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  • il y a 2 ans

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Personnes
Transcription
00:00 André Gultz, notre cher spectateur,
00:05 dans la programme "Blue Pages",
00:07 "New Times",
00:09 directement du sud-ouest de la France,
00:12 du pays de l'héros Béaritz.
00:15 André, je te salue encore une fois.
00:18 Je vais juste t'interrompre pour ne pas aller trop loin,
00:20 pour ne pas partir de la thème.
00:22 À un moment, si je ne me trompe pas,
00:24 soit en 1990, soit en 1989,
00:26 je me suis rencontré avec Shrak, le maire de Paris,
00:31 avec Cebcik.
00:33 Comment tu penses, qui ?
00:35 J'ai organisé le premier visite de Cebcik
00:39 à Paris.
00:40 C'était dans ces années-là, je ne me souviens plus.
00:42 En plus, j'étais à Paris,
00:44 comme député de la ville de Leningrad,
00:47 au Conseil des députés,
00:49 et à la mairie,
00:51 non pas la mairie, le Conseil des ministres,
00:53 déjà à Péterbourg.
00:54 C'était organisé par l'assistant de Cebcik
00:57 en matière d'activités internationales,
00:59 Vladimir Vladimirovitch Poutin.
01:00 Et nous avons organisé cette visite,
01:02 et quand Cebcik est arrivé à Paris,
01:04 il y a eu des rencontres à la mairie avec Shrak,
01:06 avec Lang, ministre de la culture,
01:08 évidemment, au UNESCO,
01:10 et ainsi de suite.
01:11 Le groupe était gentil,
01:13 mais ça a servi à ce grand, grand rassemblement.
01:17 Je me souviens de ça aussi.
01:19 Tu vois comment ces roots parisiens se mêlent,
01:21 se réunissent et s'attachent ?
01:23 Tu as eu des conversations incroyables avec lui ?
01:25 Oui, bien sûr.
01:26 Qu'est-ce qu'il pensait, alors ?
01:28 Il prédisait que, en 1999,
01:30 et ça va être une association aussi,
01:32 en 1999, il est revenu le 12 septembre,
01:35 si je ne me trompe pas,
01:37 ou le 13 septembre, à Saint-Péterbourg,
01:40 et le 13 septembre,
01:43 la première édition de la page bleue est sortie,
01:46 le "Noche conversation",
01:47 où il répondait à mes questions
01:49 pendant deux heures, en direct,
01:51 et c'était son premier apparition sur la télé,
01:54 si grande et si large,
01:56 après cette migration.
01:59 Je lui disais,
02:03 "Qu'est-ce qu'on fait ?
02:05 On revient ?"
02:07 Il me répondait, "Non, non, non,
02:09 c'est le présidential,
02:11 et Volod' a apporté mon appartenance,
02:15 en fait,
02:17 ce n'est pas officiellement,
02:19 c'est un présidential,
02:21 mais c'est un présidential,
02:23 et je vais aller à Kaliningrad,
02:25 je vais aller à Moscou,
02:27 et après à Kaliningrad,
02:29 je vais aller avec vous,
02:31 et après,
02:33 je vais vous rencontrer à l'aéroport,
02:35 peut-être que,
02:37 par la vie de l'époque,
02:39 j'étais aussi son chauffeur,
02:41 et parfois,
02:43 et souvent,
02:45 et je l'ai transporté à Saint-Péterbourg,
02:47 et il m'a emmené à l'aéroport,
02:49 et c'est tout,
02:51 et à la fin, il est mort à Kaliningrad,
02:53 et depuis,
02:55 il n'y a que des tombeaux.
02:57 Et en regardant tout ça,
02:59 je suis resté en Russie,
03:01 mais il y a eu Sobchak,
03:03 qui, à ce moment-là,
03:05 je connaissais bien,
03:07 et qui m'a intéressé
03:09 comme politique,
03:11 et je crois que j'ai vu
03:13 mon avenir,
03:15 et je voulais rester en Russie,
03:17 même si je ne sais pas
03:19 à quel point.
03:21 Mais quand il est mort,
03:23 et que j'ai entendu
03:25 le premier ordre du président,
03:27 après les élections,
03:29 "ne pas toucher la famille",
03:31 je me suis rendu compte
03:33 qu'il fallait encore
03:35 faire les choses.
03:37 C'était mon deuxième état de 9 mois
03:39 en Russie,
03:41 et il m'a fallu 9 mois
03:43 pour que, visiblement,
03:45 ma vie ne revienne pas en Russie,
03:47 mais reste en France.
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