'en pointerai deux, majeurs.
10:47 D'abord, c'est un débat qu'on a essayé de lancer,
10:50 c'est celui de l'organisation de la journée scolaire.
10:52 Aujourd'hui, pour beaucoup de jeunes qui sont à l'école,
10:56 que ce soit en primaire ou en secondaire,
10:58 la journée commence vers 8h et se termine vers 15h-16h.
11:01 Et en fait, on pense, et je pense aussi,
11:04 que c'est plus en adéquation avec notre mode de vie.
11:06 C'est-à-dire que, moi personnellement, je pense que ça commence beaucoup trop tôt,
11:09 par exemple quand on est en hiver, c'est parfois vraiment trop tôt,
11:12 et en même temps ça finit trop tôt, surtout pour les parents qui travaillent.
11:15 C'est-à-dire que, moi j'ai souvent vécu ça,
11:17 ma maman a dû prendre un mi-temps pour pouvoir venir nous rechercher,
11:21 puis nous emmener aux différentes activités extrascolaires,
11:23 parce que j'avais la chance d'en faire, de faire du sport, un peu de musique et tout ça.
11:26 Et en fait, ça fait que pour plein de parents,
11:28 soit c'est un stress de devoir quitter le travail plus tôt,
11:30 ou de devoir avoir quelqu'un qui va chercher les enfants et tout ça,
11:33 soit, en fait, quand on n'a pas le choix, de le laisser à la garderie pendant 2-3h.
11:36 Et je pense que ça, c'est pas une solution.
11:38 Et notre objectif, ce serait de permettre, pas de faire plus d'heures de cours,
11:42 mais de permettre, une fois que les cours sont terminés, vers 15h par exemple,
11:45 qu'on ait des activités qui soient proposées au sein de l'école,
11:48 pour permettre aux enfants de s'épanouir,
11:50 au travers d'activités de musique, de sport, ou plein d'autres choses,
11:54 mais dans l'école, sans que les parents doivent rentrer du travail et s'organiser.
11:58 Ça permettrait une meilleure organisation pour les parents,
12:00 mais aussi pour les enfants, qui pourraient découvrir plus de choses au sein même de l'école.
12:04 Donc ça, je pense que c'est un enjeu.
12:05 On n'a beaucoup parlé de calendrier scolaire,
12:08 donc les rythmes scolaires, le décalage avec la Flandre et tout ça,
12:11 et j'en reparlerai peut-être après,
12:13 mais le rythme journalier est aussi un vrai enjeu, je pense, pour les jeunes.
12:17 Alors justement, à propos des calendriers et des vacances scolaires,
12:20 ce décalage entre Bruxelles, la Fédération de Bruxelles et la Flandre...
12:24 En fait, on en a déjà beaucoup parlé, et c'est un problème.
12:27 C'est un problème particulièrement à Bruxelles,
12:29 dans certaines régions limitrophes, entre la Wallonie et la Flandre aussi,
12:33 mais je ne comprends pas...
12:34 Donc, ces réformes étaient nécessaires,
12:36 il y a plein d'études qui nous montraient que ces longues vacances scolaires n'étaient pas un bienfait,
12:41 mais pourquoi l'avoir fait si vite ?
12:43 Donc, dans l'étude de la Fondation Roi Baudouin, qui pointait ces problèmes,
12:46 ils disaient que par contre, entre la prise de décision et la mise en place,
12:50 il faudrait au moins une année.
12:51 Là, la décision a été prise fin de l'année passée,
12:53 enfin, quelques mois avant le début de la mise en place.
12:57 Ce qui fait qu'en fait, aucun acteur de terrain n'a pu se mettre en place
13:01 et concrètement être prêt.
13:03 Donc, il y a ce décalage entre la Flandre et la Wallonie.
13:05 C'est une première chose, ça fait que si vous avez un enfant qui est dans l'enseignement flamand,
13:08 il ne va pas être en vacances au même moment,
13:10 et ce n'est pas que les grandes vacances, aussi les vacances de Pâques et tout ça, qu'en Wallonie.
13:13 Mais c'est aussi quelque chose qu'on cible moins,
13:16 pour les organisations de jeunesse, un problème.
13:18 Pour les scouts, pour ceux qui organisaient des camps, qui organisent des stages.
13:22 Ça fait qu'en fait, on a des scouts,
13:24 généralement les chefs aux scouts qui sont à l'UNIF,
13:26 ou bien qui sont déjà en train de travailler, qui ont un rythme qui est celui de l'UNIF,
13:30 qui n'a pas changé,
13:31 et des enfants qui rentrent beaucoup plus tôt.
13:33 Et donc, en fait, organiser des camps maintenant, ça devient beaucoup plus compliqué,
13:36 et en plus, c'est difficile de trouver des lieux de camps,
13:38 parce que du coup, maintenant, on a plus de demandes sur une plus petite période.
13:40 Et donc, c'est des problématiques qu'on retrouve.
13:42 Et moi, j'aimerais pointer une hypocrisie dans ce dossier quand même,
13:46 c'est celle du MR.
13:47 Aujourd'hui, le MR à Bruxelles est sorti de nombreuses fois en disant
13:50 que c'est problématique, qu'il se décalage, parce que ça ne marche pas bien.
13:53 À Bruxelles, voilà, il se dit, c'est l'endroit où le dire.
13:55 Mais le MR, à la Fédération Anglonie-Bruxelles, avec des députés bruxellois,
13:58 ont voté pour les rythmes scolaires, tels qu'ils sont maintenant,
14:02 et les engagés ont déposé, par la voix de Mathilde Van Dorp, une députée,
14:06 une proposition pour décaler les rythmes scolaires,
14:08 et faire en sorte qu'il faille plus de temps pour que ça soit mis en place,
14:11 et le MR a voté contre.
14:13 Moi, ce que je me pose comme question aujourd'hui, c'est, quel est le vrai discours ?
14:16 Est-ce qu'ils sont pour ou contre les rythmes scolaires ?
14:17 Et alors, il faudrait prendre une vraie décision.
14:19 - Alors, on va parler maintenant de la rentrée universitaire.
14:22 On est en plein dedans.
14:24 On a l'impression qu'après la période Covid, les problèmes perdurent et persistent
14:30 pour les étudiants sur pas mal de choses.
14:32 - Oui, en fait, je trouve que la rentrée universitaire, ici,
14:34 elle est très floue pour beaucoup d'étudiants.
14:36 C'est ce que j'entends quand j'en parle avec eux.
14:38 D'abord, sur la question de la réforme du décret paysage,
14:40 qui entre en vigueur maintenant, qui va rendre beaucoup plus difficile
14:43 de doubler une année ou de pouvoir passer avec quelques cours restants.
14:47 Et en fait, moi, je pense que le problème majeur,
14:49 c'est que notre enseignement supérieur, il a besoin d'une réforme beaucoup plus profonde.
14:52 Comme on le fait souvent en Belgique, on s'est contenté de réformer quelques petits points,
14:57 en se disant, là, on va réformer les crédits, on va réformer les seuils pour passer en deuxième.
15:02 Il voulait faire une réforme du calendrier académique,
15:04 qui n'a pas marché parce qu'il voulait la prendre que sous cet angle-là.
15:07 Mais l'enseignement supérieur, il a besoin d'une réforme fondamentale.
15:10 Il a besoin d'une réforme, d'abord, sur l'orientation et la préparation des étudiants.
15:14 Quand on sort de réto et qu'on arrive en bac 1, en fait, on ne sait pas ce qu'on va faire,
15:18 on n'a pas beaucoup d'aide à l'orientation, on ne sait pas où on va aller,
15:21 mais surtout, en fait, on n'est pas prêt.
15:23 On dit qu'il y a un taux énorme d'échecs en bac 1, en première année, en bachelier,
15:28 mais c'est parce que souvent, il y a un niveau de différence qui est super important
15:32 entre la réto et la bac 1, parce qu'aussi, on a des inégalités dans notre enseignement secondaire
15:36 qui sont très importantes en Belgique.
15:38 Et donc là, on a besoin de beaucoup mieux aider à l'orientation et la préparation,
15:41 ça, c'est une première partie.
15:42 On a besoin aussi de changer les modes d'évaluation des QCM à point négatif à l'unif.
15:46 Je pense que c'est insensé, ça ne peut plus avoir lieu.
15:48 Je vais très vite, les calendriers académiques aussi qui doivent être revus,
15:51 le contenu des cours qui doivent plus être en adéquation avec le monde de l'entreprise,
15:56 c'est ce dont on a besoin pour travailler, l'aide à la réussite,
15:59 parce qu'on parle d'échecs, d'échecs, d'échecs, mais très peu d'aide à la réussite,
16:02 et finalement, la transition vers le monde du travail.
16:04 On a trop de gens qui sortent d'un master de 5 ans et qui ne sont pas prêts à travailler.
16:08 Et donc ça, c'est une réforme majeure qui doit avoir lieu sur l'enseignement supérieur,
16:12 et donc il y a du pain sur la planche.
16:13 - Là, il y a aussi une difficulté de logement étudiant.
16:17 Je prends Saint-Louis, où l'ULB a 3 000, 4 000 demandes,
16:21 et il y a juste, je pense, 600 à 800 codes disponibles, et les loyers sont exorbitants.
16:25 - Le logement étudiant, c'est un vrai problème,
16:27 comme à Bruxelles, particulièrement le logement, en fait, de manière générale.
16:30 Je crois qu'une fois précédente, quand j'étais venu, j'avais déjà parlé du logement,
16:33 et en fait, ici, le logement étudiant, c'est un problème majeur,
16:35 parce qu'il a un problème sur la pression du logement de manière générale,
16:39 c'est-à-dire qu'à Bruxelles, on a une pression sur le logement global,
16:42 et qui revient et qui rebondit sur le logement étudiant encore plus fort,
16:45 et les étudiants, en général, ont moins de moyens.
16:47 Le logement, c'est le poste le plus important dans le coup d'une année universitaire.
16:50 Et donc, moi, je pense qu'il faudrait qu'on réfléchisse tout doucement
16:53 à la mise en place d'un statut logement étudiant,
16:56 c'est-à-dire qu'aujourd'hui, il existe le BAE étudiant,
16:59 donc le fait que le contrat qui lie le propriétaire et l'étudiant
17:02 soit spécifique pour les étudiants.
17:04 Mais moi, ce que j'aimerais faire, c'est pouvoir encourager les propriétaires
17:08 à mettre à disposition leur logement spécifiquement pour des étudiants.
17:12 Alors, ça pourrait aller, la motivation, l'avantage, ça pourrait être,
17:17 par exemple, une réduction du précompte immobilier.
17:19 Alors là, c'est tantôt les régions, tantôt les communes,
17:22 mais plutôt les communes qui devraient agir, et donc, chaque commune pourrait agir,
17:25 mais ça permettrait de dire, voilà, on a besoin d'avoir des logements
17:28 de bonne qualité, parce que ça, c'est important, et moins cher pour les étudiants.
17:32 On sait que c'est pas simple de trouver du logement tout simplement à Bruxelles,
17:35 mais peut-être que ça, ça permettrait d'avoir un point qui serait amélioré.
17:38 Et aussi, et là, il n'y a pas de secret, il faut de l'investissement public
17:41 dans le logement. Les régions doivent investir massivement,
17:44 parce que là, c'est les régions, c'est pas la fédération, doivent investir
17:46 massivement dans la construction de logements publics,
17:49 parce qu'aujourd'hui, si on prend l'exemple de l'ULB, on a quelques logements
17:51 publics qui sont très vite saturés pour les étudiants qu'ils demandent,
17:54 mais qui sont très souvent insalubres, qui sont très souvent de mauvaise qualité.
17:57 C'est un enjeu majeur.
17:58 - Alors, Yves-Magne Louisnaud, les engagés demandent pas mal de réformes, de renforts,
18:02 on l'a vu sur pas mal de choses, notamment la justice.
18:05 - La justice, c'est un point majeur pour nous. J'en ai déjà beaucoup parlé,
18:09 sur le fait que c'était un problème structurel, et donc je ne vais pas être trop long,
18:13 mais je pense que c'est un point super important, c'est de se dire qu'aujourd'hui,
18:16 l'un des points fondamentaux de l'État, l'une des utilités fondamentales de l'État,
18:21 c'est de régler les soucis entre les gens, c'est de garantir la sécurité de tout le monde.
18:25 Ça fait partie du contrat social, c'est de se dire, OK, soumettez-vous à la puissance de l'État,
18:30 aux lois de l'État, mais alors chacun jouera dans le même jeu,
18:34 et pourra faire valoir ses droits quand il en a besoin.
18:37 Aujourd'hui, ce qui se passe, c'est qu'en fait, la justice n'est plus capable de faire ça,
18:39 parce qu'elle n'a plus les moyens, qu'elle est trop lente, qu'elle n'est pas assez numérisée,
18:43 et donc il se passe que, quand on a un procès, même un procès civil, bête,
18:47 pour un logement, en fait, parfois, il faut des années pour avoir une décision.
18:51 Et donc comment est-ce qu'on peut avoir confiance dans la justice,
18:54 et je ne blâme pas l'institution judiciaire, là je blâme le politique qui ne la finance pas,
18:57 comment est-ce qu'on peut avoir confiance dans cette institution,
19:00 si en fait on se dit que pour que justice soit faite, il faudra 4, 5, 6 ans.
19:05 Et c'est pire quand c'est des dossiers pénaux, genre quand c'est une agression,
19:08 quand c'est un viol, et qu'en fait il faut plusieurs années pour avoir une décision,
19:12 en fait l'insentiment d'impunité, il est majeur.
19:14 Et le meilleur symbole, à Bruxelles, c'est quoi ? C'est notre palais de justice.
19:17 On a un secrétaire d'Etat qui se félicite du fait que les échafaudages vont être retirés.
19:22 En fait les échafaudages vont être retirés, mais les travaux ne vont pas être faits.
19:27 Donc en fait, on a abandonné l'idée de rénover le palais de justice,
19:30 on va retirer les échafaudages comme ça, on a l'impression que le travail est fait,
19:33 mais c'est le meilleur exemple de se dire qu'on a le plus beau palais de justice en Europe
19:36 ou peut-être dans le monde, c'était le symbole de la puissance et de l'importance
19:39 de ce pouvoir judiciaire, mais le politique a décidé d'arrêter de le financer.
19:43 Et ça c'est un vrai problème.
19:44 Alors Esmeine, on le sait, il y a beaucoup d'États-majors politiques
19:47 qui ont un petit peu la tête dans le guidon, campagne, pré-campagne pour les prochaines élections,
19:51 pour les engagés, pas mal de dossiers, emploi, chômage, notamment fiscalité,
19:54 quels sont les principaux axes ?
19:56 Les principaux axes pour les engagés, ils sont quatre, on en a quatre,
19:59 c'est les quatre plans de transformation qu'on a développés, c'est le climat et l'énergie,
20:03 la santé, c'est l'emploi et la fiscalité, et c'est la justice et la sécurité.
20:09 Donc ces quatre axes-là sont pour nous les axes qui seront majeurs.
20:12 Alors on ne va pas se battre pour ces axes autour de petites phrases,
20:15 ce n'est pas du tout la logique qu'on a choisie, c'est du concret,
20:18 et c'est des plans de transformation comme je l'ai dit,
20:20 c'est-à-dire qu'on a travaillé au sein du parti avec nos mandataires,
20:22 avec des citoyens, avec des experts, pour développer dans chacun de ces axes
20:26 des plans transversaux, parce que comme je le dis,
20:28 les problèmes ne sont souvent pas avec une simple solution,
20:31 et il y a déjà deux plans qui sont sortis, le plan climat-énergie,
20:34 qui fait au moins 80 pages, qu'on a déjà présenté,
20:36 et le plan emploi-fiscalité, qui propose une grande réforme fiscale
20:39 qui n'a pas abouti au niveau fédéral, mais donc une grande réforme fiscale
20:42 à 50 milliards d'euros, et qui permet de réduire vraiment fortement
20:45 la fiscalité sur le travail. Et donc c'est ça notre objectif,
20:49 c'est d'avoir des grands axes, mais pas de faire de simplisme,
20:51 mais d'avoir des vraies propositions sur chacun de ces axes.
20:54 Alors le temps passe très très vite, encore une dernière question,
20:56 vous êtes président national des Jeunes Engagés,
20:59 si vous avez un message à faire passer justement aux jeunes
21:04 pour participer à la chose politique et participer donc aux prochaines élections,
21:08 quelle que soit la couleur du parti, pour faire avancer, évoluer les choses ?
21:12 D'abord, la politique ne pourra pas tout faire, c'est certain,
21:16 il y a plein de choses qui sont super complexes et qui ne changeront pas d'un seul coup,
21:20 et ça je pense que c'est important de le dire, de ne pas vendre du rêve,
21:23 mais je pense que la politique est vraiment un levier pour arriver à changer les choses.
21:26 Alors si, je dois adresser un message, c'est si autour de vous,
21:29 vous voyez des choses qui vous révoltent, si vous voyez des injustices,
21:31 des choses dont vous vous dites "ça, ça doit changer",
21:33 souvent la politique pourra faire changer les choses, petit à petit,
21:36 petit pas par petit pas, mais elle pourra le faire.
21:38 Et on a besoin de la voix de chacun, de la force de chacun,
21:41 pour s'engager pour ce genre de changement, pour s'engager pour avoir le courage de changer.
21:45 Et donc, si je peux adresser un message, c'est ça, si vous êtes indigné, c'est bien,
21:50 mais l'étape suivante, c'est de s'engager.
21:52 Voilà, c'est la conclusion d'Ismail Ngui Ngo,
21:54 je rappelle que vous êtes président national des Jeunes Engagés,
21:57 merci pour votre éclairage.
21:58 Merci à vous.
21:59 Et on se retrouve dans quelques instants pour la deuxième partie de votre Carrefour de l'Info, à tout de suite.
22:03 Carrefour de l'Info, sur Arabelle.
22:06 À présent, un nouveau dossier sur le séisme au Maroc,
22:12 le roi Mohammed VI à Marrakech, information dans la quotidienne.ma.
22:16 Le roi Mohammed VI s'est rendu au CHU de Marrakech, titre le 360,
22:20 où il s'est enquit de l'état de santé des blessés, victime de ce douloureux tremblement de terre,
22:25 H24 décrire le souverain qui a visité le service de réanimation
22:29 et celui d'hospitalisation des victimes du séisme,
22:32 où le souverain s'est informé de l'état de santé des personnes blessées,
22:35 ainsi que des soins qui leur sont prodigués par les équipes médicales mobilisées
22:39 à la suite de cette catastrophe naturelle d'ampleur.
22:42 À cette occasion, le roi Mohammed VI a fait aussi un don de sang.
22:45 Par ailleurs, dans aujourd'hui le Maroc,
22:47 la Fondation Mohammed V pour la Solidarité a mis en place un dépôt central de collecte
22:51 des aides aux victimes de l'Houz,
22:53 deux dépôts au niveau de la région de Marrakech-Esfy,
22:56 précisément à Tahnnaout et à Chichawa,
22:59 d'où ces aides sont acheminées directement vers le Dohar touché.
23:03 La distribution de ces aides se fait par voie terrestre,
23:06 pour les Dohars accessibles ou grâce à l'intervention des forces armées royales
23:10 et aussi de la gendarmerie au moyen d'hélicoptères
23:13 qui font parvenir ces aides aux populations.
23:15 Et puis, dans le journal Le Matin,
23:17 l'élan de solidarité dont ont fait preuve les joueurs de foot,
23:20 les Lyons de l'Atlas, depuis le tremblement de terre,
23:22 s'est de nouveau manifesté hier avec la décision des joueurs et du staff
23:26 de faire un don de toutes leurs primes aux victimes
23:29 jusqu'à la prochaine Coupe d'Afrique des Nations.
23:31 Et puis toujours concernant le séisme au Maroc,
23:41 la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant rouge
23:45 a lancé un appel de fonds d'environ 100 millions d'euros
23:48 pour soutenir les opérations de secours.
23:50 Nous avons besoin de 100 millions de francs suisses,
23:53 l'équivalent de 105 millions d'euros,
23:55 pour répondre aux besoins les plus urgents,
23:57 tels que notamment la santé, l'eau, l'assainissement et l'hygiène.
24:00 Déclaration de la directrice des opérations de la Fédération
24:04 lors d'un point de presse à Genève.
24:06 Et puis une porte-parole de l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé,
24:09 a indiqué que plus de 40 tonnes d'aides médicales d'urgence,
24:12 principalement des moyens pour la chirurgie d'urgence,
24:15 devraient être envoyées sous peu au Maroc,
24:17 à partir de la base de l'OMS à Dubaï.
24:20 Enfin sur le terrain, note aussi notamment la dernière heure,
24:22 l'armée marocaine a installé les hôpitaux de campagne
24:25 pour soigner les blessés dans les zones enclavées,
24:27 comme par exemple le village d'Esni,
24:29 dans la province sinistrée de l'Houz.
24:31 À un peu plus d'une heure de route de Marrakech,
24:34 plus de 300 patients y ont déjà été admis.
24:36 Voilà pour l'essentiel de l'actualité au Maroc,
24:39 après ce séisme. Dans quelques instants,
24:41 nous irons aussi voir un petit peu ce qui se passe en Libye,
24:44 où là aussi les caprices de la météo
24:46 ont fait plusieurs milliers de morts.
24:50 Le Carrefour de l'info, sur Arabelle.
24:53 Et puis également dans l'actualité, ce déluge en Libye,
24:59 dans la presse notamment internationale,
25:01 la Croix-Rouge a évoqué le chiffre de 10 000 disparus
25:04 et le gouvernement de l'Est de la Libye
25:06 fait savoir que le bilan final pourrait atteindre les 10 000 morts.
25:09 Dans le courrier international, des quartiers entiers
25:11 ont été emportés à Derna, une ville portuaire
25:14 où la tempête a provoqué la rupture de deux barrages.
25:17 La tempête d'Agnel qui a frappé l'Est de la Libye,
25:20 dimanche après-midi, en particulier la côte nord-est.
25:23 La Turquie, la Bulgarie et la Grèce ont aussi été touchés,
25:26 mais moins durement, explique le site Middle East Eye.
25:29 The Guardian, le britannique, rappelle que la fragilité
25:32 des deux barrages et l'urgence de les renforcer
25:34 avaient été pointés du doigt par les ingénieurs,
25:37 mais dans un pays déchiré entre deux autorités rivales.
25:40 L'investissement dans les routes et les services publics s'est amenuisé
25:44 et la construction privée n'a fait l'objet que d'un contrôle minimal,
25:48 note le quotidien britannique.
25:50 Et puis en Tunisie, dans Tunisie Webdos, c'est la catastrophe en Libye.
25:53 La ville de Derna a été entièrement inondée par ces pluies diluviennes.
25:56 Avec l'effondrement de plusieurs barrages, la situation a empiré.
25:59 Les images et les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux depuis hier
26:03 donnent une idée plus précise de l'ampleur des pertes humaines et matérielles,
26:07 écrit notamment Capitalis.
26:09 Le consulat général de Tunisie en Tripoli, en Libye,
26:13 a mis en place un numéro vert à la disposition des membres
26:16 de la communauté tunisienne qui se trouve à l'est de la Libye
26:19 et dans toutes les zones touchées par les inondations
26:22 pour signaler tout cas d'urgence.
26:24 Et à présent un petit tour d'horizon de l'actualité nationale des incendies
26:34 dans quatre écoles à Charleroi, des actes volontaires
26:37 qui pourraient être liés à Evras.
26:39 Dans les différentes écoles, il s'agissait de petits foyers
26:42 qui se sont rapidement éteints.
26:44 Des incendies volontaires selon les services de secours.
26:47 Sur place, les pompiers ont effectivement trouvé des tags sur les murs
26:50 faisant référence au cours d'éducation sexuelle.
26:52 C'est toute la polémique Evras qui divise les parents.
26:55 Plus de la moitié des employeurs qui envisagent de prendre des initiatives
26:58 pour encourager l'utilisation du vélo comme moyen de transport.
27:02 Selon une étude du prestataire de service RH Securex,
27:05 publiée ce matin, et cela à l'approche de la semaine de la mobilité,
27:09 le recours au leasing vélo devrait notamment prendre de l'ampleur à l'avenir.
27:13 Et puis d'ici janvier 2024, il sera impossible de déposer sa trottinette électrique
27:18 n'importe où en région bruxelloise.
27:21 Depuis la fin de cet été, plus de 3000 drop zones ont été installées à Bruxelles
27:25 pour forcer justement les utilisateurs de trottinettes
27:28 à respecter les zones de stationnement.
27:30 La région entend maintenant aller plus loin dès l'horizon 2024
27:33 où le nombre de trottinettes sera réduit à 8 000 contre 21 000 aujourd'hui.
27:38 Enfin, un petit mot de la météo chez nous.
27:40 Cet après-midi, les éclaircies sépareront régulièrement les nuages.
27:43 On parlera d'un ciel changeant avec un lac les quelques ondées.
27:46 Avec moins de soleil et un petit vent de nord-est, on ne dépassera pas 19 à 22 degrés.
27:51 Ce qui reste néanmoins très correct pour la saison.
27:54 Après les orages d'hier soir, place à donc un temps plus calme et brumeux
27:57 et dans pas mal d'endroits dans la journée.
28:00 Voilà donc pour l'essentiel du carrefour de l'information pour aujourd'hui.
28:02 Merci pour votre fidélité et excellent appétit si vous êtes à table.