00:00 des efforts dans les mobilités, dans les transports qui sont considérables.
00:03 Je prends juste quelques exemples sur le contrat de plan Etat-région.
00:05 Priorité aux ferroviaires, c'est presque la moitié des crédits qu'on va mobiliser avec la région.
00:09 Un exemple, celui de la Côte-Bleue, le train de la Côte-Bleue,
00:12 c'est pour l'Etat presque 40 millions d'investissements sur la période qui vient
00:17 et on a déjà mobilisé presque 50 millions d'euros sur la période précédente entre 2015 et 2022.
00:21 Donc vous voyez, c'est des exemples très concrets.
00:23 Je n'ai pas parlé tout à l'heure mais le fret fait aussi partie,
00:26 le fret ferroviaire, des gros investissements qu'on mène.
00:28 À Avignon, on va investir sur le pôle multimodal.
00:31 C'est aussi une attente très forte à Miramas, une gare de triage essentielle.
00:35 L'Etat mobilise là aussi plusieurs dizaines de millions d'euros
00:38 en complément des investissements déjà réalisés dans les années qui viennent.
00:41 Donc on a des projets principalement ferroviaires mais aussi routiers.
00:44 Je sais que sur la ligne Fausses-Salons, c'est une priorité très forte que le Président Muselier a relayée
00:49 et donc l'Etat va financer un certain nombre d'études et d'acquisitions
00:52 dès cette génération de contrat de plan.
00:54 Et je le dis, ça s'ajoute à des autres programmes
00:57 qui sont au bénéfice de Marseille, de la métropole ou de la région.
01:01 Je pense évidemment à la ligne nouvelle Provence-Côte d'Azur
01:03 où il y a des financements de l'Etat, de la région et des collectivités.
01:07 Rien que l'Etat sur la période qui nous intéresse, de 2023 à 2027,
01:10 c'est plus de 400 millions d'euros en plus du contrat de plan et de ta région.
01:14 Et puis je ne parle évidemment pas, on y reviendra,
01:16 le Plan de la République lui-même y reviendra, du Plan Marseille en grand,
01:19 qui de manière plus localisée sur Marseille et la métropole
01:22 ajoute aussi un effort considérable qu'a porté le président depuis deux ans
01:25 sur les transports et dont je vais suivre aussi l'avancement.
01:27 Cet après-midi, je serai personnellement avec le ministre Clément Bonne
01:31 sur la ligne de la Côte-Bleue.
01:33 Il a déjà été injecté des dizaines de millions d'euros pour la sauver
01:38 et nous projetons dans la décennie qui vient
01:42 d'injecter à nouveau des dizaines de millions d'euros pour la consolider,
01:46 pour augmenter sa sécurisation, sa fiabilité,
01:51 son cadencement et pour que la métropole organise autour de ses gares,
01:56 celle de Mirama, celle d'Ystre, etc.,
02:00 toujours plus de services pour alimenter ces réseaux express régionaux métropolitains.
02:06 On est dans une zone où se développent les plateformes logistiques,
02:09 ce qui signifie pléthore de camions,
02:11 on en a déjà beaucoup en termes de pollution, de déplacement, de dangerosité,
02:16 le fret ferroviaire et Mirama.
02:19 L'État nous a désignés pour être pilote régional de la transition écologique.
02:25 Donc évidemment le fer, le ferroviaire a toute sa place
02:29 pour améliorer la situation de la logistique et du transport.
02:34 Je vous rappelle que la région est déjà aux côtés de ses partenaires
02:38 pour améliorer la gare de triage de Miramas.
02:41 Message très simple que je veux passer à vos auditeurs, à vos lecteurs, à vos spectateurs,
02:47 il n'y a pas besoin de nous convaincre sur l'utilité du ferroviaire,
02:51 sur l'intérêt des transports collectifs,
02:53 sur l'urgence d'améliorer la qualité de vie.
02:57 Aujourd'hui il y a beaucoup trop d'utilisation de la voiture et des camions,
03:01 pas besoin de nous convaincre.
03:02 Le ferroviaire pour nous ça doit être l'armature du système de mobilité, la colonne vertébrale.
03:07 On s'était beaucoup mobilisés pour un RER métropolitain sur nos différentes métropoles,
03:12 et en particulier sur Aix-Marseille-Provence, avec trois lignes.
03:15 Une ligne sur la Côte-Bleue qui verra peut-être le jour grâce à ses travaux,
03:19 une ligne qui verra le jour avec les grands travaux de la gare souterraine de Marseille,
03:23 mais surtout une première ligne qui aurait pu être mise en place très vite
03:26 entre Aubagne, Marseille et Aix-les-Miles avec la zone d'activité.
03:31 Et donc on attend beaucoup des annonces qui pourront être faites dans les jours qui viennent
03:36 sur le service express métropolitain pour venir effectivement conforter,
03:40 mettre en œuvre à un horizon très proche une première étape de ce RER
03:45 qui servirait l'ensemble des besoins de déplacement, que ce soit la formation, le travail, les loisirs,
03:51 les besoins du quotidien de tous.
03:54 Dernière question, la petite subtilité entre un TER et un RER.
03:58 Alors la petite subtilité, un TER, vous le connaissez, c'est un train régional
04:02 qui peut circuler à des heures diverses et variées, etc., sans forcément de régularité.
04:07 Un RER c'est quelque chose de très cadencé, c'est-à-dire que c'est par exemple,
04:11 une première étape c'est la demi-heure.
04:13 Toutes les demi-heures, de 5h du matin à minuit et demi, on a un service régulier,
04:17 fiable, qui relie toutes les gares entre elles.
04:22 Deuxième condition, c'est un service transversal, c'est-à-dire qu'on ne va pas être en terminus
04:26 dans une gare centrale comme ici la gare Saint-Charles.
04:29 On a un service qui va aller par exemple d'Aubagne, Marseille-Blancard, Aix-en-Provence,
04:34 sans passer par la gare Saint-Charles.
04:36 Donc on n'a pas besoin systématiquement d'être en correspondance dès lors qu'on veut aller
04:39 d'un point à un autre.
04:41 C'est la tarification, je l'ai dit, tarification intégrée, on bascule d'un bus, d'un tramway,
04:45 à un train, on n'a pas besoin de savoir à quel autorité organisatrice on se réfère, etc.
04:50 C'est vraiment la même tarification, c'est de l'information voyageurs qui fonctionne très bien.
04:55 Donc c'est vraiment une continuité du service.
04:57 Pour moi, ça n'a rien à voir avec le TER.
05:01 C'est la famille du métro et du tramway.
05:03 Exactement.