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  • 25/04/2023
Spécialiste du grand banditisme, le journaliste Frédéric Ploquin affirme que la vente aux enchères de biens saisis, prévue à la Cour de Paris mardi 25 avril, est un message dissuasif à l'attention des trafiquants moyens.

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Transcription
00:00 pour positiver un petit peu, je veux dire que c'est déjà un signal
00:02 qu'on se fasse progresser à l'opinion publique et aux trafiquants.
00:06 À l'opinion publique, on dit "regardez, c'est vrai que ce qui choque le plus dans l'opinion,
00:10 c'est de voir parader en gros, au pied des tours dans certains quartiers,
00:14 des jeunes avec des voitures de luxe.
00:16 Ça choque, ça dérange, ça trouble l'ordre social.
00:19 Donc de ce point de vue-là, dire à l'opinion que quelquefois,
00:22 on arrive quand même à saisir du matériel, c'est pas mal.
00:25 Après, ce que j'ai envie de préciser, c'est que le baron de la drogue qui veut rouler en Lamborghini,
00:31 il a compris depuis très longtemps qu'il vaut mieux habiter à Dubaï ou à Casablanca
00:36 qu'en région parisienne ou marseillaise ou lilloise.
00:39 Il l'a compris.
00:40 Donc celui qui aujourd'hui se paye encore le luxe de rouler en Lamborghini
00:44 sur le territoire national, à mon avis, il est un petit peu à côté de la plaque.
00:49 Mais c'est probablement, en fait, ce qu'on touche avec ce genre de saisie,
00:53 c'est un peu le niveau intermédiaire du trafic de stupéfiants.
00:56 Ce n'est pas les barons qui depuis longtemps sont à l'étranger.
00:59 C'est un peu la classe moyenne, on va dire, des trafiquants de stupéfiants
01:04 pour qui, en gros, arriver à 25 ans et ne pas avoir sa Rolex,
01:09 et ne pas avoir offert un sac de luxe sans citer de marque à sa compagne,
01:15 voilà, c'est un échec.
01:16 [Musique]
01:20 [SILENCE]

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