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  • 04/05/2023
Alors que plusieurs centaines de supporters contestaient devant le siège du PSG à Boulogne-Billancourt, certains autres étaient devant le domicile de Neymar pour l'insulter. Pas un comportement adéquat selon Kevin Diaz et ce peu importe les circonstances...

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Transcription
00:00 - De toute façon, je vais quand même revenir sur deux ou trois trucs qu'a dit Jonathan.
00:06 Tu parles du parc des années 90, je pense que tu y étais aussi.
00:09 J'y ai même été deux, trois fois sur la pelouse, ramasseur de balles ou pas.
00:13 Je peux te dire que je ne suis pas sûr que ce soit vraiment un stade où on a envie de retourner.
00:17 En tout cas celui-ci.
00:20 Bien sûr, pas toutes les tribunes, mais bon quand même.
00:23 Ensuite, de dire que c'est Messier et Neymar le problème, moi je l'avais dit...
00:28 - Le symbole des problèmes, Kevin. - Oui, mais le symbole des problèmes, il y a un moment
00:30 quand les supporters, et surtout les supporters du Paris Saint-Germain qui suivent leur club au quotidien,
00:34 ils le savent aussi bien que nous, voire mieux que nous.
00:38 Il y a un moment quand tu prends Léo Messi.
00:39 Moi, je n'ai jamais été un fan inconditionnel de Léo Messi.
00:42 Mais quand tu recrutes Léo Messi, il n'a pas 22 ans, c'est quelqu'un qui a 34 ans.
00:47 Tu sais quelle est sa personnalité, tu sais pourquoi il vient au Paris Saint-Germain,
00:52 tu sais dans quelles conditions il vient au Paris Saint-Germain.
00:54 Tu crois vraiment que celui qui a décidé, ou ceux qui ont décidé de recruter Léo Messi,
00:58 ils pensaient qu'après chaque match au Parc des Princes,
01:00 il allait faire tourner l'écharpe du PSG en disant "c'est le club de mon cœur".
01:04 Donc il y a un moment, quand tu recrutes Léo Messi, tu sais qui est Léo Messi.
01:08 Donc aujourd'hui, ce qui se passe avec Léo Messi, parce que tout vient de là aussi,
01:13 je suis plutôt d'accord avec ce que disait Manu Petit tout à l'heure.
01:15 Il y a un moment, moi encore une fois, je ne suis pas un fan inconditionnel de Messi, loin de là.
01:19 Mais il y a un moment, il est comme ça le mec. En fait, il est comme ça.
01:22 Il aurait été à Manchester United, ça aurait été le même.
01:24 - Mais est-ce que l'espoir de France fait quelque chose de grave envers Léo Messi ?
01:27 - Non, non, mais je te parle de cette suspension,
01:30 qui fait qu'on ne savait pas que Messi avait un contrat.
01:34 OK, il fallait que le PSG tape du poing sur la table,
01:36 ils ont choisi de le faire avec Messi,
01:38 mais je pense peut-être qu'ils savaient aussi que de toute façon, ils n'allaient pas le garder.
01:41 Donc allez, c'était faire une pierre deux coups en mode "de toute façon, tu vas t'en aller,
01:45 mais nous on ne voulait plus quoi".
01:47 Maintenant, pour revenir à ce qui s'est passé hier,
01:48 moi je ne reproche pas aux gens d'être véhéments et d'en avoir ras le bol.
01:53 Nous-mêmes, on en a ras le bol de commenter les matchs du PSG
01:57 parce qu'on a l'impression de se répéter et que nous-mêmes, on n'a pas les solutions.
02:01 Par contre, je suis désolé, et ça je te l'avais déjà dit pour la commanderie,
02:04 moi, c'est des gens qui ont des familles,
02:07 c'est des gens, et ça il ne faut pas l'oublier, les joueurs ils ont des familles,
02:10 les joueurs ils ont des entourages,
02:12 on peut aimer ou pas aimer leur comportement.
02:14 Les insultes, jamais je dirais c'est normal d'insulter quelqu'un, jamais.
02:17 Jamais dans la vie, ni au foot, ni dans la rue.
02:20 Ça c'est la première chose, et ça je pense qu'il faut le dire ici même.
02:23 Et deux, aller devant chez quelqu'un,
02:26 tu ne sais pas si son fils est dedans, tu ne sais pas si sa mère est...
02:29 Non, je suis désolé, inadmissible.
02:31 C'était pareil à la commanderie, la violence c'est toujours inadmissible en fait.
02:35 Et dans cette société, que ce soit... - Mais il y a eu quoi de violent hier ?
02:38 - Les insultes c'est violent.
02:39 Aller chez quelqu'un c'est violent.
02:40 - C'est pas du folklore riche Kevin. - Que ce soit, la violence c'est pas du folklore riche.
02:43 - Derrière ce terme folklore, il a bon dos le folklore, Jonathan.
02:46 - Est-ce que c'est grave ce qui s'est passé ?
02:49 - Non mais la raison c'est pas qu'il ait fait quoi dans la maison...
02:51 [SILENCE]

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