Éric Ciotti à propos de la présidentielle de 2027: "Il n'y aura pas de compétition [chez LR], il y aura une ligne claire, des idées et une incarnation"

  • l’année dernière
Éric Ciotti, président des Républicains, est l’invité de BFMTV-RMC ce mardi.

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Transcription
00:00 Vous avez réitéré une forme d'appel à une candidature de Laurent Wauquiez.
00:03 L'espérance, cher Laurent, tu l'incarnes par ton talent, ta vision et ton courage.
00:09 Quel courage, il est où, Laurent Wauquiez ?
00:11 Il est dans la préparation d'un débat important avec les Français.
00:16 Mon objectif à la tête des Républicains, c'est qu'en 2027, nous reprenions,
00:22 grâce à nos propositions, nos idées, nos convictions,
00:25 à celui qui les portera le cours du destin français.
00:29 Aujourd'hui, notre pays décline. Notre pays est déclassé.
00:33 Nous voyons bien le bilan. Le désordre dans la rue, le désordre dans les comptes,
00:38 une perte d'influence internationale, des Français qui souffrent,
00:41 difficultés de pouvoir d'achat, plus de bureaucratie, des impôts records.
00:46 Il faut changer le cours de ce destin.
00:48 Il faut sortir des slogans de communication, il faut se préparer.
00:53 Il faut sortir tout court.
00:55 Laurent Wauquiez a une stature, une dimension. Il a déjà fait part de sa vision.
01:01 Et ce n'est pas faute de l'inviter.
01:03 C'est mon cas, comme celui de tous mes confrères.
01:06 C'est juste qu'il préfère rester silencieux.
01:09 Il faut peut-être souffrir, excusez-moi, que le débat présidentiel
01:12 se prépare aussi d'abord dans la rencontre avec les Français,
01:15 plutôt que dans les petites phrases chaque matin.
01:18 Il faut trouver un leader.
01:19 Non, mais ce ne sont pas les petites phrases chaque matin.
01:21 C'est trop facile.
01:22 On a du temps, on a 20 minutes chaque matin pour exposer les choses.
01:25 C'est ça la vie des Français.
01:26 Il faut changer le cours aussi de la politique, cette débauche de communication.
01:31 Vous n'avez pas réussi à convaincre Nicolas Sarkozy là-dessus.
01:33 Regardez le long terme.
01:34 Il dit qu'il faut trouver un leader qui soit capable de rassembler
01:37 les amis de Zemmour, Macron et Ciotti.
01:40 Je suis d'accord avec lui. Je l'ai dit à la fin de mon discours dimanche.
01:45 Il faut, et c'est pour cela que nous sommes au cœur de ce rassemblement possible.
01:49 Les Républicains, par la force de leurs idées, doivent ramener vers eux
01:54 et changer le pays.
01:56 Gérald Darmanin, c'est le problème de la majorité.
01:59 Madame Borne...
02:00 Oui, mais sur le fond, quand on écoute son discours,
02:02 il n'y a pas beaucoup de différence avec vous.
02:03 Vous avez dit tout à l'heure, j'ai noté cette phrase,
02:05 vous avez dit "je ne veux pas que la France disparaisse".
02:08 Et l'une des phrases de Gérald Darmanin dimanche, c'était
02:10 "espérons qu'ici et demain, la France reste la France".
02:13 Vous auriez pu la signer cette phrase.
02:14 C'était même le slogan de ma campagne présidentielle en 2021.
02:18 C'est moi qui avais déposé cette idée.
02:22 Pour que la France reste la France.
02:23 Mais sortons des mots.
02:25 Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?
02:26 Monsieur Darmanin, comme monsieur Le Maire,
02:28 sans doute demain comme monsieur Attal,
02:30 qui aura peut-être légitimement des ambitions,
02:33 comme monsieur Philippe, qui a été Premier ministre.
02:36 Ça, c'est un problème de la majorité.
02:38 Ils ont tous été en action.
02:39 Ils sont encore au gouvernement.
02:42 Quand on est au gouvernement, avec la gravité du pays,
02:45 quand on veut parler aux classes populaires,
02:47 on règle les problèmes d'insécurité.
02:49 C'est pour ça que j'ai parlé d'une forme d'indécence
02:52 à ouvrir au moment où les sujets sont si graves
02:55 et qu'il y a des personnalités qui sont en action.
02:57 Vous estimez précisément qu'il va mieux prendre le temps
03:00 avant de sortir du bois à l'air copié ?
03:02 J'ai entendu la Première ministre,
03:03 qui a manifestement réglé ce problème.
03:05 Mais ça, c'est la compétition qui s'ouvre dans la majorité.
03:08 La vôtre, c'est la compétition des Républicains.
03:10 Non, il n'y aura pas de compétition.
03:11 Il y aura une ligne claire, des idées, une incarnation.
03:14 Vous le verrez.

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