Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • il y a 2 ans
La treizième journée de mobilisation contre la réforme des retraites a, une nouvelle fois, débouché sur des violences à Saint-Etienne. Plusieurs vitrines de la Grand-Rue ont été détruites.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00 C'est surtout sur la partie haute de la Grand-Rue que les dégâts se sont concentrés,
00:04 comme derrière moi la vitrine de ce magasin de chaussures qui a été vandalisée.
00:09 Les panneaux publicitaires également ont été dégradés depuis la place Jean-Jaurès
00:13 jusqu'à la place du Peuple.
00:15 Une quinzaine d'agents municipaux a été réunis hier jusque dans la soirée pour s'affairer
00:21 à sécuriser les vitrines.
00:23 Notamment, ils étaient une quarantaine mobilisés ce matin.
00:26 Et les gestes sont désormais bien rodés pour ces agents mobilisés dès 6h30 ce matin.
00:32 La priorité est d'effacer les derniers tags.
00:35 Ils sont assez nombreux en haut de la Grand-Rue, mais pas de quoi effrayer la commerçante
00:39 de cette boutique qui a eu son tout premier tag depuis le début de la mobilisation contre
00:43 la réforme des retraites.
00:44 C'est beaucoup les magasins de téléphonie et monoprix qui sont plus touchés.
00:49 Après quand c'était les gilets jaunes on devait tout fermer, se barricader, mais là
00:53 c'est rare qu'on ferme à clé et c'est rare qu'on descende le rideau.
00:56 Ce sont en effet les banques et les magasins de téléphonie qui ont subi les plus gros
01:00 dégâts hier après la manifestation syndicale.
01:03 C'est le ras-le-bol qui l'emportait chez les commerçants croisés ce matin, même
01:07 si leurs boutiques ont été épargnées.
01:09 Il faut arriver à trouver une solution.
01:11 Les manifestants je suis d'accord qu'ils manifestent, mais il faut arriver à bloquer
01:14 ces casseurs qui n'ont rien à faire ici.
01:16 On a toujours cette crainte, surtout comme hier c'était férié, il n'y avait personne
01:19 en boutique, donc on a toujours cette crainte d'arriver le lendemain et de se dire ce
01:22 qui a été cassé.
01:23 C'est vraiment la violence gratuite, il n'y a aucun intérêt de nous en vouloir à
01:26 nous, on a déjà du mal à travailler et à s'en sortir en centre-ville, si en plus
01:32 ils nous rajoutent ça.
01:33 Ras-le-bol aussi pour Jean-Claude, un passant qui nous a lui-même interpellé dans la rue.
01:38 Oui je suis chicanalisé par ça, parce qu'avec tout ce qu'ils ont cassé dans toute la France,
01:42 ils pourraient payer des retraites et des retraites et des retraites.
01:44 J'ai manifesté moi aussi dans ma vie quand j'étais jeune, on cassait pas les affaires,
01:49 on buvait peut-être quelques canons, on n'emmènerait pas les gens, c'est un scandale.
01:54 Et noter que depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites, la ville
01:58 de Saint-Etienne estime à 35 000 euros le coût des dégradations.

Recommandations