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  • 11/09/2023
Avec treize listes pour cinq sièges, et deux sortants historiques qui ne se représentent pas, le paysage sénatorial mosellan promet de changer au lendemain du 24 septembre. Reportage.
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Transcription
00:00 Six ans plus tard, ils ont préféré faire l'union.
00:02 Jean-Marie Mison, sénateur UDI,
00:04 et Catherine Bellritti, sénatrice LR,
00:06 tous deux sortants, s'engagent cette fois
00:08 sous l'étiquette majorité sénatoriale.
00:11 Une stratégie inspirée par des maires
00:13 ne voulant pas trancher entre eux.
00:15 -C'est encourageant et c'est motivant,
00:17 pour nous, en tout cas.
00:19 C'est une forme de récompense, à nos yeux,
00:21 du travail effectueux et d'une reconnaissance
00:24 qu'ils ont envers ceux qui se sont investis
00:26 pour les communes.
00:27 -Face aux grands électeurs, les deux têtes de liste
00:30 défendent un mariage entre républicains et centristes.
00:33 -Je fais partie de la majorité sénatoriale,
00:36 des deux droites.
00:37 Jean-Marie est centriste, mais nous travaillons ensemble.
00:41 Et bien souvent, nous allons dans le même sens
00:43 et prenons des décisions.
00:45 -Une union qu'ils espèrent voir remporter deux,
00:47 voire trois sièges sur les cinq enjeux
00:49 dans le département.
00:51 -Pour l'heure, ce choix est bien ressenti.
00:53 Moi, je pense que c'est le bon choix
00:56 car nous ferons le maximum de voix,
01:00 c'est notre objectif.
01:02 -Mégard à la dispersion des voix,
01:04 car une dizaine de listes se revendiquant de droite
01:07 ou de centre-droite prendront le départ le 24 septembre,
01:10 à l'image de celle menée par l'ancienne candidate
01:13 aux élections législatives, Anne Boucher,
01:15 qui concourt sous la bannière Horizon,
01:18 mais sans l'appui de Renaissance et du Modem.
01:20 -Le parti Horizon n'est pas structuré comme les autres,
01:23 c'est un parti dont l'échelon de base est la Commune.
01:26 A travers ce parti Horizon, Edouard Philippe
01:29 souhaite redonner une place centrale aux maires,
01:31 du pouvoir d'agir aux maires
01:33 et remettre les maires au coeur des débats publics.
01:36 -Des divisions, il y en a à gauche de l'échiquier.
01:38 Pour les socialistes, Jean-Marc Todéchimie
01:41 ne se représente pas.
01:42 Il a adoubé Michael Weber, maire de Velflin-les-Sargomines.
01:46 Le 1er fédéral de Moselle a réussi l'union avec le PCF,
01:49 mais pas avec les Verts,
01:50 qui ne constitueront toutefois pas de listes.
01:53 -Aujourd'hui, ça nous semblait important,
01:55 face à cette division de la droite,
01:57 mais aussi dans un département qui a plutôt tendance à être de droite,
02:01 d'avoir cette liste d'union pour que un, à minima,
02:04 peut-être deux sénateurs soient de gauche.
02:06 Aujourd'hui, clairement, il me semble que ce qui est engagé,
02:10 c'est la bataille pour obtenir deux sièges
02:12 à l'élection sénatoriale.
02:13 Il nous faut cette union.
02:15 -Une alliance décriée et qui n'empêchera pas
02:18 une liste communiste dissidente
02:19 menée par le chef de file départemental du PCF.
02:22 -Autre sénatrice sortante au centre, cette fois,
02:25 Christine Herzog aimerait remplir les hauts palais du Luxembourg.
02:29 Il y a six ans, numéro 2, derrière Jean-Louis Masson,
02:32 elle obtenait un siège à la surprise générale.
02:35 Mais peu de temps après son élection,
02:37 l'ancienne maire d'Ertzing se sépare de son colistier.
02:40 -Jean-Louis Masson fait sa politique,
02:42 moi, je fais la mienne.
02:43 Pour moi, c'était très important que je reste indépendante
02:47 puisque monsieur Masson a rejoint le RN depuis les régionales.
02:50 Voilà, donc je me suis détachée de lui,
02:52 bon, après, on est restés en bons termes,
02:55 mais politiquement, c'était important pour moi
02:58 que je me détache et que j'explique tout cela
03:00 aux élus de Moselle.
03:01 C'était des questions, effectivement,
03:04 beaucoup se posaient la question.
03:06 -Jean-Louis Masson ne se représentant pas,
03:08 le RN y voit une aubaine.
03:10 Le parti de Marine Le Pen lance donc un candidat,
03:13 Michel Rambour, maire de Vancourt,
03:15 une commune rurale de 76 habitants.
03:17 -La ruralité, c'est l'âme de la France.
03:20 C'est dans la ruralité qu'on fait le blé, l'élevage, etc.
03:24 Ce sont les deux mamelles de la France,
03:27 laborage et pâturage.
03:28 Donc, en partant de ce principe,
03:31 de plus en plus, les ruralités sont oubliées
03:35 au niveau gouvernemental,
03:37 en privilégiant systématiquement les grandes métropoles,
03:41 et c'est contre ça que je veux m'élever.
03:44 -Une élection mosellane ouverte avec de nombreuses listes
03:47 qui pourraient réserver des surprises.
03:50 Avec deux sortants qui ne remplissent pas,
03:52 le renouvellement du paysage politique local est assuré.
03:55 -Voici l'ensemble des listes candidates en Moselle
03:58 déposées en préfecture vendredi dernier.
04:01 Cinq sièges sont à pourvoir dans ce département,
04:03 l'élection sénatoriale.
04:05 On le redit, ce sera le dimanche 24 septembre.
04:09 On suivra tout ça sur notre antenne.
04:11 Pour compléter ce reportage...
04:14 ...

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