- 03/07/2023
Retour au calme ce lundi après les violences et les pillages des nuits dernières à Grenoble et ses alentours, après la mort d'un jeune mardi. Chaque soir plus de 400 policiers et gendarmes et au moins 150 sapeurs pompiers étaient sur le terrain en Isère. Le préfet du département Laurent Prévost est l'invité de ce JT. Plusieurs arrestations qui ont conduit à une vingtaine de condamnations par le tribunal de Grenoble dimanche. Autre conséquence, des rassemblements citoyens à la mi journée devant les mairies en réaction aux actes de violences, notamment à l'encontre d'un maire de région parisienne . Et puis pour parler un peu d'autres choses, on ira aussi faire un tour du côté du FCG qui attend toujours son passage en appel pour éviter le relégation en Nationale. Pourtant ces cadres donnaient ce matin une conférence de presse sur la nouvelle saison, comme si de rien n'était ou presque...
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00:09 Un retour au calme ce lundi matin après les violences et les pillages des nuits dernières à Grenoble et ses alentours.
00:14 Après la mort d'un jeune mardi dernier, chaque soir plus de 400 policiers et gendarmes et au moins 150 sapeurs-pompiers étaient sur le terrain en Isère.
00:22 Le préfet du département, Laurent Prévost, est l'invité de ce JT.
00:26 Des arrestations qui ont conduit à une vingtaine de condamnations par le tribunal de Grenoble dimanche.
00:30 Autre conséquence, des rassemblements citoyens à la mi-journée devant les mairies en réaction aux actes de violence,
00:35 notamment à l'encontre d'un maire de région parisienne.
00:38 Et puis pour parler un peu d'autre chose, on ira aussi faire un tour du côté du FCG qui attend toujours son passage en appel pour éviter la relégation nationale.
00:45 Pourtant, ses cadres donnaient ce matin une conférence de presse sur la nouvelle saison comme si de rien n'était au presque.
00:50 Bonsoir à tous, ravie de vous retrouver dans ce JT du lundi 3 juillet 2023.
00:56 Du lundi au vendredi à partir de 18h, l'essentiel de l'actualité du Grand Grenoble.
01:01 Une édition, vous l'aurez compris, largement consacrée aux soirées de violence en Isère après la mort mardi dernier à Nanterre du jeune Nahel,
01:08 tué par un policier qui a depuis été mis en examen.
01:11 Des voitures incendiées, des espaces et bâtiments publics pris pour cible.
01:15 À Grenoble, on a même assisté à des pillages dans les magasins, des émeutes qui ont nécessité le déploiement d'importantes forces de l'ordre.
01:22 On va y revenir avec le préfet de l'Isère. Bonsoir, Laurent Prévost.
01:26 Bonsoir.
01:27 Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation.
01:29 Est-ce que vous avez été surpris par ce déchaînement de violence ?
01:33 Qu'il n'a pas été. Je pense que personne n'imaginait, en particulier la soirée du vendredi sur l'agglomération de Grenoble,
01:41 avoir un niveau de violence comme celui qu'on a vu et qu'on voit sur toutes ces images et tout ce qui est complaisamment diffusé sur les réseaux sociaux.
01:53 Donc, bien sûr, les policiers eux-mêmes le disaient qu'ils avaient été confrontés à un niveau de violence inédit pour eux.
02:01 Et donc, après, le sujet, ce n'est pas de rester dans ce constat.
02:05 C'est bien entendu de regarder les moyens qu'on a mis en face pour répondre en particulier le jeudi et le vendredi et les jours d'après à ces phénomènes.
02:15 Le très important travail qui a été fait par les policiers et les gendarmes pour bien sûr assurer autant que c'était possible la sécurité des personnes et des biens.
02:24 Bien sûr, procéder à des interpellations. Une cinquantaine sur la seule soirée du vendredi, mais près de 70 sur l'ensemble des soirées.
02:34 Et puis, naturellement, il y a maintenant le temps, bien entendu, avec les commerçants, avec les élus, le temps de constat des dégâts et puis des appuis qui peuvent être apportés.
02:47 Donc, on va revenir sur tout ça. Effectivement, vous le disiez, les témoins ont rapporté, notamment vendredi soir, puisque c'est la soirée où il y a eu le plus de marques de violence,
02:55 en tout cas que les pilleurs étaient organisés, les cartons étaient planqués avant d'être transférés dans les voitures et que la police avait été dépassée.
03:04 Le porte-parole du gouvernement lysénroi Olivier Véran a annoncé le doublement des CRS la nuit suivante. La présence du RAID avait même été envisagée.
03:11 Est-ce qu'il est intervenu ? Ce n'est pas courant pour ce genre de situation d'avoir affaire aux forces spéciales ?
03:16 Le RAID n'a pas été mobilisé en Isère. Il était disponible à Lyon s'il y avait eu besoin de le mobiliser dans le département. Ce n'a pas été le cas.
03:25 On est vraiment sur des unités, effectivement, d'intervention de haut de spectre, comme on dit. Mais j'allais dire heureusement, il n'a pas été nécessaire de le faire intervenir.
03:34 Effectivement, on a vu monter les choses le jeudi puis le vendredi. Le jeudi, c'était surtout dans le nord-isère. L'agglomération grenobloise avait été relativement épargnée,
03:48 si je puis dire, sauf effectivement quelques secteurs bien identifiés. Le vendredi, il y a eu ce déferlement sur le centre-ville avec d'autres points pour lesquels
03:59 on a dû assurer des interventions des forces de l'ordre, puis de la sécurisation de sites qui ont évidemment mobilisé des forces.
04:07 Et puis à partir du samedi, évidemment, avec les moyens déployés, un retour relatif au calme qui s'est confirmé hier et dont j'espère qu'il va se confirmer
04:19 dans les jours qui viennent. En tout cas, on y met les moyens avec les policiers et les gendarmes.
04:23 Alors justement, pour les prochains jours, est-ce que les forces de l'ordre restent mobilisées au cas où ? Quel est le dispositif qui est prévu ?
04:31 Alors je ne vais pas rentrer dans le détail. Vous l'imaginez bien, on combine à la fois la présence permanente dans les principales villes, en particulier sur l'agglomération
04:43 des moyens de police nationale et des capacités de renforcement qu'on a d'ailleurs largement utilisées en fin de semaine de la part de la gendarmerie,
04:51 qui a parfaitement fonctionné en très étroite liaison avec la police nationale. Il y a vraiment eu un travail très commun pour mobiliser le maximum de moyens
05:02 et pouvoir réagir le plus rapidement possible avec évidemment ces images de la soirée de vendredi qui ont, je le sais, sidéré et consterné la très grande majorité de nos concitoyens.
05:17 La préfecture de l'Isère a mis en place une cellule d'accompagnement pour les commerçants et entreprises du département. Comment ça se passe ?
05:23 L'idée c'est de pouvoir, au travers d'un guichet unique, d'un téléphone qui est situé auprès de la direction des finances publiques...
05:32 On va le rappeler ce numéro. C'est le 07 78 11 83 31.
05:37 Voilà. L'idée c'est au travers de ce numéro de téléphone que les commerçants qui ont été victimes de ces actes de pillage ou dont les locaux ont été dégradés
05:48 trouvent auprès du correspondant à la sortie de crise, qui est un agent de la direction des finances publiques, un relais pour activer les différents mécanismes d'aide
05:59 que l'État peut activer, en particulier le report des charges fiscales et sociales. Quand il y a des salariés, évidemment, l'activation de ce qu'on appelle le chômage partiel,
06:09 si c'est nécessaire, le chômage technique, et qu'on puisse regarder l'ensemble des mesures que l'État peut activer. Et puis, s'il y a besoin de mobiliser d'autres compétences,
06:20 je pense aux caisses, évidemment, d'assurance sociale, eh bien d'avoir un seul point d'entrée pour les mobiliser et que les commerçants concernés n'aient pas à multiplier les démarches.
06:31 Ils ont autre chose à faire en ce moment.
06:33 Alors, parmi les dégâts aussi sur les transports en commun, le ministère de l'Intérieur vous avait demandé, comme aux autres préfets, on Isère, de suspendre la circulation
06:43 des transports en commun dès 21h. À la SMAG, ça a même été un petit peu plus tôt.
06:49 On a anticipé cet horaire, oui.
06:51 Il y avait aussi les trottinettes et vélos en libre-service qui étaient bloqués, parce qu'ils sertent souvent de bélier.
06:57 On va écouter ce sujet. Sylvain Laval, le président du SMAG.
07:01 Nous travaillons, effectivement, chaque jour avec une évaluation de la situation.
07:05 Donc, personne ne peut savoir à l'avance comment les choses vont se passer.
07:09 Nous sommes en étroite coordination et collaboration avec l'ensemble des acteurs, notamment, bien sûr, les forces de sécurité,
07:16 avec l'ensemble de services de l'État, de la préfecture.
07:19 Nous discutons aussi pour informer les communes, parce que derrière, ce sont des usagers.
07:23 Donc, tous les jours, il y a des points de situation et des décisions qui sont prises collectivement.
07:28 La priorité, aujourd'hui, c'est d'assurer le service dans de bonnes conditions, dans des conditions de sécurité,
07:33 et de pénaliser le moins possible les usagers. Mais, bien entendu, plus tôt, nous reviendrons au calme et à la raison.
07:39 Plus tôt, nous pourrons rétablir un service de transport plein et entier auquel ont droit les usagers et les habitants du territoire.
07:46 Et par mesure de précaution, après le point de l'après-midi, la décision a donc été prise d'arrêter la circulation encore progressivement,
07:52 à partir de 19h ce lundi soir. Pour revenir aux délinquants, les délinquants, on a pu constater qu'ils étaient assez jeunes, 13, 14, 15 ans.
08:00 Votre collègue, le préfet de l'ISER, a enjoint les parents à, je cite, « administrer deux claques à leurs enfants », s'ils se comportaient comme ça.
08:06 Alors, je ne sais pas de quel collègue vous parlez, parce que, comme vous dites, votre collègue, le préfet de l'ISER...
08:11 De l'héros, pardon, de l'héros.
08:13 C'est pas moi qui ai tenu ses propos. Et chacun a son tempérament.
08:17 Bien sûr.
08:18 Bon, d'abord, sur l'âge des personnes interpellées, il y a quelques mineurs, c'est vrai. On est souvent sur des jeunes majeurs.
08:26 Et puis, dans les fins de nuit, on était sur des gens un peu plus âgés. Et on a vu, j'allais dire, plus l'heure avançait, plus la sociologie évoluait,
08:36 en tout cas dans la nuit du vendredi. Donc, ça se retrouve aussi dans les personnes qui ont été déférées devant la juridiction de Grenoble dès hier.
08:44 Moi, je salue l'engagement du parquet et des magistrats qui ont voulu marquer une réponse très rapide.
08:51 Et je pense que c'est évidemment très, très appréciable. Donc, voilà, plutôt des très jeunes majeurs, on va dire, et quelques mineurs.
09:02 En effet, moi, je peux que répéter ce qui a été dit au plus haut niveau de l'État, c'est-à-dire qu'il est de la responsabilité des parents
09:10 de s'assurer que leurs enfants, en particulier quand ils ont les âges que vous rappelez, eh bien, soient au domicile à des heures où il est normal qu'ils soient à domicile,
09:23 et en tout cas s'inquiètent de leurs activités quand on est très tard dans la soirée ou même en milieu de nuit.
09:30 C'est l'évidence que de dire ça, on est vraiment dans le rôle de la cellule familiale que de jouer ce rôle de vigilance et puis de rappel à des règles.
09:41 Je pense que la très grande majorité des parents le fait. Peut-être certains sont plus en difficulté.
09:47 Mais c'est une évidence que de rappeler ce principe, que les parents sont responsables aussi de ce que font leurs enfants mineurs.
09:55 Alors ce lundi à midi, des rassemblements ont eu lieu devant les mairies à l'appel de l'Association des maires de France après l'attaque à la voiture
10:01 de bélier du domicile du maire de Lellé-Rose où se trouvaient son épouse et ses deux jeunes enfants. Et dans la nuit de samedi à dimanche, le maire de Fontaine,
10:08 deux élus ont été visés par des tirs de mortier alors qu'ils se rendaient à vélo devant le gymnase Cachin où on leur avait signalé un feu de poubelle.
10:16 Monsieur le préfet, vous étiez présent ce midi devant la mairie de Fontaine. Pourquoi c'était important qu'un représentant de l'État soit là ?
10:24 D'abord, dans toute la France, les représentants de l'État se sont tenus aux côtés des maires, des communes qui ont été les plus directement visées par des actes de violence.
10:35 Dans le département, il y en a deux principalement qui ont été concernés. C'est Fontaine et Villefontaine. Il y en a eu d'autres, bien sûr,
10:45 mais ces deux-là ont été plus particulièrement touchés, l'une le jeudi, l'autre le vendredi, d'ailleurs.
10:50 Donc il était pour moi important d'être aux côtés de M. Longo à titre symbolique, comme j'aurais pu être aux côtés d'autres maires.
10:57 Mais voilà, c'est là que les choses ont été les plus graves. Et de lui témoigner du soutien des autorités de l'État dans la mission qui est la sienne,
11:08 dans le rôle d'élu qui est le sien, dans le rôle de premier maillon de la vie démocratique qui est celui de la commune et des maires, des élus municipaux.
11:18 Leur dire que, bien sûr, au-delà du soutien moral, on est évidemment mobilisés avec l'ensemble des services pour leur venir en appui,
11:27 pour aider les polices municipales qui ont été très mobilisées aussi dans certaines communes du département.
11:35 Et redire que dans des circonstances pareilles, au moment où il faut appeler à l'apaisement et à l'unité du pays, le rôle des élus est fondamental.
11:46 Et il est fondamental que les représentants de l'État soient à leur côté. Bien sûr, il y a des notions de sécurité et d'ordre public.
11:53 Ça, c'est une mission première de l'État. On l'assume. Je l'assume avec les policiers, les gendarmes et les pompiers qui ont été exemplaires
12:01 pendant ces différentes journées. Moi, je leur tire mon chapeau parce que les conditions d'intervention ont parfois été extrêmement difficiles.
12:07 Vous voyez qu'il n'y a pas de blessés ou très légers. Ils ont réussi à interpeller beaucoup d'individus avec des condamnations pénales qui sont tombées hier.
12:19 Donc vraiment un coup de chapeau. Et donc ça, c'est bien sûr la mission d'ordre public. Mais le travail ensuite de couture qu'il faut continuer de mener,
12:28 de compréhension et puis bien sûr de traitement sur le fond pour ne pas revoir ce qu'on a vu ces jours-ci.
12:34 Bien sûr, c'est un travail extrêmement proche avec les élus qu'on va le conduire.
12:38 Alors, ce rassemblement, il a également lieu au pied de la mairie de Grenoble, dans le parc Paul Mistral.
12:43 Le maire, plusieurs élus et des citoyens se sont retrouvés dans l'assistance.
12:47 Quelques citoyens, membres de l'opposition de droite, ont réagi à certains propos du maire évoquant, je cite,
12:52 « des conséquences et des expressions de colère légitimes, mais qui ne trouvent pas toujours leur chemin ».
12:57 On écoute le maire de Grenoble.
12:59 La mort tragique de ce jeune homme entraîne en cascade des conséquences, des expressions de colère tout aussi légitimes,
13:10 mais qui ne trouvent pas son chemin.
13:13 Je pense qu'il va falloir avoir des dispositifs d'accompagnement particulier.
13:16 Donc, on va voir comment tout ça se met en place.
13:18 J'ai vu que la métropole s'était bougée aussi.
13:21 J'ai eu un message, un SMS de M. Darmanin ce matin, mentionnant aussi que l'État allait mettre des fonds en particulier.
13:28 On va voir comment tout ça s'articule, mais je pense qu'il faut être là dans les coups durs.
13:34 Et là, c'est un coup dur collectif, même si c'est une quarantaine de magasins particuliers qui ont été ciblés.
13:40 C'est un coup dur collectif, donc il faut aider pour que ça redémarre.
13:43 Je pense qu'il ne faut pas lâcher tout ce qui réunit en ce moment.
13:46 C'est pour ça que samedi, en accord avec le préfet, on a décidé de maintenir tous les événements en ville,
13:52 à la fois la Pride, mais aussi la piétonnisation des quais, le rassemblement de fanfares.
13:58 Et j'ajoute que le président du département de l'ISER, Jean-Pierre Béhabier, annonce qu'il soumettra au vote de la prochaine Assemblée, le 13 juillet,
14:06 le vote de 5 millions d'euros pour soutenir les communes dont les services publics ont été dégradés.
14:11 Vous l'avez dit, monsieur le préfet, après les émeutes, la réponse judiciaire ne s'est pas faite tarder.
14:15 Dimanche, le tribunal correctionnel de Grenoble a siégé toute la journée jusqu'à minuit 20
14:20 Sur les 30 personnes jugées, 20 ont été condamnées, dont 15 à des peines de prison pouvant aller jusqu'à 6 mois.
14:25 5 coupables ont été transférés directement aux cellules. 8 prévenus ont été relaxés pour irrégularité de procédure.
14:31 Laurent Prévost, je ne vous demanderai pas de commenter ces jugements, mais le fait que la justice intervienne aussi vite, c'est essentiel pour la prise en main de la situation ?
14:38 Je pense que la gravité des faits a justifié une mobilisation exceptionnelle des magistrats, mais évidemment, ça leur appartient.
14:49 Moi, pour avoir échangé avec le procureur Vaillant tous ces jours-ci, je sais son engagement et sa détermination à ce qu'il y ait des réponses qui soient posées, des actes qui soient posés.
15:01 Après, évidemment, c'est à l'autorité judiciaire de savoir comment répondre. Encore une fois, je pense que c'était important, à la fois pour les commerçants qui ont été victimes de ces pillages,
15:13 pour les forces de l'ordre qui ont procédé aux interpellations et puis, je pense, plus généralement pour nos concitoyens.
15:20 Et puis, on va continuer naturellement, pour la part qui me revient, à travailler bien sûr sur l'appui aux commerçants, sur l'appui aussi aux collectivités.
15:33 Le maire de Grenoble évoquait le message qu'il a reçu du ministre de l'Intérieur. Il y a effectivement une proposition de mobiliser des fonds pour renforcer les moyens de sécurité à la main des maires,
15:48 c'est-à-dire l'équipement des polices municipales et le remplacement, là où ils ont été détruits, des équipements de vidéoprotection.
15:57 Donc évidemment, cette proposition, elle s'adresse à l'ensemble des collectivités qui ont été concernées. On verra bien ensuite qui...
16:04 – C'est une proposition aux collectivités ?
16:07 – Oui, à l'ensemble des collectivités qui ont été concernées par ces violences. Et on verra bien ensuite qui souhaite s'en saisir et utiliser ces dispositions.
16:16 – Merci beaucoup, Laurent Prévost, d'avoir accepté notre invitation et d'être venu nous donner quelques explications sur ce plateau. Merci.
16:25 – Merci.
16:26 – Retour de l'actu dans une heure et en replay sur telegrenoble.net. Je vous souhaite à tous une excellente soirée.
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