00:00 (Générique)
00:20 Bonsoir à tous, c'est très heureux de vous retrouver pour ce JT de ce jeudi
00:25 avec une mobilisation devant l'entrée du centre de détention de Salon de Provence
00:31 après un déferlement de violence.
00:34 Ce matin, le syndicat local Efo-Justice a bloqué l'accès au centre
00:40 après la violente agression en cascade de membres du personnel pénitentiaire
00:44 hier en début d'après-midi.
00:46 Un détenu souffrant de troubles psychiatriques s'en est pris à un surveillant
00:51 à coups de poing en visage.
00:53 Deux agents ont été dirigés aux urgences de Salon.
00:57 Le premier défiguré avec 60 jours d'arrêt de travail.
01:01 Il a été transporté d'urgence dans la soirée au centre hospitalier d'Aix-en-Provence
01:06 afin de subir une intervention chirurgicale.
01:10 Le second a été victime de multiples contusions sous le choc.
01:15 On fait le point sur cette affaire avec Jessy Zachary.
01:19 C'est le délégué régional Efo-Justice.
01:22 Il est au micro de Laurence Durando.
01:25 C'est une très grande colère face à ce genre d'événement,
01:30 à cette situation plus précise, car beaucoup d'agents ont été choqués.
01:33 Vous imaginez un détenu qui a mis à terre plusieurs agents,
01:37 qui a blessé plusieurs agents, dont deux, et dont un plus particulièrement,
01:41 un déchaînement de violence comme on n'en a jamais vu
01:45 ou quasiment jamais vu sur le centre de détention de Salon-de-Provence.
01:49 La place du détenu n'est pas sur un centre de détention.
01:52 Il faut savoir que les centres de détention sont des établissements pour peine pour des personnes condamnées.
01:56 Cette personne a eu fait plusieurs séjours dans des hôpitaux psychiatriques,
02:00 dans des UHFA et aussi dans des unités de détenus violents.
02:04 Il est aussi connu pour son extrême agressivité envers les personnes dépositaires de l'autorité publique,
02:10 que ce soit à l'extérieur ou à l'intérieur, au niveau de la police ou des personnels pénitentiaires.
02:15 Donc non, il n'a pas sa place sur un centre de détention.
02:19 Les 10 et 11 mai prochains, il y aura un exercice national de sécurité nucléaire
02:26 appelé ERNUC 2023, qui se déroulera à la base aérienne 125 d'Ystres.
02:33 C'est un événement et un exercice organisé conjointement par la préfecture des Bouches-du-Rhône,
02:39 mais également le ministère des Armées et l'Autorité de Sûreté Nucléaire de Défense.
02:44 Alors pourquoi on a choisi Ystres ? Éléments de réponse avec Hervé RICO.
02:49 Il y a d'abord une réalité historique.
02:51 La base d'Ystres, c'est depuis 1964 des avions ravitailleurs composantes de la dissuasion nucléaire
02:58 et tout simplement le fait permanent que la bombe sous forme de missiles nucléaires est stockée en sous-sol à Ystres.
03:05 La base stocke des missiles nucléaires destinés à être emportés aujourd'hui par un rafale,
03:11 par un Mirage 2000 ou un Mirage 4 du temps des années de Gaulle.
03:15 Et l'armée de l'air nous assure que le risque d'explosion est nul ou quasi nul.
03:20 Néanmoins, il s'agit de s'entraîner encore et toujours.
03:24 La base d'Ystres, c'est la plus grande base de France avec 5000 personnes tous les jours dans l'enceinte.
03:30 120 000 personnes accèdent tous les ans aux 500 bâtiments que compte cette base.
03:36 La plus longue piste d'Europe allongée pour permettre à la navette spatiale de se dérouter en cas d'urgence.
03:42 L'A380 est venue faire des essais sur cette piste
03:46 et les avions espions U2 de la CIA ont même décollé de Ystres pendant plusieurs années.
03:51 Un contexte militaro-industriel qui fait qu'il est bien nécessaire d'entraîner régulièrement tous ces personnels au pire des scénarios.
04:00 C'est une ligne SNCF que vous connaissez par cœur, que vous empruntez peut-être régulièrement.
04:07 Et le réseau ferroviaire se transforme sur cette ligne avec des travaux.
04:12 Je vous parle de la ligne de la Côte Bleue en 2023.
04:16 Le plus gros effet pour le renouvellement des installations ferroviaires.
04:21 Une future gare souterraine dans Saint-Charles.
04:25 Régénération de la gare de Miramas.
04:28 Quelques exemples des travaux ou futurs travaux qui vont permettre d'intensifier le trafic ferroviaire sur notre territoire.
04:36 On fait le point sur ce dossier avec les explications de Jean-Pierre Serrus.
04:41 Il est vice-président de la région en charge des transports et des mobilités.
04:47 Le message que je veux faire passer à l'ensemble des usagers, aux 5 millions d'habitants de la région,
04:53 c'est d'abord leur dire qu'on est sur un travail qui est complexe, mais qu'on le fait avec beaucoup d'énergie et beaucoup de détermination.
05:00 Et qu'ils ont eux aussi leur part à jouer dans cet objectif du plan climat.
05:07 Chaque fois qu'ils ont la possibilité d'une alternative à l'utilisation de la voiture, qu'ils se renseignent, on est là pour les aider.
05:15 Au fur et à mesure des années, avant 2030, après 2030, nous allons développer de nouvelles offres.
05:22 Elles sont toutes économiquement meilleures que l'utilisation de la voiture, en particulier quand on est seul dans sa voiture.
05:30 Je ne parle pas du covoiturage. Et elles sont de toute façon meilleures pour le climat.
05:34 Il faut qu'on utilise très rapidement le plus possible les transports collectifs et les transports décarbonés,
05:40 pour permettre de respecter les engagements vis-à-vis du plan climat.
05:43 Je rappelle qu'on cherche la neutralité vis-à-vis des émissions carbone à partir de 2040.
05:49 On veut déjà une diminution de plus de la moitié en 2030.
05:53 Ça, ça passe par beaucoup plus de transports collectifs et beaucoup plus de décarbonation.
05:57 On part à Porteboucq. Les sculptures Morales, elles sont en pleine rénovation.
06:03 La ville possède en l'aigle une partie de ces sculptures monumentales.
06:08 Certaines sont visibles au public, d'autres pas.
06:11 Afin de les maintenir en état, Porteboucq a mandaté l'association Concordia pour rénover les œuvres qui lui appartiennent.
06:21 Détail et reportage signé Ulrich Descheney.
06:24 Les sculptures en fer forgé de l'artiste Raymond Morales sont en partie visibles à Porteboucq.
06:30 Une grande part est stockée dans un vieil entrepôt municipal, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur.
06:35 Personnage torturé ou simplement énigmatique, issu d'un imaginaire fantastique, parfois haut de 3 mètres et plus,
06:42 aujourd'hui la rouille les menace.
06:44 C'est des structures en métal qui sont à l'abandon depuis plusieurs années.
06:49 Une grande partie d'entre elles à l'extérieur, donc ils sont confrontés aux intempéries.
06:55 C'est du métal, donc il faut le protéger.
06:57 Concordia est une association qui, entre autres, organise des chantiers internationaux.
07:02 Ici, les jeunes bénévoles arrivent d'Allemagne, Espagne, Estonie, Finlande, Norvège et Ukraine, pour un travail de deux semaines.
07:09 Ce qu'on fait, c'est qu'on va venir poncer complètement les statues pour enlever les traces de rouille,
07:14 gratter à la brosse métallique et ensuite les huiler pour nourrir le métal et le protéger des intempéries.
07:20 Un processus plus simple que le premier qui a mené d'autres difficultés.
07:24 Cette manière de faire a permis de rénover une vingtaine de sculptures au lieu d'une douzaine prévues au départ.
07:29 Mais en dehors du fait qu'un bon nombre reste encore à faire, même pour les chanceuses, c'est pas gagné.
07:34 Dans trois, quatre ans, il faudra repasser une couche, voire deux, de cette même huile sur toutes les statues
07:41 pour qu'elles continuent de conserver cette étanchéité.
07:45 La ville de Porte de Bouc espère bien, dans un avenir proche, réunir toutes ces œuvres dans un même lieu ouvert au public.
07:53 Le sport avec le football, J-2, c'est le choc samedi soir dans le Pas-de-Calais au stade Félix Bollard.
08:00 Le sommet de l'Iga entre le Racine Club de Lens et l'Olympique de Marseille,
08:04 et c'est peut-être le match le plus important de cette fin de saison.
08:08 Après le succès des Lensois à Toulouse, mardi, les deux équipes ne sont plus séparées que d'un point en faveur des Marseillais.
08:17 Et Lens OM, c'est donc samedi 21h au stade Félix Bollard, à suivre évidemment sur Maritima en intégralité,
08:24 Maritima Radio, avec les commentaires de Karim Attab et de Jacques Baille.
08:28 Direction la Terre battue à présent pour une rencontre qui a attiré beaucoup de monde hier après-midi.
08:35 Nous étions à Aix-en-Provence pour l'Open d'Aix, Andy Mulway face à Gaël Monfils, de mémoire d'organisateur.
08:44 Jamais on avait vu autant de monde pour un match en semaine.
08:48 Il y avait notamment beaucoup d'enfants, acquis évidemment à la cause du joueur français.
08:54 Mais ça n'a pas suffi, l'Écossais s'est imposé en 2-7, 6-3, 6-2.
08:59 Retour sur ce match tout en son et en ambiance, avec des images signées Noren Werfeli.
09:11 C'est incroyable le monde qu'il y a pour voir Gaël Monfils et Andy Mulway.
09:14 C'est vraiment un plaisir, un vrai bonheur. On a la chance de pouvoir assister à ça, donc c'est normal qu'il y ait du monde.
09:19 C'est dommage pour Monfils. J'étais pour lui, mais il a perdu, donc je suis un peu déçu.
09:24 Et voir deux joueurs de cette trampe sur un terrain.
09:27 J'étais content de les voir, ça m'a fait plaisir.
09:34 Je trouve que c'était très serré, ces deux joueurs qui sont tous les deux très forts.
09:42 Et tu as ressenti quoi quand on t'a dit que tu allais voir Monfils et Mulway dans le même match ?
09:46 J'étais très content d'aller voir ce match. Je soutenais Monfils, mais il jouait mieux.
09:57 Si on avait dit qu'à Aix-en-Provence vous assisteriez à un match, Monfils meurait ?
10:14 Non. Parce que voir de grands sportifs comme ça, de 36 ans, c'est super, c'est beau.
10:23 De belles balles ils ont fait tous les deux.
10:25 Cet après-midi c'était quoi pour vous ? Une belle après-midi ?
10:27 Super après-midi. De bons champions.
10:30 Je suis venue voir Monfils, pas forcément pour le voir gagner, mais pour le voir lui.
10:36 Et je suis ravie de mon après-midi.
10:39 C'est la fin de ce journal, merci de l'avoir suivi. On passe à la météo pour votre journée de vendredi.
10:54 Merci.
10:56 Sous-titres par Jérémy Diaz
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