En Gironde, les espoirs du handisport rêvent des Jeux paralympiques

AFP Sport

Au Centre fédéral handisport de Talence, une vingtaine de jeunes sportifs âgés de 15 à 21 ans poursuivent leur rêve paralympique, tournés vers Paris-2024 et au-delà.

Transcript

00:00 -Dimover.

00:01 -Comme "Dimover", mais "Dimover".

00:03 -Dimover.

00:04 -C'est le mot ?

00:05 -C'est un mot ?

00:06 -Ca, c'est le mot.

00:07 -Ca, c'est le mot.

00:09 -Ah, ça.

00:10 ...

00:12 -Guillaume et Sofiane.

00:14 ...

00:27 -Le Centre fédéral d'handisport, c'est ni plus ni moins

00:29 une structure d'entraînement pour des jeunes sportifs

00:30 en situation de handicap,

00:32 qui ont entre 15 et 22-23 ans.

00:35 On parle d'accession au niveau chez nous,

00:38 donc c'est des profils en devenir,

00:40 des profils que j'espère qu'on retrouvera

00:42 sur les Jeux paralympiques de Los Angeles 2028

00:44 et Brisbane 2032.

00:46 Et donc, l'idée, c'est de valider tous les fondamentaux

00:51 des disciplines, que ce soit en basket, fauteuil,

00:53 en tennis de table ou en athlétisme,

00:54 afin qu'ils puissent être, quand la discipline le permet,

00:57 entraînables dans des structures valides.

00:59 Dans des groupes d'entraînement avec des jeunes valides.

01:00 ...

01:14 -En fait, tout ce qui est dans l'handisport,

01:15 c'est vraiment du ciblage.

01:16 On repère des gens, on repère des jeunes,

01:18 des jeunes talents,

01:19 et puis on les oriente petit à petit

01:21 vers leur sport de présélection, on va dire.

01:23 Et je pense que l'accompagnement en handisport

01:25 est très important, parce que tu peux te retrouver

01:27 dans un sport qui te plaît, mais qui n'est pas forcément...

01:31 Qui n'est pas forcément avec un développement

01:33 qui est bon pour toi, en fait.

01:34 ...

01:40 -Il faut que t'arrives à le maintenir, tout.

01:41 On recommence là-dessus.

01:43 OK ? C'était mieux au départ,

01:44 beaucoup plus dynamique, c'est mieux chercher le sol.

01:48 -Alors, ça fait deux ans que je suis au centre,

01:50 parce qu'en fait, avant, du coup, j'avais un club,

01:53 mais que deux fois par semaine.

01:55 Mais du coup, je pouvais pas progresser comme je voulais.

01:57 Et puis aussi, dans mon club,

02:00 les entraîneurs, ils étaient pas spécialisés au handicap,

02:03 donc ils savaient pas forcément comment m'entraîner et tout.

02:05 ...

02:10 -Mais non, c'est justement...

02:12 ...

02:21 -Ah !

02:23 ...

02:26 -Moi, je me dis que si j'arrive pas à aller à Paris,

02:29 je ferais tout pour aller à Los Angeles aussi,

02:31 donc je me donne un fonds pour faire les deux,

02:34 voire même plus.

02:35 Ce centre, c'est un atout,

02:37 puisque déjà, il y a la kiné sur place,

02:39 qu'on peut pas avoir partout.

02:41 Tout ce qui est préparateur mental, diététicienne,

02:44 moi, ça m'apporte beaucoup.

02:46 J'aurais pas ça dans mon club, chez moi.

02:49 Du coup, oui, ça me permet d'être optimale

02:52 sur les entraînements.

02:54 ...

03:02 ...

03:08 [SILENCE]

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