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  • 05/06/2023
Le Marrakech du rire est un festival international annuel d'humour qui se tient depuis 2011 à Marrakech, au Maroc. Créé par l'humoriste Jamel Debbouze, il est composé de plusieurs spectacles et Galas qui sont diffusés chaque année depuis sa création sur les chaînes de télévision M6, TV5Monde, 2M et Edan TV.

Catégorie

Personnes
Transcription
00:00 *musique*
00:05 *musique*
00:07 *applaudissements*
00:07 Je sais que tous, vous vous posez la même question, vous en avez parlé, vous avez chuchoté, vous vous demandez.
00:11 Je vais vous mettre à l'aise.
00:12 Et vous voulez en parler, vous osez pas.
00:14 Je sais.
00:15 La veste de Djamel.
00:17 *rires*
00:22 Moi je l'ai vu, je croyais qu'il avait trouvé un travail dans un ascenseur.
00:25 *rires*
00:29 Après on m'a dit non, peut-être que c'est dans un cirque avec des liens.
00:32 *rires*
00:35 Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, le nouveau groom de la Mamounia.
00:38 *rires*
00:43 Mais Djamel, si tu me permets de leur dire une seule chose.
00:45 Non, non, non, je te permets rien.
00:46 Je suis content de te retrouver ce soir.
00:50 Euh, tu travailles pour un bar ?
00:52 *rires*
00:56 Hein ?
00:57 *rires*
00:58 Djamel Debbouze, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, c'est à lui qu'on doit ce festival.
01:02 *applaudissements*
01:04 Quel dîner, s'il vous plaît.
01:06 *applaudissements*
01:10 Je suis très heureux d'être de retour au Maroc.
01:12 Chez moi, à la maison, c'est un vrai bonheur d'être ici, mes amis, vraiment.
01:15 J'étais à Gaza hier, ma ville natale.
01:17 Je sais pas s'il y a des gens de Gaza ce soir.
01:18 *applaudissements*
01:22 Gaza, ma ville.
01:24 La seule ville au monde où dans les étoiles, on apprend aux jeunes qui passent le permis
01:28 que quand le feu, il passe au vert, il faut...
01:31 klaxonner.
01:32 *rires*
01:36 Gaza, la seule ville au monde où les piétons doivent mettre la ceinture de sécurité.
01:40 *rires*
01:42 Y a des marrachis ce soir, des vrais marrachis.
01:44 *applaudissements*
01:45 Des vrais marrachis, ouais !
01:47 Salut Jean-Claude, salut Christophe, salut Bernard.
01:49 *rires*
01:53 Salut Mathieu, salut Mélanie, les vrais marrachis.
01:56 *rires*
01:58 Ils sont là, de plus en plus de Français qui demandent la nationalité marocaine.
02:01 Qu'est-ce que j'aimerais être une petite souris pour assister à la préfecture.
02:04 Le jour où les Français vont demander leur nationalité ou leur papier.
02:08 T'imagines ?
02:10 Ils leur demandent des pièces incroyables.
02:12 Et le gars content, il venge toute la communauté marocaine de France.
02:15 Il nous faut deux photocopies de... de vous, gars, regarde là.
02:18 *rires*
02:21 Vous allez vous asseoir là-bas, on vous appelle peut-être aujourd'hui ou là-demain.
02:24 C'est merveilleux, hein ?
02:26 *rires*
02:28 Le Maroc, le seul pays au monde où on te demande un document qui n'existe nulle part ailleurs, les amis.
02:32 Je l'invente pas, un certificat de vie.
02:35 *rires*
02:38 Tu t'es présenté toi-même là-bas, bonjour, ça suffit pas pour lui.
02:41 C'est pas assez vivant.
02:43 *rires*
02:47 Il nous faut un certificat de vie.
02:48 Mais enfant, mais déconnez pas, putain, moi je demande un papier, je viens de France,
02:51 j'ai envie de m'établir au Maroc, je suis bien vivant, mais merde, je suis...
02:54 *rires*
02:55 Ça me tue, ça.
02:56 Et voilà.
02:57 *rires*
02:59 Tu connais ces français qui connaissent des petits blagues dont on a jamais entendu parler ?
03:02 Écoute, j'ai été à Sidi Iqnila, le près de Fidilistaba.
03:06 *rires*
03:10 Tu manges un petit tagine chez Moumen, tu viens de ma part, tu lui dis Jean-Christophe, à moi il me dit...
03:15 *rires*
03:18 Tu y vas, il n'y a personne.
03:21 *rires*
03:22 Tu connais un Marocain qui a envie d'aller là où il n'y a personne ?
03:24 *rires*
03:27 On aime voyager.
03:29 D'ailleurs on est très attaché à notre passeport.
03:31 Le Marocain a un rapport avec son passeport qu'aucun autre pays au monde n'a.
03:34 Pour nous le passeport c'est sacré.
03:35 Je prends n'importe qui au hasard, ce soir, ici, dans la salle à Marrakech, il peut me dire où est son passeport à la maison.
03:40 Exactement.
03:41 Sous quelle étagère ? Sous le dictionnaire, avec la serviette et tout le truc, il sait exactement.
03:46 Il y en a même au moment où je suis en train de parler qu'ils disent "je l'ai, il est là".
03:49 *rires*
03:51 Je sais pas pourquoi, il y a même des gens, mesdames, mesdemoiselles, messieurs, que le passeport, ils le donnent à leurs parents.
03:56 *rires*
03:57 Ils ont 40 ans, 50 ans, à chaque fois qu'ils veulent voyager, ils passent chez les parents.
04:00 Et le premier contrôle qu'ils passent avant la douane, c'est les parents.
04:02 "Où tu vas, fin de radine, Moumen, pourquoi ?"
04:04 *rires*
04:07 J'ai un passeport marocain.
04:09 Bon, j'avoue que je ne l'utilise pas beaucoup en ce moment aux Etats-Unis, j'avoue, j'avoue.
04:14 Pour des raisons évidentes, je suis fier de mes origines, mais bon, en ce moment, t'as pas envie d'arriver à la douane américaine
04:18 avec un passeport vert, avec des grandes lettres en arabe et de Lyon.
04:21 *rires*
04:24 Et dire "je suis un comique".
04:26 *rires*
04:28 Donc j'ai un autre passeport, j'utilise un autre passeport, le seul problème c'est qu'ils ont mis mon lieu de naissance sur ce passeport.
04:32 La dernière fois que j'ai été aux Etats-Unis, le mec l'a vu, il a dit "Born in Morocco".
04:37 J'ai dit "yes", il m'a dit "why".
04:39 *rires*
04:42 Je savais pas quoi faire.
04:43 Mais c'est le rêve américain que je suis en train de vivre, c'est génial.
04:46 Et le rêve américain, croyez-le ou non, il est né pour moi au Maroc, quand j'étais petit, à Gaza.
04:50 Mon père, il m'a amené à la plage.
04:52 *applaudissements*
04:53 À Indien.
04:54 Et il se mettait devant la mer.
04:56 Et tous les papas marocains ont dit un jour à leurs enfants cette chose poétique mais débile.
05:01 "Mon fils, si tu prends un bateau, tu vas tout droit dans la mer."
05:04 *rires*
05:07 "Tu vas arriver en Amérique."
05:09 *rires*
05:11 Je me suis toujours demandé si aux Etats-Unis, de l'autre côté, il y avait un père américain avec son fils.
05:15 *rires*
05:19 Qui disait "Mon fils, si tu..."
05:22 "Moroccan dream."
05:24 Non, je pense pas.
05:25 *rires*
05:29 C'est bien, c'est bien, j'aime bien être aux Etats-Unis, tout est efficace.
05:32 Ça va vite.
05:33 Tu lèves la main, paf, taxi, il s'arrête.
05:35 C'est un truc de fou.
05:36 À Paris, tu peux lever tout ce que tu veux, je veux dire, tu...
05:38 *rires*
05:40 Tu peux lever tout ce que tu veux, je veux dire, tu peux lever tout ce que tu veux, je veux dire, tu...
05:41 *rires*
05:42 Tu peux lever tout ce que tu veux, je veux dire, tu...
05:43 *rires*
05:44 Tu peux lever tout ce que tu veux, je veux dire, tu...
05:45 *rires*
05:46 Tu peux lever tout ce que tu veux, je veux dire, tu...
05:47 *rires*
05:48 Tu peux lever tout ce que tu veux, je veux dire, tu...
05:49 *rires*
05:50 Tu peux lever tout ce que tu veux, je veux dire, tu...
05:51 *rires*
05:52 Tu peux lever tout ce que tu veux, je veux dire, tu...
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05:54 Tu peux lever tout ce que tu veux, je veux dire, tu...
05:55 *rires*
05:56 Tu peux lever tout ce que tu veux, je veux dire, tu...
05:57 *rires*
05:58 Tu peux lever tout ce que tu veux, je veux dire, tu...
05:59 *rires*
06:00 Tu peux lever tout ce que tu veux, je veux dire, tu...
06:01 *rires*
06:02 Tu peux lever tout ce que tu veux, je veux dire, tu...
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06:04 Tu peux lever tout ce que tu veux, je veux dire, tu...
06:05 *rires*
06:06 Tu peux lever tout ce que tu veux, je veux dire, tu...
06:07 *rires*
06:08 Tu peux lever tout ce que tu veux, je veux dire, tu...
06:09 *rires*
06:10 Tu peux lever tout ce que tu veux, je veux dire, tu...
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06:12 Tu peux lever tout ce que tu veux, je veux dire, tu...
06:13 *rires*
06:14 Tu peux lever tout ce que tu veux, je veux dire, tu...
06:15 *rires*
06:16 Tu peux lever tout ce que tu veux, je veux dire, tu...
06:17 *rires*
06:19 *applaudissements*
06:23 Je suis sorti de scène, j'ai dit "Maman, j'ai pas aimé mon spectacle, c'était difficile."
06:26 Elle m'a dit "Non, c'est ce que t'as ressenti toi, sur la scène."
06:30 Mais moi j'étais dans la salle, avec le public.
06:33 C'était pire.
06:34 *rires*
06:39 Ma mère elle est dingue, elle est folle !
06:41 L'Oualida c'est la plus drôle du monde, c'est elle qui m'inspire !
06:44 Je te promets !
06:45 Quand j'étais petit un jour, elle est venue me chercher à l'école, elle m'a regardé, elle m'a dit
06:47 "J'ai failli t'acheter un croissant."
06:49 *rires*
06:53 Je lui ai dit "Mais alors, qu'est-ce que..."
06:54 Elle m'a dit "Ça t'aurait fait plaisir, non ?"
06:55 J'ai dit "Ouais", elle m'a dit "J'étais sûr."
06:57 *rires*
07:01 Un jour ma sœur, elle était malade, elle est venue à la maison.
07:03 Ma mère a appelé.
07:05 Ma sœur a répondu, elle a dit "Alors ?"
07:07 Ma mère a dit "Qu'est-ce qu'il se passe ?"
07:08 Elle a dit "Je suis malade."
07:09 Elle a dit "Va vite dans la cuisine, prends une tasse, mets de l'eau chaude, mets du citron, mets de la cannelle,
07:12 et donne ça à ton frère avant qu'il attrape ce que tu as."
07:15 *rires*
07:19 Mon père, véritable Marocain, dans l'âme.
07:21 Beaucoup d'amour, et pas de paroles.
07:24 Pas un mot.
07:26 Pas de communication.
07:28 Beaucoup de gens se reconnaissent ce soir.
07:30 Rien que des expressions du visage, et des gestes, c'est tout.
07:34 *rires*
07:41 On passait des heures à jouer à cache-cache avec lui, il nous cherchait même pas.
07:44 *rires*
07:48 Il nous disait "Allez vous cacher, on allait se cacher, et partez au travail."
07:50 *rires*
07:54 Un jour, je devais me déguiser pour l'école en cow-boy.
07:57 C'était au Maroc.
07:58 Cow-boy au Maroc, tu imagines, le rêve américain avait démarré depuis longtemps.
08:01 Et là il me met le chapeau de cow-boy,
08:03 pistolet de cow-boy, et les babouches.
08:05 *rires*
08:07 Je pense que tout le monde connaît les babouches, c'est des chaussures très pointues,
08:10 qui n'ont pas de talons, qui n'ont pas de rien, qui ne sont pas finies, qui n'ont pas été terminées.
08:14 La babouche c'était un projet, le premier babouchiste il a...
08:17 *rires*
08:18 Il a commencé, quelqu'un l'a appelé "Oh c'est un chasseur de saverre les armes."
08:21 *rires*
08:24 Elles arrivent avec une odeur au préalable, dès que tu les achètes, tu sais pas pourquoi, sans raison.
08:28 *rires*
08:29 Et en fait ce qu'il faut savoir sur les babouches, c'est très très important les amis, c'est mécanique, c'est physiologique, c'est physique.
08:33 *rire*
08:34 Quand tu portes des babouches, tu peux que aller tout droit.
08:37 *rires*
08:40 Y'a pas de demi-tour, y'a rien !
08:42 *rires*
08:44 Y'a pas longtemps j'ai pris un avion pour aller aux Etats-Unis, j'étais en première classe.
08:47 Je rentrais dans l'avion comme ça, tu vois, et puis...
08:50 J'étais habillé de manière très très détente, tu vois.
08:54 Survêtement, basket, casquette.
08:58 Y'a un gars qui m'a regardé, il me jugeait, je sais pas si c'est le syndrome de l'immigré ou du nouveau riche.
09:02 Un nouveau riche vous savez tout ce que c'est, c'est un mec qui peut se payer la première classe,
09:04 mais qui demande des cacahuètes beaucoup dans l'avion.
09:06 *rires*
09:09 Du champagne ? Deux, oui, on sait pas pourquoi.
09:11 *rires*
09:13 Et là y'a un monsieur qui me regardait, tu vois, qui me regardait un peu de haut comme si il était un peu...
09:16 Et je sentais qu'il me jugeait, je sais pas si j'étais parano ou quoi,
09:18 et j'ai décidé, je me suis dit, je vais le redinstaller comme on dit en anglais.
09:21 Je vais me foutre de sa gueule, je vais pas le lâcher, il va se rappeler de moi toute sa vie ce mec.
09:24 Et là j'ai commencé à agir comme si j'avais jamais vu ça de ma vie, la première classe.
09:27 Je fais "Wouah !"
09:29 *rire*
09:30 "Wouah !" *rire*
09:32 "C'est super ici, c'est mieux que là-bas, non ?"
09:35 "Oui, en effet, c'est mieux, oui."
09:37 Et là je lui ai montré mon siège, celui que j'avais payé, j'avais le carton d'embarquement.
09:40 Je lui ai dit "Je peux m'asseoir là ou... ?"
09:42 Il m'a dit "Bah non, si vous êtes pas en première classe, c'est pas possible."
09:44 Je lui ai dit "Je ne dis rien, si t'en as à foutre, arrête.
09:46 Je vais m'asseoir là-bas et si le mec il vient, je me laisse, je pars."
09:48 J'ai été m'asseoir, je commençais à jouer avec les boutons.
09:50 *bruit de bouton*
09:52 *rire*
09:54 Il est devenu fou, le gars.
09:56 *bruit de bouton*
09:58 J'ai parlé à l'hôtesse, il a dit "Je pense que ce monsieur ne voyage pas en première classe."
10:00 Elle est venue me voir, je suis désolé, je dois voir le carton d'embarquement.
10:02 Je lui ai montré le carton d'embarquement, elle est venue, elle lui a dit "C'est bon, il voyage en première classe."
10:06 Et moi je me suis levé, je suis retourné vers le mec, je lui ai dit...
10:09 Je lui ai donné 20 euros.
10:13 *rire*
10:15 Merci Marrakech, vous êtes extraordinaires !
10:18 *musique*
10:28 Jamel Debbouze !
10:30 Gad Elbaleh !
10:32 Gad, je te jure, tu nous as régalé.
10:36 Merci, merci Jamel, je suis content d'être là, merci.
10:38 Gad, je veux te dire, d'une, qu'est-ce que je kiffe quand je te vois faire pleurer, de rire les gens.
10:47 Voilà.
10:49 Et de deux ?
10:53 Y'a pas de deux.
10:55 Y'a que d'une.
10:57 Ok.
10:59 Ça fait très longtemps qu'on s'est pas vu avec Gad.
11:01 Il paraît que t'as rencontré quelqu'un ?
11:03 Ouais, ça y est, arrête.
11:05 J'ai rencontré... Ouais, je vous raconte, je vous raconte.
11:07 En fait, j'ai rencontré une fille géniale, honnête, belle, et on a dîné ensemble y'a pas longtemps.
11:11 Elle m'a dit "Gad, je voulais te dire une chose."
11:13 Et elle m'a touché.
11:15 Je suis peut-être pas la fille la plus belle du monde.
11:17 Je suis peut-être pas la plus riche.
11:19 Je suis peut-être pas la plus intelligente ou la plus sportive.
11:21 Je suis peut-être pas la plus raffinée.
11:23 Voilà.
11:25 Mais ?
11:31 Y'a pas de mais.
11:33 C'est...
11:35 Toi y'a pas de "de", moi y'a pas de "mais".
11:37 Et dis-moi, je te vois, t'es au State tout le temps, je sais, là-bas, tu vis une aventure incroyable.
11:43 Le Maroc te manque, fortion.
11:45 Bien sûr que ça manque. Pourquoi tu crois que je suis là ? Je suis là, je suis au Maroc, je suis chez moi.
11:47 Le public me manque, bien sûr.
11:49 Et qu'est-ce qui te manque le plus ?
11:51 Ah, plein de choses.
11:53 Je sais pas, y'a...
11:55 C'est l'esprit, tu vois, c'est... Par exemple, y'a un mec à casa hier qui est venu me voir.
11:57 Il m'a dit "Gad, je suis un grand fan de toi.
11:59 Vraiment, c'est génial.
12:01 Et je te suis depuis longtemps.
12:03 Maintenant tu fais des tournées aux Etats-Unis, là.
12:05 On est fiers de toi.
12:07 Je veux te demander une chose que je demanderais jamais à personne."
12:09 Et j'ai rencontré des gens connus dans ma vie, Zama.
12:11 Mais avec les autres, je demanderais jamais.
12:13 "Mais toi, Zama...
12:15 Je sais que je peux te demander.
12:17 Je sais que tu es, Zama,
12:19 Woodle-Blade ou...
12:21 Adeb."
12:23 Je lui dis "Vas-y", il m'a dit "S'il te plaît,
12:25 achète-moi une voiture."
12:27 Ah, ah !
12:33 Ah, c'est magnifique !
12:35 Écoute-moi, je te jure, je lui dis "Assieds-toi, je veux te connaître."
12:37 Et il m'a rajouté un truc,
12:39 il m'a rajouté un truc, il m'a tué le rire, il m'a dit
12:41 "Je te jure, si tu fais ça, tu vas pas le regretter."
12:43 C'est vrai que les Marocains, ils sont exceptionnels.
12:47 Je passe de plus en plus de temps ici.
12:49 C'est incroyable.
12:51 Tu sais que Uber, il s'est installé au Maroc.
12:53 Et pour essayer, j'ai appelé, tu vois.
12:55 Je lui dis "Ouais, vous pouvez venir me chercher ?"
12:57 Il m'a dit "Viens-toi."
12:59 Vous êtes chauds pour plus de shows, les amis, ou pas ?
13:03 (Acclamations)
13:05 Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, s'il vous plaît,
13:07 une ovation pour Monsieur Guedemel.
13:09 Merci, c'est un bonheur d'être avec vous.
13:11 La FCO, vive le Maroc !
13:13 (Acclamations)
13:15 [Musique]

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