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  • 14/06/2023
Mercredi 14 juin 2023, SMART IMPACT reçoit Lionel le Maux (président, Aqua Asset Management) , Jérémy Scherrer (cofondateur, GoFlint) et Charles Guirriec (fondateur, Poiscaille)

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00:00 Bonjour, bonjour à toutes et à tous, bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission de la RSE,
00:12 responsabilité sociale, sociétale et environnementale des entreprises.
00:15 Et voici le sommaire.
00:16 Mon invité aujourd'hui, c'est Lionel Lemaux, le président d'Aqua Set Management.
00:20 On verra comment soutenir la transition écologique à grande échelle en prenant notamment l'exemple
00:26 de la levée de fond de Boucle Énergie pour développer l'autoconsommation solaire.
00:31 C'est un zoom que je vous propose aujourd'hui.
00:33 Il portera sur le marché de l'immobilier, notamment ce partenariat entre GoFlint et
00:39 Lulu dans ma rue pour promouvoir le lien social et la réinsertion professionnelle.
00:43 Et puis dans Smart Ideas, notre rubrique consacrée aux startups éco-responsables, vous découvrirez
00:48 Poiscaille et son circuit court de poissons frais.
00:52 Voilà pour les titres, on a 30 minutes pour les développer.
00:54 C'est parti !
00:55 Bonjour Lionel Lemaux, bienvenue.
01:02 Bienvenue, merci.
01:04 Vous êtes donc le président d'Aqua Set Management.
01:07 C'est une société de gestion engagée dans l'investissement durable.
01:11 Vous avez l'ambition d'être un acteur de référence de la décarbonation de notre
01:17 économie.
01:18 Ça veut dire quoi, ça, concrètement ?
01:19 Ça veut dire qu'Aqua Set Management, en tant que société de gestion, gère des fonds
01:22 dont la volonté, l'intention, l'ambition est de flécher l'épargne vers des entreprises
01:28 qui participent à la décarbonation de l'économie, qu'il s'agisse de production d'énergie
01:33 renouvelable ou d'acteurs engagés dans des produits et des services qui participent à
01:39 cette décarbonation.
01:40 Est-ce qu'il y a des secteurs ? Dans quels secteurs les investissements de notre entreprise
01:45 se concentrent en quelque sorte ?
01:46 Globalement, aujourd'hui, on a une concentration qui est sur des sujets liés à l'énergie.
01:53 On est investisseur de référence dans Evergas, un acteur du biogaz, production d'énergie
02:00 à partir de déchets organiques.
02:02 On est également actionnaire d'Everwatt qui produit du solaire en autoconsommation
02:06 collective et individuelle.
02:08 Donc, ça, c'est deux secteurs qui sont quand même focalisés sur l'énergie.
02:11 On est également présent dans la mobilité lourde hydrogène et avec une extension vers
02:17 la production de la molécule.
02:18 Donc, voilà, des sujets assez énergétiques.
02:20 Mais on commence déjà à partir vers l'usage avec Safra dont on est actionnaire depuis
02:24 maintenant près d'un an et demi, donc producteur de bus hydrogène et spécialiste du rétrofit
02:29 d'autocar.
02:30 Mais on a également des participations dans des métiers un peu différents, tels que
02:35 la gestion durable des forêts avec Everwood ou également l'éco-emballage avec la Pepper
02:41 Factory.
02:42 Donc, on couvre un certain nombre de secteurs qui tous participent à la décarbonation.
02:47 Votre modèle, il repose à la fois sur une structure de capital d'investissement et
02:51 sur un fonds coté transition Evergreen.
02:53 Pourquoi vous avez fait ce choix ? Qu'est-ce que ça vous apporte ?
02:55 Alors, ça nous apporte deux choses.
02:58 La première, c'est que pour s'inscrire dans la durée et pour être capable à la
03:04 fois d'accompagner des investissements en capital mais aussi en temps, avoir un horizon
03:10 de temps figé comme souvent dans des fonds, 5 ans, 7 ans, 10 ans, ça peut être un sujet,
03:16 ça peut être un frein.
03:17 Il se trouve que moi, je suis le deuxième actionnaire, le deuxième souscripteur du
03:21 fonds.
03:22 Donc, pour moi, finalement, c'est un sujet en tant qu'investisseur.
03:25 Et donc, je considère qu'avoir un temps plus long, donc là, en l'occurrence, c'est
03:29 un fonds Evergreen, ça donne une capacité à s'inscrire dans la durée, ce qui ne veut
03:34 pas dire qu'on ne va pas vendre des entreprises dans des horizons de temps à définir.
03:39 Mais on a cette liberté à l'acquisition et au désinvestissement que n'offre pas
03:44 des fonds de capital d'investissement enserrés dans un format 5, 7, 10 ans.
03:49 Comment vous choisissez les entreprises que vous financez ? Est-ce qu'il y a une ambition
03:56 de changer un modèle économique dans un secteur ? Est-ce que ça va jusque-là d'une
04:00 certaine façon ?
04:01 Alors, ça va jusque-là pour une raison simple, c'est qu'aujourd'hui, quand vous
04:05 parlez de décarbonation et de transition écologique, c'est un peu comme la transition
04:10 digitale il y a 10 ou 15 ans, on est, je ne sais pas si on est en 2003 ou 2005, de la
04:14 transition, mais on est à des moments de rupture forte.
04:17 On le voit, des ruptures des modèles, des ruptures des modes de consommation, des modes
04:21 de vie.
04:22 Et donc, à un moment donné, il faut forcément avoir une vision entrepreneuriale parce qu'en
04:26 fait, ces disruptions, elles seront captées par des nouveaux venus.
04:29 Nous, notre vision, ce n'est pas forcément d'identifier des sujets que vont nous présenter
04:34 des banques d'affaires, mais plutôt d'identifier des thématiques sur lesquelles ensuite on
04:37 va identifier des entreprises qui vont constituer la base de nos investissements.
04:41 Evergas, il y a quelques années, on a investi dans un bureau d'études qu'on a progressivement
04:46 transformé en opérateur parce que notre vision, c'était que sur le biogaz, il fallait être
04:50 un opérateur intégré.
04:51 Sur le solaire, notre vision, c'était que l'autoconsommation collective individuelle
04:56 allait être un sujet majeur.
04:57 Pareil, on a commencé par un bureau d'études et ensuite, avec la croissance interne, la
05:01 croissance externe, on a construit l'objet Everwhat.
05:04 Donc, on a une logique de co-construction de nos projets.
05:07 De presque faire émerger des acteurs industriels, c'est ce que j'entends dans ce que vous
05:11 nous dites.
05:12 Tout à fait.
05:13 On a cette vision entrepreneuriale et industrielle de nos investissements.
05:15 Ça veut dire aussi participer à la création de nouvelles filières parce que c'est ça
05:22 aussi ce à quoi on est en train d'insister.
05:24 C'est évident qu'on ne peut pas, et on en parlera peut-être tout à l'heure puisqu'on
05:28 est aussi à l'initiative d'un forum qui reprend ces principes, c'est-à-dire une
05:33 vision très écosystémique.
05:34 La transition écologique, elle a ceci de particulier, qu'elle est très matérielle.
05:37 C'est la différence avec la transition digitale.
05:39 Et comme elle est très matérielle, ça génère des investissements sur des territoires
05:43 donnés et donc, ça va impliquer beaucoup de parties prenantes, les fameux stakeholders
05:47 anglo-saxonnes.
05:48 Et ces parties prenantes, si vous les intégrer au tout début, vous avez plus de chances
05:53 de faire aboutir des projets d'entreprise.
05:55 Et donc, nous, notre vision, c'est qu'il faut faire partie de ces écosystèmes.
05:59 Alors, des fois, juste les accompagner.
06:01 Mais par exemple, dans le Belgaze, on a été jusqu'à accompagner la création d'une
06:04 association qui s'appelle la Belgaze Valley qui faisait la promotion du secteur auprès
06:08 des décideurs publics, des décideurs privés.
06:10 Donc, on a cette vision.
06:11 On fait partie d'un tout et on est prêt à accompagner ces écosystèmes.
06:15 On va prendre un exemple, c'est la levée de fonds de Boucle Énergie.
06:18 Pourquoi vous avez choisi de les accompagner ? D'abord, c'est quoi Boucle Énergie ?
06:21 On est dans le solaire, dans l'autoconsommation solaire dont on parlait.
06:24 C'est une filiale à 100% de Everwatt qui a plusieurs métiers tournés autour de l'autoconsommation
06:30 individuelle, collective.
06:33 Et en fait, la vision, c'est que l'efficacité énergétique, elle ne se construit pas à
06:39 l'échelle d'un seul bâtiment, mais à l'échelle de grappes de bâtiments qui ont des besoins,
06:43 une saisonnalité de leur production, de leur consommation d'énergie.
06:45 Et donc, l'autoconsommation collective qui a un cadre réglementaire récent en France
06:49 depuis la fin 2019, il vient pour partie répondre à ce sujet puisqu'il permet, sur
06:54 une zone d'activité donnée, donc avec un hypermarché, un entrepôt, un OPHLM, de
07:00 mettre des panneaux sur différents consommateurs et de vendre cette énergie en direct aux
07:06 acteurs économiques de cette zone.
07:08 Donc, aujourd'hui, c'est 3 MW par zone.
07:11 Avant, c'était 500 kg.
07:12 Donc, on a fait un saut un peu quantique.
07:14 Et nous, on a développé depuis deux ans une équipe projet.
07:20 On a lancé la construction d'un premier site à Saint-Martin-d'Erre, près de Grenoble.
07:25 Et on a un pipe de projet qui est fort, d'une centaine de boucles partout sur le territoire
07:30 français.
07:31 Oui, donc ça veut dire qu'il y a un maillage territorial qui est d'ores et déjà pris
07:34 une dizaine de régions, c'est ça ?
07:36 Ça correspond un peu à une vision qu'on a sur cette transition écologique.
07:40 La transition écologique 1.0, on va dire, c'était des objets assez conséquents au
07:44 sol, éolien, solaire, de grande taille.
07:48 La transition écologique, on va dire 2.0, comme on l'a fait dans le biogaz, c'est des
07:52 objets diffus, très techniques et partout sur le territoire.
07:56 Et donc, quand vous avez une seule boucle, ce n'est pas spectaculaire.
07:59 Quand vous en avez 100, c'est 100 fois 3 MW.
08:02 C'est un peu comme dans l'immobilier commercial.
08:04 Si vous avez un badimub, c'est une boulangerie.
08:06 Quand vous en avez 50, c'est une foncière commerciale.
08:08 C'est un peu ça le modèle en général.
08:10 Avec une levée annoncée de 34 millions d'euros, quel partenaire vous accompagne ?
08:15 Un fonds qui s'appelle Conquest, qui sont des partenaires qui partagent cette vision
08:20 industrielle et qui ont aussi co-construit cet investissement avec nous et qui se sont
08:24 engagés effectivement à investir 34 millions d'euros dans Boucle Énergie.
08:30 Et de la même manière que le fonds Meriliam avait investi dans Evergas il y a 5 ans, ça
08:34 témoigne de notre capacité à créer des objets qui viennent attirer ensuite des fonds
08:38 infrastructure.
08:39 On a cette capacité à créer, à accompagner, à investir dans des entreprises qui viennent
08:47 créer les graphes de projets.
08:48 Donc, le développeur qui va devenir opérateur mais qui peut venir financer sa partie infrastructure,
08:55 partie immobilière par des fonds plus infrastructure qui viennent financer cette partie-là.
09:00 Vous l'avez évoqué, créer également le Transition Forum.
09:05 On va le dire à l'anglaise dans la prochaine édition, c'est Paris 14 et 15 novembre prochain.
09:11 Alors, présentez-nous ça, de quoi il s'agit ?
09:12 Ça correspond à notre vision d'investisseur.
09:15 En tant qu'investisseur, on a cette sensation qu'il faut faire intervenir les différentes
09:20 parties prenantes très tôt.
09:21 Et donc, ça veut dire qu'il faut être capable de parler à des décideurs publics, des décideurs
09:25 privés, des chercheurs, la société civile, les financeurs évidemment, haut de bilan,
09:29 bas de bilan.
09:30 Et finalement, on a décidé de créer un espace de rencontre il y a maintenant 5 ans,
09:34 ce sera la 6e édition cette année, un espace de rencontre où on vient à la fois débattre,
09:42 se mettre aussi en réseau sur des thèmes.
09:44 Alors, on a des thèmes très simples, c'est se nourrir, se loger, se déplacer, produire
09:48 et consommer, auquel on a rajouté préserver et protéger pour la biodiversité.
09:52 Et donc, sur ces thèmes, on vient greffer à la fois des tables rondes et des pitchs
09:56 de solutions innovantes, pas forcément uniquement des startups.
09:59 Et donc, cependant, un jour et demi, c'est un espace de débat, mais aussi surtout de
10:05 naissance, en ce cas on l'espère, et nous, ça nous est déjà arrivé, d'idées.
10:09 D'idées et de connexion entre régions, acteurs publics, chefs d'entreprise, etc.
10:15 Ça peut se passer au Transition Forum ?
10:16 Tout à fait, ça se passe au Transition Forum tous les ans.
10:18 Et d'ailleurs, souvent, il y a plein d'investisseurs qui vantent un peu leur carnet d'adresses.
10:24 On a tous plein de noms dans nos téléphones.
10:25 Et nous, finalement, on a coutume de dire plutôt que de vous en dire beaucoup, nous,
10:29 on peut vous inviter à la rencontre de notre écosystème une fois par an.
10:33 Et maintenant, un peu plus puisqu'on a organisé quelques déclinaisons régionales,
10:36 3 cette année, 5 l'année prochaine.
10:38 Lyon, Lille, Nantes cette année, auxquelles on rajoutera Bordeaux et Marseille, ce sont
10:41 des demi-journées qui permettent de faire vivre aussi cet événement et ce réseau
10:45 durant l'année.
10:46 Tout au long de l'année, ce n'est pas aux mêmes dates, ce n'est pas en novembre.
10:48 Ce n'est pas aux mêmes dates.
10:49 Le Transition Forum, c'est 14 et 15 novembre, Orange-Red-Auteuil.
10:51 On vient de quitter Roland-Garros, on y retourne presque.
10:54 Sixième édition, vous l'avez dit, intitulée « Le temps des solutions ». Est-ce que
10:57 ça veut dire qu'elles n'existaient pas auparavant ou alors qu'elles étaient moins
11:00 nombreuses, moins matures ? Il faut avoir en tête que le sujet sur ces
11:06 solutions, c'est finalement il y a des solutions qui peuvent exister mais qui ne sont pas au
11:09 prix, à l'échelle, diffusées.
11:11 Et il y a beaucoup de sujets où vous pouvez réaliser tout un tas de prouesses technologiques
11:17 mais vous êtes au stade du démonstrateur, vous n'êtes pas au passage à l'échelle
11:22 alors même que la solution techniquement, elle est possible.
11:25 Il y a beaucoup de sujets, on ne va pas tous les nommer, mais il y a énormément de sujets
11:28 où c'est le cas.
11:29 Et donc pour nous, le sujet, c'est déjà de se concentrer sur ces solutions existantes,
11:33 de les passer à l'échelle et de se positionner sur l'année prochaine dans deux ans, trois
11:37 ans et non pas sur des plans d'action 2030, 2040, 2050 que tout le monde a et qui sont
11:41 magnifiques.
11:42 Merci beaucoup Lionel Lemo.
11:45 A bientôt sur Bsmart, bon forum, bon transition forum, 14 et 15 novembre à Paris.
11:50 On passe tout de suite à notre Zoom, on parle du marché, du secteur de l'immobilier.
11:54 Le Zoom de ce Smart Impact, il est consacré à l'immobilier responsable avec Jérémy
12:07 Scherer.
12:08 Bonjour, bienvenue.
12:09 Bonjour.
12:10 Jérémy Scherer, vous êtes le fondateur de GoFlint, plateforme immobilière de proximité.
12:15 Présentez-nous GoFlint.
12:16 Oui, tout à fait.
12:17 GoFlint est né à la sortie du Covid.
12:19 On a fait une constatation, on s'est aperçu qu'effectivement l'immobilier, ça représente
12:23 aujourd'hui 48 millions de tonnes de CO2.
12:25 Ça représente à peu près 11% des consommations d'émissions totales de CO2 en France.
12:29 Et on s'est dit qu'on allait pouvoir agir au travers d'une plateforme qui est une plateforme
12:33 éco-responsable de diffusion d'annonces immobilières gratuites pour les professionnels
12:37 et de recherche de biens immobiliers.
12:38 Alors, ça veut dire quoi une plateforme éco-responsable ? Quand vous décidez de créer l'entreprise,
12:48 comment vous vous différenciez de ce qui existe et qu'est-ce qui vous rend éco-responsable
12:51 ?
12:52 Ce qui nous rend éco-responsable aujourd'hui, il y a beaucoup de choses.
12:54 Mais la première, c'est un message fort puisqu'on reverse 3% de notre chiffre d'affaires
12:59 dans des projets que nous accompagnons pour la biodiversité.
13:03 Typiquement, nous avons investi dans un projet il y a peu de temps, le bois pesé qui est
13:08 à côté de Nantes où il y a une reforestation.
13:09 Chaque jour, on reçoit, on étudie des projets justement pour aider à l'amélioration de
13:17 l'impact de l'immobilier sur…
13:20 Donc, ça, c'est une forme de compensation quand on participe à des programmes de déforestation.
13:25 Mais le fait de consacrer effectivement 3% de son chiffre d'affaires, ça veut dire
13:28 que projet par projet, vous allez décider presque année après année en quelque sorte
13:33 ?
13:34 Oui, tout à fait.
13:35 C'est ce fonds qu'on va mobiliser, qu'on va investir.
13:39 Il faut savoir qu'en plus de ces 3%, on investit au nom aussi de nos clients.
13:43 C'est-à-dire que nos clients qui sont les agents immobiliers et les mandataires, parce
13:45 qu'aujourd'hui, GoFlint, c'est quand même un agent immobilier sur cinq qui diffuse
13:48 sur GoFlint.
13:49 C'est aujourd'hui une croissance avec 80% d'annonces en plus sur 2023, 300% d'audience
13:58 en plus.
13:59 Et tous ces marqueurs-là, en fait, on veut recentrer l'agent immobilier et dire qu'aujourd'hui,
14:04 l'agent immobilier est au cœur aussi du projet d'éco-responsabilité et de l'immobilier
14:11 éco-responsable.
14:12 C'est important pour nous parce que du coup, ça nous permet de le mettre en avant.
14:16 Oui, évidemment.
14:17 Et ça veut dire que vous avez déjà en tête d'autres projets.
14:21 Là, il y a un premier projet autour de Nantes.
14:23 On parle de reforestation.
14:25 Ça peut être dans plein d'univers ?
14:27 Dans plein d'univers et dans plein d'éléments différents.
14:30 On étudie par exemple des accompagnements de fermes.
14:34 Si vous voulez, par exemple, de se dire aujourd'hui, par exemple, nous avons une ferme qui a un
14:40 impact fort au niveau du CO2.
14:42 Comment est-ce qu'on peut les accompagner ?
14:43 Donc par des financements et c'est au travers de ces 3% qu'on va pouvoir co-financer des
14:48 fermes dans une transition écologique.
14:50 Et ça, c'est un marqueur important pour nous dans notre formation.
14:53 Et puis au-delà de ça, c'est aussi tout l'écosystème qu'on va mettre en place au
14:56 travers de nos partenaires.
14:57 Et on cherche justement des partenaires qui partagent les mêmes valeurs, qui ont en tout
15:02 cas une adhésion à ces valeurs écologiques qui sont fortes au travers de l'écosystème.
15:09 Et cette idée d'effectivement transformer un peu le secteur de l'immobilier.
15:13 Alors justement, parmi ces partenaires, il y a une entreprise qui s'appelle Lulu dans
15:19 ma rue qui est une entreprise d'insertion par le travail indépendant.
15:23 C'est une conciergerie de quartier en quelque sorte.
15:26 Vous venez de signer un partenariat.
15:27 De quoi il s'agit ?
15:28 Oui, tout à fait.
15:29 Effectivement, en fait, c'est un rapprochement assez naturel finalement qu'on s'est retrouvé
15:32 avec Lulu dans ma rue.
15:33 Lulu dans ma rue, effectivement, c'est une conciergerie de quartier qui est aujourd'hui
15:36 à Paris, à Lyon, qui va bientôt ouvrir à Lille.
15:39 L'idée de Lulu dans ma rue, c'est de recentrer un peu sur l'humain.
15:42 C'est-à-dire qu'effectivement, aujourd'hui, il y a beaucoup de choses qui se passent sans
15:45 le contact humain et sans l'échange.
15:46 Et eux veulent remettre ça au cœur du jour avec du coup ce qu'ils appellent des Lulu
15:53 qui sont des personnes qui peuvent être en recherche d'emploi et qui vont pouvoir aider,
16:01 par exemple, dans le cadre d'un déménagement, dans le cadre de repeindre un appartement,
16:06 tout un tas de services d'informatique.
16:07 Et c'est vrai que ces valeurs-là, si vous voulez, de l'humain et de recentrer sur l'humain
16:14 correspondent exactement à Gauflin puisque Gauflin, finalement, on va participer avec
16:18 les agents immobiliers.
16:19 Donc, on va dire aux agents immobiliers, vous pouvez vous servir de Lulu.
16:23 Pour faciliter aussi vos transactions, ça va vous apporter des services complémentaires.
16:28 Et puis, vous allez pouvoir faciliter vos ventes.
16:33 Et c'est vraiment tout ça qu'on veut mettre en place au travers de Gauflin et au travers
16:36 de l'écosystème.
16:37 Avec dans la mission en quelque sorte de Lulu Domari, cette idée de créer du lien social
16:45 à dimension d'un quartier.
16:47 Je pense que c'est vraiment important.
16:48 Il s'installe quartier par quartier dans les villes.
16:52 Comment des agents immobiliers peuvent participer à retisser le lien social justement ?
16:57 Les agents immobiliers sont au cœur du lien social.
17:00 C'est-à-dire que le logement, si vous voulez, c'est un élément fort.
17:03 Chacun cherche un logement.
17:04 On est toujours à la recherche de logement et on fait souvent appel à des agents immobiliers
17:09 effectivement qui sont au cœur des quartiers.
17:12 C'est eux qui connaissent aussi les commerçants, c'est eux qui connaissent les écoles, qui
17:17 peuvent conseiller sur les restaurants, qui peuvent conseiller sur toute la vie d'un quartier.
17:23 C'est assez naturellement qu'ils cherchent aussi des relais.
17:28 C'est pour ça qu'on apporte Lulu Domari et qu'on leur dit utiliser cette entreprise
17:35 Lulu Domari pour deux raisons aussi.
17:38 C'est parce que si vous voulez, un agent immobilier, le RSE pour lui, c'est aussi quelque
17:42 chose qui est un peu obscur.
17:45 Oui, c'est peut-être obscur ou un peu vaste.
17:48 Ça nous dépasse.
17:49 Ça nous dépasse complètement.
17:50 C'est des individus.
17:51 Et si vous voulez, au travers de GoFrint et du partenariat aussi de Lulu Domari, on
17:57 veut recentrer aussi ça.
17:58 Alors disons voilà, écoutez, il y a des choses qui se passent autour de chez vous,
18:01 mettons tout ça ensemble et allons nous tous ensemble vers quelque chose de plus.
18:08 Vous dites que vous voulez créer une sorte de réseau de partenaires qui ont les mêmes
18:13 principes.
18:14 Est-ce que c'est une prise de conscience ? Vous dites on sort du Covid, on crée GoFrint.
18:19 Est-ce que c'est une prise de conscience relativement récente dans le secteur de
18:24 l'immobilier ?
18:25 Je pense que c'est une prise de conscience relativement récente.
18:27 Effectivement, l'immobilier, aujourd'hui, on en parle beaucoup.
18:32 Aujourd'hui, c'est le sujet majeur puisque avec toutes les réformes qu'il y a eu aujourd'hui
18:37 avec le DPE depuis le 1er janvier 2023, ce sont des éléments forts.
18:45 Mais c'est vrai qu'il commence à y avoir une prise de conscience dans le marché de
18:48 l'immobilier et dans l'immobilier même en disant voilà, aujourd'hui, nous sommes aussi
18:52 pollueurs et puis c'est surtout aussi ce qu'on souhaite au sein de GoFrint, c'est amener
18:57 aussi les gens, quand on consulte aussi les annonces, puisqu'on était les premiers à
19:00 mettre une consultation par Habitation Verte, c'est de leur amener aussi à prendre conscience
19:04 de ça en disant voilà, à titre individuel, je peux aussi, moi aussi, contribuer, je peux
19:09 moi aussi faire que les choses s'améliorent.
19:12 Alors, je ne peux pas forcément tout changer, mais c'est aussi à mon échelle le faire.
19:18 Et comment est-ce que je peux le faire ? Et bien voilà, avec GoFrint, on va leur apporter
19:21 des solutions, on apporte des solutions aux agents immobiliers qui vont aussi contribuer
19:25 justement à prêcher les bonnes paroles.
19:28 Alors justement, vous l'avez vu, ce DPE, ce diagnostic de performance énergétique
19:34 qui va devenir obligatoire, alors niveau de performance énergétique par niveau de performance
19:39 énergétique, les appartements, les maisons sont classés de A à G, c'est ça, je ne
19:44 savais plus quelle était la dernière lettre.
19:46 C'est à la fois un objectif qui est cohérent, lié à l'urgence environnementale, mais
19:54 un défi qui semble parfois quasi impossible à relever.
19:57 En tout cas, il y a certains propriétaires qui se disent « je n'y arriverai pas,
20:00 je n'ai pas les moyens, je ne vais pas pouvoir faire les travaux ». Est-ce que vous craignez
20:02 ça, c'est-à-dire une forme d'offre qui se tarie petit à petit, faute de propriétaires
20:10 prêts à faire ses travaux ?
20:11 Alors oui, oui, effectivement, c'est ce qu'on voit dans chaque changement.
20:15 J'ai envie de dire, le changement et l'impact environnemental, c'est maintenant.
20:19 Et donc effectivement, les décisions qui sont prises aujourd'hui peuvent avoir un
20:24 impact immédiat.
20:25 Donc effectivement, on va dire à court terme, il y a des propriétaires qui ont peur, il
20:29 y a des propriétaires qui ne vont pas vouloir faire les changements, qui ne vont pas savoir
20:33 comment les faire.
20:34 Et c'est pour ça qu'il y a des plateformes qui sont là pour les accompagner, pour les
20:37 aider, pour les pousser, pour les rassurer aussi, en leur disant que ça c'est possible
20:43 et qu'effectivement c'est compliqué, mais qu'on peut y arriver.
20:47 Avec cette annonce récente par le gouvernement d'un coup de pouce financier à MaPrimeRénov',
20:53 300 millions d'euros supplémentaires notamment pour les accompagnateurs Rénov', ça va
20:57 permettre peut-être effectivement aux plus modestes de se lancer dans des travaux.
21:02 Déjà, il fallait simplifier MaPrimeRénov', c'était un peu une de ces usines à gaz
21:08 qu'on est assez fort pour créer de temps en temps.
21:11 Oui, effectivement, non, non, c'est vrai que je pense que la problématique c'est
21:16 bien expliquer aux gens en fait les choses.
21:18 Effectivement avec MaPrimeRénov', on était un petit peu sur des usines à gaz, toujours
21:24 assez complexes en France, où on veut faire des choses qui sont bonnes, mais on ne sait
21:28 jamais trop comment les appliquer.
21:29 On donne des aides et puis après on laisse les gens un petit peu se débrouiller.
21:36 Donc là c'est vrai que le message est un peu plus fort en disant voilà, on va augmenter
21:39 les aides sur MaPrimeRénov', mais je pense que ce qui est important c'est surtout de
21:41 dire aux gens voilà, vous pouvez être accompagné aussi par des entreprises et des entreprises
21:45 ont pris conscience aussi de cette impact.
21:48 Mais il y a une question de capacité du secteur.
21:51 Alors là c'est le bâtiment, mais bien sûr, un de vos partenaires privilégie évidemment
21:54 de fournir, de suivre parce qu'il n'y a pas assez d'artisans qui sont formés ou
22:02 j'allais dire assermentés, en tout cas estampillés, rénovation environnementale.
22:08 Donc le gouvernement dit objectif 200 000 rénovations globales en 2024, on était à
22:13 66 000 j'ai regardé l'an dernier en 2022.
22:17 Oui c'est ça, c'est un gros challenge.
22:19 C'est un…
22:20 C'est un très gros challenge.
22:21 Il faut faire trois fois plus quoi, voir plus que trois fois plus.
22:23 Oui, c'est une grosse marche, je pense qu'effectivement les objectifs sont très ambitieux et je…
22:28 Vous avez un petit doute ?
22:29 J'ai un petit doute sur le fait que les objectifs puissent être atteints.
22:34 Mais en tout cas ce qui est important, je pense, et ce qu'il faut voir c'est que
22:38 la marche est lancée.
22:39 Et la marche est lancée, ça c'est le plus important, c'est de se dire voilà, aujourd'hui
22:44 on est dans l'obligation, on a cet impact fort de l'écologie et des impacts écologiques
22:51 sur le marché résidentiel.
22:53 Et aujourd'hui chaque individu peut contribuer à ça, au travers du changement de chauffage,
22:59 au travers du changement de ses fenêtres, au travers de la ventilation, au travers des
23:02 isolations extérieures, ne serait-ce que dans les bâtiments, à Paris par exemple,
23:07 vous avez des isolations maintenant extérieures qui se font pour diminuer justement ces impacts
23:12 énergétiques.
23:13 Lancez-vous dans la rénovation.
23:14 Merci beaucoup.
23:15 Merci à tous les deux.
23:16 Merci d'être venu nous présenter.
23:17 Merci beaucoup.
23:18 Go Flint ! On passe tout de suite à notre rubrique consacrée aux startups éco-responsables.
23:24 Smart Ideas avec Charles Guirièque, le fondateur de Poiscaille.
23:35 Bonjour.
23:36 Bonjour.
23:37 Vous avez écrit en décembre 2014.
23:41 C'était quoi l'idée de départ ? Racontez-moi tout ça.
23:43 L'idée c'est l'inspiration du panier de légumes en faisant pareil avec le poisson
23:46 chez Poiscaille.
23:47 Donc on achète en direct des pêcheurs pour vendre aux consommateurs du poisson frais,
23:51 durable et éthique, comme tous les gens qui vendent du poisson.
23:54 Mais sauf qu'on a voulu étayer ces valeurs fortes par des critères précis.
23:57 Quand je vous parle de durabilité, par exemple, je vous parlais uniquement de techniques douces,
24:01 de navires qui font 12 mètres maximum.
24:03 On ne vend que du poisson français, on ne vend pas de poisson d'élevage.
24:06 La fraîcheur est garantie par un délai de 72 heures max entre la pêche à bord du
24:10 bateau et la remise aux consommateurs.
24:13 Et on paye les pêcheurs 20% de plus que le marché au minimum.
24:15 Comment on tient un modèle économique avec autant de défis à relever ?
24:20 Par la détermination et par la passion.
24:22 Moi, je suis un fan de pêche à la base.
24:24 J'ai fait toute ma carrière là-dedans.
24:26 Et puis par l'engouement des consommateurs qui arrivaient assez vite en disant la qualité
24:31 est largement au-dessus de ce qu'on a sur le marché habituellement.
24:33 Et derrière, par l'engouement des pêcheurs qui me disent en fait, grâce à vous, je
24:38 peux me permettre de pêcher moins parce que, en fait, comme vous me garantissez des prix
24:41 fixes toute l'année plus élevés que le marché, en fait, je peux prendre à un moment
24:45 la décision de ne pas sortir en mer demain parce que la météo est un peu limite, etc.
24:48 Et donc, c'est vraiment ça la motivation de Poesky, c'est de dire grâce à une meilleure
24:52 rémunération, les pêcheurs pourront vraiment pêcher moins.
24:54 Et ça commence à se voir.
24:55 Alors ça, c'est un modèle d'abonnement ?
24:57 C'est ça.
24:58 On s'inscrit sur poesky.fr.
24:59 On peut choisir à la semaine, à la quinzaine ou au mois de recevoir ce qu'on appelle un
25:03 casier de la mer qui fait un repas pour deux à trois personnes.
25:05 On va pouvoir changer sa date si on n'est pas là.
25:08 On va pouvoir arrêter son inscription quand on veut.
25:09 Donc, c'est le plus flexible et le plus libre possible.
25:12 Et puis après, on va choisir le contenu de son casier l'avant-veille pour aller le récupérer.
25:16 Après, dans un commerce partenaire, il y en a 1 500 partout en France, essentiellement
25:20 des épiceries bio, directs producteurs où le poisson en général manque.
25:23 Vous dites pêche 100 % française.
25:26 Ça semble du bon sens, sauf que ce n'est pas si évident que ça.
25:30 Dans le poisson consommé en France, il y en a combien qui viennent de pêcheurs français ?
25:34 À peine un tiers de ce qu'on mange en produit de la mer.
25:37 Donc, si on inclut les coquillages et les crustacés et produits en France.
25:40 Si on regarde le poisson, ça monte quasiment à 80 % d'import.
25:44 Ça peut venir d'Europe, mais ça peut venir aussi beaucoup plus loin.
25:47 Le saumon vient de Norvège en majorité.
25:50 Et après, ça peut venir d'encore plus loin.
25:52 Comment vous garantissez la livraison de poissons frais ? Il doit y avoir un petit défi logistique
25:56 derrière ça.
25:57 Il y a un défi logistique, mais c'est grâce aussi à cette inscription en avance.
26:00 C'est-à-dire que nous, on connaît les volumes qu'on va pouvoir livrer.
26:03 Donc, contrairement à un poissonnier qui ouvre un étal et qui ne sait pas exactement
26:06 ce qu'il va vendre, nous, on sait ce qu'on va pouvoir écouler.
26:09 Donc, on peut prendre au pêcheur uniquement ce dont on a besoin.
26:11 Et ensuite, après, on fait tout au plus court en disant, la pêche du dimanche, elle, par
26:16 le mardi.
26:17 La pêche du lundi, elle, par le mercredi, etc.
26:19 Pour le consommateur, ça fait un choix qui n'est peut-être pas aussi pléthorique que
26:22 sur un étal.
26:23 Mais si on veut avoir cette garantie de fraîcheur, de technique de pêche vertueuse et de bonne
26:27 rémunération de producteur, on n'a pas trouvé de meilleure solution.
26:29 Poiscaille a levé 8 millions d'euros.
26:31 C'était au mois d'octobre dernier.
26:33 Il y a à peu près 6 mois.
26:35 Avec quel objectif ?
26:36 L'objectif, c'est d'aller atteindre 50 000 abonnés.
26:39 Aujourd'hui, on a 20 000 abonnés actifs chez Poiscaille.
26:42 50 000, ça nous permettra de toucher 10 % de la flotte française.
26:45 Donc, aujourd'hui, on a 250 pêcheurs partenaires qui bénéficient des bons prix de Poiscaille
26:50 toute l'année.
26:51 L'objectif, c'est de dépasser les 500 pour voir l'impact sur leur activité, voir sur
26:55 l'état des stocks.
26:56 On se dit que Poiscaille est peut-être un peu la solution à la surpêche.
26:59 On aimerait bien le démontrer avec les scientifiques qui commencent à s'intéresser à nous.
27:03 Oui, effectivement, c'est un sacré défi, notamment sur les techniques de pêche.
27:08 Quand vous dites des techniques douces, ça veut dire quoi concrètement ?
27:10 Ça veut dire toutes les techniques qui n'ont pas d'impact sur le fond.
27:13 Donc, on exclut chalut et drague.
27:16 Vous voyez, chez Poiscaille, par exemple, il y a très peu de langoustines qui sont
27:18 essentiellement pêchées au chalut en France.
27:21 Mais par contre, on a de l'araignée de mer, du homard, du tourteau qui sont pêchés au
27:24 casier, qui est un engin qu'on pose au fond et qu'on relève après.
27:27 Pareil sur la drague, on ne fait que de la coquille Saint-Jacques pêchée en plongée.
27:30 Donc, les pêcheurs mettent des bouteilles et puis attrapent les coquilles une à une
27:34 au lieu de racler les fonds et d'arriver à emporter les coquilles, mais aussi tout
27:38 le reste.
27:39 Et après, les techniques douces, elles ont l'avantage aussi d'être sélectives.
27:42 C'est-à-dire qu'on n'attrape que ceux qu'on a ciblés et on ne rejette pas de poissons
27:46 morts à l'eau.
27:47 En plus, Poiscaille a un comportement vertueux là-dessus, c'est de dire nous, on prend
27:50 toute la pêche des pêcheurs et on ne prend pas juste les barres, les sols et les turbos
27:53 et puis le reste, tu le remets à l'eau.
27:55 Et donc, ça permet d'éviter tous les rejets que peuvent générer les autres techniques
27:59 de pêche.
28:00 On en parlait avec les invités précédents, l'impact de l'inflation sur un modèle
28:03 comme le Vaud.
28:04 Vous le ressentez ? Il y a peut-être un peu moins de consommateurs qui sont prêts à
28:09 faire cette démarche ?
28:10 On a dû augmenter les prix chez Poiscaille en fin d'année parce que sinon, ça ne passait
28:16 pas à terme.
28:18 Et on sent plutôt les commerces partenaires qui voient moins de consommateurs, essentiellement
28:24 des commerces bio.
28:25 On entend le bio qui patine un peu.
28:26 Mais par contre, on sent qu'il y a quand même encore un déficit d'offres dans le
28:30 poisson frais hors des supermarchés.
28:32 Donc, le marché, il est encore là et les consommateurs qui ont envie de s'impliquer
28:39 et de financer la transition avec leur consommation, je pense qu'il y en a encore un petit peu.
28:43 Il y en a encore évidemment beaucoup.
28:45 Merci beaucoup Charles Guirièque et on souhaite évidemment bon vent à Poiscaille et à vos
28:50 pêcheurs.
28:51 Parfait, merci beaucoup.
28:52 Voilà, c'est la fin de ce numéro de Smart Impact.
28:53 Merci à toutes et à tous de votre fidélité.
28:55 A demain.
28:56 Au revoir.
28:56 [Musique]

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