00:17 - Easy Cash a été créé il y a 20 ans, le premier magasin c'était à Mérignac.
00:20 Vous en avez 130 environ aujourd'hui, le dernier est tout récent c'est ça ?
00:23 - Oui le dernier est ouvert hier, très exactement à Reims.
00:26 - C'est encore girondin, le siège est toujours à Mérignac, vous avez beaucoup de gens qui y travaillent ?
00:30 - Nous avons une quarantaine de personnes qui travaillent sur Mérignac.
00:33 - Et le reste dans les magasins c'est ça ?
00:35 - Le reste dans les magasins, 1200 salariés, on va dire entre 8 et 12 voire 14 personnes par magasin, en fonction de la taille du magasin.
00:43 - Jeannelle le disait, année 2022 record, qu'est-ce qui a fait de cette année-là une année record ?
00:48 - Alors plusieurs choses, d'abord une belle offre en magasin,
00:52 l'envie je pense des français de retourner en boutique après des années Covid,
00:57 et puis également une plus grande appétence pour la circularité, l'envie peut-être de faire un achat malin.
01:02 Et donc on a vu une très très belle année 2022 et puis un très beau début d'année 2023.
01:09 - Et l'inflation aussi qui pousse peut-être les français à vider leurs tiroirs pour voir s'ils peuvent récupérer un petit peu d'argent ?
01:14 - Exactement, puisque une des particularités chez Easy Cash c'est qu'on achète une grande majorité des produits au comptoir,
01:21 82% de nos achats sont faits au comptoir et arrivent de proximité de nos magasins.
01:29 Donc effectivement l'inflation, la baisse du pouvoir d'achat amène un certain nombre de français à faire un peu les fonds de tiroirs et nous amener leurs produits.
01:39 - On a rappelé le principe, on ramène des objets dont on ne veut plus, quel type d'objet d'ailleurs que vous reprenez le plus ?
01:44 - De la téléphonie principalement, ensuite on a tout le rayon gaming qui est un rayon qui est très dynamique chez nous, les consoles, les jeux, vidéos.
01:53 On a après l'équivalent, le rayon luxe puisqu'on vend également de la maroquinerie, de la bijouterie.
01:59 Et puis le rayon informatique et après tout ce qu'on appelle le rayon libre-service, c'est-à-dire les livres et puis encore les DVD à certains endroits en France, ça fonctionne encore très bien.
02:09 - On est à la saturdie 7 sur France Bleu, Gironde, Anne-Catherine Pichineau. Pichineau, notre invitée ce matin c'est la directrice générale d'Easy Cash, entreprise girondine.
02:16 - On rachète donc d'occasion, est-ce qu'on est sûr que ça va bien fonctionner ?
02:19 - Alors on est sûr que ça va bien fonctionner puisque nous nous sommes tiers de confiance, nous vérifions tout ce que nous rachetons,
02:25 nous effaçons les données quand il s'agit par exemple d'un téléphone et puis quand il s'agit de maroquinerie, nous faisons faire un certificat d'authenticité.
02:34 Donc c'est d'ailleurs tout l'intérêt d'aller acheter dans un magasin qui est tiers de confiance.
02:37 - Mais un téléphone il ne va pas me lâcher dans les 6 mois par exemple ?
02:39 - Non, d'ailleurs nos produits sont garantis 2 ans sur la téléphonie, puisque nous sommes tellement sûrs de nos produits et des tests que nous faisons que nous avons décidé de les garantir 2 ans.
02:48 - Et vous les revendez beaucoup plus cher que ce que vous les rachetez aux gens ?
02:50 - Non, l'idée c'est vraiment d'avoir un vrai partage de la valeur, c'est-à-dire que ça soit du gagnant-gagnant-gagnant,
02:56 c'est-à-dire que la personne qui vient nous vendre son objet n'ait pas l'impression de se faire arnaquer,
03:01 que la personne qui vienne en magasin fasse une bonne affaire et puis en même temps que ça soit également rémunérateur pour nos franchisés qui ne payent pas d'argent.
03:10 - Oui, c'est quelle marge que vous prenez ?
03:11 - On est à 40% en moyenne.
03:12 - On avait à votre place il y a 2 jours Fabrice Caïd, le président de l'association ICOS qui veut ouvrir un village de la seconde main à Bordeaux.
03:18 Là les gens ne reçoivent pas d'argent, c'est vraiment du don de leurs objets dont ils ne veulent plus.
03:22 Ça peut coexister ces deux mondes ?
03:24 - Tout à fait, c'est d'ailleurs très complémentaire, nous nous sommes ravis quand ce type d'initiative arrive.
03:29 On disait que les français ont plus d'appétence pour la circularité et la seconde main, néanmoins c'est quand même une toute petite partie de la consommation française.
03:38 Je crois qu'en moyenne nous dépensons chaque année 70 euros sur des produits de seconde main.
03:43 Donc ce type d'initiative est vraiment complémentaire.
03:45 Nous ne reprenons pas forcément tous les objets, il y a certains objets qui n'ont plus leur place en magasin,
03:51 qui sont un peu cassés ou trop cassés pour être revendus et nous on est très très contents quand ce type d'initiative arrive.
03:57 - Et en easy cash, c'est le principe de ramener les objets dont on ne veut plus pour les revendre.
04:02 Merci Anne-Catherine Péchineau, nouvelle directrice générale d'easy cash, d'avoir pu nous en parler ce matin.