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  • 01/06/2023
Le Préfet de la Loire a distribué des flyers pour sensibiliser contre les violences faites aux femmes, dans l'espace public. Rien qu'à Saint-Etienne, 1 200 actes ont été recensés depuis le début de l'année.

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Transcription
00:00 Le préfet de la Loire a pris le tram cet après-midi pour lancer la grande opération
00:05 que Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, a voulu pour sensibiliser sur la sécurité
00:10 des femmes faites dans l'espace public.
00:12 5 millions de tracts vont être distribués partout en France et il y en a besoin.
00:16 Également à Saint-Etienne, 1 200 faits ont été recensés depuis le début de l'année
00:22 sur ces violences faites aux femmes, rien que dans la circonscription de police de Saint-Etienne.
00:27 Sur ces 1 200, il y en a environ 500 qui étaient dans la cellule familiale et donc ça veut
00:31 dire 700 qui étaient vraisemblablement faits sur la voie publique.
00:35 Donc vous voyez qu'on en a beaucoup, mais parmi cette augmentation, on sait qu'on a
00:38 une augmentation de 15% par rapport à l'année dernière de ces faits.
00:41 Et ces tracts comportent des conseils selon que l'on soit victime ou témoin.
00:46 Ils étaient distribués sur l'esplanade de la gare de Château-Creux.
00:49 Les femmes étaient particulièrement ciblées pour les recevoir.
00:52 Je pense que c'est hyper important qu'il y ait davantage de sensibilisation, pas seulement
00:57 pour les victimes mais aussi pour les personnes.
00:59 On est tous des citoyens.
01:01 Quand c'est bondé, très bien, sincèrement, un peu insécuritaire, etc.
01:05 Souvent des mains baladeuses ou des regards un petit peu indiscrets qui sont un peu gênants.
01:11 Dans les trams, dans les bus, il y a des caméras, donc ce qui fait qu'on se sent beaucoup plus
01:15 en sécurité, mais ça ne suffit pas.
01:17 Regardez, je tiens mon sac.
01:19 Et en termes de violences faites aux femmes, les avis divergent d'une personne à l'autre.
01:24 Un vaste sujet d'interrogation.
01:26 Pour Léa, 19 ans.
01:28 Pour ma part, je n'ai jamais été victime de ces violences, mais je sais que c'est extrêmement
01:33 courant.
01:34 Accoster, oui.
01:35 Siffler, oui.
01:36 Mais pour moi, c'est quand on commence à entendre des injures sur notre personne.
01:44 Ça part de là.
01:45 Moi, on ne m'a jamais insultée.
01:47 Et puis à partir du moment où il y a un contact physique, moi, on ne m'a jamais touchée.
01:52 Je sais que ce n'est pas normal de se faire siffler dans la rue, d'être accostée, ce
01:58 n'est pas normal.
01:59 Mais je crois que j'ai réduit mon taux de tolérance parce que j'ai l'impression qu'on
02:04 est obligé.
02:05 Et la meilleure manière de réagir face à ces violences se trouve en trois points très
02:10 précis selon le préfet de la Loire.
02:12 Premièrement, essayer de faire du bruit pour attirer les gens autour de soi, pour éviter
02:16 que ça se passe dans de la discrétion parce qu'on sait très bien que ce genre de violences
02:19 sont des violences qui se passent dans un cercle très fermé.
02:21 Le deuxième point, c'est ensuite d'appeler le 17.
02:23 Et c'est la meilleure réflexe qu'on peut avoir, c'est d'appeler la police ou la gendarmerie.
02:27 Et puis après, une fois que ça s'est déroulé, que les policiers sont arrivés, c'est de
02:29 porter plainte absolument.
02:30 On a encore trop peu de faits de violences qui sont caractérisés sur lesquels on n'a
02:34 pas de suite judiciaire ou pénale qu'ils peuvent donner parce qu'il n'y a pas de plainte
02:37 qui a été déposée.
02:38 Et notez que cinq intervenants sociaux travaillent dans les commissariats et gendarmerie de notre
02:43 département afin d'accompagner les victimes de ces violences.
02:46 Merci.

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