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  • 13/09/2023
Transcription
00:00 *Générique*
00:16 Bonjour à tous, c'est par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:21 Comédie, films historiques, drames et comédies dramatiques sont au programme cette semaine,
00:26 tout d'abord Pierre Ninet, à l'affiche du dernier film de Michel Gondry, le livre des solutions.
00:31 Nous retrouverons Arielle Domballe des deux côtés de la caméra pour "Les secrets de la princesse de Cadignan",
00:36 "L'inceste" sera au coeur de "L'été dernier" de Catherine Breillat,
00:40 et nous serons confrontés à un métier sérieux, celui d'enseignant grâce à Tomaliti.
00:45 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine, nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles,
00:51 établi par les étoiles des spectateurs sur le site Allociné.
00:55 En troisième position, "Le ciel rouge" obtient 3,3/5.
01:00 Juste au-dessus avec 3,8/5, on retrouve "Le château solitaire dans le miroir".
01:06 Et cette semaine se place en première position, "Tony en famille" qui obtient 3,9/5.
01:14 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:18 "Le livre des solutions" est un film autobiographique de Michel Gondry.
01:21 Le cinéaste s'est inspiré de ses difficultés personnelles et professionnelles
01:25 pendant la post-production de "L'écume des jours" pour donner vie à son nouveau film.
01:29 Un metteur en scène se retire chez sa tante à la campagne pour venir à bout de son projet.
01:34 Mais quand on développe mille idées à la minute, on peut aisément se perdre dans le processus de création d'un film.
01:40 Chantez quelque chose, ça sera plus naturel. Chantez.
01:43 C'est comme ça qu'on fait des films.
01:47 Ce qu'on voit dans le film, c'est pas moi tous les jours.
01:50 Déjà c'est Pierre Nimnet.
01:51 Ça vous plaît pas ?
01:53 On arrête le tournage.
01:55 Plan B. Oui, plan B. On va finir le montage chez la tante de Marc.
02:00 Quand on a une manie, je sais pas comment on dit, si on dit une manie,
02:04 et qu'on a cette explosion d'idées qui partent dans tous les sens,
02:10 c'est aussi pour ça que j'ai fait ce film.
02:12 C'était pour faire le tri entre ce que j'avais fait qui était constructif et ce que j'ai fait qui était destructif.
02:18 Désolée de vous embêter avec ça, Denise.
02:21 Mais là, on est au point mort.
02:22 Il faut être patiente et l'aider à retomber sur le chemin.
02:26 Il fait un documentaire sur une fourmi.
02:28 Ça fait deux jours qu'il fait que ça.
02:30 C'est un petit peu comme ça au départ. J'ai pas vraiment écrit un film.
02:33 J'ai écrit une suite d'aventures, on peut dire.
02:37 Et j'ai regardé celles qui avaient été vraiment positives, comme par exemple avec l'orchestre,
02:42 ou le fait d'une certaine manière de sauver la vie de ma tante en la confrontant à ses douleurs,
02:48 parce qu'elle voulait, par fierté, ne pas se plaindre.
02:51 Et puis des idées complètement inutiles, comme faire un documentaire sur une fourmi.
02:56 Enfin, j'avais pris un scarabée, mais c'était la même chose.
02:59 Il faut démarrer son projet comme on démarre une voiture en hiver.
03:02 Scotch !
03:03 Le livre des solutions.
03:04 C'est quoi le livre des solutions ?
03:06 Le livre des solutions devait être un recueil de réponses à tous les conflits.
03:10 Mon chef d'oeuvre.
03:11 J'avais très peur en faisant ce film que les gens se disent
03:15 "Mais pour qui se prend un film sur sa vie ? On n'en a rien à faire."
03:19 Je pensais même à ce passage de ma vie dans le TGV,
03:23 où je parlais à mon frère, et on parlait un peu fort,
03:26 et il y a quelqu'un qui nous a dit, pour qu'on se taise,
03:29 "Mais on s'en fout de votre vie."
03:31 Je pensais à ce moment-là, je me suis dit,
03:33 "Bon, ça ne va pas être très cool avec les acteurs et avec les techniciens,
03:38 surtout parce qu'eux, ils ne se gênent pas pour critiquer."
03:41 Mais je me suis aperçu qu'au lieu d'être là contre moi,
03:44 ils étaient là pour m'aider à faire sortir le film de moi.
03:48 Et j'ai été extrêmement touché par ça.
03:50 De voir que les gens qui s'occupent du son,
03:54 même d'aller chercher le repas,
03:58 de trouver les endroits,
04:01 pour tous, leur mission, c'était de m'aider à sortir le film de moi.
04:07 "Ça va aller. Tu t'en sors bien."
04:10 "Il y a des victoires tellement éclatantes qu'elles n'ont pas besoin de voix-off."
04:17 Adapté d'une nouvelle éponyme de Balzac,
04:23 "Les secrets de la princesse de Cadignan",
04:25 interprétée et réalisée par Arielle Domballe,
04:28 nous plonge au 19e siècle et décrit l'émergence du sentiment amoureux
04:32 chez une grande séductrice, une donjue en femme selon Balzac.
04:36 "La princesse de Cadignan."
04:39 "C'est une femme dangereuse."
04:41 "Qu'est-ce qu'une femme dangereuse ? Elle tue ? Elle empoisonne ?"
04:43 "Pire."
04:44 Je me suis plongée dans la comédie humaine
04:47 et dans cette extraordinaire écriture
04:53 et cette modernité du regard de Balzac sur les femmes.
04:57 "Je veux voir votre album."
04:59 "Oh, Rastignac."
05:01 "Vous savez qu'il est devenu secrétaire d'État."
05:03 "Celui-là aussi, vous l'avez eu ?"
05:05 "C'est vrai que quand j'ai vu le film,
05:07 je me suis dit, ça donne envie de tout relire."
05:10 "C'est d'une modernité telle."
05:12 "Savent-ils qu'il soit assi classé comme un catalogue dans un musée ?"
05:16 "On ne le regarde pas."
05:17 Ce qui est extraordinaire, c'est que cette princesse de Cadignan,
05:20 qui s'appelle Diane, qui a un nom de chasseresse, de combattante,
05:26 ait, comme l'a décrit Balzac, un donjon femme.
05:33 Et alors, elle va traiter les hommes
05:36 comme les hommes, écrit-il, traitent les femmes.
05:41 "Je fais des folies, j'ai été aimée, adorée même,
05:45 mais je ne l'ai pas aimée."
05:47 "Moi, je pense qu'elle a besoin, comme donjon,
05:51 même si donjon, c'est la séduction,
05:53 mais elle a besoin de plusieurs fantasmes."
05:55 "C'est pas un seul homme, c'est plusieurs fantasmes."
05:57 "Cette femme qui a eu tous les plaisirs,
06:01 finit par dire, 'J'ai été adorée, aimée,
06:06 mais je n'ai jamais connu l'amour.'"
06:09 "J'ai ce qu'il vous faut."
06:13 "Vous n'avez jamais eu un homme de génie."
06:15 "Il manque à votre collection, je vous le serre sur un plateau."
06:18 "Arielle est très rapide, c'est quelqu'un qui tourne
06:21 le premier jour, elle sait exactement ce qu'elle veut,
06:25 elle n'a pas besoin de faire 10 ou 15 prises.
06:27 Les gens qui tournent beaucoup de fois la même chose,
06:30 c'est peut-être qu'ils ne savent pas vraiment ce qu'ils veulent."
06:32 "J'aime l'orchestration musicale,
06:38 parce que je l'entends, je vois mon film, je l'entends."
06:43 "Chez elle, la déprimation n'est pas un effet,
06:46 c'est une cause et un style."
06:48 "Pourquoi les femmes ne s'amusent-elles pas des hommes
06:50 comme les hommes s'amusent des femmes ?"
06:51 "Elle fait un film d'aujourd'hui, mais en partant du style.
06:54 Donc elle rêve le 19e, c'est un 19e rêvé.
06:58 Je dirais comme faisait Coppola avec Dracula,
07:01 ou Stanley Kubrick avec Barry Lyndon qui avait le 18e.
07:05 Ou Fellini à Casanova, c'est un 19e totalement fantasmé."
07:09 "La transgression est au coeur de l'été dernier de Catherine Bria,
07:13 remake du film danois 'Queens of Hearts'.
07:16 Une avocate spécialisée dans les violences sexuelles faites aux mineurs
07:20 met en péril sa carrière et sa vie de famille
07:23 lorsqu'elle a une histoire avec son beau-fils adolescent."
07:26 "Théo va venir vivre chez nous."
07:31 "Ça fait un bout de temps que Pierre a été en prison,
07:33 il est en train de se faire un petit déjeuner,
07:35 il est en train de se faire un petit déjeuner,
07:37 il arrive chez nous."
07:38 "Ça fait un bout de temps que Pierre rêve de se rapprocher de son fils,
07:40 c'est l'occasion."
07:41 "Cette femme fait le choix de ne pas résister à quelque chose
07:43 qui peut provoquer un chaos terrible dans sa vie familiale,
07:47 dans sa vie professionnelle, vis-à-vis de ce jeune homme aussi.
07:50 Il y a une part de destruction là dans le fait de ne pas résister."
07:54 "Bonjour Théo, qu'est-ce que t'as grandi ?"
07:57 "Moi ce que j'ai envie de filmer, c'est l'imaginaire qui se développe,
08:03 développe à ce moment-là.
08:05 Comment on entre dans une autre histoire
08:08 et que chaque scène d'amour ne veut pas dire 'ils couchent ensemble', non.
08:12 Qu'est-ce qui se passe à ce moment-là de l'histoire pour qu'ils couchent ensemble ?
08:17 Qu'est-ce qu'ils se racontent ?
08:19 Qu'est-ce qui se passe entre eux pour que le désir circule de cette manière-là ?"
08:25 "Des fois tu ne dis pas que je suis un vieux con."
08:29 "Jamais."
08:30 "Théo le considère comme un vieux con."
08:34 "On filme ce qui se passe à l'intérieur, au cœur en fait,
08:37 dans le cœur de cette liaison interdite,
08:41 avec tous les dérangements que ça provoque,
08:46 dans la famille, vis-à-vis de la société.
08:50 Le film ne répond pas en disant 'en fait c'est pas grave'
08:54 ou 'c'est très grave'
08:57 Elle nous laisse libre, quand on voit le film, de réfléchir en fait."
09:04 "Tu veux une bière ?
09:06 Mais il va falloir d'abord passer par le magnétophone.
09:08 Il va falloir me raconter ta première fois."
09:10 "Assieds-toi, je viens de parler.
09:13 J'ai eu des vrais échanges avec Théo.
09:18 Il m'a dit que vous deux, que tu as eu une liaison avec mon fils."
09:23 "Il fallait plonger dans des situations,
09:25 parfois avec un très jeune acteur, Samuel,
09:30 que je trouve absolument génial,
09:33 qui était génial du début à la fin du tournage,
09:36 hyper intelligent,
09:39 et qui vraiment m'a aidée en plus.
09:41 C'est quand même le comble, ça devrait être l'inverse,
09:43 mais je pense que c'est lui qui m'a le plus inspirée, aidée."
09:47 "Tu ne vas pas me dire que tu l'as cru une seconde."
09:50 "Je ne sais plus qui croire."
09:52 "Ne me touche pas."
09:53 "Ton fils est un monstre, mets-toi bien ça dans la tête."
09:56 "La caméra le dévore.
10:00 Je m'en suis rendue compte dès le premier gros plan.
10:03 Quand j'ai fait le premier gros plan sur lui,
10:06 mon assistante me dit d'ailleurs,
10:08 'Ah, on aimerait être à la place de Léa'
10:11 et j'ai compris que c'était gagné,
10:13 que si on avait envie d'être à sa place,
10:15 elle n'était plus une mécréante, une mauvaise femme, coupable,
10:19 puisqu'on a envie d'être à sa place, c'est irrésistible."
10:22 "Malgré que tu me rejettes, pour t'avoir pour lui tout seul..."
10:25 Après "Hippocrates", "Médecin de campagne", "Première année"
10:36 et la série "Hippocrates" dont la troisième saison est tournée,
10:39 Thomas Lilty s'attaque à la description d'un autre univers,
10:42 celui de l'enseignement, où il est toujours question d'engagement.
10:45 Un groupe d'enseignants engagés et soudés
10:47 apportent leur soutien à un jeune professeur remplaçant,
10:50 sans expérience.
10:52 "Eh, pas tout seul temps, allez vous attendre, arrêtez tout d'un coup."
10:55 "Qu'est-ce qui se passe ici ?"
10:57 "Qu'est-ce qui se passe ? Y a un problème ?"
10:59 "Non, non, on gère, c'est bon.
11:01 Vous devez respecter le surveillant
11:03 comme on respecte un enseignant, est-ce que c'est clair ?"
11:06 "C'est pas un surveillant, monsieur."
11:08 "Je suis le nouveau professeur de mathématiques."
11:10 "Je pense que c'est un métier, comme beaucoup de métiers d'utilité publique,
11:13 qui sont malmenés, maltraités, mal aimés, souvent, aujourd'hui,
11:16 c'est de comprendre pourquoi,
11:18 et pourquoi les hommes et les femmes qui sont derrière ces enseignants,
11:21 pourquoi ce sont des gens, quand même,
11:23 qui ont des qualités assez exceptionnelles,
11:25 et qui sont surtout un sens de l'engagement,
11:28 et qui donnent du sens à leur existence en pratiquant ce métier."
11:32 "Pour prenant, quelqu'un pourra me montrer ?"
11:34 "Bien sûr, je te montre à la récréation, si tu veux."
11:36 "Moi aussi, je peux te montrer à la récré, si tu veux."
11:38 "Moi, je peux te montrer après, ou avant la récré."
11:40 "Ils sont très lourds, c'est normal."
11:42 "OK, vous posez vos interprets par terre,
11:44 on fait tout ensemble, on s'entraide, d'accord ?"
11:46 "Ça, t'as toujours voulu être prof ?"
11:48 "Sur tous mes bulletins, il y avait écrit
11:50 'ne fera jamais d'études longues',
11:52 mais finalement, je me débrouille."
11:54 "J'aime le cinéma de Thomas pour ça, en fait,
11:56 pour le côté, l'empathie qu'il a,
11:58 jamais misérable,
12:00 de se mettre dans des gens du service public,
12:04 qui sont complètement dévoués à des vocations,
12:06 peu reconnues,
12:08 et d'imaginer leur quotidien de manière très réaliste."
12:11 "Ça va ?"
12:12 "Oui, pourquoi ?"
12:13 "Depuis le début de l'année, tu ne participes jamais."
12:15 "Bah, peut-être que je m'ennuie un peu en cours, cette année."
12:20 "Tu t'ennuies un peu en cours, cette année ?"
12:24 "Thomas, il se pose toujours des questions
12:26 sur la vocation,
12:28 est-ce que je suis au bon endroit, la légitimité,
12:30 est-ce que telle personne est faite pour faire ce métier,
12:32 c'est des questionnements qui l'obsèdent, je pense,
12:34 et qui sont racontés de manière très juste
12:37 dans ses films, quoi, donc c'est super."
12:40 "Peut-être que tu t'intéresses plus aux jeux vidéo,
12:42 aux copains ou aux copines qu'à la littérature, cette année."
12:45 "Mais j'aime bien lire, quand même."
12:48 "Tu lis quoi, en ce moment ?"
12:50 "Un livre de Romain Garry,
12:52 La promesse de l'aube.
12:55 J'aime bien."
12:56 "Ouais, c'est bien.
12:58 C'est bien, avec Romain Garry, c'est bien."
13:00 "Est-ce que je suis encore dans le coup ?
13:02 Et ça, il y a une honnêteté intellectuelle face à ça,
13:04 dans un métier de vocation, de passion,
13:06 de se dire, après 40 ans d'exercice,
13:09 faire le constat, mes élèves s'ennuient,
13:11 moi-même d'ailleurs, je m'ennuie."
13:13 "Mes cours sont chiants, mes cours sont plombés,
13:15 les gamins s'emmerdent, et moi aussi, je m'emmerde."
13:17 "Je crois que tu sais, mais en fait, tu sais pas.
13:19 Le pire, c'est que tu sais même pas que tu sais pas expliquer ce que tu sais."
13:21 "Lui, ce qu'il veut, c'est que les personnages soient vivants.
13:23 Pourquoi ? Parce qu'ils ont bien plus de présence
13:25 et beaucoup plus d'acuité
13:27 demandé aux spectateurs, du coup, de voir un type,
13:29 une fille vivante, un groupe vivant.
13:31 Je pense à la scène du réfectoire,
13:33 je pense à des scènes comme ça.
13:35 Vraiment, j'ai le sentiment que c'était ça qu'il voulait.
13:37 Or, c'est notre bonheur, à nous,
13:39 arriver qu'un metteur en scène nous demande
13:41 d'être vivants et qu'il y parvienne
13:43 et qu'entre acteurs, nous y parvenions ensemble."
13:45 "Vous savez s'il y a des frites ?"
13:47 "C'est jeudi, les frites." "C'est le mardi."
13:49 "C'est toujours été jeudi." "Eh, les frites, c'est le mardi."
13:51 "Mardi."
13:53 "Voilà. Mais mardi dernier,
13:55 il y avait des frites, je suis désolé."
13:57 "Tous ces profs, tous ces personnages,
13:59 ils font corps.
14:01 Il y a cette solidarité, cette confraternité.
14:03 Et je pense que cette solidarité qui est
14:05 beaucoup liée au choix des comédiens,
14:07 à ceux que j'ai choisis,
14:09 mais qui ont eu beaucoup d'affection sur le tournage
14:11 entre eux, c'était un peu l'objectif que je m'étais fixé.
14:13 Je pense que c'est un peu la solution
14:15 face à la solitude et la difficulté de ce métier.
14:17 Ça peut pas être une solution suffisante
14:19 mais c'est indispensable
14:21 pour qu'on puisse supporter
14:23 la difficulté de la pratique de l'enseignement."
14:25 "Toi, t'as toujours eu la vocation ?"
14:27 "Personne n'a l'or au début.
14:29 Il arrive quand t'es balancé dans un collège et puis que tu découvres
14:31 que t'es à ta place."
14:33 "Salut !"
14:35 Et tout de suite, le reste de l'actualité en bref et en images.
14:37 "J'en peux plus de ces marionnettes, là.
14:43 J'étouffe."
14:45 "C'est ça, p'tit, qu'on est gosses, quoi. On fait les mêmes pièces, t'en as pas marre."
14:47 "Avec tout ce que papa et mamie ont construit, c'est difficile
14:49 de se dire qu'on arrêterait tout, non ?"
14:51 "Faut qu'on modernise nos spectacles,
14:55 faut qu'on crée des nouvelles marionnettes avec des nouvelles pièces."
15:01 "Hé, c'est quoi, ça ?"
15:03 "J'ai le trac de trompe-boîte."
15:05 "C'est vrai."
15:07 "Oh, Martha !"
15:13 "Oui, je viens !"
15:15 "Rouille !"
15:17 "C'est ok de peur.
15:23 Moi aussi, j'ai peur."
15:25 "Tu m'as envoyé
15:27 à la mer."
15:29 "C'est pas vrai."
15:31 "C'est pas vrai."
15:33 "C'est pas vrai."
15:35 "Je ne vois pas ce qui se passe là-bas.
15:57 Je suis sûr que ta mère est dans tout ça."
15:59 "Je vais chercher ma mère."
16:01 "T'es trop petite, toi."
16:03 "Qu'est-ce que tu dis,
16:05 tu sais ?"
16:07 "Petite ou non petite,
16:11 ça t'importe ?"
16:13 "Pourquoi ça ne fait pas
16:15 ce que tu dis ?
16:17 Pourquoi tu m'as laissé
16:19 voter ?"
16:21 J'ai vraiment peur de devenir
16:27 un parent comme mes parents à moi.
16:29 J'ai peur qu'en gardant des choses
16:31 à deux, j'arrive pas à jeter
16:33 ce qu'il faut jeter.
16:35 "En fait, au fond,
16:37 ça pose la question de l'indépendance.
16:39 Comment on se construit
16:41 avec ou sans
16:43 un autre des autres ?"
16:55 "Comment se fait-il que la destruction
16:57 de la planète ne soit pas
16:59 reconnue comme un crime ?"
17:01 "Il faut agir, non pas en consommateur,
17:07 mais en tant que citoyen."
17:09 "On part ici pour Mélite,
17:11 et c'est comme ça qu'on peut changer la société."
17:13 "Nous savons aujourd'hui
17:17 ce qui nous menace, ce qu'il faut faire."
17:23 "À partir du moment où on a
17:25 l'océan en commun, on est
17:27 responsable de ce qu'on fait de cet océan."
17:29 "C'est un peu comme ça qu'on peut changer la société."
17:31 "C'est un peu comme ça qu'on peut changer la société."
17:33 "C'est un peu comme ça qu'on peut changer la société."
17:35 "Quelqu'un dans cette maison a essayé de me tuer."
17:37 "Quelqu'un dans cette maison a essayé de me tuer."
17:39 "Ne me regarde pas comme un suspect,
17:43 nous sommes des amis vieux."
17:45 "Tout meurtre est un ami vieux."
17:47 "Personne ne partira jusqu'à ce que
17:53 je trouve si le vivant a été tué par le mort."
17:55 "Vous avez été
17:59 en couche tout ce temps."
18:01 "Qui parlez-vous ?"
18:03 "Je ne peux pas entendre."
18:05 "Qui parlez-vous ?"
18:07 "Qui parlez-vous ?"
18:09 Voilà Paris Ciné Sortie, c'est fini.
18:11 Rendez-vous la semaine prochaine.
18:13 Et en attendant, n'oubliez pas d'aller au cinéma.
18:15 d'aller au cinéma.