- 28/08/2023
François-Xavier Bellamy, était l’invité de Sonia Mabrouk, dans #LaGrandeInterview sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1
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00:00 -Bonjour, François-Xavier Bellamy. -Bonjour, Sonia Mabrouk.
00:03 -Député européen, vice-président LR,
00:06 bienvenue dans la grande interview de CNews et Europe 1.
00:09 Le ministre de l'Education nationale s'attaque à l'abaya,
00:12 ce vêtement islamique, Gabriel Attal,
00:14 annoncé hier, François-Xavier Bellamy,
00:17 son intention de l'interdire à l'école.
00:19 La droite applaudit cette décision.
00:21 Comment vous la qualifiez-vous ? Courageuse, claire ?
00:24 -Nécessaire. Enfin, il était temps
00:26 que le ministre de l'Education nationale
00:29 se fasse justice de ce sujet,
00:30 pour venir en aide à tous les chefs d'établissement,
00:33 les proviseurs, les principaux, les professeurs,
00:36 qui sont confrontés à ce défi permanent,
00:38 organisé contre les principes de notre pays.
00:41 Enfin, en effet, on a droit à une parole claire
00:44 de la part du ministre. J'en suis très heureux.
00:46 Je regrette que cela ait pris tant de temps.
00:49 Il a fallu que, pendant des mois,
00:51 son prédécesseur Papendia et Tergiver
00:53 s'expliquent d'une certaine façon que ce n'était pas le rôle
00:57 de rentrer dans ces considérations,
00:59 là où, au contraire, le combat est urgent,
01:01 pour sortir l'école de la pression sous laquelle elle est.
01:04 -Vous estimez qu'aujourd'hui, la parenthèse Papendia
01:07 y est refermée ? Le ministre avait même dit
01:10 que ce n'était pas à lui d'aller mesurer
01:12 jusqu'à la longueur des robes.
01:14 Cette parenthèse est-elle derrière nous ?
01:17 -J'espère qu'elle est derrière nous.
01:19 Le déni va enfin cesser. Je ne suis pas sûr.
01:21 Quand je lis l'entretien du président de la République,
01:25 il dit qu'il n'y a pas de vraies menaces sur la laïcité
01:28 dans l'école de la République aujourd'hui.
01:30 En tous les cas, il minimise cet enjeu.
01:32 Il est, au contraire, central.
01:34 Bien sûr, le plus important, et ça, pour le coup,
01:37 c'est le sujet sur lequel on attend encore
01:39 le ministre de l'Education nationale,
01:42 c'est de refaire une école qui fonctionne
01:44 et qui remplisse sa mission de redonner aux professeurs
01:47 les moyens de leur travail, de redonner aux professeurs
01:51 la conscience que l'enjeu fondamental
01:53 qui est attendu de la part de la société,
01:55 c'est qu'il transmette.
01:57 On ne vaincra pas dans la lutte contre l'islamisme,
02:00 dans la lutte contre tout ce qui, aujourd'hui,
02:03 est en train de faire reculer la raison commune
02:05 et le sens de l'appartenance à une nation commune.
02:08 On ne vaincra pas dans ce combat-là,
02:11 seulement en interdisant, seulement en combattant
02:14 ce qui constitue des dérives.
02:16 -C'est un premier pas.
02:17 -Bien sûr, c'est important, mais on vaincra d'abord
02:20 en réapprenant à transmettre,
02:22 à transmettre le coeur de ce qui fait la culture française
02:26 à tous les enfants.
02:27 -Notons les réactions politiques.
02:29 L'extrême-gauche a dénoncé une police du vêtement
02:32 et même une forme d'islamophobie de la part du ministre de l'Education.
02:36 De quoi cette réaction est-elle le révélateur ?
02:39 -Elle est le révélateur de ce que tout le monde voit,
02:42 de façon tout à fait ouverte.
02:44 L'extrême-gauche, la gauche, une partie de la gauche,
02:47 est en train, malheureusement, de pactiser avec l'islamisme,
02:52 par pur clientélisme électoral.
02:55 Et quand on entend Médine acclamer
02:58 aux universités d'été de la France insoumise et des Verts,
03:02 on s'inquiète de ce recul inouï de la gauche.
03:06 Je m'étais engagé, il y a quelques années,
03:08 pour faire en sorte que Médine ne soit pas invitée
03:12 dans l'école dont je suis issu,
03:14 lorsqu'il avait été sollicité pour y donner une intervention,
03:19 parce que Médine, c'est le symbole
03:22 de ce qui, aujourd'hui, met en danger nos institutions.
03:26 -Met en danger nos institutions.
03:28 Vous ne croyez pas à ce qu'il a dit
03:30 et au fait qu'il se soit présenté comme un combattant de l'antisémitisme ?
03:34 -Il suffit de lire le tweet immonde qu'il a publié contre Rachel Khan
03:39 pour comprendre de quoi cette lutte contre l'antisémitisme
03:43 est en réalité le reflet, c'est un pur prétexte.
03:47 Derrière la question de l'antisémitisme,
03:49 il y a, parce que c'est un symbole, c'est un signe clair,
03:53 une rupture avec ce à quoi nous devrions être le plus attachés,
03:57 à gauche comme à droite,
03:58 ce que nous devrions défendre avec une énergie absolue.
04:01 Je pense à la question de la laïcité.
04:04 Médine disait vouloir crucifier les laïcars, comme à Golgotha.
04:09 Il y a évidemment aussi la question, encore une fois,
04:12 de la défense de notre appartenance à une nation commune.
04:17 C'est ce qui est menacé.
04:18 Quand on voit Médine proclamer le djihad avec toute l'ambiguïté,
04:22 et c'est sur cette ambiguïté que joue tout ce qui,
04:25 je le vois aussi dans les institutions européennes,
04:27 tout ce qui veut faire progresser un agenda islamiste
04:30 au nom de la lutte contre l'islamophobie,
04:31 c'est cette ambiguïté que nous devrions dénoncer.
04:33 -Institutions européennes et extrême-gauche
04:36 font partie des complices de l'islamisme,
04:38 vous, le député européen, vous le dites ainsi.
04:40 -Dans les institutions européennes, on le voit tous les jours.
04:43 Pour l'avoir dénoncé, j'ai été l'objet d'une plainte de l'ex-CCIF,
04:47 mais je continuerai ce combat.
04:48 On voit tous les jours à quel point,
04:50 au nom de la lutte contre l'islamophobie,
04:52 au nom de la lutte contre la diversité,
04:55 on fait en réalité avancer un agenda, par exemple,
04:58 de promotion du voile, de promotion du hijab.
05:00 C'est la Commission européenne qui publiait
05:02 cette incroyable communication de propagande
05:05 qui disait, qui finançait ce message,
05:07 "apporter de la joie, accepter le hijab".
05:09 Je suis heureux, en effet, que dans l'éducation nationale,
05:11 aujourd'hui, on puisse mettre un cran d'arrêt
05:13 à cette progression qui, de manière sournoise,
05:16 ne cesse de tester nos institutions.
05:18 Mais le combat sera encore long.
05:20 Et j'espère, j'espère que le plus possible d'élus
05:23 et de militants de la gauche se ressaisiront à temps
05:25 pour défendre ce qui constitue aussi leur héritage historique,
05:28 la défense de la laïcité.
05:29 François-Xavier Bellamy, on poursuit notre grande interview
05:32 sur Europe 1 et C News.
05:34 En un mot, vous avez parlé de transmission à l'école.
05:36 Qu'est-ce qu'on transmet aujourd'hui aux enfants ?
05:38 Eh bien, aujourd'hui, et c'est le grand problème de notre école,
05:42 c'est d'une certaine manière le seul,
05:44 on a construit une école dont le maître mot
05:48 est de ne pas transmettre.
05:49 Je l'ai vécu comme professeur, je l'ai écrit dans "Les Déshérités",
05:52 c'était déjà il y a dix ans,
05:54 et je suis très heureux de voir que le président de la République
05:57 reprend le constat que je formais...
05:58 Il a dénoncé le pédagogisme.
05:59 ...lorsqu'il écrit dans "Le Pont", lorsqu'il dit
06:01 que ce pédagogisme a interdit à l'école de transmettre.
06:06 C'est exactement ce qui est en train de se produire aujourd'hui.
06:08 Il suffit de regarder les chiffres et les faits.
06:11 Aujourd'hui, un jeune Français sur cinq à 18 ans
06:14 a du mal à lire le français.
06:16 Aujourd'hui, nos élèves sont les derniers de toute l'Europe
06:19 en mathématiques, les derniers, Sonia Mabrouk.
06:21 Il n'y a pas un pays d'Europe qui fait moins bien que nous.
06:23 Monsieur le professeur, on est d'accord sur le constat.
06:26 Maintenant que le constat est partagé,
06:28 le problème, c'est qu'on n'est pas du tout en accord
06:30 sur la réponse à apporter à ce défi.
06:33 Lorsque le président de la République dit
06:34 que l'école ne peut plus transmettre les savoirs
06:36 et qu'il faut tout reconcentrer sur les fondamentaux,
06:39 immédiatement après, il organise de nouveau
06:41 la dispersion de l'école autour de ce qui s'apparente
06:44 à une sorte de gigantesque gaspillage de temps
06:47 et d'énergie pour les élèves.
06:48 Et moi, je suis fasciné qu'on en revienne toujours
06:50 à cet incroyable débat sur le nombre de jours de vacances.
06:53 Mais le vrai problème dans ce pays,
06:55 ce n'est pas le nombre de jours de vacances,
06:57 ce n'est pas le poids du cartable,
06:58 ce n'est pas la question de savoir
07:00 comment on doit organiser
07:02 toute la périphérie de la vie scolaire.
07:04 Le vrai sujet, c'est ce qui se passe dans les salles de classe.
07:06 Le vrai sujet, c'est ce qui se passe pendant les jours d'école.
07:09 Et le vrai sujet, c'est qu'on redonne au professeur,
07:11 je le redis, leur métier, qu'on leur redonne
07:13 les moyens de leur métier, qu'on leur redonne
07:15 la reconnaissance de leur métier, et leur métier,
07:17 c'est de transmettre le savoir et de transmettre la culture.
07:21 Et tout reconcentrer là-dessus.
07:22 Je fais une proposition, par exemple, toute simple.
07:24 Plutôt que, comme le dit le président de la République,
07:26 de consacrer une demi-heure par jour à faire du sport,
07:28 d'augmenter l'éducation artistique et culturelle tous les jours,
07:31 de faire en sorte, comme le veut la première ministre,
07:32 d'imposer une éco-certification aux élèves,
07:35 plutôt que de se disperser là-dedans,
07:37 faisant en sorte que, pendant toute l'école primaire,
07:39 la moitié du temps scolaire soit consacrée à la lecture,
07:42 à l'écriture et aux calculs.
07:44 La moitié du temps scolaire.
07:45 Et quand on aura fait ça déjà,
07:46 je crois qu'on aura fait un grand pas pour simplifier la vie des élèves,
07:49 pour rendre à l'école sa mission simple,
07:51 qui est de transmettre les fondamentaux
07:53 et d'offrir à chaque enfant les moyens de construire son avenir.
07:56 François-Xavier Bellamy, il y a la rentrée scolaire,
07:58 il y a évidemment la rentrée politique,
07:59 cela ne vous a pas échappé.
08:01 Elle est marquée par les ambitions exacerbées, affirmées
08:05 du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
08:07 qui a tenu un discours hier à Tourcoing,
08:09 sous l'œil d'Elisabeth Borne.
08:12 Gérald Darmanin qui veut parler à la France populaire, dit-il.
08:15 Il s'imagine comme un rempart à Marine Le Pen.
08:17 C'est le cas ? C'est le meilleur rempart à Marine Le Pen ?
08:20 Moi, je suis un peu sidéré de cette rentrée,
08:22 je vais vous dire, de cette rentrée du gouvernement.
08:24 Je lisais, sous la plume de vos confrères du Figaro,
08:27 cette une, aujourd'hui,
08:30 "Les ambitions du gouvernement s'aiguisent pour 2027".
08:34 Mais, pardon, mais qu'est-ce que les Français peuvent penser
08:37 quand ils lisent des titres comme ça ?
08:39 Qu'est-ce qu'ils peuvent penser d'un gouvernement
08:41 qui est déjà en train de se chamailler
08:44 sur qui va, demain, aller à l'élection présidentielle ?
08:48 Pardonnez-moi, vous connaissez bien la politique,
08:50 vous n'êtes pas neige, vous savez bien que la guerre...
08:52 La succession est déjà déclarée.
08:54 Jamais, je ne me résignerai à ce que la politique
08:55 soit une sorte de combat d'ego ridicule,
08:58 alors que l'élection présidentielle était il y a un an,
09:00 et que la prochaine est dans quatre ans.
09:02 Ce gouvernement a, aujourd'hui, les leviers pour agir.
09:06 Pourquoi se batt-il pour parler de ce qui doit, demain...
09:11 Attendez, François-Xavier, mais il a les leviers pour agir,
09:13 c'est-à-dire qu'il n'est pas en train d'agir
09:14 face à la multiplication des règlements de compte
09:16 sur fonds de trafic de drogue,
09:18 face à ce qui est en train de se passer à Nîmes,
09:20 face aux décomptes macabres à Marseille.
09:23 Il n'est pas en train d'agir.
09:24 Pourtant, Gérald Darmanin se place et se voit comme le garant
09:27 de la sécurité de l'ordre et de l'autorité retrouvée.
09:29 Mais où sont les résultats ?
09:31 Vous savez, moi, j'ai un principe très simple dans la vie politique,
09:35 c'est que si vous voulez, un jour,
09:37 vous voir confier des responsabilités plus grandes,
09:38 vous devez commencer par mériter celles qui vous ont déjà été confiées.
09:41 C'est ça, sans doute, le plus important.
09:44 Et si tous les politiques de ce pays pouvaient se fixer cette règle,
09:46 je pense qu'on irait tous beaucoup mieux.
09:48 Où sont les résultats ?
09:49 Je vois, je n'ai pas l'habitude de faire ça,
09:52 mais je vous ai apporté ce petit document tout simple,
09:53 tous les Français pourront le retrouver.
09:55 Ce sont les indicateurs de la délinquance
09:57 publiés par le ministre de l'Intérieur lui-même.
10:00 Les indicateurs pour 2022.
10:01 Qu'est-ce qu'on y lit, en effet,
10:02 ce décompte macabre que vous évoquiez ?
10:04 La France est devenue le premier pays en Europe
10:08 pour les homicides par million d'habitants.
10:11 Le premier pays en Europe.
10:12 Nous avons 13 homicides par million d'habitants.
10:15 L'Italie en a cinq. La mafia vous fait peur ?
10:17 La France fait pire aujourd'hui que la situation italienne.
10:20 Pardonnez-moi, il y a des renforts de policiers.
10:22 Ils font leur travail, ils n'y arrivent pas.
10:25 Mais parce que le vrai sujet,
10:26 ce n'est pas le dévouement incroyable des policiers et des gendarmes.
10:28 Le vrai sujet, c'est le délitement de la chaîne pénale.
10:30 Le vrai sujet, c'est que des gens
10:32 qui, aujourd'hui, se sont rendus coupables de faits terribles,
10:34 sont encore dans la nature et menacent encore les Français.
10:38 Regardez, par exemple, les statistiques.
10:40 Et derrière ces chiffres, il y a des vies.
10:42 Les statistiques des violences sexuelles.
10:44 Et que dit la gauche sur ce sujet qui se prétend féministe ?
10:47 12 % de viols en plus en 2022
10:49 et déjà 32 % de plus en 2021.
10:51 Je vous pose la question directement.
10:52 Est-ce que la guerre n'est pas déjà perdue ?
10:56 Quand les renforts de policiers spécialisés
10:58 n'y peuvent rien malgré leur travail,
10:59 quand les recrues des dealers sont de plus en plus jeunes,
11:01 quand l'argent de la drogue coule à flot dans notre pays...
11:04 - Je le redis. - Est-ce que la guerre n'est pas déjà perdue ?
11:05 Je le redis, Sonia Mabrouk,
11:06 le sujet, ce n'est pas le dévouement des policiers et des gendarmes.
11:10 Le sujet, c'est que quand les policiers et les gendarmes
11:11 arrêtent des gens qui sont ensuite remis dans la nature,
11:14 faute de place de prison, faute de réponse pénale,
11:17 faute de capacité de la justice à répondre à temps
11:20 aux infractions qui sont commises,
11:22 quand nous sommes dans une telle situation
11:23 de délitement de la chaîne pénale,
11:25 alors oui, c'est vrai, nous sommes devant l'impuissance de l'État.
11:28 Regardez ce qui s'est passé. Ce viol terrible à Cherbourg,
11:30 qui nous a tous révoltés d'une barbarie inouïe.
11:34 Et bien, ce viol, et c'est là le procès de notre État,
11:37 et c'est d'une certaine manière le procès de notre gouvernement.
11:39 Ils sont là depuis six ans. Qu'est-ce qu'ils ont fait ?
11:41 Et bien, ce viol, il a été commis par un jeune de 18 ans
11:43 qui était déjà récidiviste,
11:45 qui avait déjà commis des méfaits d'une gravité inouïe
11:48 et qui était dans la nature et qui était libre
11:50 et qui a pu s'en prendre à cette femme...
11:52 - Et c'est normal, vous révulsez.
11:54 - Mais ce n'est pas moi qui suis révulsé.
11:56 C'est toute cette France populaire à laquelle le ministre de l'Intérieur
11:58 dit vouloir parler.
11:59 C'est toute la France qui est révoltée.
12:01 Quand vous allez, ce que je fais régulièrement,
12:03 dans des pays européens, rencontrer vos homologues
12:05 et que la plupart d'entre eux vous disent
12:06 "mais la France est devenue terriblement dangereuse aujourd'hui,
12:09 regardez l'été que nous avons passé",
12:10 il a commencé par des émeutes
12:11 auxquelles aucune réponse véritable n'a été apportée.
12:13 Il a continué avec la mort de Patrick à Bayonne,
12:15 avec la mort de ce gamin de 10 ans, Fayed Hanim.
12:18 Et là encore, que dit le gouvernement ?
12:20 Que dit la gauche ?
12:21 - Mais que dit, par exemple, un ancien président
12:23 comme Nicolas Sarkozy ?
12:24 Il dit que la France traverse une crise d'autorité.
12:26 Il dit qu'il faut trouver un leader qui soit capable.
12:28 François-Xavier Bell a mis de rassembler tout le monde,
12:30 les amis de M. Zemmour, les amis de M. Macron
12:33 et les amis de M. Ciotti.
12:35 Il est lucide, Nicolas Sarkozy ?
12:37 - Je crois qu'il faudra rassembler tous les électeurs de droite
12:40 et plus largement tous les électeurs de ce pays
12:42 qui veulent reconstruire l'autorité de l'État,
12:46 qui veulent sortir de cette impuissance.
12:48 Non, la guerre n'est pas perdue.
12:50 Oui, nous avons les moyens.
12:51 Il n'y a aucune raison pour que la France
12:53 soit la lanterne rouge de l'Europe sur tous ces sujets essentiels.
12:56 Oui, nous avons les moyens de nous en sortir,
12:58 mais pour ça, effectivement, il faudra d'abord un projet.
13:00 Le sujet, ce n'est pas d'abord les personnes,
13:02 ce n'est pas d'abord les égaux,
13:03 ce n'est pas d'abord cette espèce de rentrée improbable
13:05 dans laquelle on se querelle pour apparaître
13:07 quand le vrai sujet serait d'agir et d'agir en fin d'éducation.
13:09 - François-Xavier Bellamy, avant 2027, il y a 2024,
13:11 il y a les Européennes.
13:13 Il ne fait aucun doute que vos ambitions sont bien là et affirmées.
13:17 Peut-être serez-vous tête de liste comme vous le souhaitez.
13:19 L'annonce devrait être faite bientôt ?
13:22 - Ça ne dépend pas de moi, ça dépend de notre famille politique.
13:24 Et moi, je m'applique à moi-même ce que je viens de vous dire à l'instant.
13:27 Le vrai sujet, ce n'est pas les égaux.
13:28 Le vrai sujet, c'est la ligne, c'est le projet,
13:30 c'est la clarté, c'est la constance.
13:32 Tous les Français ont besoin pour retrouver confiance
13:34 dans leurs institutions et en particulier
13:36 dans des institutions européennes qu'il faut réussir à réformer
13:40 en profondeur si nous voulons que l'Europe redevienne fidèle à sa mission.
13:44 Mais ça, encore une fois, ce n'est pas d'abord une question de personne.
13:46 Et je crois que la politique se porte bien.
13:48 - On se rendra bien tranché quand même.
13:49 Clarté dites-vous et aussi, j'ajouterai un mot, le mot espoir, espérer.
13:53 C'est le titre de votre prochain ouvrage à paraître chez Grasset.
13:56 Très rapidement, il y a encore des raisons d'espérer, oui ?
13:59 - Mais bien sûr, et je crois que c'est important justement
14:01 de redonner ce message d'espérance.
14:04 Je suis très heureux de partager avec vous la nouvelle
14:06 de la publication de ce livre qui sortira en effet au début octobre.
14:09 C'est d'abord un livre de philosophie.
14:11 C'est une manière de sortir aussi du travail de la politique quotidienne.
14:14 Mais je crois que c'est aussi effectivement
14:16 tout un programme d'une certaine manière.
14:18 - François-Xavier Bellamy, c'est notre invité sur CNews Europe 1.
14:21 Merci à vous. Merci pour cette première.
14:22 - Merci à vous. - Et bonne journée.
14:24 - Bonne journée et bonne année à toute l'équipe de CNews et d'Europe 1.
14:28 - Merci.
14:29 (Générique)
14:32 ---
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