Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 Vous regardez la matinale de CNews, merci d'être avec nous, toute l'équipe est là,
00:00:04 comme tous les matins, on est ensemble et on démarre la journée ensemble.
00:00:08 A la une, des violences hier soir après l'intervention d'Emmanuel Macron à la télévision,
00:00:12 soirée de tension à Paris, à Lyon ou encore à Nantes.
00:00:16 Le président de la République se donne de l'air et se donne du temps.
00:00:19 Il donne rendez-vous dans 100 jours pour le 14 juillet.
00:00:22 D'ici là, que va-t-il se passer ?
00:00:23 Florian Tardif, avec nous.
00:00:26 Des rodéos dans des supermarchés à Grenoble, on vous en parlait hier matin,
00:00:30 dans la matinale on vous montrait ces images incroyables et effrayantes.
00:00:35 Le service de police justice a enquêté et joint des commerçants choqués
00:00:39 par ce à quoi ils ont assisté.
00:00:41 Augustin Donat-Dieu, avec nous.
00:00:44 Une nouvelle drogue vendue dans les magasins de CBD,
00:00:47 il s'agit du HHC, une sorte de cannabis légal mais pas sans danger.
00:00:56 Dans l'actualité également, le château de Versailles
00:00:58 qui a été le symbole de la puissance et du prestige de la France.
00:01:00 Le château de Versailles qui fête cette année ses 400 ans
00:01:03 va revenir sur l'histoire du château à l'occasion de la journée des monuments.
00:01:08 L'ascenseur social, il est en panne en France ou pas ?
00:01:11 Une étude de l'INSEE vient de paraître.
00:01:14 Le détail avec l'OMIC Guillaume.
00:01:17 Nouvelle soirée de tension après l'allocution d'Emmanuel Macron.
00:01:19 Des rassemblements étaient organisés un petit peu partout en France, Chana.
00:01:22 À certains endroits, des manifestations sauvages ont eu lié.
00:01:24 La situation a dégénéré en violence et en débordement.
00:01:28 C'est le cas notamment à Paris ou encore à Lyon.
00:01:30 Le récit de Miquel dos Santos et Marine Sabourin.
00:01:34 Le jour, comme la nuit.
00:01:40 Plusieurs cortèges sauvages ont une nouvelle fois dégénéré.
00:01:42 Partout en France, des poubelles brûlées, des affrontements.
00:01:47 À Lyon, la mairie du premier arrondissement et un poste de police ont même été attaqués.
00:01:54 Pourtant, à l'heure de l'allocution d'Emmanuel Macron, l'esprit se voulait festif.
00:01:58 Plusieurs manifestants s'étaient réunis pour des concerts de casserole sous les fenêtres des mairies.
00:02:03 Un appel lancé par l'association Attaque.
00:02:06 « Il ne veut pas nous entendre, il ne veut pas nous écouter.
00:02:09 Nous non plus, on ne veut pas l'écouter.
00:02:10 Et donc on sera là pour couvrir sa voix par un concert de casserole. »
00:02:15 Des centaines de rassemblements avec le même bruit métallique.
00:02:20 Et souvent le même son de cloche.
00:02:22 « Je ne peux plus le supporter, je ne veux plus l'entendre, je ne veux plus le voir.
00:02:26 Sincèrement, je suis dégagé. »
00:02:28 Lors de son allocution, Emmanuel Macron a déclaré ne pas vouloir rester sourd
00:02:32 à la revendication de justice sociale.
00:02:34 Le président de la République a réaffirmé l'application de la réforme des retraites dès cet automne.
00:02:41 « Voilà, vous l'avez vu à l'instant, il y a eu des violences à Lyon.
00:02:44 Selon la préfecture du Rhône, des individus sont entrés par effraction
00:02:48 dans la mairie du 1er arrondissement et dans le poste de police municipale
00:02:52 qui se trouve dans cette mairie, qui a été incendiée en partie.
00:02:55 Deux policiers ont été blessés, chaleureusement. »
00:02:57 Le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, a réagi sur Twitter.
00:03:01 Il condamne fermement ses actions qui constituent une atteinte au bien commun.
00:03:05 Emmanuel Macron qui a donc pris la parole durant 13 minutes.
00:03:08 C'était à suivre en direct sur CNews bien sûr.
00:03:10 Dans son allocution, il a répété que la réforme des retraites était nécessaire,
00:03:15 que la loi était promulguée.
00:03:17 Il n'en a parlé d'ailleurs que 2 minutes sur les 13 minutes.
00:03:20 Écoutez ce qu'il a dit exactement.
00:03:23 « Ces changements étaient donc nécessaires et constituent un effort, c'est vrai.
00:03:28 Mais il est accompagné de mesures de justice, d'amélioration concrète
00:03:33 pour ceux qui ont eu des carrières longues, exercé des métiers les plus durs
00:03:38 ou qui perçoivent des petites retraites.
00:03:41 Travailler tous progressivement un peu plus,
00:03:43 comme l'ont d'ailleurs fait tous nos voisins européens,
00:03:46 c'est aussi produire plus de richesses pour notre pays tout entier.
00:03:49 Et c'est ce qui nous permet d'être plus forts,
00:03:51 d'investir pour notre quotidien et pour notre avenir. »
00:03:56 Emmanuel Macron se donne donc 100 jours pour faire des propositions,
00:04:00 pour un plan d'apaisement, il le présentera ce plan d'apaisement le 14 juillet.
00:04:04 Qu'est-ce qui va se passer d'ici, entre aujourd'hui et le 14 juillet, Florent Tardif ?
00:04:10 Écoutez, Emmanuel Macron se donne effectivement 100 jours,
00:04:12 100 jours pour avancer sur trois grands chantiers
00:04:15 qui sont le travail, l'ordre républicain et le progrès.
00:04:19 Trois grands chantiers lui permettant de répondre à trois grands défis
00:04:22 auxquels est confronté actuellement le président de la République.
00:04:24 Le premier, renouer le dialogue avec les syndicats,
00:04:26 ce qui ne sera pas chose aisée.
00:04:28 Laurent Berger qui a réagi suite à l'allocution du président de la République hier soir,
00:04:32 a expliqué « on ne répond pas quand on nous siffle », je le cite,
00:04:36 même s'il a ajouté qu'un jour, sans préciser quand,
00:04:38 la CFDT ira discuter avec l'exécutif.
00:04:41 Le second, c'est de trouver des alliés solides,
00:04:43 je le précise, à l'Assemblée nationale,
00:04:45 permettant d'élargir la majorité et de faire passer les textes, avancer.
00:04:49 C'est la volonté du président de la République.
00:04:50 Et le troisième et peut-être principal défi de l'exécutif actuellement,
00:04:54 c'est de tenter de retisser le lien avec les Français.
00:04:57 Emmanuel Macron se donne 100 jours comme un moyen pour lui
00:05:01 de « retourner », entre guillemets,
00:05:04 retrouver le lien avec les Français qui s'est quelque peu estompé
00:05:09 ces derniers jours, on peut le dire, ces dernières semaines même.
00:05:12 Florian Tardif, merci beaucoup Florian.
00:05:14 Les réactions de l'opposition ne se sont pas faites attendre,
00:05:17 très vite dans la classe politique.
00:05:19 On a commenté la prise de parole d'Emmanuel Macron.
00:05:22 Et vous vous en doutez, le chef de l'État n'a pas réussi
00:05:24 à les convaincre, résumé de Barbara Durand et Marine Sabourin.
00:05:29 S'ils n'en attendaient pas grand-chose, ils ont tous été déçus.
00:05:33 On a bien compris que le président de la République
00:05:35 avait la volonté de passer à autre chose,
00:05:39 mais malheureusement pour lui, il est le seul à avoir cet objectif
00:05:43 et cette volonté.
00:05:44 La volonté de tourner la page et d'aller de l'avant.
00:05:47 Le chef de l'État a présenté une nouvelle feuille de route
00:05:50 pour le gouvernement avec trois grands chantiers.
00:05:52 Et là aussi, Emmanuel Macron ne semble pas avoir convaincu.
00:05:56 Tout porte à ne pas lui faire confiance.
00:05:58 Et c'est ce qui se passe aujourd'hui.
00:05:59 C'est un président qui n'incarne pas la confiance.
00:06:02 C'est un président qui incarne la fracturation de notre pays.
00:06:06 Et c'est dommage.
00:06:08 La présidente du groupe Rassemblement National à l'Assemblée
00:06:10 a fustigé un chef d'État, selon elle, déconnecté.
00:06:15 Par l'annonce du retrait de la réforme des retraites ou du référendum,
00:06:18 Emmanuel Macron aurait pu ce soir retisser le lien avec les Français.
00:06:23 Il a choisi de nouveau de leur tourner le dos
00:06:25 et d'ignorer leurs souffrances.
00:06:28 Avec la volonté d'apaiser les tensions,
00:06:30 le président de la République a également déclaré vouloir à l'avenir
00:06:34 mieux associer les forces politiques,
00:06:36 une main tendue auxquelles beaucoup de ses opposants resteront insensibles.
00:06:40 Voilà pour les réactions politiques.
00:06:43 On va voir ce qui s'est passé du côté des réactions syndicales, Chana.
00:06:46 Pas de réconciliation en vue entre Emmanuel Macron et les syndicats.
00:06:49 Sans surprise, le chef de l'État n'a pas convaincu non plus l'intersyndical
00:06:53 qui refuse de rencontrer l'exécutif avant le 1er mai prochain,
00:06:57 date de la nouvelle journée de mobilisation.
00:06:59 Écoutez la réaction de ces deux syndicats.
00:07:02 Il ne comprend pas ses citoyens,
00:07:03 il ne comprend pas ses organisations syndicales,
00:07:05 il ne comprend pas les travailleurs.
00:07:06 Ils s'obtiennent à mettre en place une réforme dont personne ne veut
00:07:09 et qu'on continuera à combattre jusqu'à ce qu'on obtienne son retrait.
00:07:13 Le président de la République a été ce soir peu crédible.
00:07:17 Pour nous, la seule réponse possible suite à son intervention,
00:07:20 c'est de se mobiliser le 1er mai
00:07:24 et de réussir une mobilisation forte, populaire et unitaire.
00:07:30 Emmanuel Macron promet d'agir contre l'immigration illégale et la délinquance.
00:07:34 Le chef de l'État qui a promis hier soir des annonces fortes dès le mois prochain.
00:07:37 Écoutez.
00:07:38 L'état de droit est notre socle.
00:07:42 Et il n'y a pas de liberté sans loi,
00:07:45 ni sans sanction envers ceux qui transgressent le droit des autres.
00:07:49 Dans ce but, nous continuerons à recruter plus de 10 000 magistrats et agents,
00:07:54 continuerons d'améliorer le fonctionnement de notre justice
00:07:58 et nous sommes en train de créer 200 brigades de gendarmerie dans nos campagnes.
00:08:03 Lutter contre toutes les formes de délinquance,
00:08:05 contre toutes les fraudes, qu'elles soient sociales ou fiscales,
00:08:08 sera aussi au cœur de l'action du gouvernement,
00:08:10 avec des annonces fortes dès le début du mois de mai.
00:08:13 Action renforcée contre l'immigration illégale, on le savait déjà.
00:08:18 10 000 embauches de magistrats, on le savait déjà.
00:08:22 Création de 200 brigades de gendarmerie, on le savait déjà.
00:08:25 Georges Fenech, votre réaction sur ce qui vient d'être dit par le président de la République ?
00:08:29 Attendez, on vient d'entendre.
00:08:30 Recrutement de 10 000, ce n'est pas 10 000 magistrats à ma connaissance,
00:08:33 c'est 10 000 magistrats et fonctionnaires.
00:08:36 Parce que vous savez, en France, il y a à peu près 9 000 magistrats,
00:08:38 on ne va pas les doubler, ne serait-ce que pour la formation.
00:08:41 Non, mais qu'il y ait des moyens supplémentaires,
00:08:43 et d'ailleurs il faut reconnaître que depuis ces dernières années budgétaires,
00:08:47 il y a eu un renforcement des moyens de la justice.
00:08:49 Mais rien sur la politique pénale, sur la philosophie.
00:08:53 Le président dit qu'il faut des sanctions, mais lesquelles ?
00:08:56 Et seront-elles exécutées ?
00:08:57 C'est tout le problème aujourd'hui de la politique pénale qui est défaillante dans notre pays.
00:09:02 Georges, vous restez bien sûr avec nous.
00:09:05 On va commenter avec vous un sondage extrêmement intéressant sur la sécurité.
00:09:10 Ça sera aux alentours de 6h45.
00:09:13 Je vous ai posé la question, est-ce que le président de la République vous a convaincu ou pas ?
00:09:17 Est-ce qu'il vous a convaincu ?
00:09:19 Vous allez sur le compte Twitter de CNews, vous poser votre question, regardez.
00:09:22 Regardez les premiers résultats.
00:09:24 Non, 93 %, oui, 7 %, ça peut encore évoluer.
00:09:29 Ça donne peut-être un début de tendance.
00:09:32 Vous allez sur le compte Twitter de CNews.
00:09:34 C'est la question Twitter, ça se passe sur Twitter, attention.
00:09:37 Pas inscrit Twitter, c'est bien la question Twitter.
00:09:40 Avec l'arrivée des beaux jours, les rodéos urbains font leur grand retour.
00:09:43 On vous montrait hier des images incroyables et choquantes de ces délinquants
00:09:48 en plein rodéo au Village des Marques de Villefontaine.
00:09:51 Augustin Donnadieu avec nous.
00:09:53 Augustin, vous connaissez les réactions des commerçants
00:09:56 que le service de police et de justice de CNews a recueillis.
00:10:00 Oui, tout à fait.
00:10:00 Amoury Buco, notre journaliste de police et de justice,
00:10:02 est parvenu à appeler les commerçants de cette zone de magasins à Villefontaine.
00:10:10 Ils ont été témoins le lundi de Pâques, donc lundi dernier,
00:10:12 d'un rodéo en pleine journée au milieu des clients, au milieu des enfants.
00:10:17 Alors cet incident aurait pu virer au drame évidemment
00:10:20 puisque c'était une journée de forte affluence.
00:10:22 Les commerçants contactés se sont dit très choqués par ce qu'il s'est passé.
00:10:27 Ils se disent également exaspérés par tout cela
00:10:30 et surtout impuissants face à ces phénomènes.
00:10:32 Et pour preuve, c'est que des barrières, tout de suite après,
00:10:34 ont été installées à l'entrée de cette zone.
00:10:38 Et en fin de journée, une partie de ces barrières avait déjà été enlevées.
00:10:40 Alors c'est un phénomène inédit, mais pas isolé.
00:10:44 Non, tout à fait.
00:10:44 C'est une scène surréaliste qui s'est reproduite le lendemain,
00:10:47 mardi dernier, alors un petit peu plus loin, c'était à Grenoble.
00:10:50 Un rodéo au milieu des clients dans un centre commercial fermé,
00:10:54 un centre commercial couvert.
00:10:56 Là aussi, des motos qui faisaient des roues arrière au milieu des clients,
00:10:59 au milieu des allées.
00:11:00 Alors une plainte a été déposée par le gestionnaire de cette galerie marchande.
00:11:04 Mais du côté du ministère de l'Intérieur,
00:11:07 on semble un petit peu dépassé par ce phénomène.
00:11:09 On nous indique que depuis le 1er mars dernier,
00:11:11 6 900 opérations de lutte contre les rodeos ont été effectuées.
00:11:15 Plus d'une centaine de saisies de véhicules,
00:11:17 en l'occurrence de deux roues, ont été effectuées.
00:11:19 Georges Fenech, quand on parle de police dépassée,
00:11:25 de justice dépassée, on ne sait pas réagir à ça.
00:11:28 En réalité, on ne sait pas réagir à ce qu'on voit là.
00:11:31 Des jeunes qui débarquent à moto, personne ne sait comment les prendre.
00:11:34 Ils sont arrêtés une fois sur deux et quand ils sont arrêtés,
00:11:37 on les relâche et on leur redonne leur moto.
00:11:40 On se demande si on ne s'excuse même pas.
00:11:42 Oui, c'est pour cela que les policiers, les gendarmes, les syndicats
00:11:46 réclament de nouveaux moyens pour lutter contre ce qui est un délit.
00:11:50 Il faut le rappeler, c'est un délit autonome aujourd'hui.
00:11:52 Un rodeo qui est pris jusqu'à un an d'emprisonnement.
00:11:55 Alors, ce qu'il faudrait, c'est pouvoir non seulement saisir ces véhicules
00:11:58 qui leur permettent de commettre ces délits,
00:12:00 mais également les détruire sans attendre la fin de la procédure.
00:12:03 Ça serait extrêmement dissuasif.
00:12:05 Et puis, peut-être aussi revoir la politique d'interpellation
00:12:09 et peut-être de contact, comme le font dans certains pays.
00:12:12 Sans quoi, si les policiers n'ont pas les moyens de poursuite,
00:12:14 ça continuera.
00:12:16 Gérald Darmanin veut faire preuve de fermeté face aux rodeos urbains.
00:12:19 Il a réagi sur Twitter, Chana.
00:12:21 Oui, il rappelle le site internet sur lequel vous pouvez signaler ces rodeos.
00:12:25 Regardez, il faut se rendre sur massecurity.intérieur.gouv.fr.
00:12:30 Est-ce que vous connaissez le HHC ?
00:12:32 C'est un dérivé du cannabis qui s'achète dans les boutiques de CBD.
00:12:36 Et vendu légalement en France, des addictologues s'inquiètent
00:12:39 des risques pour la santé des consommateurs.
00:12:41 Jeanne Cancard et Laurent Célarié.
00:12:44 C'est 12 euros le gramme, 48 euros 4 grammes.
00:12:46 Et ça va me faire une petite semaine.
00:12:48 Arthur a consommé du cannabis pendant plus de 10 ans.
00:12:52 Depuis quelques mois, il a remplacé cette drogue par du HHC,
00:12:55 qui lui procure des effets similaires.
00:12:57 C'est une bonne alternative dans le sens où ça fait quand même des effets.
00:13:01 Ça te défonce moins, mais en même temps, t'as cette sensation de relaxation
00:13:05 et de détente que tu n'as pas dans le CBD.
00:13:08 Le HHC est l'acronyme de hexahydrocanabinol,
00:13:11 une molécule chimique proche du THC, mais qui n'est pas classée
00:13:14 comme stupéfiante en France.
00:13:16 Stéphane consomme aussi quotidiennement du HHC,
00:13:19 qu'il achète dans cette boutique de la région parisienne.
00:13:21 Si ce produit est légal, cet architecte de 58 ans
00:13:24 s'interroge sur les dangers au quotidien.
00:13:26 Est-il légal de conduire derrière ?
00:13:28 Vous conduisez par exemple ?
00:13:30 Oui, oui, ça m'arrive.
00:13:31 Parce que je sais que je peux conduire.
00:13:33 Maintenant, je cours le risque d'un contrôle.
00:13:37 Un vide juridique existe bien autour de ce dérivé
00:13:40 et entraîne chez les professionnels de santé de nombreuses inquiétudes.
00:13:43 Le danger du HHC, on ne peut pas le savoir pour le moment.
00:13:46 Est-ce que par la suite, on va se trouver avec des symptômes dépressifs,
00:13:49 avec des dépressions, voire peut-être même des psychoses ?
00:13:52 Ça, on ne peut pas le savoir, mais il va falloir rester vigilant.
00:13:54 C'est pour ça que le législateur a intérêt d'agir très rapidement
00:13:58 en faisant des études, en faisant justement les essais nécessaires
00:14:01 et savoir où cette substance inscrit.
00:14:02 Largement vendues en Europe, les produits HHC
00:14:05 viennent néanmoins d'être interdits en Flandre et en Autriche
00:14:08 en raison des risques sur la santé.
00:14:11 Allez le sport avec la Ligue des champions, c'est tout de suite.
00:14:15 En quart de finale retour, Chelsea aura fort à faire face au Real
00:14:28 après sa défaite 2-0 au match aller à Madrid.
00:14:31 Oui, seulement 11e de Première Ligue, les hommes de Franck Lampard
00:14:34 sont condamnés à l'exploit s'ils veulent renverser les tenants du titre
00:14:38 et se rendre par Karim Benzema.
00:14:40 Une affiche à suivre sur Canal+ Foot ce soir à partir de 21h.
00:14:43 Et dans l'autre affiche de la soirée, Naples affronte le Milan AC
00:14:47 et vise une qualification historique en demi-finale.
00:14:49 Et vaincu 1-0 à l'aller, les Napolitains pourront compter sur l'attaquant nigérian
00:14:53 Victor Ossienne de retour après une blessure.
00:14:57 Liverpool se déplaçait hier soir sur la pelouse de Leeds
00:14:59 en clôture de la 31e journée de la Première Ligue.
00:15:02 Après 5 matchs de rang sans gagner, toute compétition confondue,
00:15:06 les Reds ont déroulé en l'emportant 6 buts à 1.
00:15:09 Mohamed Salah et Diogo Jota ont chacun inscrit un doublé,
00:15:13 une victoire qui les relance en championnat,
00:15:15 tandis que leur victime du jour est en danger dans la course au maintien.
00:15:19 C'est News, il est 6h15, merci d'être avec nous.
00:15:33 Dans un instant, un anniversaire, les 400 ans du château de Versailles.
00:15:36 On va tout vous expliquer, le château de Versailles qui fête ses 400 ans.
00:15:41 Voilà, c'est magnifique, c'était le symbole de la puissance de la France,
00:15:45 prestige de la France.
00:15:46 Restez bien avec nous sur C News.
00:15:48 Bon réveil à tous, à tout de suite.
00:15:49 Avant d'aller au château de Versailles, le rappel des titres,
00:15:55 le point info avec Chana Lusso.
00:15:57 Les Français font de moins en moins confiance au gouvernement,
00:16:02 c'est ce que révèle un sondage au Doxa pour Fiducial et Le Figaro.
00:16:05 Seulement 25% des Français lui font confiance pour assurer leur sécurité
00:16:09 en matière de délinquance et d'agression.
00:16:12 C'est 4 points de moins par rapport à janvier dernier.
00:16:14 En matière de terrorisme, votre confiance monte à 38%,
00:16:18 mais en réalité, ce chiffre est en baisse de 6 points.
00:16:21 Le scandale des pizzas Buttoni, Nestlé et des familles de victimes
00:16:25 contaminées par la bactérie E. coli ont signé un accord d'indemnisation.
00:16:30 Une proposition sera faite à chaque personne
00:16:32 et tiendra compte de la gravité des préjudices.
00:16:34 Je rappelle que l'année dernière, 2 enfants sont morts
00:16:37 et des dizaines d'autres sont tombés grièvement malades
00:16:39 après avoir mangé des pizzas de la gamme Fresh Up.
00:16:42 Et puis nouvelle tentative pour Starship, la plus grande fusée du monde.
00:16:47 Son décollage est désormais prévu jeudi à 15h28 heure française
00:16:50 depuis la Starbase au Texas.
00:16:52 Hier, son premier vol a été reporté à la dernière minute
00:16:55 à cause d'un problème technique.
00:16:56 Du haut de ses 120 mètres, Starship a été conçu par SpaceX
00:17:00 pour des voyages direction la Lune et Mars.
00:17:03 Le château de Versailles fête cette année ses 400 ans
00:17:08 et on en parle ce matin à l'occasion de la journée internationale des monuments.
00:17:11 Alors plus précisément, il y a 400 ans a été posée la première pierre
00:17:17 du relais de chasse de Louis XIII,
00:17:19 qui a servi de base au château de Versailles.
00:17:21 Chana, vous confirmez ?
00:17:22 Je confirme, vous êtes très bien informée.
00:17:24 J'étais là, j'étais là.
00:17:26 Non, vous n'étiez pas là.
00:17:29 Non, pas du tout.
00:17:30 Non, d'accord.
00:17:32 Allez, le détail avec Augustin Donadu, un peu d'histoire.
00:17:35 C'est un lieu qui n'était à l'origine qu'un simple relais de chasse.
00:17:42 Il y a 400 ans, le mythe du château de Versailles commence à s'écrire
00:17:46 sous l'impulsion de Louis XIII.
00:17:49 Quelques années plus tard, son fils, Louis XIV,
00:17:52 transformera ce modeste pavillon de chasse
00:17:55 en l'un des plus beaux édifices du monde,
00:17:58 admiré et visité par plus de 10 millions de visiteurs chaque année.
00:18:02 À l'occasion de son 400e anniversaire,
00:18:05 le château de Versailles réouvrira les portes de sa galerie d'histoire
00:18:08 en septembre prochain.
00:18:10 Une galerie totalement restaurée qui retrace la vie du palais
00:18:14 à travers ses œuvres et ses objets d'art.
00:18:17 Et pour retracer le plus fidèlement ces quatre siècles d'histoire,
00:18:21 un nouveau dispositif numérique invitera au voyage
00:18:25 les visiteurs qui souhaitent marcher dans les pas du roi-soleil.
00:18:29 Voilà, Versailles comme si on y était un peu d'histoire.
00:18:36 Un rubis à 28 millions d'euros vendu aux enchères, Chana.
00:18:40 Il sera mis en vente en juin prochain par la maison Sotheby's à New York.
00:18:43 La pierre précieuse surnommée l'étoile de Fura à la couleur sante pigeon
00:18:48 est un rubis très rare de 55,2 carats.
00:18:51 L'étoile de Fura pourra bien dépasser un rubis bièrement de 25,59 carats
00:18:56 qui avait battu un record mondial aux enchères en 2015.
00:18:59 C'est magnifique, sante pigeon, je n'avais jamais entendu parler de ça.
00:19:02 Moi non plus, je l'apprends ce matin.
00:19:03 Eh bien voilà, on apprend.
00:19:05 C'est très beau en tout cas cette couleur.
00:19:07 Magnifique bague.
00:19:09 6h21, restez bien avec nous, l'ascenseur social est-il en panne ?
00:19:14 On va poser la question à l'homme-iguillot qui va tout nous dire.
00:19:17 Bon réveil à tous, à tout de suite.
00:19:18 C'est une étude de l'INSEE publiée cette semaine qui le montre.
00:19:27 La mobilité sur l'échelle des revenus est très faible en France.
00:19:31 Alors il va falloir détailler cette expression.
00:19:34 Qu'est-ce que ça signifie très concrètement le mythe guillot ?
00:19:36 Écoutez Romain, pour résumer à gros traits,
00:19:38 ça veut dire que les riches restent riches et les pauvres restent pauvres.
00:19:42 Il y a peu de mobilité sociale en France.
00:19:44 On change difficilement de catégorie.
00:19:46 C'est la conclusion d'une étude de l'INSEE.
00:19:49 Ce qui est intéressant c'est qu'elle a été menée durant 16 ans,
00:19:51 entre 2003 et 2019, auprès de 16 millions de Français.
00:19:55 C'est une étude inédite par son ampleur,
00:19:58 un peu moins par ses conclusions mais par son ampleur.
00:20:00 Les statisticiens de l'INSEE se sont rendus compte en réalité
00:20:03 que les Français aux revenus les plus aisés il y a 16 ans
00:20:06 étaient dans 63% des cas toujours ceux qui gagnaient le mieux leur vie 16 ans plus tard,
00:20:11 tandis que ceux aux revenus les plus faibles étaient dans la même proportion,
00:20:14 toujours dans la catégorie des plus faibles revenus.
00:20:17 Il y a quand même des Français qui réussissent à s'élever socialement encore.
00:20:22 Oui, mais ce que montre l'INSEE c'est qu'il reste l'exception.
00:20:25 Seuls 2,3% des Français qui étaient dans les 20% les moins riches en 2003
00:20:30 étaient arrivés dans les 20% les plus riches 16 ans plus tard.
00:20:34 Malgré tout, il y a quand même en effet de la mobilité à la hausse, heureusement.
00:20:37 Sauf qu'en général, on grimpe de une à deux catégories sur les échelons de l'INSEE,
00:20:41 qui en comportent cinq.
00:20:43 C'est plus un escalier qu'un ascenseur social pourrait-on dire.
00:20:46 L'étude nuance malgré tout en pointant aussi peu de chutes,
00:20:49 contrairement à ce qui se passe dans d'autres pays.
00:20:51 On est globalement protégé en cas d'accident, notamment de carrière.
00:20:54 Est-ce qu'il y a des facteurs qui peuvent aider à grimper plus facilement l'échelle sociale
00:20:59 à défaut de prendre l'ascenseur ?
00:21:01 Oui, la géographie notamment.
00:21:03 C'est à Paris par exemple et dans les Hauts-de-Seine qu'on reste le plus riche,
00:21:06 si on est né riche.
00:21:08 À l'inverse, plus on est né dans des départements pauvres,
00:21:12 plus on a des chances de rester pauvre.
00:21:14 C'est le cas notamment en Réunion, dans le Pas-de-Calais, en Guyane,
00:21:16 dans l'Aisne ou les Ardennes, qui sont les départements
00:21:18 où il y a le moins de mobilité sociale selon l'INSEE.
00:21:22 Mais ce n'est pas non plus une fatalité.
00:21:23 L'INSEE montre que la mobilité géographique s'accompagne souvent
00:21:27 d'une progression sociale sur l'échelle des revenus.
00:21:29 En clair, changer de département permet dans la plupart des cas
00:21:32 de voir son salaire augmenter, surtout si on a moins de 30 ans.
00:21:35 Mais attention de ne pas confondre la cause et les conséquences.
00:21:39 C'est souvent parce qu'on a l'opportunité de gagner plus
00:21:41 qu'on déménage, et pas l'inverse.
00:21:43 Merci d'être avec nous.
00:21:56 Dans un instant, vous allez entendre le témoignage d'un homme
00:21:58 qui a été poignardé pour avoir dénoncé un rodéo.
00:22:01 Il a été poignardé et agressé par des adolescents de 14 ans environ.
00:22:06 Témoignage dans un instant, juste après la météo.
00:22:09 Alexandra Blanc.
00:22:10 Les températures sont toujours un petit peu fraîches
00:22:22 pour la saison, Alexandra.
00:22:24 Oui, avec notre chiffre du jour que l'on va peut-être voir
00:22:27 sur le carton avec donc -0,8 degrés.
00:22:31 Des températures qui restent donc un petit peu fraîches
00:22:33 pour la saison en ce début du mois d'avril.
00:22:35 Donc vous le voyez, nous sommes en dessous des normales de saison.
00:22:38 C'est assez rare pour être souligné.
00:22:40 Donc on vous l'avait en parlé, chiffre du jour, -0,8 degrés
00:22:43 des températures, donc un petit peu en dessous des normales de saison.
00:22:46 Et ça va rester un petit peu frais aujourd'hui avec des températures
00:22:50 juste conformes aux normales.
00:22:51 Alors ce matin, on retrouve un temps nuageux sur les régions du nord,
00:22:54 avec d'ailleurs le retour de l'abysse qui a tendance un petit peu
00:22:57 à rafraîchir l'atmosphère.
00:22:58 Des nuages également bien présents sur les régions centrales.
00:23:01 En revanche, le ciel est parfaitement dégagé
00:23:03 le long de la Garonne ou encore en allant vers la côte d'Azur.
00:23:05 Et la Corse, on a également de belles éclaircies.
00:23:08 Vous le voyez entre les Ardennes et la Touraine.
00:23:10 Dans l'après-midi, ça se gâte de nouveau, de nouveau des orages,
00:23:13 mais uniquement sur les reliefs, principalement entre les Alpes
00:23:16 ou encore le massif central avec des averses.
00:23:19 On a toujours un petit peu de neige en montagne au-delà
00:23:21 de 1800 mètres d'altitude sur les Alpes.
00:23:23 Et puis partout ailleurs, alternance de nuages et d'éclaircies,
00:23:26 notamment sur le nord-est avec localement quelques petites gouttes de pluie.
00:23:30 À noter également le maintien du vent près des côtes de la Manche.
00:23:33 Côté température, eh bien, ça reste plutôt stationnaire par rapport à hier.
00:23:37 Ce n'est pas frais, ce n'est pas doux.
00:23:39 C'est à peu près conforme au normal.
00:23:40 7 à Paris, 6 degrés à Toulouse ou encore 12 degrés à Nice.
00:23:43 Et dans l'après-midi, eh bien, les températures restent à peu près stationnaires également.
00:23:47 17 à Paris, 17 degrés en Touraine, 20 degrés en moyenne à Bordeaux
00:23:51 ou encore à Perpignan et vous aurez 19 degrés à Nice et 17 degrés à Lyon.
00:23:55 Suite du programme demain, petit pic de douceur sur les régions du nord
00:23:58 avant le retour de l'instabilité en montagne prévu entre jeudi et vendredi.
00:24:02 Sachez qu'on attend 25 degrés dans le sud-ouest.
00:24:06 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:24:10 Isolation par l'extérieur avec Aide de l'État.
00:24:12 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:24:15 Bienvenue à tous et merci d'être avec nous.
00:24:19 L'équipe de la matinale est là, comme tous les matins, bien sûr.
00:24:21 À la une, aujourd'hui, un homme poignardé après avoir demandé à des adolescents
00:24:27 de mettre fin à un rodéo bruyant.
00:24:30 Ça s'est passé à Brest, la victime a témoigné devant la caméra de CNews.
00:24:34 Que retenir de l'allocution du président de la République hier soir ?
00:24:37 Il se donne 100 jours pour dresser un bilan et peut-être faire des propositions.
00:24:42 Ce bilan sera présenté lors du 14 juillet.
00:24:45 Qu'avez-vous pensé de l'intervention du président de la République ?
00:24:47 On vous a tendu le micro hier soir et vous allez voir que les Français sont globalement déçus.
00:24:53 Laurent Vergé annonce qu'il reviendra un jour à la table des négociations.
00:24:57 Après le 1er mai, Florian Tardif avec nous pour en parler.
00:25:00 Les Français s'inquiètent et craignent des violences qui s'installent lors des manifestations.
00:25:08 Plus globalement, ils font de moins en moins confiance au gouvernement
00:25:11 pour régler les problèmes de sécurité.
00:25:13 On va en parler avec vous, Georges Fenech.
00:25:16 À Brest, un homme a été poignardé après avoir voulu mettre fin à un rodéo urbain.
00:25:21 Ça s'est passé dimanche dernier dans le quartier Bellevue.
00:25:24 Fatigué par les nuisances sonores, il a décidé d'aller au contact de ces délinquants à moto
00:25:28 pour leur demander d'arrêter.
00:25:29 Il a reçu un coup de couteau à la fesse et plusieurs coups de batte de baseball.
00:25:33 Il est aujourd'hui sorti de l'hôpital et il témoigne ce matin sur CNews.
00:25:37 Jean-Michel Decaze.
00:25:40 Dimanche après-midi, Sylvain était chez lui au rez-de-chaussée
00:25:43 de l'un des immeubles du quartier Bellevue à Brest.
00:25:46 Vers 14h30, un rodéo commence.
00:25:49 Des jeunes de 14 à 16 ans.
00:25:51 Les jeunes ont rasé les terrains de jeu là où il y avait des enfants.
00:25:59 Je suis sorti, je leur ai demandé d'arrêter.
00:26:02 Ça ne leur a pas plu.
00:26:03 Ils m'ont dit il n'y a pas de souci, on revient.
00:26:05 Ils sont revenus avec 20 jeunes, une batte de baseball, une lacrymo et un couteau.
00:26:11 Ils m'ont roué deux coups juste devant chez moi.
00:26:15 Ça a duré une minute ou deux et puis ils sont repartis dans la fouée.
00:26:19 Arrivés sur place, les forces de l'ordre sont visées à leur tour.
00:26:23 Des collègues sont retrouvés devant 40 individus qui leur ont fait front,
00:26:26 qui ont caillassé la voiture avec barres de fer.
00:26:29 Donc des collègues ont dû rebrousser le chemin.
00:26:32 Je n'ai pas peur, c'est des jeunes.
00:26:35 Il ne faut pas avoir peur de ces gens-là.
00:26:37 Depuis quelques temps, les rodéos se reproduisent
00:26:39 entre deux et quatre fois par semaine entre les tours de Bellevue,
00:26:43 dans un autre quartier brestois.
00:26:45 Quelques heures plus tard, six coups de feu ont éclaté lors d'un autre rodéo.
00:26:51 Tabassé après avoir voulu arrêter un rodéo urbain.
00:26:55 Voilà comment ça se passe en France.
00:26:57 Un homme a été interpellé et placé en garde à vue dimanche dernier,
00:27:00 d'ailleurs à Villecrenne dans le Val-de-Marne.
00:27:02 Oui, il est soupçonné d'avoir percuté et grèvement blessé un policier municipal
00:27:05 pendant un rodéo à moto.
00:27:07 C'est une information d'Actu 17.
00:27:09 L'agent de police souffrirait d'une fracture à la cheville.
00:27:12 La prise de parole d'Emmanuel Macron y ressort à la télévision.
00:27:15 13 minutes, pas une de plus.
00:27:17 Est-ce que vous l'avez suivi ?
00:27:18 Je vous pose la question sur le compte Twitter de CNews.
00:27:20 On va regarder les résultats dans un instant.
00:27:22 Dans son allocution, le chef de l'État a répété que la réforme des retraites était nécessaire.
00:27:27 Il a clairement affiché sa volonté de passer à autre chose.
00:27:30 Emmanuel Macron se donne 100 jours pour lancer un plan d'apaisement.
00:27:34 Trois chantiers sont au programme.
00:27:36 Le travail, l'ordre républicain et le progrès.
00:27:39 Tout ce qu'il faut retenir avec Vincent Faradège.
00:27:42 En moins de 15 minutes, Emmanuel Macron donne sa feuille de route.
00:27:46 100 jours pour agir au service de la France.
00:27:49 Nous avons devant nous 100 jours d'apaisement, d'unité, d'ambition et d'action au service de la France.
00:27:58 Le président s'engage notamment à agir contre l'immigration illégale et la délinquance.
00:28:04 L'État de droit est notre socle.
00:28:06 Et il n'y a pas de liberté sans loi,
00:28:09 ni sans sanction envers ceux qui transgressent le droit des autres.
00:28:13 Dans ce but, nous continuerons à recruter plus de 10 000 magistrats et agents,
00:28:18 continuerons d'améliorer le fonctionnement de notre justice.
00:28:22 Et nous sommes en train de créer 200 brigades de gendarmerie dans nos campagnes.
00:28:26 Attendu sur la réforme des retraites,
00:28:27 il admet regretter qu'un consensus n'ait pas été trouvé avec les syndicats,
00:28:31 mais dit leur ouvrir la porte dès aujourd'hui.
00:28:34 Et cela, afin d'ouvrir, sans aucune limite, sans aucun tabou,
00:28:39 une série de négociations sur des sujets essentiels.
00:28:42 Ce nouveau pacte de la vie au travail sera construit dans les semaines et les mois qui viennent,
00:28:48 par le dialogue social.
00:28:50 Emmanuel Macron annonce également le désengorgement de tous les services d'urgence d'ici à la fin 2024.
00:28:56 La feuille de route sera détaillée par Elisabeth Borne la semaine prochaine.
00:29:02 Alors qu'avez-vous pensé d'Emmanuel Macron hier soir ?
00:29:04 On vous a posé la question.
00:29:05 Pour Vincent Fahandège, Laurent Scellarié.
00:29:09 Les Français ont-ils écouté Emmanuel Macron ?
00:29:13 Sur ce que l'on a rencontré hier soir, peu étaient devant leur télévision.
00:29:17 Ah ouais, non.
00:29:18 Je m'en fiche un peu, franchement.
00:29:20 Non, parce que de toute façon, quoi qu'il arrive, on se fait...
00:29:23 Alors je ne peux pas dire de gros mots face à la télévision,
00:29:26 mais non, ça ne va pas passer, quoi qu'il arrive.
00:29:28 Quand ? Ce soir ?
00:29:29 Ça ne m'a pas intéressé.
00:29:30 Ses discours, ils ne changent jamais, donc moi, ça ne m'intéresse plus à force.
00:29:34 Les autres, qui eux, ont regardé l'allocution du président,
00:29:37 sont globalement déçus, sans être très surpris.
00:29:40 Rien ne change.
00:29:42 Il a compris la colère, mais il ne change pas grand-chose.
00:29:46 Bah alors, c'est creux.
00:29:49 C'est une tristesse sans nom, quoi.
00:29:51 Ce type est incapable d'avoir un projet, d'avoir une idée,
00:29:54 d'avoir quelque chose de concret.
00:29:56 Il fait ce qu'il peut.
00:29:58 Reste à savoir si la feuille de route présentée la semaine prochaine
00:30:01 sera plus convaincante.
00:30:03 Vive la République et vive la France.
00:30:06 Alors, je vous ai posé la question sur le compte Twitter de CNews.
00:30:10 Est-ce que vous avez été convaincu par le président de la République ?
00:30:12 Voici vos réponses.
00:30:13 Regardez, 93, ça n'a pas bougé depuis tout à l'heure, 93 % de non et 7 % de oui.
00:30:22 Vous allez sur le compte Twitter de CNews.
00:30:24 1 234 votes pour le moment.
00:30:28 Nouvelle soirée de tension après l'allocution du président de la République.
00:30:31 À Lyon, des individus sont entrés par effraction dans la mairie du 1er arrondissement
00:30:35 et dans le poste de police municipale qui a été incendié, chaleureux.
00:30:38 Deux policiers ont été blessés.
00:30:40 Le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, a réagi sur Twitter.
00:30:44 Il condamne évidemment fermement ces actions qui constituent une atteinte au bien commun.
00:30:48 Regardez ce qu'a dit Laurent Berger hier soir, le patron de la CFDT.
00:30:52 La réforme a malheureusement été promulguée.
00:30:55 Petit 1, petit 2, la CFDT, un jour ou l'autre, va discuter.
00:30:59 Vous le savez, vous nous connaissez, on ira discuter du travail, des salaires.
00:31:04 Luc Farré de l'UNSA, fonction publique, a été interrogé sur le fait que les syndicats,
00:31:09 un jour ou l'autre, reviendront à la table des négociations.
00:31:11 Écoutez.
00:31:13 Nous verrons ce qu'il en est après le 1er mai, mais jusque là, jusqu'au 1er mai,
00:31:19 nous continuerons à faire pression sur le gouvernement et sur le président de la République.
00:31:24 Nous allons continuer à nous mobiliser et nous allons continuer à agir
00:31:27 pour obtenir le retrait de cette réforme.
00:31:30 Florian Tardif avec nous.
00:31:31 Comment l'exécutif va pouvoir désormais renouer avec les syndicats ?
00:31:35 Écoutez Romain, l'exécutif espère renouer avec les syndicats
00:31:38 en leur proposant une grande conférence autour du travail,
00:31:42 notamment du partage de la valeur.
00:31:44 C'est l'un des trois chantiers dressés hier soir par le président de la République.
00:31:49 Sauf que vous l'avez entendu, à l'instant, les syndicats ont pour leur leur propre agenda.
00:31:55 D'ailleurs, sur cette question du partage de la valeur,
00:31:57 un accord a été trouvé entre les syndicats et le patronat, sans l'exécutif.
00:32:02 C'était le mois dernier.
00:32:04 D'ailleurs, le refus de se rendre aujourd'hui également à l'Élysée
00:32:07 montre bien que les syndicats ont pour leur la main et qu'ils comptent bien la garder.
00:32:12 Vous l'avez compris, il faudra donc à l'exécutif être assez convaincant
00:32:16 ces prochains jours, fournir des propositions permettant d'attirer les syndicats
00:32:23 et de renouer le dialogue avec eux, de organiser un dialogue serein,
00:32:29 paisible autour de questions importantes, le travail, la pénibilité, les salaires.
00:32:34 Vous l'avez compris, vaste chantier qui s'ouvre aujourd'hui pour l'exécutif.
00:32:38 Florian Tardif, merci Florian.
00:32:39 Cyril Chabanier, le président de la CFTC, sera avec nous à 7h30.
00:32:43 Voilà, je lui pose la même question.
00:32:44 Est-ce qu'un jour, vous allez revenir à la table des négociations ?
00:32:47 Cyril Chabanier, président de la CFTC,
00:32:49 qui est un syndicat qu'on présente comme réformiste.
00:32:54 Quelle calendrier pour la réforme des retraites ?
00:32:56 Elle a été validée, elle a été promulguée.
00:32:58 Ça a été répété hier par le président de la République.
00:33:00 On le sait depuis ce week-end.
00:33:02 Je voulais qu'on se pose quelques instants avec vous, Lomiguio,
00:33:04 pour voir ce qui va changer pour ceux qui vont prendre leur retraite
00:33:09 dans les mois qui viennent. Qu'est-ce qu'on sait ?
00:33:11 Alors, on sait que les premiers concernés, ce sont les Français
00:33:14 qui sont nés à partir de septembre 1961.
00:33:17 Ce sont eux qui vont être les premiers touchés
00:33:20 par le recul de l'âge légal de départ à la retraite.
00:33:22 Ils devront en effet travailler trois mois de plus qu'avant la réforme.
00:33:25 Le recul sera ensuite progressif pour tous les autres salariés
00:33:28 en fonction de leur année de naissance.
00:33:30 Vous le voyez, par exemple, si vous êtes né en 1964,
00:33:33 vous devrez travailler un an de plus à partir de 2035.
00:33:38 Il faudra aussi avoir cotisé 43 années contre 42 aujourd'hui.
00:33:41 Et en 2030, tous les salariés qui partiront à la retraite
00:33:44 le feront donc à 64 ans,
00:33:46 sauf s'ils bénéficient d'un régime spécial, parce qu'on le rappelle,
00:33:49 à partir du 1er septembre, c'est la fin des régimes spéciaux,
00:33:52 notamment pour la RATP ou encore les industries électriques
00:33:55 ou gazières ou la Banque de France.
00:33:57 Mais les salariés qui bénéficient avant cette date,
00:33:59 qui étaient en poste avant cette date,
00:34:01 continueront à partir plus tôt, par exemple,
00:34:03 pour des salariés qui travaillent dans les conducteurs de métro.
00:34:06 Ils partaient à 52 ans, ils partiront désormais à 54 ans,
00:34:10 deux ans de plus, mais toujours pas à 64.
00:34:12 Merci beaucoup, Lomi. Guillaume.
00:34:15 La vitesse maximale sur le périphérique parisien,
00:34:17 elle pourrait être abaissée de 70 km/h à 50 km/h
00:34:23 d'ici à la fin de l'année prochaine, à la fin 2024.
00:34:26 C'est l'une des possibilités envisagées par la mairie
00:34:28 avec la création d'une voie dédiée au covoiturage
00:34:30 et aux transports en commun.
00:34:32 D'ailleurs, les Parisiens sont questionnés
00:34:34 dans un référendum local à ce sujet.
00:34:37 Et comme tous les matins, on vous consulte,
00:34:38 on vous donne la parole dans la matinale
00:34:40 et ce matin, on vous pose cette question.
00:34:41 Qu'en pensez-vous ?
00:34:42 Tout simplement, écoutez vos réponses, c'est votre avis.
00:34:45 Franchement, c'est impossible.
00:34:47 Déjà à 70, elle a baissé à 70.
00:34:49 La circulation, elle est tout le temps bouchonnée.
00:34:52 On ne peut pas rouler sur le périphérique.
00:34:53 Rouler à 50 à l'heure, c'est déjà pas mal quand on est sur le périph'.
00:34:57 Donc si on a la garantie de rouler à 50, c'est pas mal.
00:35:00 Puis ça permet d'émettre moins de CO2 aussi,
00:35:03 moins de gaz de combustion.
00:35:05 Donc pour la pollution, globalement, c'est pas mal.
00:35:07 C'est une grosse bêtise parce que déjà qu'aujourd'hui,
00:35:10 on est à 70 et que la nuit, personne ne roule à 70,
00:35:14 ça va être compliqué.
00:35:15 Au bout d'un moment, on va s'arrêter
00:35:16 puis on va pousser les voitures à 50 km/h.
00:35:18 C'est drôle ce que dit cette dame.
00:35:22 C'est vrai que 50 km/h, on est presque à s'arrêter.
00:35:24 Oui, on va pousser, on n'ira plus du tout en vélo
00:35:25 sur le périphérique parisien.
00:35:27 Ah, c'est compliqué.
00:35:30 Le grammaire est trop lourd.
00:35:32 On est un peu tous dubitatifs par rapport à ça.
00:35:34 Il faut dire que ce sont des personnes qui travaillent
00:35:35 sur le périphérique parisien souvent.
00:35:37 Essentiellement, c'est des gens qui travaillent,
00:35:38 ce sont des gens qui habitent pas dans la capitale.
00:35:40 Qui habitent loin, oui, pour le plaisir.
00:35:43 Si tu as une voie en plus de bus et qu'au voitureage,
00:35:45 les bouchons, ça va être encore pire qu'aujourd'hui.
00:35:48 Et c'est vérable dans toutes les grandes villes,
00:35:49 cette congestion des grandes villes
00:35:51 et l'abaissement des limitations de vitesse.
00:35:54 Allez, le sport tout de suite,
00:35:55 on parle de la Ligue des champions.
00:35:57 En quart de finale, retour.
00:36:08 Chelsea aura fort à faire face au Real
00:36:10 après sa défaite 2-0 au match aller à Madrid.
00:36:13 Oui, seulement 11e de Première Ligue,
00:36:15 les hommes de Franck Lampard sont condamnés à l'exploit
00:36:18 s'ils veulent renverser les tenants du titre.
00:36:20 Emmenés par Karim Benzema,
00:36:22 une affiche à suivre sur Canal+Foot ce soir à partir de 21h.
00:36:26 Et puis dans l'autre affiche de la soirée,
00:36:27 Naples affronte le Milan AC
00:36:29 et vise une qualification historique en demi-finale.
00:36:32 Vaincus 1-0 à l'aller,
00:36:33 les Napolitains pourront compter sur l'attaquant nigérian
00:36:37 Victor Ossimène de retour après une blessure.
00:36:40 Et on termine avec un mot de tennis
00:36:42 et une victoire de prestige pour Luka Van Ash.
00:36:45 Le Français s'est imposé face au Suisse
00:36:47 Stan Vavrinka au premier tour du tournoi de Bagnaluka en Bosnie.
00:36:51 Score final 1-6, 7-6, 6-4.
00:36:55 Une victoire qui lui ouvre les portes d'un immense défi.
00:36:57 En 8e de finale, le joueur de 18 ans va rencontrer
00:37:00 le numéro 1 mondial Novak Djokovic, rien que ça.
00:37:03 On lui souhaite bon courage et bonne chance.
00:37:06 J'espère qu'il va l'emporter, mais bon...
00:37:08 Ça va être compliqué, la Zadvodka.
00:37:10 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:37:14 Isolation par l'extérieur avec Aide de l'État.
00:37:16 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:37:18 C News, merci d'être avec nous.
00:37:22 Merci d'avoir choisi C News pour démarrer cette journée.
00:37:24 Dans un instant, on va parler des questions de sécurité.
00:37:26 Les Français sont inquiets, c'est ce qui ressort d'un sondage
00:37:29 publié ce matin dans Le Figaro.
00:37:30 On va le décortiquer ce sondage avec vous, Georges Fenech.
00:37:33 Merci d'être là et on se retrouve juste après la pub.
00:37:36 À tout de suite.
00:37:37 6h46, merci d'être avec nous.
00:37:42 Tout d'abord, le point info,
00:37:43 tout ce qu'il faut retenir dans l'actualité avec vous,
00:37:45 Chana Lusso.
00:37:46 La déconstruction du Bugalette Brest démarre aujourd'hui,
00:37:51 19 ans après le naufrage qui a causé la mort
00:37:53 des cinq membres d'équipage.
00:37:55 L'épave du chalutier était conservée depuis 2004
00:37:58 à la demande des proches des victimes.
00:37:59 Il ne croit toujours pas à la thèse de l'accident de pêche
00:38:02 et soupçonne plutôt un sous-marin en exercice
00:38:04 d'être responsable de ce drame.
00:38:06 Aujourd'hui, toutes les procédures judiciaires sont clauses.
00:38:09 Le tribunal de Grenoble se prépare à trancher
00:38:13 pour le rachat de Gosport.
00:38:14 Je rappelle que l'enseigne est en redressement judiciaire
00:38:16 depuis janvier dernier.
00:38:17 Parmi les offres étudiées aujourd'hui,
00:38:19 une de moins, le propriétaire a renoncé à présenter
00:38:21 un plan de continuation à la dernière minute,
00:38:24 un désistement qui intervient alors que l'Empire royon
00:38:26 traverse une passe difficile,
00:38:28 notamment avec la liquidation de Camailleux
00:38:30 et le redressement judiciaire de Gap.
00:38:33 Et puis le château de Versailles aura 400 ans cette année.
00:38:36 On en parle ce matin à l'occasion de la Journée internationale
00:38:38 des monuments.
00:38:39 Plus précisément, on fêtera les 400 ans de la pose
00:38:42 de la première pierre du relais de chasse
00:38:45 qui a servi de base au château de Versailles actuel.
00:38:48 C'est le début du début du début de la construction
00:38:53 du château de Versailles il y a 400 ans.
00:38:56 Allez 6h47, Georges Fenech est avec nous.
00:39:00 On ne le présente pas, consultant Seigneuse,
00:39:02 ancien magistrat bien sûr.
00:39:03 Je voulais vous entendre, Georges, sur cette enquête
00:39:06 du Figaro, Odoxa et Fiducial sur la sécurité.
00:39:10 Les Français sont très inquiets.
00:39:13 Si on additionne les 49 % et les 39 %,
00:39:17 ça donne 88 % de Français qui pensent que désormais
00:39:20 toutes les manifestations seront accompagnées de violences.
00:39:24 On serait ainsi contraints de subir cette violence.
00:39:27 Je voulais vous entendre sur ce chiffre, 90 %,
00:39:30 pour ne pas dire la totalité.
00:39:32 Oui, c'est un chiffre qui interpelle.
00:39:35 62 % aussi des Français considèrent que le gouvernement
00:39:40 n'est pas en capacité de maintenir l'ordre
00:39:43 lors des manifestations.
00:39:45 Donc, c'est un sentiment, si vous voulez,
00:39:48 qui est très majoritaire tout de même et que chacun
00:39:52 a pu constater par les débordements
00:39:55 à chaque manifestation.
00:39:57 Alors après, quand on interroge les Français sur
00:40:00 comment faudrait-il agir, vous avez vu qu'ils pensent
00:40:04 que les forces de l'ordre ne sont pas suffisamment nombreuses.
00:40:08 Ils sont majoritaires aussi, pour le dire.
00:40:10 Alors qu'on a vu que les effectifs ont été mis
00:40:12 quand même, notamment sur Paris.
00:40:14 Ils pensent aussi qu'il faudrait un continuum,
00:40:17 enfin associé aux forces publiques,
00:40:21 les agents de sécurité privées.
00:40:23 Pourquoi pas pour sécuriser des bâtiments ?
00:40:26 Mais attention, les agents de sécurité privée
00:40:28 n'ont pas l'utilisation de la violence légitime
00:40:32 comme les forces de l'ordre.
00:40:33 Donc, tout ça est très délicat à manier.
00:40:35 Mais les Jeux olympiques arrivent en 2024.
00:40:38 Il va y avoir 30 000 recrutements, effectivement,
00:40:40 parmi le secteur privé de la sécurité.
00:40:43 Donc, on a là, on voit bien un panel de Français
00:40:48 qui considèrent que finalement, le gouvernement échoue
00:40:51 sur ces questions de sécurité.
00:40:53 La délinquance, 25 % seulement estiment
00:40:57 que le gouvernement assure leur protection,
00:40:59 ce qui est très peu.
00:41:00 J'allais dire, c'est presque un autre sujet.
00:41:02 C'est-à-dire que la violence lors des manifestations,
00:41:04 c'est une question démocratique.
00:41:06 Ça va au-delà de la sécurité du quotidien.
00:41:08 Et vous avez vu que même une forte majorité
00:41:12 n'exclut pas qu'un jour, on assiste à l'invasion
00:41:15 d'un bâtiment public, comme aux États-Unis
00:41:17 ou comme au Brésil.
00:41:18 Ou le Capitole.
00:41:19 Alors, ce qui est important aussi de noter,
00:41:21 c'est qu'une majorité de Français
00:41:23 ne cautionne pas ces violences.
00:41:26 Une petite partie peut les comprendre,
00:41:28 ça c'est quand même rassurant.
00:41:29 Moi, je voudrais quand même dire aussi
00:41:30 qu'il y a un manque, je pense, dans ce sondage.
00:41:34 C'est qu'il y a tout de même eu 2 000 fonctionnaires
00:41:36 en défense publique qui ont été blessés,
00:41:38 et dont certains grièvement depuis le début de l'année,
00:41:41 qu'ils ont beaucoup sacrifié et qu'ils n'ont pas forcément
00:41:44 les moyens de remplir leur mission.
00:41:47 Je rappelle qu'ils ne peuvent pas interdire
00:41:49 administrativement les cortèges à des gens pourtant
00:41:53 dont on sait qu'ils sont dangereux
00:41:55 et qu'ils sont capables de commettre des exactions.
00:41:57 Et ils ne peuvent pas utiliser, par exemple,
00:41:59 les drones avec caméras embarquées.
00:42:02 Donc, il y a une question aussi de moyens techniques
00:42:04 et juridiques qui font défaut aujourd'hui.
00:42:06 Merci beaucoup Georges Fenech.
00:42:07 Restez bien avec nous, on va continuer à en parler
00:42:09 de ce sondage parce qu'il est assez intéressant,
00:42:11 il y a d'autres chiffres.
00:42:13 Restez bien avec nous sur CNews.
00:42:14 Dans un instant, la politique avec Florian Tardif.
00:42:17 On va parler des 100 jours,
00:42:18 les 100 jours d'Emmanuel Macron.
00:42:20 Qu'est-ce qui va se passer d'ici au 14 juillet ?
00:42:23 Et puis, pourquoi ces 100 jours ?
00:42:25 L'élection a eu lieu l'année dernière.
00:42:27 Donc, est-ce qu'il y a encore besoin de 100 jours
00:42:28 pour débattre, pour se poser des questions,
00:42:30 trouver des solutions ?
00:42:31 Bon, on n'est pas en campagne présidentielle.
00:42:33 On va voir ça avec Florian dans un instant.
00:42:35 Bon réveil à tous, à tout de suite.
00:42:37 La politique avec vous, Florian Tardif et Emmanuel Macron
00:42:43 lors de son allocution hier soir s'est donné.
00:42:45 100 jours, 100 jours pour permettre de changer
00:42:48 concrètement la vie des Français.
00:42:50 Florian, la première copie du président n'était pas la bonne.
00:42:54 On déchire tout et on recommence, c'est ça ?
00:42:56 Oui, Romain. Enfin, oui et non,
00:42:58 puisque le projet de loi sur la réforme des retraites,
00:43:00 lui, n'a pas été déchiré au grand dam des opposants au projet.
00:43:03 Quoi qu'il en soit, pour répondre à votre question,
00:43:05 on disait qu'Emmanuel Macron, avant son allocution,
00:43:08 après la contestation massive contre la réforme de retraite,
00:43:11 souhaitait tourner la page.
00:43:13 Eh bien, c'est faux, Romain, c'est faux.
00:43:15 Il referme le livre et en ouvre un nouveau.
00:43:17 Alors, je ne dis pas que ce qui s'est passé
00:43:18 ces six dernières années n'aura rien à voir
00:43:21 avec ce qui se passera ces quatre prochaines années.
00:43:23 Non, en revanche, je dis qu'Emmanuel Macron a acté,
00:43:25 hier soir, lors de son discours, le début de son quinquennat,
00:43:29 début de son quinquennat qui commence donc aujourd'hui.
00:43:31 C'est un aveu d'échec ou pas ?
00:43:33 Disons que si l'on s'arrête un instant, Romain,
00:43:36 sur cette phrase prononcée par Emmanuel Macron hier,
00:43:38 expliquant qu'il se donnait 100 jours,
00:43:40 100 jours donc pour agir au service de la France,
00:43:43 nous pourrions aisément croire qu'il vient d'arriver à l'Élysée,
00:43:45 excusez-moi, et souhaite agir rapidement
00:43:47 pour que la vie des Français change, s'améliore.
00:43:50 D'ailleurs, l'énumération, à la prévère presque, Romain,
00:43:53 d'un catalogue de mesures parfois vertigineuses de détails
00:43:57 nous montre à quel point Emmanuel Macron a fait hier
00:43:59 ce qu'il n'a pas fait finalement au lendemain de son élection
00:44:03 l'année dernière, c'est-à-dire expliquer
00:44:05 tout simplement ce qu'il allait réaliser.
00:44:06 Alors, comment vous l'expliquez, ça ?
00:44:08 Alors, premièrement, Romain, cette deuxième période d'essai,
00:44:11 disons-le, que s'accorde le chef de l'État,
00:44:13 qu'il accorde également à sa première ministre,
00:44:15 Elisabeth Mord, permet au président de la République
00:44:17 de redonner du souffle à son action.
00:44:20 Et c'est peu dire qu'Emmanuel Macron manquait de vent
00:44:22 pour gonfler ses voiles et avancer bénéficiant même,
00:44:25 on peut le dire, Romain, d'un vent contraire récemment
00:44:27 avec le conflit autour de la réforme des retraites.
00:44:30 Deuxièmement, lors de la dernière présidentielle,
00:44:32 Emmanuel Macron n'a quasiment pas fait campagne,
00:44:34 souvenez-vous-en, et n'a donc pas expliqué aux Français
00:44:36 concrètement ce qu'il souhaitait faire.
00:44:37 Au passage, la crise actuelle, selon moi,
00:44:40 résulte en partie de cela la justification
00:44:42 d'une réforme douloureuse au-delà de la seule raison comptable
00:44:45 et troisième et dernière raison,
00:44:47 cela va peut-être vous étonner Romain,
00:44:49 c'est que les macronistes estiment,
00:44:50 pour bon nombre d'entre eux, que le début de ce second quinquennat
00:44:54 n'était que la fin du premier,
00:44:56 empêché par la crise sanitaire.
00:44:57 Emmanuel Macron n'a pu conduire certaines réformes
00:44:59 qu'il souhaitait mener lors du quinquennat précédent,
00:45:01 la réforme des retraites en études.
00:45:03 C'est pour toutes ces raisons qu'Emmanuel Macron,
00:45:05 Romain, se donne 100 jours, 100 jours donc,
00:45:08 comme pour faire une remise à zéro, un reboot,
00:45:10 en quelque sorte, en bon français.
00:45:12 Reste à savoir si les Français sont prêts à accorder
00:45:14 au chef de l'État une seconde chance
00:45:16 ou si le lien est définitivement rompu.
00:45:18 Florian Tardif avec nous, merci beaucoup Florian.
00:45:21 Est-ce que le sujet numéro un de colère des Français
00:45:24 ne serait pas, au-delà des retraites, l'inflation,
00:45:26 l'augmentation des prix, plus de 15% d'augmentation
00:45:30 en un an sur le prix de l'alimentaire ?
00:45:32 Il en sera question à 8h15 de l'inflation
00:45:34 avec Michel-Edouard Leclerc, président des Centres Leclerc bien sûr,
00:45:37 invité de Laurence Ferrari, 8h15 dans la matinale.
00:45:39 La musique tout de suite.
00:45:41 Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:45:44 Installation photovoltaïque pour réduire vos factures d'électricité.
00:45:47 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:45:50 Et on écoute ce matin le dernier titre de Lewis Capaldi,
00:45:53 "Wish you the best", le chanteur écossais
00:45:56 qui nous dévoile une ballade touchante,
00:45:58 extraite de son dernier album.
00:46:00 "You can tell me everything, darling, but leave out every part about him.
00:46:07 Right now, you're probably by the ocean, while I'm still out here in the rain.
00:46:16 With every day that passes by since we've spoken, it's like Glasgow gets farther from L.A.
00:46:25 Maybe it's supposed to be this way.
00:46:31 But oh my love, I wanna say I miss the green in your eyes.
00:46:38 And when I said we could be friends, guess I lied.
00:46:43 I wanna say I wish that you never left.
00:46:47 Oh, but instead I only wish you the best.
00:46:52 I wanna say without you everything's wrong.
00:46:56 And you were everything I need all along.
00:47:01 I wanna say I wish that you never left.
00:47:05 Oh, but instead I only wish you the best.
00:47:10 Well, I can't help but notice, you seem happier than I am."
00:47:16 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:47:18 Isolation par l'extérieur avec Aide de l'État.
00:47:20 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:47:24 Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
00:47:28 La météo avec Groupe Verlaine.
00:47:30 Installation photovoltaïque pour réduire vos factures d'électricité.
00:47:33 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:47:37 Alexandra, on va avoir droit aujourd'hui, globalement, à une belle journée.
00:47:41 Oui, globalement, des conditions météo plutôt calmes aujourd'hui,
00:47:44 avec néanmoins quelques nuages ce matin près des côtes de la Manche,
00:47:46 avec en prime le retour de l'Abysse.
00:47:48 Et oui, vous le savez, ce vent de Nord-Est, ce vent assez frais,
00:47:51 qui a tendance un petit peu à refroidir l'atmosphère, globalement, du soleil,
00:47:54 en allant vers les régions méridionales ce matin.
00:47:56 Un petit peu de vent encore en basse Vallée du Rhône.
00:47:58 Et puis dans l'après-midi, de nouveau des orages en montagne.
00:48:01 Rien de bien méchant avec des orages, principalement sur les Pyrénées,
00:48:04 ou encore en allant vers le massif central et les Alpes.
00:48:06 Quelques nuages sur le Nord-Est.
00:48:07 Puis c'est globalement une belle journée qui vous attend.
00:48:09 Côté température, ça reste stationnaire, avec en moyenne 6 degrés à Toulouse,
00:48:13 ou encore pour le Pays Basque, vous aurez 7 degrés à Paris,
00:48:16 et localement 8 degrés à Marseille.
00:48:18 Et dans l'après-midi, les températures restent à peu près stationnaires.
00:48:21 17 à Paris, 14 degrés près des Côtes de la Manche,
00:48:23 et localement jusqu'à 20 degrés sur les régions méridionales.
00:48:26 Suite du programme, temps plutôt calme,
00:48:28 encore quelques orages en montagne et un petit pic de douceur
00:48:31 prévu demain sur les régions du Nord.
00:48:33 C'était la Météo avec Groupe Verlaine.
00:48:37 Isolation par l'extérieur avec aide de l'État.
00:48:39 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:48:41 C'est News, il est 7h.
00:48:45 Merci d'être avec nous, l'équipe de la matinale est là.
00:48:47 Bien sûr, comme tous les matins, on est avec vous
00:48:49 pour vous aider à bien démarrer la journée.
00:48:51 À la une ce matin, des violences,
00:48:53 hier soir après l'intervention d'Emmanuel Macron.
00:48:55 À la télévision, on va vous montrer ce qui s'est passé,
00:48:58 notamment à Paris, Lyon ou encore à Nantes.
00:49:02 Le président de la République se donne de l'air et se donne du temps.
00:49:06 Il donne rendez-vous dans 100 jours pour le 14 juillet.
00:49:08 D'ici là, que va-t-il se passer, Florian Tardif, avec nous ?
00:49:12 Des rodéos dans des supermarchés en Isère,
00:49:15 on vous en parlait hier dans la matinale.
00:49:17 Le service police-justice de la rédaction de CNews a enquêté
00:49:20 et a joint des commerçants, des commerçants choqués
00:49:23 par ce à quoi ils ont assisté.
00:49:24 Augustin Donatio est avec nous.
00:49:27 La vitesse maximale sur le périphérique parisien
00:49:29 pourrait passer de 70 à 50 km/h.
00:49:31 Dès la fin de l'année prochaine, la mairie de Paris a lancé une consultation
00:49:35 pour une voie dédiée au covoiturage et au transport collectif.
00:49:38 Ça existe déjà dans certaines villes comme Lyon.
00:49:41 Pierre Chasseret va nous apporter des précisions.
00:49:45 Et tout d'abord, cette nouvelle soirée de tension
00:49:47 après l'allocution d'Emmanuel Macron.
00:49:48 Des rassemblements étaient organisés un petit peu partout en France, Chana.
00:49:51 À certains endroits, des manifestations sauvages ont eu lieu
00:49:54 et la situation a dégénéré en violence et en débordement.
00:49:57 C'est le cas notamment à Paris ou encore à Lyon,
00:50:00 le récit de Miquel dos Santos et Marine Sabourin.
00:50:04 Une nouvelle fois, des cortèges sauvages ont dégénéré partout en France.
00:50:09 Des poubelles brûlées et des affrontements avec les forces de l'ordre.
00:50:15 À Lyon, un groupe violent est entré par effraction
00:50:17 dans la mairie du premier arrondissement
00:50:19 après avoir incendié le poste de police municipale situé à proximité.
00:50:24 Des sapeurs-pompiers ont été la cible de nombreux jets de projectiles
00:50:27 et des dizaines de poubelles ont été brûlées par ces individus.
00:50:31 Depuis 20 heures, de nombreux manifestants s'étaient rassemblés
00:50:35 et partageaient souvent le même avis.
00:50:37 Il ne veut pas nous entendre, il ne veut pas nous écouter.
00:50:40 Nous non plus, on ne veut pas l'écouter.
00:50:41 Et donc on sera là pour couvrir sa voix par un concert de casserole.
00:50:45 Je ne peux plus le supporter.
00:50:47 Je ne veux plus l'entendre, je ne veux plus le voir.
00:50:50 Je suis sincèrement fidele.
00:50:52 Lors de son allocution, Emmanuel Macron a déclaré
00:50:54 ne pas vouloir rester sourd à la revendication de justice sociale.
00:50:58 Le président de la République a réaffirmé l'application
00:51:01 de la réforme des retraites dès cet automne.
00:51:06 Emmanuel Macron a donc pris la parole hier soir pendant 13 minutes.
00:51:10 Il a parlé pendant deux minutes de la réforme des retraites.
00:51:14 Dans cette allocution, il a répété que la réforme des retraites
00:51:17 était nécessaire pour l'avenir du pays.
00:51:19 On écoute tout d'abord ce qu'il a dit exactement.
00:51:22 Ces changements étaient donc nécessaires et constituent un effort, c'est vrai.
00:51:27 Mais il est accompagné de mesures de justice, d'amélioration concrète
00:51:32 pour ceux qui ont eu des carrières longues, exercé des métiers
00:51:35 les plus durs ou qui perçoivent des petites retraites.
00:51:40 Travailler tous progressivement un peu plus,
00:51:42 comme l'ont d'ailleurs fait tous nos voisins européens,
00:51:45 c'est aussi produire plus de richesses pour notre pays tout entier.
00:51:48 Et c'est ce qui nous permet d'être plus forts,
00:51:50 d'investir pour notre quotidien et pour notre avenir.
00:51:54 Emmanuel Macron se donne donc 100 jours pour lancer un plan d'apaisement.
00:51:58 Trois chantiers sont au programme.
00:52:00 Le travail, le progrès, l'ordre républicain.
00:52:04 Florian Tardif, trois chantiers pour répondre aux trois défis
00:52:06 auxquels est confronté le chef de l'État.
00:52:08 Oui, tout à fait.
00:52:08 Trois chantiers pour répondre aux trois grands défis
00:52:12 qui sont désormais devant le chef de l'État.
00:52:14 Le premier d'entre eux, renouer le dialogue avec les syndicats.
00:52:16 On en parlait tout à l'heure, ce qui ne sera pas chose aisée.
00:52:20 Suite à l'allocution du président de la République,
00:52:21 Laurent Berger, le patron de la CFDT, a expliqué
00:52:24 "on ne répond pas quand on nous siffle".
00:52:25 Fin de citation, même s'il ajoutait "15 jours", sans préciser quand.
00:52:29 La CFDT reviendra bien autour de la table afin d'aborder notamment
00:52:33 des questions autour du travail, de la pénibilité, du salaire.
00:52:36 Le second, c'est de trouver des alliés solides,
00:52:38 je le précise à l'Assemblée nationale, permettant d'élargir la majorité.
00:52:41 Ce que n'a su faire Elisabeth Borne depuis son arrivée à Matignon,
00:52:46 de faire passer par conséquent des lois facilement au Parlement.
00:52:50 Le troisième et peut-être plus compliqué défi
00:52:53 qui attend aujourd'hui le chef de l'État,
00:52:54 c'est de retisser le lien avec les Français.
00:52:56 Ce qui s'annonce compliqué avec une popularité au plus bas.
00:52:59 Comprenez que 100 jours ne suffiront très certainement pas
00:53:02 à Emmanuel Macron pour répondre à ces trois défis.
00:53:05 Merci beaucoup Florian.
00:53:07 Regardez les résultats de la question Twitter que je vous pose ce matin
00:53:10 sur le compte Twitter de CNews.
00:53:12 Emmanuel Macron hier soir à la télévision,
00:53:14 est-ce qu'il vous a convaincu ou pas ?
00:53:17 Vous répondez non à 93% et oui à 7%.
00:53:21 Ça bouge pas depuis une heure.
00:53:23 Le nombre de votants augmente.
00:53:25 Le résultat est toujours le même.
00:53:27 Attention, ce n'est pas un sondage.
00:53:30 C'est une question qu'on pose à ceux qui vont sur le compte Twitter de CNews.
00:53:34 La sécurité, le régalien, on en parlait à l'instant.
00:53:37 Avec l'arrivée des beaux jours, les rodéos urbains font leur grand retour.
00:53:41 Vous vous souvenez de la matinale d'hier ?
00:53:42 On vous montrait les images de ce qui s'est passé
00:53:45 au Village des Marques à Villefontaine.
00:53:47 C'est en Isère, c'est près de Lyon.
00:53:49 Augustin Donadieu, le service de la police et de la justice de CNews
00:53:52 a enquêté, a joint des commerçants.
00:53:55 Vous avez les réactions de ces commerçants qui ont assisté à ça.
00:53:58 Tout à fait.
00:53:59 Amoury Boukho, notre journaliste, police, justice,
00:54:01 est parvenu à joindre les commerçants du Village des Marques
00:54:04 à Villefontaine en Isère.
00:54:06 Ils ont été témoins lundi d'un rodéo d'individus en moto
00:54:10 qui ont défilé au milieu des clients.
00:54:12 Alors l'incident aurait pu virer au drame puisqu'on était le lundi de Pâques.
00:54:16 C'était une journée de forte influence avec énormément de familles
00:54:20 et d'enfants sur place.
00:54:21 Alors pas de blessés à déplorer.
00:54:23 Il faut savoir une chose, c'est que ces individus que vous voyez sur ces images,
00:54:26 aucun d'entre eux n'a été interpellé.
00:54:28 Ces commerçants ont témoigné auprès d'Amoury Boukho,
00:54:31 notre journaliste, police, justice.
00:54:32 Ils se disent très choqués par ce qui s'est passé.
00:54:36 Ils ont dit leur exaspération et leur impuissance face à ce phénomène.
00:54:40 Une preuve de cette impuissance, c'est qu'après cet incident,
00:54:42 ils ont disposé des barrières à l'entrée de ce Village de Marques.
00:54:47 Et à la fin de cette journée, ces barrières ont en partie été enlevées.
00:54:51 C'est un phénomène inédit, mais malheureusement pas isolé.
00:54:54 Tout à fait. Une scène surréaliste qui s'est reproduite le lendemain,
00:54:57 donc le mardi dernier, cette fois-ci dans un centre commercial fermé,
00:55:01 un centre commercial couvert à Grenoble.
00:55:03 Un rodéo là aussi au milieu des clients avec des motos,
00:55:06 faisant des roues arrières à côté des enfants et des familles.
00:55:09 Alors une plainte a été déposée par le gestionnaire de cette galerie commerciale.
00:55:13 Mais du côté du ministère de l'Intérieur,
00:55:14 eh bien on semble dépassé par la multiplication de ces agissements.
00:55:18 Depuis le 1er mars dernier, 6900 opérations de lutte contre les rodéos ont été effectuées.
00:55:23 Plus d'une centaine de saisies de véhicules, en l'occurrence des deux roues,
00:55:27 ont été effectuées également.
00:55:29 Merci, Augustin. Georges Fenech, on a le sentiment qu'on est en défense.
00:55:33 On met des barrières, mais on interpelle assez peu.
00:55:37 Et quand on interpelle, on rend la moto souvent.
00:55:41 Alors effectivement, vous allez me dire, les rodéos sont sévèrement punis
00:55:45 jusqu'à un an de prison, mais ça n'arrive jamais dans la réalité.
00:55:47 Oui, il y a la sanction, le délit qui a été institué.
00:55:51 Il y a aussi des brigades spécialisées maintenant pour lutter contre ce fléau,
00:55:55 parce que c'est répandu partout.
00:55:57 Mais il reste un point faible, si vous voulez, c'est que les forces de l'ordre
00:56:01 n'ont pas véritablement les moyens d'interpeller parce qu'ils doivent éviter le contact.
00:56:06 Et donc, contrairement à d'autres pays de législation, ça réduit.
00:56:11 Et lorsqu'il y a interpellation, le véhicule est saisi quand c'est possible,
00:56:15 mais il devrait être détruit.
00:56:18 Or, aujourd'hui, dans notre législation, il faut attendre la fin de la procédure,
00:56:21 les appels, etc.
00:56:23 Et généralement, les véhicules ne sont pas détruits, voyez-vous.
00:56:26 Donc, pour être dissuasif, il faut interpeller, sanctionner et détruire le véhicule.
00:56:32 Il n'y a que comme cela qu'on pourra faire reculer ce fléau.
00:56:34 Effectivement. Merci, Georges.
00:56:36 Restez bien avec nous, bien sûr.
00:56:37 Réaction du ministre de l'Intérieur face aux rodéos et aux barrages chaleurs.
00:56:41 Oui, sur Twitter, Gérald Darmanin rappelle le site Internet sur lequel
00:56:44 vous pouvez signaler ces rodéos.
00:56:46 Il faut se rendre sur massecurité.intérieur.gouv.fr.
00:56:50 Le sport et de la Ligue des champions.
00:56:52 En quart de finale, retour.
00:57:04 Chelsea aura fort à faire face au Real après sa défaite 2-0 face à Madrid
00:57:10 lors du match aller hier soir.
00:57:12 Et seulement 11e de Première Ligue, les hommes de Franck Lampard sont condamnés
00:57:15 à l'exploit s'ils veulent renverser les tenants du titre emmenés par Karim Benzema.
00:57:20 Une affiche à suivre sur Canal+ Foot ce soir à partir de 21h.
00:57:24 Et puis, dans l'autre affiche de la soirée, Naples affronte le Milan AC
00:57:27 et vise une qualification historique en demi-finale.
00:57:30 Vaincu 1-0 à l'aller, les Napolitains pourront compter sur l'attaquant nigérian.
00:57:34 Victor Ossimène de retour après une blessure.
00:57:40 - Il y a encore une information sport, on va parler de Leeds.
00:57:43 C'est de la Première Ligue.
00:57:44 - Oui, Liverpool se déplaçait hier soir sur la pelouse de Leeds
00:57:47 en clôture de la 31e journée de la Première Ligue.
00:57:50 Après 5 matchs de rang sans gagner, toute compétition confondue,
00:57:53 les Reds ont déroulé en l'emportant 6 buts à 1.
00:57:56 Mohamed Salah et Diogo Jota ont chacun inscrit un doublé,
00:58:00 une victoire qui les relance en championnat.
00:58:02 Tandis que leur victime du jour est en danger dans la course au maintien.
00:58:05 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:58:09 Isolation par l'extérieur avec Aide de l'Etat.
00:58:11 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:58:14 - 7h09, merci d'être avec nous.
00:58:17 Restez bien sur CNews Réaction politique.
00:58:19 Ce matin, dans la matinale, après l'intervention du président de la République,
00:58:23 on sera avec Louis-Marguerite, député Renaissance de Saône-et-Loire.
00:58:27 Bon réveil à tous, à tout de suite.
00:58:28 Bonjour Monsieur le député et à tout de suite.
00:58:30 Bienvenue à tous, merci d'être avec nous.
00:58:37 On accueille le député Renaissance de Saône-et-Loire, Louis-Marguerite.
00:58:40 Merci Monsieur le député d'être avec nous ce matin.
00:58:43 On va parler bien sûr de ce qu'a dit le président de la République hier soir.
00:58:46 Bon, petite question classique.
00:58:48 Comment vous l'avez-vous trouvé ?
00:58:49 J'imagine parfait, non ?
00:58:51 Qu'est-ce que vous en dites ?
00:58:52 - Moi, je l'ai évidemment trouvé bien dans le moment.
00:58:56 C'est-à-dire qu'il a défini des lignes.
00:58:59 Il était évidemment conscient des difficultés liées à la réforme
00:59:04 et le fait qu'il n'y avait pas eu une acceptation de la réforme.
00:59:08 Et puis, effectivement, je l'ai trouvé très concentré,
00:59:11 très conscient des besoins et des attentes des Français.
00:59:13 C'est pour ça qu'il a tracé l'échantillé qu'il a donné hier.
00:59:17 Et donc, moi, j'ai trouvé en plus synthétique, concis.
00:59:21 Donc non, je trouve que c'était une bonne intervention.
00:59:23 Ça va pas vous surprendre, mais je confirme que c'est le cas.
00:59:25 - Oui, bon, on ne va pas se raconter l'histoire.
00:59:27 Quand on, au bout d'un an après son élection,
00:59:30 qu'on en est à proposer 100 jours pour faire un constat,
00:59:37 faire des propositions, c'est qu'on a loupé la première année.
00:59:41 On est passé à côté.
00:59:43 Les 100 jours, c'est le début.
00:59:45 C'est soit quand on arrive à Matignon, soit quand on arrive à l'Élysée.
00:59:48 Ce n'est pas un an après son élection.
00:59:51 - Non, mais sauf qu'entre temps, d'abord, il y a une configuration politique
00:59:54 qui est un peu nouvelle, qui est celle de la majorité relative.
00:59:57 On a aussi appris en marchant sur ce nouveau mode de fonctionnement.
01:00:02 Il y a eu beaucoup de textes qui sont passés,
01:00:04 d'autres pour lesquels ça a été un peu plus compliqué,
01:00:06 celui de la réforme des retraites.
01:00:07 On a eu effectivement cette réforme importante
01:00:10 qui n'a pas suscité l'adhésion des Français et pourtant qui était nécessaire.
01:00:14 J'imagine qu'on n'y reviendra peut-être.
01:00:16 Et puis non, c'est un point d'étape.
01:00:18 Ce n'est pas la question de savoir si on est de l'autre au milieu ou à la fin.
01:00:21 C'est un point d'étape.
01:00:22 Sur des sujets, d'ailleurs, qui ont commencé à être ouverts.
01:00:24 En réalité, le président de la République refixe un cap sur des sujets
01:00:27 qui ont été ouverts pendant la réforme ou rappelés pendant la réforme,
01:00:30 qui ont déjà été ouverts, je pense, notamment au partage des bénéfices,
01:00:33 partage de la valeur dans les entreprises.
01:00:35 Les sujets aussi qui font l'objet d'attentes fortes de la part des Français,
01:00:38 l'immigration, les questions de progrès.
01:00:40 Donc, moi, je ne crois pas que le sujet soit « est-ce qu'on a raté ? ».
01:00:43 Non, pas du tout.
01:00:44 Il y a eu beaucoup de choses qui ont été faites sur des points, d'ailleurs,
01:00:47 assez… sur lesquels il y avait des attentes.
01:00:49 Je pense notamment aussi à la question du logement, des squats.
01:00:52 Donc non, ce n'est pas un an raté, pas du tout.
01:00:54 Et là, on était sur un point d'étape qui permet de tracer l'avenir,
01:00:57 notamment pour ces 100 jours, mais surtout après.
01:00:59 Il n'y a aucune annonce concrète, ça ne vous a pas manqué ?
01:01:01 Aucune grande annonce, aucune annonce forte ?
01:01:06 Oui, moi, il faut juste savoir ce qu'on veut parce que d'un côté,
01:01:11 on aurait pu dire « il a été trop précis, il n'attend pas la concertation ».
01:01:16 Et puis de l'autre, vous dites « mais oui, mais au fond, il n'y a pas eu d'annonce concrète ».
01:01:20 Il faut juste trouver un juste milieu entre donner des cap, donner des thèmes,
01:01:23 des thèmes de travail qui, encore une fois, étaient pour certains déjà sur la table
01:01:27 et que le président de la République rappelle,
01:01:29 d'autres qui sont peut-être un peu nouveaux, qui ont émergé au cours du débat.
01:01:32 Et puis ça laisse le pas à la négociation.
01:01:35 Parfois, on est proche de dire « vous avez déjà tout prévu d'avance,
01:01:38 juste savoir ce qu'on souhaite ».
01:01:40 Donc là, effectivement, il ouvre la porte aussi de la discussion à tels syndicats
01:01:44 et publie généralement tous ceux qui ont une responsabilité d'influence dans la société,
01:01:48 les fédérations, les entreprises, les associations,
01:01:50 enfin vraiment tous ceux qui veulent participer à ces chantiers-là et qui participent déjà.
01:01:53 Donc je crois qu'il faut toujours trouver un point d'équilibre
01:01:56 et je crois que c'est celui qu'il a trouvé.
01:01:58 Le vrai sujet des Français, le vrai sujet numéro un,
01:02:02 est-ce qu'il y aurait eu une telle opposition à la réforme des retraites
01:02:05 s'il n'y avait pas cette situation économique complète ?
01:02:08 Est-ce que ce n'est pas l'inflation ?
01:02:10 Quand on parle, et vous le premier et moi aussi,
01:02:13 quand on parle autour avec des Français, ils ne parlent que ça.
01:02:17 Tout le monde ne parle que des prix, que des prix, que des prix.
01:02:20 Qu'est-ce que ça vous inspire ?
01:02:22 Non mais c'est vrai que ça n'a pas aidé, je partage ce point,
01:02:25 c'est vrai que l'inflation c'est une vraie inquiétude,
01:02:28 je pense notamment au prix de l'énergie et surtout l'inflation alimentaire.
01:02:30 L'inflation globale, elle est élevée mais elle reste plus maîtrisée
01:02:34 que d'ailleurs dans les pays d'Europe,
01:02:36 mais en revanche effectivement l'inflation alimentaire c'est +10, +15 parfois un peu plus sur certains produits.
01:02:41 C'est plus de 15% d'augmentation sur l'alimentaire en un an ?
01:02:46 C'est vrai, absolument, j'ai ce que vous dites, presque jusqu'à 15%.
01:02:50 Néanmoins, et puis par ailleurs se rajoutent les questions d'accès à la santé,
01:02:55 les questions d'accès à l'école,
01:02:56 moi j'ai par exemple la question des fermetures de classes qui sont très importantes,
01:02:59 notamment dans mon département et je suis sûr que c'est le cas aussi dans d'autres départements de France.
01:03:04 Donc toutes ces inquiétudes sont venues s'agréger à une réforme qui est contestée
01:03:10 parce qu'elle est difficile et parce qu'elle demande des efforts à beaucoup.
01:03:13 Et donc je pense qu'il faut continuer à pouvoir y répondre,
01:03:17 on a des réponses qui parfois sont partielles, parfois sont un peu plus larges
01:03:22 et je pense qu'il faut qu'on explique et qu'on aille sans doute aussi plus loin
01:03:26 et qu'on cible sur ce sur lequel on n'a plus besoin
01:03:29 et puis répondre à cette question aussi importante de ceux qui nous disent
01:03:32 "mais moi je paye, je suis dans la classe moyenne, je paye des impôts
01:03:35 et j'ai l'impression de payer soit un peu pour les autres,
01:03:37 soit pour des services publics qui ne sont pas à l'auteur de ce que j'attends".
01:03:40 Là aussi c'est des chantiers qui prennent du temps
01:03:42 mais il faut qu'on continue à travailler vraiment très concrètement, très sérieusement sur ces questions.
01:03:46 Travailler sur les salaires, sur le revenu.
01:03:48 Merci beaucoup M. le député.
01:03:50 Louis Marguerite, député Renaissance de Saône-et-Loire,
01:03:52 merci d'avoir été en direct avec nous, avec les téléspectateurs de la matinale de CNews.
01:03:56 Bonne journée à vous.
01:03:57 7h18, Le Point Info, Chana Lhusto.
01:04:00 Les Français font de moins en moins confiance au gouvernement,
01:04:06 c'est ce que révèle un sondage Odoxa pour Fiducial et Le Figaro.
01:04:10 Seulement 25% des Français lui font confiance pour assurer leur sécurité
01:04:14 en matière de délinquance et d'agression.
01:04:16 C'est 4 points de moins par rapport à janvier dernier.
01:04:19 Et en matière de terrorisme, votre confiance monte à 38%
01:04:22 mais en réalité ce chiffre est en baisse de 6 points.
01:04:26 Le scandale des pizzas Buitoni, Nestlé et des familles de victimes
01:04:29 contaminées par la bactérie E. coli ont signé un accord d'indemnisation.
01:04:33 Une proposition sera faite à chaque personne et tiendra compte de la gravité des préjudices.
01:04:38 Je rappelle que l'année dernière, deux enfants sont morts
01:04:40 et des dizaines d'autres sont tombés grièvement malades
01:04:43 après avoir mangé des pizzas de la gamme Fresh Up.
01:04:47 Et puis nouvelle tentative pour Starship, la plus grande fusée du monde.
01:04:50 Son décollage est désormais prévu jeudi à 15h28 heure française
01:04:54 depuis la Starbase au Texas.
01:04:56 Hier, son premier vol a été reporté à la dernière minute à cause d'un problème technique.
01:05:00 Du haut de ses 120 mètres, Starship a été conçu par SpaceX
01:05:04 pour des voyages direction la Lune et Mars.
01:05:08 Votre programme avec IG.
01:05:11 IG, bien plus que du trading.
01:05:13 Une équipe d'experts à vos côtés.
01:05:15 On parlait de l'inflation à l'instant.
01:05:19 Le prix des surgelés a grimpé de plus de 20% en un an.
01:05:24 C'est la catégorie de produits qui subit le plus l'inflation.
01:05:27 Le miguillot, ça se ressent sur les ventes bien sûr.
01:05:29 Plus de 20% d'augmentation.
01:05:30 Oui en effet Romain, avec des prix qui y flambent, c'est le comble pour du surgelé.
01:05:33 Les Français en achètent de moins en moins.
01:05:35 On note un recul des ventes de 7% sur le surgelé salé hors glace
01:05:39 depuis le début de l'année, tandis que les prix ont augmenté de 20%.
01:05:43 C'est le rayon numéro 1 en termes de hausse de prix en ce moment.
01:05:46 C'est une moyenne, parce qu'évidemment dans tous les surgelés
01:05:49 comme dans tous les autres rayons, les hausses varient beaucoup
01:05:51 en fonction des produits.
01:05:53 Prenons la viande, c'est la catégorie qui a le plus augmenté.
01:05:56 Entre +29 et +33% de hausse pour la viande surgelée
01:06:00 selon les instituts qui mesurent l'évolution des prix.
01:06:03 Ensuite, les plats cuisinés, +20%.
01:06:05 Les légumes, près de 19% de hausse.
01:06:07 Les pizzas, les burgers, +16%.
01:06:09 Et enfin, les glaces et gâteaux, avec 14% de hausse sur un an.
01:06:13 A noter que sur certains produits, les hausses peuvent être
01:06:16 encore plus spectaculaires.
01:06:17 Le spécialiste de la grande distribution Olivier Dauvert
01:06:20 a ainsi relevé le prix de courgettes surgelées sur un an.
01:06:24 Il était de 0,89€ le kilo il y a un an.
01:06:28 Il est aujourd'hui à 1,29€.
01:06:29 C'est 45% de hausse.
01:06:31 45% de hausse sur la courgette.
01:06:33 Comment s'explique de telles hausses ?
01:06:35 Pour les surgelées, il y a plusieurs facteurs
01:06:37 qui se cumulent.
01:06:38 En réalité, d'abord la hausse des matières premières.
01:06:40 Mais ça, c'est exactement comme pour les autres rayons.
01:06:42 Sauf que la durée de conservation du surgelé
01:06:45 fait que le cycle de vente n'est pas tout à fait le même.
01:06:47 Et les prix, la hausse des prix peut être décalée.
01:06:49 Et puis ensuite, surtout, il y a la hausse du prix de l'énergie.
01:06:52 Évidemment, elle se ressent à tous les niveaux
01:06:54 de la chaîne de fabrication.
01:06:56 La production, quand il faut refroidir les aliments
01:06:58 pour les surgelés, il faut les passer de -18°C
01:07:00 à -196°C selon les produits.
01:07:03 Vous imaginez la quantité d'énergie nécessaire.
01:07:05 C'est plus que pour chauffer en réalité.
01:07:07 Et puis ensuite, il y a le transport.
01:07:09 C'est la même chose.
01:07:09 Il faut respecter la chaîne du froid
01:07:11 et transporter les produits à -18°C.
01:07:13 Puis enfin, les rayons avec des congélateurs
01:07:15 très énergivores.
01:07:17 Résultat, le coût du froid représente jusqu'à 30%
01:07:19 du prix du produit aux rayons surgelés.
01:07:22 Donc, quand l'énergie augmente,
01:07:23 eh bien, ça se ressent immédiatement sur l'étiquette.
01:07:26 Quelles sont les produits qu'on délaisse ?
01:07:29 Quels sont les produits que les consommateurs délaissent ?
01:07:30 Alors, je le disais, pour l'instant,
01:07:31 le recul se fait surtout sentir sur les produits salés.
01:07:34 Ce n'est pas encore vraiment la période des glaces.
01:07:37 Et puis surtout, les produits les plus chers,
01:07:38 comme la viande, on l'a vu littéralement,
01:07:41 les prix sont envolés.
01:07:43 Mais on note aussi un important recul des ventes de pizzas.
01:07:45 C'est une des catégories qui baissent le plus,
01:07:47 -20% sur un an.
01:07:49 Mais cette fois-ci, plus que le prix,
01:07:50 il semble que c'est le scandale sanitaire
01:07:52 autour de buitonnies,
01:07:53 Shana en parlait à l'instant,
01:07:54 qui a détourné les consommateurs de cette partie du rayon.
01:07:58 Merci beaucoup, Lomique.
01:07:59 Notez, 8h15,
01:08:01 on sera avec Michel-Edouard Leclerc,
01:08:03 l'invité de Laurence Farad ce matin, 8h15.
01:08:07 Merci, Lomique.
01:08:08 C'était votre programme avec IG.
01:08:10 IG, bien plus que du trading.
01:08:12 Une équipe d'experts à vos côtés.
01:08:14 C'est News, il est 7h23,
01:08:18 on accueille Pierre Chasseret.
01:08:19 Bonjour Pierre.
01:08:20 Bonjour Romain.
01:08:21 On va parler dans un instant du boulevard périphérique parisien.
01:08:24 Une grande consultation en ligne
01:08:26 qui est organisée jusqu'à la fin du mois de mai.
01:08:29 On vous demande si vous êtes pour ou contre
01:08:31 l'abaissement de la vitesse limite
01:08:34 et si vous êtes pour ou contre le covoiturage.
01:08:37 Il y a déjà des tentatives qui ont été mises en place,
01:08:41 d'ailleurs, comme à Lyon,
01:08:42 il y a déjà des voies de covoiturage à Lyon.
01:08:44 On va en parler dans un instant.
01:08:46 Restez bien avec nous sur CNews.
01:08:47 A tout de suite.
01:08:48 Rendez-vous avec Pascal Praud dans l'heure des pros.
01:08:53 Du lundi au vendredi, de 9h à 10h30.
01:08:56 Lance une grande consultation en ligne jusqu'à la fin mai,
01:09:09 jusqu'au 28 mai.
01:09:10 Oui, et on va tous pouvoir s'exprimer.
01:09:12 Pour cela, rendez-vous sur un site dédié,
01:09:16 lancé par la Ville de Paris,
01:09:17 périphérique-voie-dédié.paris.
01:09:21 Tout cela est très compliqué.
01:09:22 Si vous voulez retrouver le lien au plus simple,
01:09:25 vous faites paris.fr, le site de la Ville de Paris.
01:09:28 Vous allez tomber sur ce site Internet que vous voyez à l'écran
01:09:31 et qui vous permettra de vous enregistrer
01:09:33 et de laisser un commentaire pour vous prononcer sur les mesures,
01:09:36 sur celles qui sont proposées en tout cas par la Mairie de Paris.
01:09:39 On voyait l'adresse écrite,
01:09:41 je crois qu'on pouvait pas plus petit à l'écran.
01:09:43 Paris.fr, c'est le plus simple.
01:09:45 Bon, quelle est la proposition de la Ville de Paris, Pierre ?
01:09:47 La proposition de la Ville de Paris est assez complexe,
01:09:50 c'est-à-dire mettre des horaires différenciés
01:09:53 entre 6h30 et 11h du matin,
01:09:56 ainsi qu'entre 15h30 et 20h,
01:09:59 mettre en place une voie dédiée au covoiturage,
01:10:02 notamment sur le boulevard périphérique.
01:10:06 Problème, c'est que non seulement il y a cette mesure,
01:10:09 mais il y a un peu un vieux serpent de mer qui revient.
01:10:12 Le 50 km/h, l'abaissement de la limitation de vitesse
01:10:16 sur le boulevard périphérique, mais pas tout le temps,
01:10:19 pile-poil aux horaires où la voie dédiée au covoiturage est ouverte.
01:10:23 Tout cela est extrêmement compliqué.
01:10:25 Et pour faire respecter cette voie, comment ça va marcher ?
01:10:27 Eh bien, ça va marcher un petit peu comme on le voit en ce moment
01:10:30 en expérimentation du côté de Lyon.
01:10:32 C'est-à-dire que vous allez avoir des caméras
01:10:34 équipées de lecteurs automatiques de plaques d'immatriculation
01:10:38 qui vont déceler combien vous êtes à l'intérieur du véhicule
01:10:41 et donc pouvoir vous verbaliser.
01:10:43 Je pense que cette mesure-là ne fait absolument pas consensus.
01:10:48 Pourtant, des voies de covoiturage, on en a aussi,
01:10:49 notamment sur la N118 autour de Paris.
01:10:52 Ça fonctionne globalement bien.
01:10:54 C'est plus une voie de transport en commun, d'ailleurs.
01:10:56 La mise en place de cette voie dédiée au covoiturage
01:10:58 interviendrait dans la foulée des JO de 2024.
01:11:03 Jeux olympiques, puis Jeux paralympiques,
01:11:05 c'est-à-dire jusqu'au 15 septembre,
01:11:08 une voie dédiée à l'organisation des JO.
01:11:10 Ça, ça peut se comprendre.
01:11:12 On peut comprendre que les athlètes aient besoin
01:11:13 d'accéder vite dans Paris.
01:11:15 Sinon, ils ne seront jamais à l'heure pour courir le 100 mètres.
01:11:17 Ça, on peut vous le garantir.
01:11:18 Mais en tout cas, ce qui ne peut peut-être pas se comprendre,
01:11:21 c'est que la ville de Paris imagine cette mesure
01:11:24 et demande aux Français de laisser un avis positif
01:11:27 sans aucune étude de report de trafic,
01:11:31 aucune étude d'impact sur la circulation,
01:11:33 aucune étude d'impact prospectif sur les embouteillages
01:11:37 et aucune période d'expérimentation.
01:11:40 Ça sent un petit peu l'amateurisme, tout ça.
01:11:42 Ça sent la création de bouchons programmés.
01:11:45 Moi, je vais vous dire franchement,
01:11:46 j'ai regardé les premières pages, les premiers commentaires
01:11:50 qui sont laissés sur ce site Internet.
01:11:51 Ce sont des centaines et des milliers de commentaires,
01:11:54 de votes donc, dans le cadre de cette consultation,
01:11:56 qui s'amoncent sur le site Internet
01:11:58 et ils disent tous la même chose.
01:12:00 Non à cette idée saugrenue.
01:12:02 Des commentaires qui s'amoncèlent sur le site Internet.
01:12:04 Merci beaucoup, Pierre Chasseret.
01:12:06 On va beaucoup en parler.
01:12:07 On va beaucoup en parler, évidemment.
01:12:09 En un mot, c'est fiable ou pas les caméras
01:12:11 qui contrôlent le covoiturage ?
01:12:16 C'est toujours très fiable.
01:12:18 Malheureusement, c'est toujours fiable.
01:12:20 Merci beaucoup, Pierre Chasseret.
01:12:23 Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
01:12:38 La météo avec Groupe Verlaine.
01:12:40 Installation photovoltaïque pour réduire vos factures d'électricité.
01:12:44 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:12:46 C'est à deux personnes.
01:12:47 La journée sera plutôt calme aujourd'hui, Alexandra.
01:12:50 Ah, on n'entend pas Alexandra Blanc.
01:12:54 Alors, ah, quel dommage.
01:12:57 On voit Alexandra, mais on l'entend pas.
01:12:59 Tiens, allez, mettez les cartes
01:13:02 et on va faire la météo depuis le plateau.
01:13:04 Pour tout vous dire, les petits secrets de la matinale,
01:13:05 on n'est pas sur le même plateau.
01:13:08 Voilà, c'est bien dommage.
01:13:10 Est-ce qu'on peut mettre les cartes ?
01:13:13 Ah non, problème technique.
01:13:15 Écoutez, promis, à 7h58, il y aura une météo.
01:13:19 Mais il fera beau.
01:13:22 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:13:24 Isolation par l'extérieur avec aide de l'État.
01:13:27 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:13:30 Merci d'être avec nous.
01:13:32 Merci d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée.
01:13:36 L'équipe est là, comme tous les matins.
01:13:37 L'équipe de la matinale est là.
01:13:39 Et à la une ce matin, un homme poignardé
01:13:42 pour avoir demandé à des adolescents
01:13:44 de mettre fin à un rodéo bruyant.
01:13:47 Ça s'est passé à Brest.
01:13:48 La victime a témoigné devant les caméras de CNews.
01:13:52 Que retenir de l'allocution du président de la République hier soir ?
01:13:55 Il se donne 100 jours pour dresser un bilan
01:13:58 qui sera présenté lors du 14 juillet.
01:14:03 Le retour des discussions entre le gouvernement et les syndicats,
01:14:06 c'est pour quand Laurent Berger a annoncé
01:14:08 qu'il reviendra un jour à la table des négociations après le 1er mai.
01:14:12 Cyril Chabanier, président de la CFTC, avec nous pour réagir.
01:14:15 Bonjour Cyril Chabanier.
01:14:16 Et à tout de suite.
01:14:17 Les Français s'inquiètent et craignent que les violences s'installent
01:14:24 lors des manifestations.
01:14:26 Plus globalement, ils font de moins en moins confiance au gouvernement
01:14:29 pour régler les problèmes de sécurité.
01:14:31 Georges Fenech avec nous pour décrypter ces chiffres.
01:14:36 À Brest, un homme a été poignardé après avoir voulu mettre fin à un rodéo urbain.
01:14:41 Ça s'est passé dimanche dernier dans le quartier Bellevue.
01:14:44 Fatigué par les nuisances sonores, il a décidé d'aller au contact
01:14:49 de ces délinquants à moto pour leur demander d'arrêter.
01:14:52 Il a reçu un coup de couteau à la fesse et plusieurs coups de batte de baseball.
01:14:56 Il est aujourd'hui sorti de l'hôpital et il témoigne ce matin sur CNews.
01:14:59 Jean-Michel Decaze.
01:15:02 Dimanche après-midi, Sylvain était chez lui au rez-de-chaussée
01:15:05 de l'un des immeubles du quartier Bellevue à Brest.
01:15:08 Vers 14h30, un rodéo commence.
01:15:11 Des jeunes de 14 à 16 ans.
01:15:13 Les jeunes ont rasé les terrains de jeu là où il y avait des enfants.
01:15:21 Je suis sorti, je leur ai demandé d'arrêter.
01:15:24 Ça ne leur a pas plu.
01:15:25 Ils m'ont dit il n'y a pas de souci, on revient.
01:15:27 Ils sont revenus avec 20 jeunes, une batte de baseball,
01:15:30 une lacrymo et un couteau.
01:15:33 Ils m'ont roué deux coups juste devant chez moi.
01:15:37 Ça a duré une minute ou deux et puis ils sont repartis dans la fouée.
01:15:41 Arrivé sur place, les forces de l'ordre sont visées à leur tour.
01:15:45 Les collègues sont retrouvés devant 40 individus
01:15:47 qui leur ont fait front, qui ont caillassé la voiture avec barres de fer.
01:15:51 Donc des collègues ont dû rebrousser le chemin.
01:15:54 Je n'ai pas peur, c'est des jeunes.
01:15:57 Il ne faut pas avoir peur de ces gens-là.
01:15:59 Depuis quelques temps, les rodéos se reproduisent
01:16:01 entre deux et quatre fois par semaine entre les tours de Bellevue,
01:16:05 dans un autre quartier brestois.
01:16:07 Quelques heures plus tard, six coups de feu ont éclaté lors d'un autre rodéo.
01:16:14 Georges Fenech, on parle d'adolescents de 14 ans là,
01:16:17 qui sont allés s'en prendre, alors je n'ai même plus le respect de l'adulte,
01:16:21 mais qui sont allés s'en prendre à ce monsieur qui leur disait simplement,
01:16:24 ce qu'on aurait tous fait, d'arrêter de faire du rodéo et de la moto
01:16:28 et de faire du bruit en bas de chez lui.
01:16:30 Oui, on a des jeunes délinquants, de plus en plus jeunes,
01:16:32 de plus en plus violents, qui défient l'autorité,
01:16:35 qui n'ont plus peur de rien, ni de la police, ni de la justice,
01:16:39 et qui sont souvent eux-mêmes victimes un peu de carences éducatives,
01:16:43 si on les laisse comme ça sur le trottoir,
01:16:46 au contact de dealers, au contact de délinquants.
01:16:50 On voit même des règlements de compte aujourd'hui à la Kalachnikov.
01:16:53 On l'a vu récemment à côté de Marseille, à très jeunes.
01:16:56 Donc c'est un sujet de grande préoccupation pour tous les acteurs.
01:17:01 La lutte contre la délinquance est mineure.
01:17:03 Et on se demande où est la responsabilité, où est le rôle des parents ?
01:17:07 Alors c'est la responsabilité des parents, c'est la responsabilité,
01:17:11 il faut le dire aussi peut-être d'une forme d'impunité par la justice.
01:17:15 Ça, je le dis souvent sur ce plateau, il faut interrompre ou d'enlève
01:17:19 cette délinquance qui deviendra de plus en plus grave.
01:17:21 Et donc tout cela mérite effectivement un effort particulier
01:17:26 de la justice, des services sociaux, des départements, des parents bien entendu.
01:17:31 Un homme a été interpellé d'ailleurs et placé en garde à vue dimanche dernier
01:17:34 à Villecrennes et dans le Val-de-Marne.
01:17:36 Il est soupçonné d'avoir percuté et grièvement blessé
01:17:38 un policier municipal pendant un rodeo à moto.
01:17:41 Oui, c'est une information d'actu 17
01:17:43 et l'agent de police souffrirait actuellement d'une fracture à la cheville.
01:17:46 Emmanuel Macron a pris la parole hier soir, 13 minutes à la télévision,
01:17:50 dont deux minutes consacrées à la réforme des retraites.
01:17:54 Il a clairement affiché sa volonté de passer à autre chose.
01:17:58 Emmanuel Macron se donne 100 jours pour lancer un plan d'apaisement.
01:18:01 Trois chantiers sont au programme, le travail, l'ordre républicain et le progrès.
01:18:06 Tout ce qu'il faut retenir avec Vincent Ferrandège.
01:18:08 En moins de 15 minutes, Emmanuel Macron donne sa feuille de route.
01:18:14 100 jours pour agir au service de la France.
01:18:16 Nous avons devant nous 100 jours d'apaisement, d'unité,
01:18:23 d'ambition et d'action au service de la France.
01:18:26 Le président s'engage notamment à agir contre l'immigration illégale et la délinquance.
01:18:32 L'état de droit est notre socle.
01:18:34 Et il n'y a pas de liberté sans loi,
01:18:37 ni sans sanction envers ceux qui transgressent le droit des autres.
01:18:41 Dans ce but, nous continuerons à recruter plus de 10 000 magistrats et agents,
01:18:45 continuerons d'améliorer le fonctionnement de notre justice
01:18:50 et nous sommes en train de créer 200 brigades de gendarmerie dans nos campagnes.
01:18:53 Attendu sur la réforme des retraites,
01:18:55 il admet regretter qu'un consensus n'ait pas été trouvé avec les syndicats,
01:18:59 mais dit leur ouvrir la porte dès aujourd'hui.
01:19:02 Et cela, afin d'ouvrir, sans aucune limite, sans aucun tabou,
01:19:07 une série de négociations sur des sujets essentiels.
01:19:10 Ce nouveau pacte de la vie au travail sera construit dans les semaines
01:19:15 et les mois qui viennent par le dialogue social.
01:19:17 Emmanuel Macron annonce également le désengorgement de tous les services d'urgence
01:19:21 d'ici à la fin 2024.
01:19:23 La feuille de route sera détaillée par Elisabeth Borne la semaine prochaine.
01:19:27 Et on est en direct avec Cyril Chabanier, président de la CFTC.
01:19:32 Merci beaucoup d'avoir choisi CNews pour parler ce matin.
01:19:36 Bon, qu'avez-vous pensé de l'interview,
01:19:39 enfin pas de l'interview, de l'intervention, de l'allocution
01:19:42 du président de la République hier soir en quelques mots ?
01:19:46 Écoutez, c'est une allocution assez vide,
01:19:49 puisque nous avons un président qui n'a parlé que deux minutes des retraites,
01:19:53 alors que je crois que tous les Français et tous les salariés l'attendaient
01:19:57 sur cette question, simplement pour nous dire qu'il avait des regrets
01:20:01 et qu'il était lucide face à cette colère.
01:20:04 Mais clairement, il n'y a eu aucun signe d'apaisement.
01:20:08 La loi sera appliquée.
01:20:10 On passe à autre chose.
01:20:12 Donc, deux minutes sur les retraites, c'est assez choquant.
01:20:15 Et puis, on l'attendait sur un autre grand sujet,
01:20:17 qui est la problématique du pouvoir d'achat et de l'inflation.
01:20:21 On était quand même assez persuadés qu'il y aurait une ou deux mesures fortes
01:20:26 sur le pouvoir d'achat, parce que c'est le sujet essentiel du moment.
01:20:29 Et il n'y a eu que des déclarations de bonne intention,
01:20:32 mais aucune mesure concrète sur le pouvoir d'achat.
01:20:35 Donc, c'est assez décevant, parce que c'est une feuille de route, certes,
01:20:39 mais sans rien de concret.
01:20:41 Oui, le pouvoir d'achat et l'inflation, c'était d'ailleurs le sujet numéro un,
01:20:44 peut-être même avant les retraites.
01:20:47 Laurent Berger disait hier soir, donc le patron de la CFDT,
01:20:50 votre homologue de la CFDT, déclarait hier soir,
01:20:54 "La réforme a malheureusement été promulguée.
01:20:56 La CFDT, un jour ou l'autre, va discuter.
01:20:59 Vous le savez, vous nous connaissez.
01:21:01 On ira discuter du travail et des salaires."
01:21:03 Est-ce que vous aussi, on va dire après le 1er mai,
01:21:06 vous irez discuter du travail et du salaire, et des salaires,
01:21:10 et donc du pouvoir d'achat, et donc de l'inflation ?
01:21:13 Mais vous savez, on sera bien obligés d'aller discuter.
01:21:17 Le président est encore élu pour quatre ans,
01:21:19 donc on n'a pas resté quatre ans sans s'occuper des problématiques des Français.
01:21:23 Mais je crois qu'aujourd'hui, ce n'est pas la question.
01:21:26 Pour nous, le combat sur les retraites n'est pas terminé.
01:21:28 On prend les choses les unes après les autres.
01:21:30 Je crois que le président et le gouvernement comptent énormément sur le fait
01:21:34 que suite au verdict du Conseil constitutionnel,
01:21:37 il y ait de la résignation ou que la contestation s'arrête.
01:21:40 Et je crois que le dernier espoir et la dernière solution
01:21:43 pour qu'on puisse encore faire reculer le gouvernement sur les retraites,
01:21:46 c'est vraiment de montrer que la contestation est toujours aussi forte,
01:21:49 qu'il n'y a pas de résignation.
01:21:50 Et vous voyez que durant les 15 jours qui nous séparent du 1er mai,
01:21:54 il y a des tas d'actions locales qui vont se mettre en place.
01:21:57 Un très grand rassemblement le 1er mai.
01:22:00 Nous, pour le moment, on n'a pas tourné la page,
01:22:02 on ne compte pas tourner la page,
01:22:03 et on est focalisés sur le retrait de cette réforme des retraites.
01:22:08 Comment est-ce que vous allez la faire vivre, la contestation ?
01:22:10 Parce qu'il va y avoir le 1er mai.
01:22:11 Bon, et après ?
01:22:13 Nous prenons les choses les unes après les autres.
01:22:17 Nous avons des centaines d'actions qui se font sur les 15 jours qui arrivent,
01:22:21 avec des grèves dans certains secteurs,
01:22:24 avec beaucoup de points de mobilisation,
01:22:27 avec des grèves reconductibles dans d'autres secteurs, voire des blocages.
01:22:31 Donc vraiment énormément d'actions qui se passent en intersyndicales
01:22:35 et décidées dans les assemblées générales des entreprises ou des secteurs d'activité.
01:22:39 Et puis ce très grand rassemblement du 1er mai,
01:22:42 l'intersyndicale s'est projeté sur les 15 prochains jours.
01:22:45 On prend les choses, encore une fois, les unes après les autres,
01:22:47 et nous verrons ce que nous ferons par la suite.
01:22:51 Après, il est bien évident que si le Président veut discuter
01:22:55 sur certains sujets qui sont très très importants,
01:22:58 il faudra être persuadé qu'on puisse vraiment discuter de propositions nouvelles,
01:23:04 de points positifs pour les salariés.
01:23:06 Donc nous serons extrêmement exigeants sur les sujets,
01:23:09 sur les améliorations, et il est hors de question d'aller à la table
01:23:13 pour avoir un texte final, qui soit le texte initial
01:23:15 dans lequel les concertations sont juste une opération de communication.
01:23:19 Donc il faudra vraiment retrouver la confiance
01:23:21 et avoir des garanties de la part du gouvernement.
01:23:24 Merci Cyril Chabanier, Président de la CFTC, d'avoir été en direct avec nous.
01:23:27 Je retiendrai de ce que vous nous avez dit.
01:23:30 On sera bien obligés d'aller discuter, voilà,
01:23:33 après le 1er mai, avec toutes les précautions que vous avez évoquées.
01:23:38 Merci beaucoup Cyril Chabanier.
01:23:39 Il est 8h moins 20, restez bien avec nous.
01:23:41 Dans un instant, la sécurité, les Français sont inquiets.
01:23:43 On en parle avec Georges Fenech.
01:23:45 C'est nous, il est 8h moins le quart,
01:23:51 on va parler sécurité avec vous, Georges Fenech.
01:23:53 Je vais vous entendre, Georges, sur cette enquête,
01:23:56 Odoxa, le Figaro fiducial qui est paru ce matin.
01:23:59 Les Français sont très inquiets.
01:24:01 On a parlé dans la matinale de ce chiffre qui est assez fort.
01:24:05 88% des Français pensent que désormais,
01:24:08 toutes les manifestations seront accompagnées de violences.
01:24:11 On serait donc contraints de subir cette violence.
01:24:14 C'est un risque démocratique.
01:24:18 Et ça, on l'a commenté ce chiffre.
01:24:20 Je voulais qu'on commente également cet autre chiffre,
01:24:22 sur la délinquance quotidienne.
01:24:24 Délinquance, cambriolage, agression.
01:24:26 74% des Français ont plutôt moins confiance envers le gouvernement
01:24:31 depuis ces dernières semaines.
01:24:33 Est-ce que le gouvernement a conscience de cette situation,
01:24:36 que les Français réclament plus de sécurité
01:24:38 et ne voit rien de concret se passer ?
01:24:41 On l'a vu avec l'ouverture du journal de 7h30.
01:24:45 Ce monsieur qui va demander à des jeunes de 14 ans,
01:24:48 c'est des gamins, 14 ans, enfin, censés être des gamins,
01:24:50 à moto, d'aller se...
01:24:52 de ranger leur moto, d'arrêter de faire du bruit.
01:24:54 Et il a été agressé.
01:24:57 En fait, c'est de ça dont on parle.
01:24:58 74% des Français ont plutôt moins confiance au gouvernement.
01:25:02 74, c'est-à-dire qu'il n'y a que 25% à peu près des Français
01:25:05 qui font confiance au gouvernement sur la question de la sécurité.
01:25:08 Et comment voulez-vous que ce soit autrement
01:25:10 quand tous les chiffres démontrent une explosion,
01:25:13 notamment de la délinquance violente ?
01:25:16 Il y a eu une augmentation de 2021.
01:25:18 En 2022 aussi, les chiffres sont tombés récemment.
01:25:21 Donc il y a effectivement une explosion,
01:25:23 on peut dire, de la violence et de la délinquance.
01:25:26 Ça, c'est un point.
01:25:28 Le gouvernement en est conscient.
01:25:29 Est-ce qu'il prend les bonnes mesures ?
01:25:30 Ça, c'est une autre question.
01:25:32 Mesures au point de vue prévention, mais aussi,
01:25:34 et je dirais presque surtout, mesures répressives
01:25:37 avec la question de l'exécution, de l'effectivité de la sanction,
01:25:40 de la dissuasion, etc.
01:25:41 Après, ce sondage porte surtout, vous l'avez souligné,
01:25:44 sur la sécurité, le maintien de l'ordre pendant les manifestations.
01:25:48 C'est là-dessus, il y a beaucoup d'enseignement dans ce sondage.
01:25:51 Notamment, vous avez 62% des Français qui considèrent
01:25:55 que le gouvernement n'est pas à la hauteur de la sécurité
01:25:58 dans le maintien de l'ordre.
01:26:01 Les Français d'ailleurs se suggèrent, par exemple,
01:26:03 qu'il y ait une association meilleure avec les agents de sécurité privés.
01:26:08 Pourquoi pas, c'est déjà un peu le cas, mais attention,
01:26:11 un agent privé n'a pas l'utilisation de la violence légitime.
01:26:15 Donc tout cela est très compliqué à mettre sur le terrain.
01:26:18 Sans aucun doute, il y a matière à réflexion
01:26:22 en ce qui concerne les moyens juridiques
01:26:24 qui ne sont pas donnés actuellement en force de l'ordre,
01:26:25 notamment la possibilité d'interdire, sur le plan administratif,
01:26:29 de manifestations des individus dangereux.
01:26:32 Et puis, l'utilisation d'une certaine technologie
01:26:34 qui n'est pas encore possible,
01:26:35 notamment drone avec caméra embarquée.
01:26:38 Les Français considèrent, eux, que les policiers
01:26:40 ne sont pas suffisamment nombreux lors de ces manifestations.
01:26:43 Mais il y a aussi la question des moyens juridiques et techniques qui se posent.
01:26:47 Georges Fenech, vous restez bien sûr avec nous.
01:26:50 Le rappel des titres, le point info, Chana Lusso.
01:26:54 [Musique]
01:26:56 La déconstruction du Bugalais de Brest
01:26:58 démarre aujourd'hui, 19 ans après le naufrage
01:27:00 qui a causé la mort des cinq membres d'équipage.
01:27:02 L'épave du chalutier a été conservée depuis 2004
01:27:05 à la demande des proches des victimes.
01:27:07 Il ne croit toujours pas à la thèse de l'accident de pêche
01:27:09 et soupçonne plutôt un sous-marin en exercice
01:27:11 d'être responsable de ce drame.
01:27:13 Aujourd'hui, toutes les procédures judiciaires sont clauses.
01:27:18 Le tribunal de Grenoble se prépare à trancher
01:27:20 pour le rachat de Gosport aujourd'hui.
01:27:22 Je rappelle que l'enseigne est en redressement judiciaire
01:27:24 depuis janvier dernier.
01:27:25 Parmi les offres étudiées, une de moins.
01:27:28 Le propriétaire a renoncé à présenter un plan de continuation
01:27:31 à la toute dernière minute.
01:27:32 Un désistement qui intervient alors que l'Empire Oaïon
01:27:35 traverse une passe difficile, notamment avec la liquidation
01:27:38 de Camailleux et le redressement judiciaire de Gap.
01:27:42 Et puis le château de Versailles aura 400 ans cette année.
01:27:45 On en parle ce matin à l'occasion de la journée internationale
01:27:47 des monuments.
01:27:48 Plus précisément, on fêtera les 400 ans de la pause
01:27:51 de la première pierre du relais de chasse qui a servi de base
01:27:54 au château de Versailles actuel, soit le tout début
01:27:57 de sa construction.
01:27:58 L'économie avec vous, Lomiguillot.
01:28:10 C'est une étude de l'INSEE publiée cette semaine qui le montre.
01:28:13 La mobilité sur l'échelle des revenus est très faible en France.
01:28:17 Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire ?
01:28:18 Pour simplifier Romain, ça veut dire que concrètement,
01:28:21 les riches restent riches et les pauvres restent pauvres.
01:28:23 En clair, il y a peu de mobilité sociale.
01:28:25 On change difficilement de catégorie.
01:28:27 Si vous le disiez, la conclusion d'une étude de l'INSEE,
01:28:30 ce qui est intéressant, c'est qu'elle a été menée durant 16 ans,
01:28:32 entre 2003 et 2019.
01:28:33 Les résultats viennent d'être publiés.
01:28:35 Elle a été menée auprès de 16 millions de Français.
01:28:38 C'est une étude inédite par son ampleur.
01:28:40 Les statisticiens de l'INSEE se sont rendus compte
01:28:42 que les Français aux revenus les plus aisés il y a 16 ans
01:28:45 étaient dans 63% des cas, toujours ceux qui gagnaient
01:28:48 le mieux leur vie 16 ans après.
01:28:50 Et de la même façon, les Français aux revenus les plus faibles
01:28:52 étaient dans la même proportion, toujours dans la catégorie
01:28:54 des plus faibles revenus 16 ans après.
01:28:56 Lomic, rassurez-nous, il y a quand même des Français
01:28:58 qui heureusement arrivent à s'élever socialement.
01:29:01 Oui, mais ce que montre cette étude de l'INSEE,
01:29:02 c'est que ça reste l'exception.
01:29:04 Seuls 2,3% des Français qui étaient dans les 20%
01:29:07 les moins aisés en 2003 avaient réussi à atteindre l'échelle,
01:29:10 le barreau des 20% les plus aisés et les plus riches en 2019.
01:29:14 Malgré tout, il y a quand même effectivement de la mobilité à la hausse.
01:29:18 Sauf qu'en général, on grimpe d'une à deux catégories
01:29:20 sur les cinq échelons que compte l'échelle de l'INSEE.
01:29:24 C'est plus un escalier qu'un ascenseur social en réalité.
01:29:27 L'étude nuance toutefois en pointant qu'à l'inverse,
01:29:29 on descend peu finalement, même en cas d'incident,
01:29:32 de carrière, de chômage, on est plutôt bien protégé.
01:29:36 En France, il est rare de totalement sombrer.
01:29:38 C'était votre programme avec IG.
01:29:43 IG, bien plus que du trading.
01:29:45 Une équipe d'experts à vos côtés.
01:29:47 La politique dans un instant avec Paul Sujit qui nous a rejoint
01:29:54 et qui a regardé Emmanuel Macron.
01:29:56 Bien sûr, hier soir à la télévision, qu'en a pensé Paul Sujit ?
01:29:59 On voit ça juste après la petite pause pub.
01:30:01 A tout de suite.
01:30:02 Rendez-vous avec Sonia Mabrouk dans Midi News
01:30:07 du lundi au jeudi de midi à 14h.
01:30:09 La politique avec vous, Paul Sujit.
01:30:15 Bonjour Paul.
01:30:16 Bonjour Romain.
01:30:16 Emmanuel Macron s'est donc exprimé hier soir
01:30:18 après l'adoption pour le moins chaotique de la réforme des retraites.
01:30:22 C'était important selon vous que le chef de l'État s'exprime ou pas ?
01:30:25 A posteriori, je crois qu'il n'y a pas grand monde
01:30:27 pour penser que cette allocution était indispensable.
01:30:29 Et je ne vais pas faire beaucoup d'originalité ce matin, Romain,
01:30:32 pardon, mais vous ne m'entendrez pas dire le contraire.
01:30:35 Le problème, c'est qu'Emmanuel Macron s'est joué à lui-même un mauvais tour.
01:30:38 Il a dilapidé la solennité de ses propres interventions
01:30:41 à force de parler pour ne pas dire grand-chose,
01:30:43 même pour rien dire du tout.
01:30:45 Et ce qui est important, c'est que le président de la République
01:30:48 parle sa deux vraies lettres.
01:30:50 Mais le problème, c'est que c'est un rituel que certes, les Français connaissent.
01:30:53 Il y a toujours la Marseillaise, le président assis dans le salon de l'Elysée.
01:30:57 Vive la République, vive la France, très bien.
01:30:59 La politique se nourrit de symboles et je suis le premier à penser
01:31:01 que ce qui appartient à ce répertoire commun de rites et de symboles,
01:31:05 eh bien, ça crée justement la verticalité nécessaire au pouvoir.
01:31:08 Le problème, c'est qu'Emmanuel Macron pense que cela suffit.
01:31:11 Or, ça ne suffit pas ou ça ne suffit plus.
01:31:14 Emmanuel Macron ignore que sa parole n'est pas magique.
01:31:17 Il ne suffit pas qu'il parle pour que l'effet se produise.
01:31:20 On a beau parler parfois de la monarchie républicaine,
01:31:22 la monarchie présidentielle, eh bien, le chef de l'État,
01:31:24 contrairement à il y a quelques siècles, ne guérit plus les lépreux
01:31:27 d'un simple mot ou d'un simple geste.
01:31:29 Donc, il ne suffit pas qu'il parle.
01:31:30 Il faut qu'il ait quelque chose à dire.
01:31:32 Et c'est là qu'effectivement est tout le problème.
01:31:33 Et vous trouvez qu'Emmanuel Macron n'avait rien à dire.
01:31:35 Il n'avait pas grand chose à dire hier soir.
01:31:36 Oui, pas grand chose, rien du tout.
01:31:38 En tout cas, pas de grand changement dans sa façon de gouverner.
01:31:40 Ça, c'est sûr. On le savait.
01:31:41 Il ne dissout pas. Il ne remanie pas, etc.
01:31:43 Bon, pas non plus d'annonce politique importante.
01:31:45 Ça, on l'avait deviné.
01:31:46 Et puis, pas davantage non plus d'explications nouvelles
01:31:49 sur la séquence qu'on vient de vivre.
01:31:51 Emmanuel Macron nous a promis de redonner du sens au travail.
01:31:53 Et il a commencé par vouloir me piquer le mien en devenant commentateur politique.
01:31:57 Pourquoi pas ? Mais chacun son métier.
01:31:59 Mince, Monsieur le Président.
01:32:00 Et surtout que, bon, déranger tout le monde à 20h
01:32:02 pour expliquer que les Français n'ont pas accepté la réforme,
01:32:04 tu parles d'un scoop.
01:32:06 C'est un métier, Monsieur.
01:32:07 Bon, quant au reste, c'est l'éternel recommencement.
01:32:09 On ne peut pas s'empêcher de songer avec un peu de pitié
01:32:11 que Emmanuel Macron est en quelque sorte ce pauvre scisif
01:32:15 qui remonte son gros rocher lorsque l'on l'entend promettre à nouveau
01:32:17 100 jours d'apaisement, de réconciliation.
01:32:20 Lorsqu'il parle de méthode nouvelle,
01:32:22 on a l'impression que le terme même n'est pas nouveau.
01:32:25 Lorsqu'il parle de mesures consensuelles,
01:32:26 que ce soit sur l'école, sur l'hôpital, sur le travail, évidemment.
01:32:30 Bon, eh bien, on a l'impression qu'il y a un effet incantatoire
01:32:32 et ça ne suffit plus pour être un gage d'énergie en soi.
01:32:35 La répétition est d'ailleurs tellement flagrante
01:32:37 qu'Emmanuel Macron a à la fois mélangé des fausses annonces,
01:32:39 c'est-à-dire des choses qu'il avait déjà annoncées par le passé,
01:32:41 et des éléments de bilan où il rappelle ce qu'il a déjà fait.
01:32:44 Alors, et pendant ce temps, hier soir, les oppositions appelaient à taper,
01:32:46 non pas sur des bambous, mais sur des casseroles.
01:32:48 Oui, c'était un peu un match de symboles.
01:32:49 Alors, Emmanuel Macron a convoqué la reconstruction de Notre-Dame,
01:32:52 sauf qu'il est le seul à penser que ça sera bon
01:32:54 au terme des cinq ans qu'il avait promis.
01:32:55 Et puis les 100 jours de Napoléon,
01:32:57 dont l'éditorial du Figaro rappelle ce matin
01:32:59 que ce n'est pas forcément la référence la plus heureuse qu'il soit en politique.
01:33:02 En fait, il y a un autre imaginaire, c'est celui des casseroles.
01:33:04 Le problème est celui-ci, finalement, et le symbole est assez juste.
01:33:07 Personne ne peut empêcher Emmanuel Macron de parler,
01:33:09 mais personne ne peut nous obliger à l'écouter.
01:33:11 C'est ce qu'ont voulu dire les oppositions.
01:33:13 Et il y a fort à parier que cela continue encore
01:33:15 comme un dialogue de sourds pendant quelques années.
01:33:17 Merci beaucoup, Paul Sujit.
01:33:19 8h15, Laurence Ferrari recevra ce matin Michel-Edouard Leclerc.
01:33:23 Ce sera question de retraite, ce sera question surtout de l'inflation, des prix.
01:33:27 Mais tout d'abord, alors là, c'était quelqu'un d'autre,
01:33:30 c'était l'invité de vendredi.
01:33:31 Voilà, mais là, c'est Michel-Edouard Leclerc.
01:33:34 7h57, la musique tout de suite.
01:33:37 Et on écoute ce matin Lewis Capaldi.
01:33:51 Wishing you the best, à l'Aujourd'hui.
01:33:53 [Musique]
01:33:56 [Musique]
01:34:00 [Musique]
01:34:03 [Musique]
01:34:09 [Musique]
01:34:16 [Musique]
01:34:28 [Musique]
01:34:31 [Musique]
01:34:38 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
01:34:51 Isolation par l'extérieur avec Aide de l'État.
01:34:53 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:34:57 Soirée de tension après la prise de parole du président de la République.
01:35:01 Soirée de tension à Lyon, à Nantes, à Strasbourg ou encore à Paris.
01:35:05 On vous montre les images dans un instant.
01:35:07 Juste après, la météo, Alexandra Blanc.
01:35:09 La météo avec Groupe Verlaine.
01:35:12 Installation photovoltaïque pour réduire vos factures d'électricité.
01:35:16 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:35:18 Ravi de vous retrouver avec des conditions météo plutôt agréables
01:35:22 en cette journée de mardi, avec néanmoins de nouveau
01:35:25 quelques petits orages qui vont localement éclater,
01:35:28 mais principalement sur les reliefs entre le massif central et les Alpes,
01:35:31 avec donc quelques averses orageuses.
01:35:33 On retrouve également un temps assez nuageux,
01:35:35 assez mitigé sur le nord-est et puis sur les régions de l'ouest,
01:35:38 globalement de belles éclaircies, avec néanmoins quelques petits nuages.
01:35:41 En revanche, le temps va rester assez nuageux au pied des Pyrénées,
01:35:44 avec toujours quelques petits flocons de neige.
01:35:46 On retrouve également la bise, et oui, regardez,
01:35:48 avec ce flux de nord-est, le vent est assez fort
01:35:50 près des côtes de la Manche, d'où un ressenti parfois assez frais.
01:35:53 Les températures sont à peu près stationnaires par rapport aux jours précédents.
01:35:56 17°C à Paris, 17°C également du côté de Limoges,
01:35:59 16°C en moyenne en Touraine, 14°C près des côtes de la Manche.
01:36:02 Température vraiment tout juste de saison,
01:36:05 tandis que vous aurez localement jusqu'à 20°C autour du golfe du Lyon,
01:36:08 entre Marseille et Perpignan.
01:36:10 La suite du programme, demain, globalement le même type de conditions météo,
01:36:13 quelques nuages sur les régions du nord ou encore en allant vers les Alpes,
01:36:17 plein soleil autour du golfe du Lyon, sur le sud-ouest,
01:36:20 ou encore entre la Bretagne et les régions centrales.
01:36:23 Et puis côté température, ça va remonter.
01:36:25 Petit pic de douceur en cette journée de mercredi,
01:36:27 avec 18°C au nord et 21°C en moyenne dans le sud.
01:36:31 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:36:35 Isolation par l'extérieur avec aide de l'État.
01:36:37 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:36:40 C'est Newsy les 8h, bienvenue à tous, bienvenue dans la matinale.
01:36:44 L'équipe est là, bien sûr, comme tous les matins,
01:36:46 à la une ce matin, des violences.
01:36:48 Donc hier soir, après l'intervention d'Emmanuel Macron à la télévision,
01:36:51 soirée de tension avec des incidents, des incendies à Paris, à Lyon ou encore à Nantes.
01:36:58 Le président de la République se donne de l'air et se donne du temps.
01:37:02 Il donne rendez-vous dans 100 jours pour le 14 juillet.
01:37:05 D'ici là, que va-t-il se passer ?
01:37:07 Florian Tardif avec nous.
01:37:08 A tout de suite, Florian.
01:37:10 Des rodéos dans des supermarchés à Grenoble et dans la région lyonnaise.
01:37:14 On vous en parlait dès hier dans la matinale.
01:37:16 Le service police-justice de la rédaction de CNews a enquêté
01:37:19 et a joint des commerçants choqués par ce à quoi ils ont assisté.
01:37:23 Augustin Donatio est avec nous.
01:37:24 A tout de suite, Augustin.
01:37:26 Et puis, il a été le symbole de la puissance et du prestige de la France
01:37:30 pendant plusieurs décennies, voire siècles.
01:37:34 Le château de Versailles, faite cette année, c'est 400 ans.
01:37:37 On va revenir sur l'histoire du château à l'occasion de la journée des monuments.
01:37:43 Nouvelle soirée de tension après l'allocution d'Emmanuel Macron.
01:37:46 Des rassemblements étaient organisés un petit peu partout en France
01:37:49 et ça a dégénéré dans certaines villes.
01:37:51 Oui, puisqu'à certains endroits, des manifestations sauvages ont eu lieu.
01:37:54 C'est le cas à Paris ou encore à Lyon.
01:37:56 Le récit de Michel Dos Santos et Marine Sabourin.
01:37:59 Une nouvelle fois, des cortèges sauvages ont dégénéré partout en France.
01:38:05 Des poubelles brûlées et des affrontements avec les forces de l'ordre.
01:38:11 À Lyon, un groupe violent est entré par effraction dans la mairie du premier arrondissement.
01:38:15 Après avoir incendié le poste de police municipale situé à proximité.
01:38:20 Des sapeurs-pompiers ont été la cible de nombreux jets de projectiles
01:38:24 et des dizaines de poubelles ont été brûlées par ces individus.
01:38:27 Depuis 20h, de nombreux manifestants s'étaient rassemblés
01:38:31 et partageaient souvent le même avis.
01:38:33 Il ne veut pas nous entendre, il ne veut pas nous écouter.
01:38:36 Nous non plus, on ne veut pas l'écouter.
01:38:38 Et donc on sera là pour couvrir sa voix par un concert de casseroles.
01:38:42 Je ne peux plus le supporter.
01:38:44 Je ne veux plus l'entendre, je ne veux plus le voir.
01:38:46 Sincèrement, je vous dégage.
01:38:48 Lors de son allocution, Emmanuel Macron a déclaré ne pas vouloir rester sourd
01:38:52 à la revendication de justice sociale.
01:38:54 Le président de la République a réaffirmé l'application de la réforme des retraites dès cet automne.
01:39:00 Voilà, et un petit peu plus tôt l'allocution d'Emmanuel Macron a été accueillie
01:39:05 par des concerts de casseroles un petit peu partout en France.
01:39:07 L'objectif des manifestants était en fait de faire le plus de bruit possible
01:39:11 pour couvrir la voix du chef de l'État.
01:39:13 Emmanuel Macron qui a donc pris la parole.
01:39:15 13 minutes à la télévision, seulement 2 minutes sur la réforme des retraites.
01:39:20 Le chef de l'État qui a répété que cette réforme était nécessaire pour l'avenir du pays.
01:39:24 On va la réécouter déjà.
01:39:26 Ces changements étaient donc nécessaires et constituent un effort, c'est vrai.
01:39:31 Mais il est accompagné de mesures de justice, d'amélioration concrète,
01:39:36 pour ceux qui ont eu des carrières longues, exercé des métiers les plus durs
01:39:41 ou qui perçoivent des petites retraites.
01:39:44 Travailler tous progressivement un peu plus, comme l'ont d'ailleurs fait
01:39:48 tous nos voisins européens, c'est aussi produire plus de richesses
01:39:51 pour notre pays tout entier.
01:39:53 Et c'est ce qui nous permet d'être plus forts, d'investir pour notre quotidien
01:39:57 et pour notre avenir.
01:39:59 Emmanuel Macron se donne donc 100 jours, Florian Tardif, pour lancer un plan d'apaisement.
01:40:04 Qu'est-ce qui va se passer entre aujourd'hui et dans 100 jours, le 14 juillet ?
01:40:09 C'est un petit peu nébuleux, on peut le dire, mais le président de la République
01:40:13 a adressé trois grands chantiers, qui sont ses trois grandes priorités,
01:40:16 le travail, le progrès et l'ordre républicain.
01:40:19 Trois grands chantiers afin de répondre à trois grands défis auxquels est confronté
01:40:22 aujourd'hui le président de la République.
01:40:24 Le premier, c'est de tenter de renouer le dialogue avec les syndicats.
01:40:26 Cela va être compliqué lorsque l'on voit la réaction de Laurent Berger,
01:40:29 par exemple, le patron de la CFDT.
01:40:31 Il ne répond pas quand on nous siffle, a-t-il expliqué suite à l'allocution
01:40:34 du président de la République.
01:40:35 Le second, c'est de tenter de trouver des alliés solides, enfin, à l'Assemblée nationale
01:40:39 pour faire passer des projets de loi plus facilement au Parlement.
01:40:43 On a vu cette tentative vaine, on peut le dire, de la majorité,
01:40:48 de tenter de s'allier avec les Républicains pour faire passer la réforme des retraites.
01:40:51 Et le troisième, peut-être le plus compliqué pour Emmanuel Macron,
01:40:53 c'est le lien qui s'est quelque peu distendu, c'est le moins que l'on puisse dire
01:40:57 avec les Français ces derniers mois, ce qui s'annonce compliqué
01:41:00 avec une popularité au plus bas.
01:41:02 Vous l'avez compris, il faudra très certainement plus que 100 jours à Emmanuel Macron
01:41:05 pour tenter de répondre à ces trois défis.
01:41:08 C'est une bonne idée d'avoir choisi l'expression "100 jours", Paul Sujit ?
01:41:11 Emmanuel Macron aime bien lancer des chronomètres, c'est effectivement un fait qu'on le reconnaît.
01:41:14 Il l'avait fait avec Notre-Dame, avec déjà le risque qu'il prenait.
01:41:17 Les 100 jours, ça évoque l'imaginaire napoléonien, mais c'est la chute
01:41:20 et c'est le déclin définitif de l'Empereur qui a pensé qu'il pouvait revenir
01:41:23 et qui finalement s'est heurté d'abord à la résistance belliqueuse des nations européennes
01:41:27 et ensuite surtout au fait que les Français ne voulaient définitivement plus de lui.
01:41:30 On souhaite à Emmanuel Macron un meilleur destin.
01:41:32 Mais il connaît son histoire de France, Emmanuel Macron.
01:41:34 Pourquoi avoir choisi cet exemple des 100 jours ?
01:41:36 C'est une façon, je pense, de prendre son risque et de se jeter peut-être...
01:41:39 Vous parlez comme le président de la République.
01:41:41 Un peu, c'est vrai, mais c'est...
01:41:42 Comme un banquier.
01:41:43 Je pense que c'est ce qu'il a en tête.
01:41:44 Je pense qu'il se dit qu'effectivement c'est la dernière fois, c'est la dernière carte
01:41:47 et que cette fois-ci, il mise tout, il fait tapis.
01:41:49 On lui souhaite un meilleur destin que Napoléon.
01:41:52 Merci beaucoup, Paul.
01:41:54 Les réactions de l'opposition ne se sont pas faites attendre.
01:41:56 Oui, très vite, toute la classe politique a commenté la prise de parole d'Emmanuel Macron
01:42:00 et vous vous en doutez, le chef de l'État n'a pas réussi à les convaincre.
01:42:04 Résumé de Barbara Durand et Marine Sabourin.
01:42:06 S'ils n'en attendaient pas grand-chose, ils ont tous été déçus.
01:42:11 On a bien compris que le président de la République avait la volonté de passer à autre chose.
01:42:17 Mais malheureusement pour lui, il est le seul à avoir cet objectif et cette volonté.
01:42:22 La volonté de tourner la page et d'aller de l'avant.
01:42:26 Le chef de l'État a présenté une nouvelle feuille de route pour le gouvernement avec trois grands chantiers.
01:42:31 Et là aussi, Emmanuel Macron ne semble pas avoir convaincu.
01:42:35 Tout porte à ne pas lui faire confiance et c'est ce qui se passe aujourd'hui.
01:42:38 C'est un président qui n'incarne pas la confiance,
01:42:41 c'est un président qui incarne la fracturation de notre pays et c'est dommage.
01:42:46 La présidente du groupe Rassemblement National à l'Assemblée a fustigé un chef d'État,
01:42:51 qui n'a pas selon elle déconnecté.
01:42:54 Par l'annonce du retrait de la réforme des retraites ou du référendum,
01:42:57 Emmanuel Macron aurait pu ce soir retisser le lien avec les Français.
01:43:01 Il a choisi de nouveau de leur tourner le dos et d'ignorer leurs souffrances.
01:43:06 Avec la volonté d'apaiser les tensions, le président de la République a également déclaré vouloir à l'avenir mieux associer les forces politiques.
01:43:14 Une main tendue auquel beaucoup de ses opposants resteront insensibles.
01:43:20 Les questions de sécurité, avec l'arrivée des beaux jours, les rodéos urbains font leur grand retour.
01:43:25 On en a parlé dès hier matin, évidemment on vous a montré les images.
01:43:29 On va vous les montrer à nouveau.
01:43:30 Des images de ces délinquants à moto qui ont roulé au village des Marques de Villefontaine,
01:43:38 c'est entre Lyon et Grenoble, mais c'est dans l'Isère.
01:43:41 Augustin Donat Dieu, vous avez les réactions des commerçants recueillis par le service de justice de CNews.
01:43:46 Ils sont choqués, bien sûr.
01:43:50 Amaury Bucaud a réussi à appeler ces commerçants du village des Marques de Villefontaine en Isère.
01:43:54 Ils ont tous été évidemment très choqués par ce défilé de jeunes à moto en pleine journée, le lundi de Pâques,
01:44:00 un jour de forte influence au milieu des familles, au milieu des enfants qui se trouvaient ici au moment des faits.
01:44:06 Les commerçants sont choqués et ils nous ont fait part de leur exaspération et de leur impuissance face à ce phénomène.
01:44:14 Preuve de cette impuissance, c'est que ces commerçants ont disposé des barrières à l'entrée de ce village des Marques
01:44:19 pour empêcher toute venue de ses motos. En fin de journée, une partie de ces barrières avait déjà été enlevée.
01:44:25 C'est un phénomène inédit, mais pas isolé malheureusement.
01:44:28 Une scène surréaliste qui s'est reproduite le lendemain, donc mardi dernier, dans un centre commercial fermé,
01:44:34 un centre commercial couvert à Grenoble, un rodéo au milieu des clients avec des motos qui font des roues arrière près des enfants.
01:44:40 Alors une plainte a été déposée par le gestionnaire, la société gestionnaire de la Galerie Marchande.
01:44:45 Mais du côté du ministère de l'Intérieur, on fait tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher ce phénomène.
01:44:51 Depuis le 1er mars dernier, 6900 opérations de lutte contre les rodéos ont été effectuées et plus d'une centaine de motos ont été saisies.
01:44:59 Merci Augustin. Le château de Versailles va fêter ses 400 ans cette année.
01:45:04 On en parle ce matin à l'occasion de la journée internationale des monuments.
01:45:08 Alors plus précisément, en fait, les 400 ans de la pose de la première pierre du relais de chasse à l'origine du château de Versailles.
01:45:16 En fait, c'est le tout début de la construction du château de Versailles. Le détail avec Augustin Donat Dieu.
01:45:22 C'est un lieu qui n'était à l'origine qu'un simple relais de chasse.
01:45:27 Il y a 400 ans, le mythe du château de Versailles commence à s'écrire sous l'impulsion de Louis XIII.
01:45:34 Quelques années plus tard, son fils Louis XIV transformera ce modeste pavillon de chasse en l'un des plus beaux édifices du monde.
01:45:43 Admiré et visité par plus de 10 millions de visiteurs chaque année.
01:45:47 A l'occasion de son 400e anniversaire, le château de Versailles réouvrira les portes de sa galerie d'histoire en septembre prochain.
01:45:55 Une galerie totalement restaurée qui retrace la vie du palais à travers ses oeuvres et ses objets d'art.
01:46:02 Et pour retracer le plus fidèlement ces quatre siècles d'histoire, un nouveau dispositif numérique invitera au voyage les visiteurs qui souhaitent marcher dans les pas du roi soleil.
01:46:14 Avec la petite musique. Et Florian, vous nous disiez qu'il fallait visiter Versailles le soir de la nuit des musées.
01:46:22 Il ne faut pas le dire. Je vous délivre un secret et vous êtes en train de le répandre à la terre entière.
01:46:29 Non, effectivement, puisque une fois j'avais eu l'opportunité lors de la nuit au musée.
01:46:33 Tout le monde, effectivement, tente de se rendre à l'Elysée, à l'Assemblée nationale ou dans d'autres lieux comme cela.
01:46:39 Et on avait pris la décision d'aller à Versailles et effectivement, on a eu l'occasion d'être seul dans la galerie des glaces.
01:46:46 Tout simplement.
01:46:47 8h10. Merci d'être avec nous dans un instant. Laurence Ferrari reçoit Michel-Edouard Leclerc. A tout de suite.
01:46:57 Rendez-vous avec Pascal Praud dans l'heure des pros. Du lundi au vendredi de 9h à 10h30.
01:47:02 C'est Newsy, il est 8h15. Bienvenue à tous. Merci d'être avec nous dans un instant. Laurence Ferrari, vous recevrez Michel-Edouard Leclerc.
01:47:12 Juste après, Le Point Info avec Chanel Ousto.
01:47:15 Les Français font de moins en moins confiance au gouvernement. C'est ce que révèle un sondage Odoxa pour Fiducial et le Figaro.
01:47:23 Seulement 25% des Français lui font confiance pour assurer leur sécurité en matière de délinquance et d'agression.
01:47:30 C'est 4 points de moins par rapport à janvier dernier.
01:47:33 Et en matière de terrorisme, votre confiance monte à 38%. Mais en réalité, ce chiffre est en baisse de 6 points.
01:47:39 Le scandale des pizzas Buitoni, Nestlé et des familles de victimes contaminées par la bactérie E. coli ont signé un accord d'indemnisation.
01:47:47 Une proposition sera faite à chaque personne et tiendra compte de la gravité des préjudices.
01:47:52 Je rappelle que l'année dernière, deux enfants sont morts et des dizaines d'autres sont tombés grièvement malades après avoir mangé des pizzas de la gamme Fresh Up.
01:48:00 Et puis nouvelle tentative pour Starship, la plus grande fusée du monde.
01:48:05 Son décollage est désormais prévu jeudi à 15h28 heure française depuis la Starbase au Texas.
01:48:10 Hier, son premier vol a été reporté à la dernière minute à cause d'un problème technique.
01:48:15 Du haut de ses 120 mètres, Starship a été conçu par SpaceX pour des voyages direction la Lune et Mars.
01:48:22 - Laurence, vous recevez ce matin Michel-Edouard Leclerc.
01:48:25 - Bonjour Michel-Edouard Leclerc. - Bonjour.
01:48:27 - Bienvenue dans la matinale de CNews. Dans son allocution hier, le président de la République a dit qu'il entendait la colère des Français,
01:48:32 qu'il comprenait leurs difficultés pour, je cite, les courses, le plein ou la cantine des enfants,
01:48:37 mais sans jamais prononcer le mot "pouvoir d'achat" et sans rien annoncer de concret. Vous le regrettez ?
01:48:42 - Oui, je le regrette parce que c'est vraiment la préoccupation centrale des Français.
01:48:47 Je pense qu'il le sait. Je pense qu'il a joué une bonne partition pendant la période Covid pour soutenir l'activité économique.
01:48:56 Il y a quand même eu le financement du chômage partiel, il y a eu beaucoup d'argent. On appelait ça le quoi qu'il en coûte.
01:49:01 Et les entreprises, quand même, peuvent lui être redevables, voire les Français les plus démunis.
01:49:07 Maintenant, c'est curieux, on n'a plus d'argent dans les caisses de l'État.
01:49:12 Et donc, il faudrait revenir à des politiques de concurrence, à des politiques concrètes de formation des prix.
01:49:18 Sa majorité parlementaire vient de voter une loi, encore pour nous, limiter les promotions sur les produits alimentaires,
01:49:26 limiter les promotions en 2024 sur les produits non alimentaires, les produits d'entretien.
01:49:31 - Donc, il y a un décalage complet avec la réalité de ça ?
01:49:33 - Il y a un décalage. Il y a au gouvernement l'équipe de Bercy, vers laquelle les hommes de terrain donnent un regard plutôt de contrôle, les méchants et tout.
01:49:45 Là, on voit que Bercy essaye de retrouver les voies du consumérisme, de la concurrence.
01:49:52 Donc, moi, j'invite le président aujourd'hui à se rapprocher de l'équipe de Bruno Le Maire, d'Olivier Grégoire, d'Olivier Klein.
01:49:59 - Vous vous rendez compte de ce que vous dites, Michel Dorlinguer ? Ce sont ses ministres. Il est en décalage avec ses propres ministres.
01:50:04 - Oui, mais je pense qu'il le sait, ça se voit. Bruno Le Maire s'est fait retoquer plusieurs fois en voulant se battre contre l'inflation.
01:50:11 Je pense qu'il y avait une incapacité collective. Mais ce n'est pas que le gouvernement.
01:50:17 - Il y a un aveuglement présidentiel sur les problèmes concrets des Français, à ce moment-là, le pouvoir d'achat ?
01:50:23 - Je pense que... Enfin, il l'a dit, il va redescendre aussi du piédestal ou de l'hôtel... Je ne sais plus comment ça s'appelle, le palais de la République.
01:50:32 - L'Élysée. - De l'Élysée, vous voyez. Oui, mais il va revenir voir les Français.
01:50:37 Et je pense qu'il va entendre que le problème numéro un, c'est celui du pouvoir d'achat, c'est celui des prix.
01:50:43 Ce sont aussi des lois qu'il a faites et qu'il a cautionnées qui accélèrent cette inflation.
01:50:47 Donc on va tous l'aider à revenir au cœur des Français parce que c'est notre intérêt à nous, Français.
01:50:53 - Absolument. Et Emmanuel Macron annonce aussi vouloir bâtir un nouveau pacte de la vie au travail.
01:50:57 Peut-être pour que les salaires permettent aux travailleurs de vivre dignement. Et on sait que les salaires, c'est la clé de la consommation.
01:51:03 - Oui, c'est la clé de la... Le revenu est la clé de la consommation.
01:51:06 Donc il y a les salaires, il y a les retraites, il y a les transferts, il y a ce qui est choix aux entreprises, ce qui est choix à l'État.
01:51:12 Je pense qu'effectivement, l'État, pendant la période Covid, a joué un rôle de super-héros, en quelque sorte.
01:51:19 Mais aujourd'hui, il faut revenir à une partition plus mesurée. D'abord parce qu'il n'y a plus d'argent dans les caisses.
01:51:24 Et puis aussi parce que cet exercice du pouvoir vertical, que ce soit sur l'écologie, la décarbonation,
01:51:33 que ce soit sur les états généraux de l'alimentation, que ce soit sur l'énergie, les carburants, ça appelle aujourd'hui un appel d'air.
01:51:41 Moi, je suis un militant de la régionalisation, je suis un militant du pouvoir local.
01:51:46 Nous sommes implantés localement. Il faut qu'ils donnent de l'air, il faut que le gouvernement donne de l'air
01:51:51 à tous les représentants politiques qui sont nos interlocuteurs pour faire l'aménagement du territoire, par exemple.
01:51:56 - Bon, ça fait partie des grands chantiers. Il y a une crise du politique, selon vous ?
01:51:59 - Il y a une crise du politique. Et justement, dans le discours présidentiel, c'est ça plutôt que je voudrais dire.
01:52:03 C'est que là, il a dit "on va se remettre au travail après une période d'apaisement, on verra ça le 14 juin".
01:52:10 - 100 jours qui se sont mal terminés, on s'en rappelle à nos liceoires.
01:52:13 - Oui, sous Villepin. Et puis aussi, eux-mêmes, ça avait paru ici à Villepin.
01:52:16 - C'est plus loin. - Oui, c'est plus près.
01:52:18 Mais moi, je trouve qu'il y a un peu une inversion des rôles. C'est le politique qui doit revenir vers le peuple.
01:52:25 Je ne veux pas être taxé de populisme, je ne cherche pas à nourrir l'antiparlementarisme, mais quand même, il y avait un monde de l'entre-soi.
01:52:31 Le premier parti français, c'est le parti de l'abstention. Ce n'est pas l'ERN, ce n'est pas LFI. Le premier parti, c'est le parti de l'abstention.
01:52:38 Et aujourd'hui, nos enfants ne regardent plus les émissions politiques à la télé, ne lisent plus les pages politiques à la télé.
01:52:44 Donc, la balle est dans le camp du président, du gouvernement, mais aussi du politique, du décideur politique.
01:52:52 Nous sommes une démocratie, nous avons besoin d'eux, mais il faut qu'ils reviennent auprès des Français, qu'on sorte de l'entre-soi.
01:52:58 - Allez, on va parler du cœur du réacteur, c'est l'inflation alimentaire. Les prix ont augmenté de 15,9 % sur un an en mars.
01:53:05 Vous nous confirmez que ces hausses vont continuer jusqu'à l'été, puisqu'il y a encore des hausses qui n'ont pas été répercutées ?
01:53:11 - Oui, c'est ça. Et notamment, Leclerc, on retarde le plus possible l'application de ces hausses. Il y a eu des négociations jusqu'à fin mars.
01:53:19 - Avec les industriels ? - Avec les industriels. Ça rajoute 10 % pour l'année 2023.
01:53:25 - 25 % ? - C'est énorme, c'est énorme. Je n'ai jamais vu ça aussi rapidement.
01:53:31 Et alors, autant l'année dernière, c'était en quatre fois, autant là, maintenant, c'est un mur d'inflation qui arrive,
01:53:37 peu importe les mots, on m'a reproché le mot "tsunami". En tout cas, c'est une vague scélérate, et je suis marin.
01:53:43 Et c'est très dur pour les Français de voir dans les magasins, même les magasins dont ils sont fidèles parce qu'ils ne sont pas chers,
01:53:50 cette inflation est incontournable à cause de la loi. Donc, moi, je...
01:53:54 - À cause de la loi ? - D'abord, il ne faut pas faire de déni.
01:53:56 Oui, la loi, aujourd'hui, empêche les commerçants de vendre moins cher que le prix d'achat.
01:54:01 - Mais pour protéger les producteurs, on est d'accord. Pour protéger les agriculteurs, nous, comment ?
01:54:05 - Moi, je veux protéger les producteurs français, je suis souverainiste. Le Breton que je suis veut protéger l'agriculture bretonne, l'industrie bretonne.
01:54:13 Mais là, quand même, 65 % de ce que nous vendons dans des hypermarchés viennent des grandes sociétés multinationales, de Nestlé, de Procter, de Mars.
01:54:21 Et alors, leur appliquer une loi de protection pour plus petit que, je ne suis pas trop d'accord.
01:54:26 Et puis après, appeler... Quand vous voyez le patronat qui dit, tous les patronats, dire "et on compensera ces hausses par de l'argent public, par le chèque alimentaire",
01:54:35 je trouve ça complètement immoral, je trouve ça complètement hors de sens.
01:54:39 Donc, aujourd'hui, ce qui est important, c'est qu'on retarde cette inflation. Il faut aussi qu'on fasse...
01:54:46 - Mais elle arrivera. Mais elle arrivera.
01:54:47 - Elle va arriver jusqu'au... Il y aura un pic d'inflation à peu près en juin-juillet.
01:54:52 Après, ce qui est quand même intéressant, même si elle n'est pas très contraignante, c'est l'initiative de Bruno Le Maire.
01:54:58 - C'est-à-dire de pouvoir renégocier avec les industriels, l'un au mois de juin.
01:55:02 - Oui. Bruno Le Maire et Olivia Grégoire, qui est notre ministre de la Consommation, se sont manifestés un peu en marge et en contestation du groupe parlementaire à l'Assemblée nationale.
01:55:12 Le groupe parlementaire, je suis passé dans votre émission "Punchline" pour dénoncer cette loi qui nous oblige à prendre 10% de marge en pleine pression d'inflation, etc.,
01:55:22 théoriquement pour protéger les agriculteurs, tu parles. Et en fait, les gros se planquent toujours derrière les petits.
01:55:29 Et donc, là, Bruno Le Maire avait essayé de casser cette loi, il s'était fait remballer en une journée.
01:55:35 Là, avec Olivia Grégoire, peut-être la complicité de la Première ministre,
01:55:39 ils nous ont envoyé une lettre nous invitant à renégocier, puisque maintenant, les marchés internationaux sont à la baisse.
01:55:46 - Et oui, tout baisse, on est bien d'accord. - Pas tout, mais beaucoup de choses.
01:55:49 Il y a d'abord tout ce qui enveloppe les produits transformés. Je vous montrais tout à l'heure, par exemple, d'abord les containers.
01:55:58 Les containers, aujourd'hui, c'est -81% par rapport à l'année dernière.
01:56:02 - Donc ça, ça baisse. - Ça baisse. On va discuter de savoir quand est-ce que ça va s'appliquer au prix de vente.
01:56:07 Vous avez aujourd'hui le verre. Le verre, pareil, c'est -18%.
01:56:13 Vous avez le PET, ça remplace le plastique, c'est -15%.
01:56:18 Si vous prenez le gaz et le pétrole, ils sont à -50%.
01:56:22 Si vous prenez le riz, c'est -19%. Le maïs, -30%. Le blé, -30%. Le colza, -45%.
01:56:31 - Et pourtant, les pâtes n'ont jamais été aussi chères, Michel-Edouard Lefebvre.
01:56:35 - Comment ça se fait ? - Je ne comprends pas. Je vous ai toujours dit, il y a une part de spéculation.
01:56:41 D'autant que les fabricants de pâtes ont souvent dit que c'était à cause de l'Ukraine,
01:56:48 alors que dans leur propre publicité, c'était comme l'huile de tournesol, l'huile Lossieur ou le groupe Avril,
01:56:54 disaient que les graines étaient françaises. À un moment donné, je ne dis pas qu'on s'est foutu de la gueule des Français,
01:57:00 mais il y a eu beaucoup d'hôtes d'anticipation et de spéculation. Et maintenant, il faut revenir à la case rationalité.
01:57:07 Donc là, qu'est-ce qu'on a ? On a des retournements de marché. Bruno Le Maire a écrit à tous les industriels,
01:57:12 c'est déjà bien de sa part, la loi vous a permis d'augmenter, elle doit vous permettre de baisser.
01:57:19 Sa lettre n'est pas contraignante. Sa lettre ne remet pas en cause la loi que son groupe parlementaire a fait voter.
01:57:27 Est-ce que vous, vous allez pouvoir renégocier avec les industriels en juin ?
01:57:30 Oui, on va le faire. On va le faire au niveau français comme au niveau européen. On va le faire sur la base de ces indicateurs,
01:57:37 qui sont aussi ceux de la Banque de France. Et nous allons, dès le mois prochain, demander aux industriels de revoir nos contrats.
01:57:45 Certains contrats avaient des clauses de révision de prix, donc on va demander leur application.
01:57:49 D'autres n'en avaient pas, mais on va invoquer la lettre de Bruno Le Maire et on va essayer, pour le deuxième semestre,
01:57:57 d'avoir la répercussion de ces baisses de marché internationaux.
01:58:01 La question c'est quand ? Quand est-ce que les prix vont baisser ? Vous dites, juin-juillet, pic de l'implantation,
01:58:05 donc ça ne va pas descendre. En septembre, les prix, on est bien d'accord.
01:58:08 Non, parce que même ça, vous voyez, ça c'est des marchés de matières premières ou de contenants.
01:58:13 Donc il faut fabriquer les produits. Même un paquet de biscuits, il faut fabriquer le biscuit, il faut fabriquer le paquet de gâteaux.
01:58:18 Donc il faut au moins un trimestre. L'idée c'est de négocier maintenant pour la rentrée.
01:58:24 Alors pour la rentrée, je serai quand même prophète de meilleures nouvelles.
01:58:28 Nous avons tous les distributeurs, mais je parle à travers les chiffres de Leclerc,
01:58:33 nous avons acheté déjà les produits de rentrée des classes.
01:58:35 Les produits de rentrée des classes sont en très faible inflation, c'est inférieur à 3%.
01:58:40 Le papier, les crayons, la cartable, tout ça.
01:58:43 C'est très faible inflation. Nous avons bien acheté, on a vraiment des très bons collaborateurs.
01:58:49 Et puis nous sommes en train de négocier les jouets pour Noël prochain, donc c'est le deuxième semestre aussi.
01:58:56 Et là aussi, on demande l'application de ces retournements de marché.
01:59:00 Nous avons des propriétaires de magasins à travers toute la France, qui sillonnent l'Europe, qui sillonnent la France,
01:59:05 pour prendre des engagements. Et là aussi, sur ces produits non alimentaires, l'inflation sera faible.
01:59:10 - Mais on entend votre discours, et vous voulez que les prix baissent.
01:59:13 - Ça ne redescendra jamais du montant que ça a monté.
01:59:17 - D'accord, ça restera plus haut. - Oui.
01:59:20 - Néanmoins, ça fait aussi les affaires des magasins Leclerc.
01:59:24 Les ventes réalisées par votre groupe, carburant inclus, ont augmenté de 8,5% en 2022.
01:59:30 - Oui, les cinq groupes les moins chers de France sont ceux qui tirent la croissance des ventes françaises,
01:59:38 notamment de l'agriculture française.
01:59:40 Ça montre bien qu'après trois ans de discours, ou à l'Assemblée nationale,
01:59:44 on s'est fait taper par des députés qui n'ont sans doute jamais fait leur course, ou dirigé une cantine.
01:59:49 On s'est fait taper par des députés parce qu'on vendait moins cher.
01:59:52 Aujourd'hui, tous ceux qui vendent moins cher, dont Leclerc, ont fait des scores formidables.
01:59:57 Rien qu'en un trimestre, ce trimestre-là, et alors qu'on casse la baraque en matière de prix,
02:00:03 rien qu'en ce premier trimestre, on a eu 700 000 clients supplémentaires dans les centres Leclerc.
02:00:08 On en est à 19 500 000 clients dans les centres Leclerc.
02:00:12 - Donc si on est cynique, on va dire que c'est une bonne opération pour vous ?
02:00:15 - Bien sûr, bien sûr. Ça montre que le modèle Leclerc est important.
02:00:21 Ça donne un signal à la classe politique.
02:00:23 Et au fond, je suis en train de leur dire, vous cherchez à être populaire, faites comme nous, faites du Leclerc.
02:00:28 C'est incroyable, ils ont passé leur temps à dire "il ne faut pas la guerre des prix".
02:00:32 C'est une vraie guerre l'inflation. C'est une ponction sur le revenu des Français.
02:00:36 L'homme politique doit être dans les magasins avec nous et dire aux industriels, sans conflit,
02:00:41 il n'y a pas besoin que ce soit clivant, négocier ce n'est pas tuer, négocier ce n'est pas un crime,
02:00:45 négocier ce n'est pas droite ou de gauche, négocier c'est bien acheter pour les Français.
02:00:49 - Qu'est-ce que vous constatez parmi vos consommateurs ?
02:00:52 Ils suppriment de plus en plus de produits.
02:00:54 -72% sur la parapharmacie, -22% pour les huiles et les plats cuisinés,
02:00:59 -16% pour la moussara, -15% pour les jus de fruits.
02:01:02 Les gens se privent de beaucoup de choses, il y en a qui se privent même d'un ou deux repas par jour.
02:01:06 - C'est plus que de la sobriété et les médecins le disent, c'est aussi vis-à-vis de l'hygiène dentaire,
02:01:11 vis-à-vis de l'hygiène du corps, ce sont des produits qui ne sont pas achetés.
02:01:16 Ce sont aussi des rendez-vous chez le médecin qui ne sont pas pris ou chez le dentiste.
02:01:20 Donc oui, la priorité sur le pouvoir d'achat est importante,
02:01:24 parce qu'elle impacte la santé des Français aussi, elle impacte leur morale
02:01:27 et elle impacte la croissance, la consommation, c'est ce qui tire la croissance.
02:01:31 Vous savez bien que les exports en ce moment, ça rame, c'est clair.
02:01:35 Donc moi je pense qu'il faut avoir une vraie politique consumériste en France.
02:01:39 Je sens qu'Olivia Grégoire, notre ministre du Commerce,
02:01:42 qui n'existait pas dans la première mouture macroniste,
02:01:47 aujourd'hui elle a une part de voix qui augmente.
02:01:52 Je laisse entre le clair, on va accepter de participer à sa demande au Conseil national du commerce.
02:01:57 Elle va créer un conseil avec tous les commerçants de France.
02:02:00 Je vous rappelle l'erreur des gouvernements précédents en dissociant les commerçants essentiels
02:02:03 des commerçants non-essentiels.
02:02:05 Là aussi c'était des erreurs politiques.
02:02:07 Donc là on va être tous ensemble.
02:02:09 Et puis je pense qu'il faut effectivement faire ça avec discernement,
02:02:12 donner les hausses de prix à l'agriculture, aux petites PME
02:02:16 qui n'ont pas les capacités et la trésorerie de s'adapter.
02:02:19 Mais par contre, ne pas avoir d'état d'âme.
02:02:22 Sur les grands groupes internationaux.
02:02:23 Mais bien sûr.
02:02:24 Et les taxés, ils le sont déjà.
02:02:26 C'est d'ailleurs pour ça que nous avons bloqué les prix des produits premier prix.
02:02:29 Sur les grandes marques, je pense que personne ne nous conteste qu'on est moins cher.
02:02:33 Et de loin, il y a 30% d'écart entre les enseignes les moins chères
02:02:36 et les enseignes les plus chères.
02:02:38 Sur un soda par exemple.
02:02:40 Oui, sur 5000 articles, il y a 30% d'éclairs.
02:02:44 C'est calculé par Cantart, calculé par même Olivier Devers sur les Drive,
02:02:49 calculé par Elessa.
02:02:50 Il y a tous les comparateurs qui sortent, y compris les nôtres.
02:02:53 Vous le trouverez sur mes réseaux sociaux.
02:02:55 Je sors en avance le comparateur de prix de l'Eclair sur 5 millions d'articles relevés.
02:03:00 On est très très peu cher par rapport à d'autres qui sont très chers.
02:03:04 Mais vous voyez par exemple les premiers prix, ça c'était sur les grandes marques.
02:03:07 Mais les premiers prix, il faut les bloquer.
02:03:09 C'est celles qui ont augmenté le plus parce qu'il y a plus de matières premières dedans.
02:03:12 C'est plus 38% d'achats des produits premier prix par les Français.
02:03:16 C'est-à-dire qu'ils délaissent les marques pour aller vers vos marques plus tard.
02:03:19 Et ce n'est pas de la merde. J'insiste là-dessus.
02:03:21 C'est des produits de qualité.
02:03:22 Mais oui, on met le Nutri-Score dessus.
02:03:24 Vous voyez, c'est une bataille ça aussi.
02:03:26 C'est une bataille que de dire les ingrédients, la qualité, les origines.
02:03:31 C'est une bataille.
02:03:32 Il y a plusieurs produits d'entrée de gamme.
02:03:33 Au moment où on va fêter les 50 ans des foireaux vins chez l'Eclair,
02:03:37 on sait très bien qu'il y a des vins d'entrée de gamme et qu'il y a des très grandes crutes.
02:03:41 Tout le monde n'a pas les moyens de se payer des grands crus.
02:03:43 Mais voilà, même quand on est pauvre ou qu'on a peu d'argent, il faut se faire plaisir.
02:03:47 Et bien manger.
02:03:48 Un tout petit mot sur les vols.
02:03:49 Est-ce que c'est vrai qu'il y a une recrudescence des vols dans vos magasins ?
02:03:53 Que vous êtes obligés de badger la viande pour pas qu'on la vole ou pas ?
02:03:56 Non.
02:03:57 Non, non.
02:03:58 C'est un sujet, moi je dis que c'est un sujet médiatique.
02:03:59 Il y a quelqu'un qui est parti avec ça.
02:04:01 Il y a eu une erreur d'interprétation.
02:04:02 C'est le ministère de l'Intérieur qui a dit qu'il y a eu plus d'intervention de l'administration sur les vols.
02:04:06 C'était des chiffres qui étaient faits pour valoriser le ministère de l'Intérieur.
02:04:09 Ça ne dit pas qu'il y a 14% des vols en croissance.
02:04:12 Il y a des actes d'incivilité.
02:04:15 Vous savez, quand un salarié, un collaborateur, caissière, chef de rayon,
02:04:20 ne peut pas expliquer une hausse de 30% sur l'EHPAD, ça ne peut pas s'expliquer.
02:04:25 Moi-même, je ne sais pas l'expliquer.
02:04:27 Je gueule pour ça.
02:04:28 C'est sûr que le consommateur a dit "Vous vous foutez de moi".
02:04:32 Donc il y a des actes d'incivilité.
02:04:33 Mais le vol, ça ne se traduit pas par le vol.
02:04:36 Les Français ne sont pas...
02:04:37 Qu'est-ce que ça dit ?
02:04:38 On veut faire croire que les pauvres sont des voleurs.
02:04:40 C'est ça.
02:04:41 C'est important de tourner cette idée.
02:04:44 Socialement parlant, le vol est très réparti dans les catégories françaises.
02:04:49 On est bien d'accord.
02:04:50 Ticket-caisse, il va rester encore parce que les gens en ont besoin pour matérialiser.
02:04:54 La loi, aujourd'hui, c'est jusqu'en septembre.
02:04:56 On propose au consommateur, est-ce qu'il le veut, est-ce qu'il ne le veut pas.
02:04:59 Par contre, à partir du 1er septembre, dans le cadre de la lutte contre le gaspillage papier,
02:05:04 c'est le consommateur qui demandera.
02:05:06 Par contre, on va supprimer pareil tous les prospectus.
02:05:08 Leclerc, c'est huit fois le poids de la Tour Eiffel en papier, les prospectus.
02:05:14 On ne va pas supprimer les promos.
02:05:15 Mais 40% des prospectus, ça l'est à la benne.
02:05:18 Donc aujourd'hui, on prend une mesure radicale.
02:05:21 Et après, pour ceux qui en ont besoin, ceux qui ont du mal avec le digital,
02:05:25 ce sera marginal, on va les aider, c'est sûr.
02:05:28 Merci beaucoup, Michel-Edouard Leclerc, d'être venu ce matin dans les matinales de CNews.
02:05:32 À vous, Romain Desarbe, pour la suite de l'info.
02:05:34 8h30, merci à vous, Laurence Ferrari, à votre invité, Michel-Edouard Leclerc.
02:05:43 L'équipe est là, l'équipe de la matinale est là, comme tous les matins.
02:05:46 Chana Lusto, Florian Tardif, Alexandra Blanche, Georges Fenech, qui est avec nous ce matin,
02:05:50 et Lomi Guillaume.
02:05:51 On va parler d'inflation, on va parler de retraite.
02:05:55 Mais je voulais tout d'abord vous faire écouter ce témoignage recueilli par la rédaction de CNews,
02:06:00 par Jean-Michel Decaze.
02:06:01 Ça se passe à Brest.
02:06:02 Un homme a été poignardé après avoir voulu mettre fin à un rodéo urbain.
02:06:06 On en parle malheureusement de plus en plus.
02:06:09 Ça s'est passé dimanche dernier dans le quartier Bellevue.
02:06:12 Il était fatigué par les nuisances sonores.
02:06:15 En clair, il en avait marre du bruit.
02:06:17 Il a décidé d'aller demander à ses délinquants à moto d'arrêter.
02:06:21 Et la suite est dramatique.
02:06:23 Il a reçu un coup de couteau à la fesse et plusieurs coups de batte de baseball.
02:06:27 Il est aujourd'hui sorti de l'hôpital et il témoigne ce matin sur CNews.
02:06:30 Jean-Michel Decaze.
02:06:31 Dimanche après-midi, Sylvain était chez lui au rez-de-chaussée de l'un des immeubles du quartier Bellevue à Brest.
02:06:40 Vers 14h30, un rodéo commence.
02:06:43 Des jeunes de 14 à 16 ans.
02:06:45 Les jeunes ont rasé les terrains de jeu là où il y avait des enfants.
02:06:52 Je suis sorti, je leur ai demandé d'arrêter.
02:06:55 Ça ne leur a pas plu.
02:06:57 Ils m'ont dit il n'y a pas de souci, on revient.
02:06:59 Ils sont revenus avec 20 jeunes, une batte de baseball, une lacrymo et un couteau.
02:07:04 Ils m'ont roué deux coups juste devant chez moi.
02:07:08 Ça a duré une minute ou deux et puis ils sont repartis dans la foulée.
02:07:13 Arrivés sur place, les forces de l'ordre sont visées à leur tour.
02:07:17 Les collègues sont retrouvés devant 40 individus qui leur ont fait front, qui ont caillassé la voiture avec barres de fer.
02:07:23 Donc les collègues ont dû rebrousser le chemin.
02:07:25 Je n'ai pas peur, c'est des jeunes.
02:07:28 Il ne faut pas avoir peur de ces gens-là.
02:07:31 Depuis quelques temps, les rodéos se reproduisent entre deux et quatre fois par semaine entre les tours de Bellevue dans un autre quartier brestois.
02:07:39 Quelques heures plus tard, six coups de feu ont éclaté lors d'un autre rodéo.
02:07:45 Dans la reportage de Jean-Michel Decaze, Georges Fenech, on parle de jeunes, d'adolescents qui ont le diable au corps.
02:07:51 Ils n'écoutent pas leurs parents, ils n'écoutent pas la police, ils n'écoutent pas un monsieur qui va leur dire, j'imagine, gentiment,
02:07:58 arrêtez de faire du bruit, je travaille, je prends au calme.
02:08:01 Ce sont des jeunes en perte de repère totale, carence éducative.
02:08:04 Ils ne craignent pas l'autorité, ils ne craignent pas la police, ils ne craignent pas la justice.
02:08:08 Ils ont le sentiment de toute puissance et d'impunité et ils ont des comportements de délinquants en durcie.
02:08:14 Vous avez vu, coup de couteau, coup de feu sur les forces de l'ordre.
02:08:18 Il est nécessaire aujourd'hui de rappeler vraiment ces jeunes à leurs responsabilités, les parents également,
02:08:24 mais avoir des sanctions qui soient véritablement lisibles et dissuasives pour ces jeunes.
02:08:28 Ce n'est pas un jeu le rodéo, c'est un délit, c'est une mise en danger d'eux-mêmes et d'autrui.
02:08:34 Il y a eu d'ailleurs des accidents mortels.
02:08:36 Il faut vraiment employer tous les moyens pour faire cesser ce trouble.
02:08:40 Un homme a été interpellé et placé en garde à vue dimanche dernier à Villecrenne dans le Val-de-Marne.
02:08:44 Il est soupçonné d'avoir percuté et grèvement blessé un policier municipal pendant un rodéo à moto.
02:08:49 C'est une information d'Actu 17.
02:08:51 L'agent de police souffrirait actuellement d'une fracture à la cheville.
02:08:54 Emmanuel Macron a donc pris la parole hier soir.
02:08:56 13 minutes d'allocution. Est-ce que vous l'avez regardé ou pas ?
02:08:59 Est-ce qu'il vous a convaincu ?
02:09:00 Seulement deux minutes sur la réforme des retraites.
02:09:03 Le chef de l'État qui a répété que ce texte, cette réforme était nécessaire pour l'avenir du pays.
02:09:07 On écoute déjà ce qu'il a dit exactement.
02:09:10 Cette réforme est-elle acceptée ?
02:09:12 A l'évidence, non.
02:09:15 Et malgré les mois de concertation, un consensus n'a pas pu être trouvé.
02:09:20 Et je le regrette.
02:09:22 Nous devons en tirer tous les enseignements.
02:09:26 J'ai entendu dans les manifestations une opposition à la réforme des retraites,
02:09:31 mais aussi une volonté de retrouver du sens dans son travail, d'en améliorer les conditions,
02:09:35 d'avoir des carrières qui permettent de progresser dans la vie.
02:09:39 Plus généralement, c'est une colère qui s'est exprimée.
02:09:42 Personne, et surtout pas moi, ne peut rester sourd à cette revendication de justice sociale
02:09:48 et de rénovation de notre vie démocratique, en particulier exprimée par notre jeunesse.
02:09:53 Alors, est-ce que vous avez regardé l'allocution du président de la République ?
02:09:56 On est allé vous poser la question dans les rues.
02:10:00 Vincent Fandèges, Laurent Sélarier et Augustin Denadieu.
02:10:04 Les Français ont-ils écouté Emmanuel Macron ?
02:10:08 Sur ceux que l'on a rencontrés hier soir, peu étaient devant leur télévision.
02:10:12 Ah ouais, non. Je m'en fiche un peu, franchement.
02:10:16 Non, parce que de toute façon, quoi qu'il arrive, on se fait...
02:10:19 Alors, je ne peux pas dire de gros mots face à la télévision, mais non, ça ne va pas passer, quoi qu'il arrive.
02:10:23 Quand ? Ce soir ? Ça ne m'a pas intéressé.
02:10:26 Ses discours, ils ne changent jamais, donc moi, ça ne m'intéresse plus à force.
02:10:30 Les autres qui, eux, ont regardé l'allocution du président sont globalement déçus, sans être très surpris.
02:10:37 Rien ne change. Il a compris la colère, mais il ne change pas grand-chose.
02:10:43 Alors, c'est creux. C'est une tristesse sans nom.
02:10:47 Ce type est incapable d'avoir un projet, d'avoir une idée, d'avoir quelque chose de concret.
02:10:53 Il fait ce qu'il peut.
02:10:55 Il faut savoir si la feuille de route présentée la semaine prochaine sera plus convaincante.
02:11:00 Vive la République et vive la France.
02:11:03 Voilà, et je vous pose la question sur le compte Twitter de CNews.
02:11:06 Est-ce que vous avez été convaincus ou pas par le président de la République hier soir ?
02:11:09 Non, 93%.
02:11:11 Alors, ça n'a pas bougé depuis...
02:11:13 Enfin, le résultat, en proportion, ça n'a pas bougé depuis 6 heures, quand on a pris l'antenne.
02:11:18 Alors qu'il y a plus de 4 000 votes.
02:11:21 On était à quelques centaines de votes à 6 heures.
02:11:23 Plus de 4 000 votes. Les 93%, ça n'a pas changé.
02:11:26 93% de personnes qui vont sur le compte Twitter de CNews ne sont pas convaincues.
02:11:32 Ce n'est pas un sondage.
02:11:34 Nouvelle soirée de tension après l'allocution d'Emmanuel Macron chez Anara.
02:11:37 Oui, à Lyon, des individus sont entrés par réfraction dans la mairie du premier arrondissement
02:11:41 et le poste de police municipale a été incendié.
02:11:44 Deux policiers ont été blessés.
02:11:46 Alors, le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, a réagi sur Twitter.
02:11:50 Il condamne évidemment fermement ces actions qui, je cite, "constituent une atteinte au bien commun".
02:11:55 Laurent Berger disait hier soir, le patron de la CFDT,
02:11:58 "La réforme, malheureusement, a été promulguée".
02:12:01 La CFDT, un jour ou l'autre, va discuter.
02:12:04 Vous le savez, vous nous connaissez, on ira discuter du travail des salaires.
02:12:09 Vous le savez, vous nous connaissez, on ira discuter du travail des salaires.
02:12:12 Probablement après le 1er mai.
02:12:14 Cyril Chabanier, le président de la CFTC, autre syndicat réformiste,
02:12:18 était en direct avec nous à 7h30.
02:12:21 Je l'ai interrogé sur le fait qu'un jour ou l'autre,
02:12:23 les syndicats reviendront à la table des négociations.
02:12:25 Écoutez sa réponse.
02:12:26 Vous savez, on sera bien obligés d'aller discuter.
02:12:30 Le président est encore élu pour 4 ans.
02:12:32 Donc, on n'a pas resté 4 ans sans s'occuper des problématiques des Français.
02:12:36 Mais je crois qu'aujourd'hui, ce n'est pas la question.
02:12:39 Pour nous, le combat sur les retraites n'est pas terminé.
02:12:41 On prend les choses les unes après les autres.
02:12:43 Je crois que le président et le gouvernement comptent énormément sur le fait
02:12:47 que suite au verdict du Conseil constitutionnel,
02:12:50 il y ait de la résignation ou que la contestation s'arrête.
02:12:53 Je crois que le dernier espoir et la dernière solution
02:12:56 pour qu'on puisse encore faire reculer le gouvernement sur les retraites,
02:12:59 c'est vraiment de montrer que la contestation est toujours aussi forte,
02:13:02 qu'il n'y a pas de résignation.
02:13:04 Je voulais vous entendre également,
02:13:07 et qu'on parle surtout avec vous, Georges Fenech,
02:13:10 de cette enquête, ce sondage du Figaro-Odoxa fiducial sur la sécurité.
02:13:16 Il en ressort que les Français sont très inquiets.
02:13:18 Déjà sur la situation actuelle en ce moment,
02:13:20 88% des Français pensent que désormais,
02:13:22 toutes les manifestations seront accompagnées de violences.
02:13:25 On serait contraints de subir cette violence.
02:13:29 C'est une question démocratique.
02:13:30 On ne peut pas les manifester.
02:13:31 Selon les Français, ils craignent qu'à chaque fois qu'il y aura une manifestation,
02:13:34 il y aura des individus violents, des extrémistes
02:13:36 qui viendront souffler sur les braises et casser.
02:13:39 Ça a été le cas de toutes les manifestations auxquelles nous avons assisté
02:13:42 au moins depuis le mois de janvier,
02:13:43 qui ont prené quand même 2 000 agents de la force publique blessés,
02:13:47 et certains grievement.
02:13:49 Donc la question est de savoir, est-ce qu'on a la capacité demain
02:13:52 de rétablir l'ordre dans les manifestations ?
02:13:54 Est-ce qu'on a la capacité effectivement de s'en prendre à ces black blocs,
02:13:59 à ces 1 000 ou 2 000 individus qui sèment le chaos pendant les manifestations ?
02:14:03 Les Français ont le sentiment qu'aujourd'hui, on n'a pas les bonnes techniques.
02:14:06 On n'a pas suffisamment de monde sur le terrain, c'est le sondage qui le dit.
02:14:10 62 % des Français estiment que le gouvernement n'est pas à la hauteur
02:14:14 pour maintenir l'ordre dans les manifestations.
02:14:16 Et de fait, on le voit bien à chaque fois, c'est le même problème.
02:14:19 Donc l'intérêt maintenant, c'est de savoir comment faire en sorte
02:14:23 que ces forces de l'ordre, qui donnent beaucoup de leur sécurité eux-mêmes,
02:14:30 vont pouvoir utiliser des moyens juridiques et des moyens techniques nouveaux
02:14:34 pour permettre d'extraire effectivement tous ces casseurs
02:14:37 et permettre aux manifestations de se dérouler normalement.
02:14:39 C'est ce qu'attendent les Français, qui craignent en plus que si on laisse faire,
02:14:43 on assistera comme aux États-Unis ou au Brésil à l'envahissement de bâtiments publics
02:14:48 tels qu'on l'a vu au Capitole notamment.
02:14:50 Parmi les nouvelles techniques, on parle des drones notamment.
02:14:53 Alors les policiers le demandent.
02:14:55 Ils disent voilà, en face de nous, on l'a vu à Saint-Saëns-Lyne notamment,
02:14:58 les manifestants avaient des drones, nous on n'a pas le droit,
02:15:00 la CNIL nous interdit de le faire.
02:15:02 De même, on voudrait rétablir la possibilité d'interdire de manifestation
02:15:09 de manière administrative, préventive, des individus fichés,
02:15:13 dont on sait qu'ils sont incapables de passer à l'acte.
02:15:15 Ce sont des moyens qui sont absolument nécessaires aujourd'hui.
02:15:18 Merci beaucoup Georges. Il est 8h44, le docteur Millot s'installe.
02:15:24 Bonjour Brigitte.
02:15:25 Bonjour.
02:15:26 C'est bonjour docteur Millot, la santé tout de suite.
02:15:31 Passez de bons moments devant votre programme avec Flexadin,
02:15:34 l'aliment complémentaire qui aide votre animal à rester actif pour longtemps.
02:15:38 Bonjour Brigitte, bonjour docteur Millot.
02:15:42 Ce matin, un chiffre impressionnant.
02:15:44 Selon l'assurance maladie, une personne sur trois serait opérée
02:15:47 d'une hernie inguinale dans sa vie.
02:15:50 Vous allez nous dire quelles sont les causes, comment la diagnostiquer et que faire.
02:15:54 Oui, alors les hernies, on va rappeler ce que c'est qu'une hernie.
02:15:57 Il peut y en avoir partout, dans tout le corps.
02:15:59 On a parlé des hernies discales la semaine dernière,
02:16:02 au niveau de l'estomac, au niveau de partout.
02:16:05 C'est quoi ? C'est une saillie, une protrusion d'un organe,
02:16:08 voire d'une partie d'un organe hors de sa cavité naturelle.
02:16:12 Donc ça c'est la hernie.
02:16:14 Aujourd'hui, on s'intéresse aux hernies inguinales.
02:16:17 Inguinales, c'est dans la région de l'aine.
02:16:19 L'aine, c'est la région entre l'abdomen et la cuisse.
02:16:22 On sait à peu près ce que c'est.
02:16:24 On va parler des hernies inguinales.
02:16:26 Alors surtout, ce qui est important, c'est de distinguer
02:16:29 les hernies inguinales chez l'enfant et les hernies inguinales chez l'adulte.
02:16:33 Les causes sont totalement différentes.
02:16:35 Chez l'enfant, c'est une malformation congénitale.
02:16:39 Alors que chez l'adulte, c'est acquis.
02:16:41 On n'a pas de hernie à la naissance, mais on les acquiert
02:16:44 et on va expliquer aussi pourquoi.
02:16:46 Alors chez l'enfant, je vais vous montrer ce qui se passe,
02:16:49 une anatomie à peu près normale chez l'enfant.
02:16:51 On a un peu grossi les choses pour bien voir.
02:16:54 Ne vous inquiétez pas, regardez.
02:16:56 En haut, vous voyez en rouge l'intestin, une partie de l'intestin grêle, etc.
02:17:00 Il y a un petit canal qui permet d'aller au cordon spermatique,
02:17:06 d'aller du testicule vers la prostate.
02:17:09 Le testicule qui fabrique les spermatozoïdes,
02:17:12 ça va remonter vers la prostate et donc il faut un passage
02:17:14 pour ce petit cordon qui est tout à fait normal.
02:17:17 Donc normalement, ce passage est étroit, tout se passe bien, etc.
02:17:21 Regardez ce qui se passe quand il y a une petite malformation congénitale
02:17:25 de ce passage, de ce canal inguinal.
02:17:28 Regardez, qu'est-ce qui peut se passer ?
02:17:30 Eh bien, le petit morceau d'intestin, il peut aller se loger,
02:17:33 s'il est un peu plus large, s'il est un peu béant,
02:17:35 s'il y a une malformation, il peut aller se loger dans ce canal.
02:17:39 Et quand il se loge dans ce canal, ça va faire d'abord une boursouflure,
02:17:43 mais surtout, le danger, c'est évidemment qu'il se coince dedans,
02:17:48 qu'il se torde, qu'il s'étrangle.
02:17:51 Et donc à ce moment-là, d'abord, ça fait très mal.
02:17:54 C'est une occlusion intestinale ?
02:17:56 Alors d'abord, ça fait très mal.
02:17:57 Ensuite, s'il est étranglé, effectivement, ça peut totalement se nécroser, mourir.
02:18:03 Auquel cas, il va falloir parfois même enlever un petit bout.
02:18:06 Donc vous voyez l'importance de savoir les reconnaître.
02:18:09 Pas de panique, la plupart du temps, tout se passe bien.
02:18:12 Je vais juste vous montrer, âme sensible peut s'abtenir,
02:18:16 à quoi ça ressemble, mais c'est rien.
02:18:18 Il y en a que ça gêne un petit peu chez un nourrisson.
02:18:20 Cette petite boursouflure, on peut la voir.
02:18:23 On va la voir en image.
02:18:25 Vous voyez, dans cette région, c'est un petit morceau d'intestin.
02:18:28 C'est à droite ?
02:18:29 Sur l'écran, c'est à droite.
02:18:30 Pour l'enfant, c'est à sa gauche, évidemment.
02:18:33 C'est très clair, oui.
02:18:34 C'est beaucoup plus souvent chez les garçons,
02:18:37 mais il ne faut pas oublier que ça existe aussi chez les filles.
02:18:40 Il y a un autre petit canal, qu'on appelle le canal de nuque,
02:18:43 qui existe aussi, et qui va de l'abdomen à la partie vers les lèvres.
02:18:47 Ça existe aussi, mais beaucoup plus rare chez les filles.
02:18:50 Mais surtout, là, j'ai un petit message personnel
02:18:53 pour tous les parents, les grands-parents,
02:18:56 les membres de la famille, ceux qui gardent des enfants.
02:18:59 Quand vous voyez, ou dans le bain, ou quand vous changez une couche,
02:19:03 qu'il y a une petite boursouflure,
02:19:05 qui parfois n'apparaît que quand l'enfant pleure,
02:19:08 ou fait un effort, etc.,
02:19:10 il faut prévenir tout de même, voir si...
02:19:13 C'est douloureux pour le petit ?
02:19:15 Quand elle est juste un tout petit peu,
02:19:17 elle peut ne pas être douloureuse du tout,
02:19:19 quand ça sort à peine, mais on s'en aperçoit.
02:19:21 Il suffit d'appuyer, d'ailleurs, à elle rendre, etc.
02:19:24 En revanche, quand elle est plus importante,
02:19:26 et que l'enfant pleure, là, on n'essaye rien du tout,
02:19:29 on touche à rien, et on va consulter.
02:19:32 Et on va consulter rapidement.
02:19:34 Un enfant qui pleure, qui a mal,
02:19:36 et qui a comme ça une grosse boursouflure,
02:19:39 on file aux urgences,
02:19:41 on file voir un médecin, etc.
02:19:43 Donc ça, c'est pour l'enfant.
02:19:45 Et là, on va opérer, on va réduire le canal.
02:19:47 Parfois, on opère en urgence,
02:19:49 quand il y a un risque d'étranglement,
02:19:51 et parfois, le médecin ou le chirurgien
02:19:54 arrive à réduire, à remettre l'intestin à sa place.
02:19:57 En revanche, on va opérer plus tard,
02:19:59 quelques jours, quelques semaines après.
02:20:01 Ça, c'est pour l'enfant.
02:20:02 Chez l'adulte, c'est différent.
02:20:03 C'est acquis.
02:20:04 C'est une fragilité de la paroi.
02:20:06 Et c'est un sur trois, vous le disiez,
02:20:08 c'est hyper fréquent.
02:20:09 Alors, voilà, chez l'adulte, ce qui se passe,
02:20:11 c'est la même chose.
02:20:12 C'est un petit morceau d'intestin, vous voyez,
02:20:14 qui sort de sa loge, de sa cavité naturelle,
02:20:16 et qui sort.
02:20:18 Les risques sont les mêmes, étranglement, etc.
02:20:20 Mais là, c'est une faiblesse de la paroi.
02:20:22 Je vous mets les principales causes.
02:20:24 Regardez pour les principales causes.
02:20:26 C'est soit suite à un effort,
02:20:28 un port de charge lourd,
02:20:30 des efforts répétés,
02:20:32 un surpoids, une obésité.
02:20:34 Quand on tousse en permanence,
02:20:36 vous voyez, ça fait une hyperpression, etc.
02:20:38 Une constipation, dès qu'il y a des efforts,
02:20:40 une hyperpression au niveau de l'abdomen.
02:20:42 Je vous cite même
02:20:44 notre cher graphiste,
02:20:46 qui est trompettiste, et qui a été opéré
02:20:48 l'an dernier du hernie.
02:20:50 Voilà, donc, et là, c'est pareil.
02:20:52 On sait tout.
02:20:54 J'ai dit son nom.
02:20:56 Et là aussi, alors là,
02:20:58 l'intervention est différente.
02:21:00 On va mettre une petite prothèse, une petite plaque
02:21:02 pour fermer, pour consolider la paroi,
02:21:04 pour empêcher la hernie, évidemment,
02:21:06 de faire une protrusion de sortir.
02:21:08 - Merci, Brigitte.
02:21:10 - Vous avez passé un bon moment devant votre programme
02:21:12 avec Flexadin, l'aliment complémentaire
02:21:14 qui aide votre animal à rester actif
02:21:16 pour longtemps.
02:21:18 - 8h50, merci d'avoir choisi CNews
02:21:20 pour démarrer cette journée.
02:21:22 On était avec Chana Lusto,
02:21:24 bien sûr, le docteur Millot,
02:21:26 Alexandra Blanc, Florian Tardif,
02:21:28 Georges Fenech, et vous avez pas payé
02:21:30 la place assise aujourd'hui.
02:21:32 - Non, je suis place de boue.
02:21:34 - Place de boue.
02:21:36 - Pari préduit.
02:21:38 - Bien entouré.
02:21:40 - Georges Fenech était avec nous
02:21:42 et l'homme Iggyo, bien sûr.
02:21:44 - Dans un instant, l'heure des pros avec Pascal Praud.
02:21:46 On se retrouve demain matin avec toute l'équipe.
02:21:48 A demain, belle journée à vous.
02:21:50 Tout de suite, Pascal Praud, dans l'heure des pros.
02:21:52 des pros.