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  • il y a 2 ans

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Transcription
00:00 Didier Deschamps a connu le bonheur d'être deux fois champion du monde, en 1998 en tant que joueur, puis en 2018 en tant que sélectionneur.
00:18 S'il garde d'excellents souvenirs de ses deux parcours, Didier ne s'est pas fait que des amis.
00:28 Plus de 4 ans après avoir remporté la fameuse Coupe du Monde 2018, la France a failli y remettre ça.
00:35 Le 18 décembre dernier, les Bleus ont tout donné face à l'Argentine, avant de perdre au tir au but.
00:44 Une performance remarquable, tout de même, puisqu'il est extrêmement rare d'arriver deux fois de suite en finale de la plus prestigieuse des compétitions entre les nations.
00:57 Ravi de la performance, Noël Le Gray, qui était encore le président de la FFF avant que les affaires ne lui tombent sur la tête, a prolongé le contrat de Didier Deschamps, le sélectionneur des Bleus depuis 2012.
01:12 Un choix qui a des plus à certains anciens joueurs, comme Christophe Dugarry.
01:21 « Je ne cache pas que je préférerais que ce soit Zizou, j'ai envie de voir autre chose.
01:28 Deschamps, j'entends ce qu'il dit, mais on ne peut pas dire que l'équipe de France appartient à tout le monde et l'a gardée pendant 12 ans », a-t-il déclaré.
01:39 Ce n'est pas la première fois que Christophe Dugarry et Didier Deschamps se livrent à une petite bataille.
01:49 Didier Deschamps, ennemi intime de Christophe Dugarry avant le début du Mondial 2018, le choix de Didier Deschamps de ne pas sélectionner Karim Benzema dans l'équipe de France n'a particulièrement pas plu à Christophe Dugarry.
02:04 Il faudra que Didier Deschamps aille très loin en Coupe du Monde.
02:10 Parce qu'il faudra assumer son choix.
02:17 Parce qu'on prend en otage l'équipe de France et c'est peut-être au déprimant de l'intérêt collectif, a déclaré l'ancien footballeur sur les ondes de RMC Sport.
02:28 Un discours qui n'a pas plus à l'intéresser.
02:34 Dugarry ose dire que je prends la France en otage.
02:40 Cela dépasse l'entendement.
02:46 Il dit ce qu'il veut, il a son émission radio.
02:51 On a vécu des choses ensemble donc je sais qu'en termes d'état d'esprit, sincèrement, j'ai vu beaucoup mieux.
03:00 Si on devait se voir avec Dugarry, ça ne serait même pas bonjour, bonsoir.
03:08 Chacun sa route, chacun son chemin.
03:14 C'est clair, a-t-il rétorqué dans les colonnes du Parisien.
03:19 Néanmoins, si cette brouille avait pu s'arrêter là, elle aurait également pu se régler devant les tribunaux puisque quelques jours après ces échanges, Didier Deschamps aurait réfléchi à attaquer son ancien coéquipier en justice.
03:35 Chose qui, après réflexion, ne s'est jamais faite.
03:43 [Musique]

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