Le Journal - 14/04/2023 - INSULTE RACISTE / Nouvelle tempête politique à la Métropole

  • l’année dernière
INSULTE RACISTE / Nouvelle tempête politique à la Métropole
AMBOISE / Une candidature de gauche aux élections municipales
RETRAITES / Quelle stratégie pour les syndicats après la validation du Conseil Constitutionnel ?
CHÂTEAU DE CHEVERNY / Deux rubans de 500 000 tulipes, déluge de couleurs

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Transcript
00:00 Générique
00:02 ...
00:10 -Bonsoir à tous.
00:11 Ravi de vous retrouver pour ce nouveau journal.
00:14 A la une de ce vendredi 14 avril, les réactions politiques
00:17 se multiplient après les propos sur les Portugais
00:20 tenus par le président de la métropole, Frédéric Ogis.
00:23 L'injure à caractère raciste n'a sa place nulle part,
00:26 souligne le président du Conseil départemental.
00:29 Pourrait-il y avoir des suites judiciaires ?
00:31 Que dit cet épisode des tensions
00:33 au sein de la droite tourangelle ?
00:35 Décryptage dans ce journal.
00:36 On fera le point sur les élections municipales à Amboise.
00:39 Cette candidature à gauche, celle de l'ancien conseiller
00:43 Brice Ravier, de nouveau opposée au maire sortant Thierry Boutard.
00:46 Et puis une petite part de rêve à Cheverny,
00:49 où les tulipes se comptent par centaines de milliers,
00:52 par terre végétale et colorée,
00:54 comme une carte de visite du château.
00:57 ...
00:59 Que se passe-t-il à Tour-Métropole
01:01 après l'affaire de la gifle,
01:03 celle de l'insulte raciste proférée devant témoin
01:06 par son président à l'encontre du maire de Fondette ?
01:10 Les mots "sale Portugais" en marge d'un conseil métropolitain
01:13 continuent ce soir de faire réagir la classe politique tourangelle.
01:17 Mais d'abord, ce propos peut-il tomber sous le coup de la loi ?
01:20 Que révèlent-ils des fractures au sein de la droite locale ?
01:24 Avec Aurélie Renaud.
01:26 -C'est à la suite d'un conseil métropolitain
01:28 que Frédéric Ogis aurait dérapé envers Cédric De Oliveira.
01:32 Ce dernier réplique par courrier.
01:34 Il indique, je cite,
01:35 "que ce type de propos racistes est profondément offensant,
01:39 "d'autant plus lorsqu'ils sont prononcés
01:41 "entre élus de la République."
01:43 Une nouvelle crise politique est-elle en marche à Tour-Métropole ?
01:47 La droite est-elle aujourd'hui formellement divisée ?
01:50 -Entre Cédric De Oliveira et Frédéric Ogis,
01:53 le reproche de départ, c'est que Cédric De Oliveira
01:55 n'a pas soutenu une proposition de former un groupe de la majorité
01:59 par Frédéric Ogis.
02:00 On est sur deux courants.
02:02 Les sénatoriales arrivent cette année.
02:04 Derrière ça, on voit le département,
02:06 Jean-Gérard Pommier a publié un communiqué ce matin.
02:09 Les portes sont ouvertes, il y en a qui vont s'enfoncer dedans.
02:12 -Les propos ont-ils été tenus dans la sphère publique ou privée ?
02:16 Si aujourd'hui, aucune plainte n'est arrivée sur le bureau du procureur,
02:20 le ministère de l'Intérieur pourrait-il initier une enquête
02:23 pour déterminer s'il y a eu délit ou non ?
02:26 -Il y avait trois élus qui étaient présents,
02:29 et la question est de savoir si on peut considérer,
02:33 du fait de la présence de ces trois élus,
02:35 qu'on est en présence d'une injure publique ou non publique.
02:39 Si c'est une injure publique,
02:41 la peine maximum encourue est de un an de prison
02:45 et de 45 000 euros d'amende.
02:47 Si c'est une injure non publique,
02:50 c'est une simple contravention,
02:52 et la peine encourue est une amende maximum de 1 500 euros.
02:57 -Contacté par notre rédaction,
02:59 le procureur de la République de Tours
03:02 indique qu'aucune procédure n'a été ouverte pour cette affaire.
03:05 -Et les réactions après la révélation de l'affaire
03:08 n'ont pas tardé.
03:10 Le président du Conseil départemental,
03:12 Jean-Gérard Pommier, un proche de Cédric de Oliveira,
03:15 rappelle que l'injure à caractère raciste n'a de place nulle part,
03:19 en particulier dans les institutions républicaines.
03:22 Le maire de Tours, Emmanuel Denis, lui, condamne
03:25 et en appelle à l'apaisement et à retrouver un climat de sérénité
03:29 pour se concentrer sur l'avenir de la métropole.
03:31 Enfin, le maire de Lariche, Philippe Ferreira Pouzos,
03:35 le franco-portugais lui-même,
03:37 estime que Frédéric Ogis devrait démissionner,
03:40 si, bien sûr, de tels propos ont bien été tenus,
03:43 souligne les intéressés.
03:47 A Amboise, cette fois,
03:48 les compteurs politiques sont remis à zéro.
03:50 Une nouvelle élection doit avoir lieu d'ici la fin juin.
03:53 Depuis aujourd'hui, d'ailleurs, le maire LR sortant Thierry Boutard
03:57 n'est plus le seul candidat à sa succession.
04:00 Son adversaire se nomme Brice Ravier,
04:02 classé à gauche et loin d'être un inconnu.
04:04 Faustine Luneau.
04:05 -Après trois semaines de suspense,
04:08 Brice Ravier vient de se porter candidat
04:10 pour la prochaine élection municipale d'Amboise,
04:13 qui doit permettre de renouveler en intégralité le conseil
04:16 après les démissions en cascade de nombreux élus.
04:19 Une liste qui sera opposée à celle du maire sortant,
04:22 qui a déjà annoncé, depuis le 22 mars dernier,
04:25 qu'il se présentait à sa propre réélection.
04:28 -C'est vraiment des femmes et des hommes
04:30 qui ont envie d'agir pour Amboise,
04:32 qui ont vu que Thierry Boutard, pendant trois ans,
04:35 a quand même fait en sorte
04:37 que la ville d'Amboise soit totalement inactive,
04:41 totalement endormie,
04:42 et pour lequel, nous, notre objectif,
04:44 il est vraiment de se dire qu'il est temps d'agir,
04:47 il est temps d'agir pour Amboise.
04:49 -Déjà candidat perdant de seulement 43 voix
04:52 face à Thierry Boutard en 2020,
04:54 Brice Ravier est aujourd'hui rejoint au sein de sa liste
04:57 par Sandra Guichard et Christophe Galland,
05:00 deux candidats qui s'étaient pourtant aussi présentés
05:03 à la tête de deux autres listes concurrentes
05:05 aux dernières élections.
05:07 -Cette fois, ce qui nous a poussés à nous rallier,
05:10 c'est d'abord d'avoir commencé à se connaître,
05:12 dans ces trois années, plutôt que de regarder nos différences.
05:16 Peut-être que l'urgence était de voir nos points communs
05:19 et d'aller chercher un chemin ensemble.
05:21 -Je pense que si on fait abstraction
05:23 de nos différences et qu'on se projette résolument
05:26 pour Amboise, je pense qu'on a des points de convergence,
05:30 et ces points de convergence, il faut les mettre en action
05:33 pour le territoire, pour les habitants.
05:35 -Pour l'instant, aucun des 10 démissionnaires
05:38 de la liste de Thierry Boutard passé dans l'opposition
05:41 n'a été élu dans leur union.
05:42 Certains conseillers qui avaient démissionné
05:45 au cours des derniers mois ont annoncé renoncer
05:47 à intégrer une liste jusqu'à la fin de ce mandat.
05:50 C'est le cas de Marie Arnoux et Rémi Levaux.
05:53 -C'est vraiment un choix purement personnel et professionnel.
05:56 Il n'y a aucune animosité politique avec Brice Raviey,
06:00 aucune dissension.
06:01 L'idée, c'est vraiment de me concentrer sur autre chose.
06:05 -En s'unissant, l'opposition espère augmenter
06:08 ses chances d'être élu, mais cette liste
06:10 pourrait bien ne pas être la seule face à Thierry Boutard.
06:13 Une autre liste est en cours de formation
06:16 autour de Dominique Berdon, un ancien acteur
06:18 de l'économie sociale et solidaire à Amboise.
06:21 Pour l'instant, une quinzaine de noms sont sur sa liste.
06:24 Il lui en faudrait 35 pour pouvoir se présenter.
06:27 -Voilà, donc, pour la politique.
06:30 La nouvelle est tombée. Il y a moins d'une heure,
06:33 le Conseil constitutionnel valide l'essentiel
06:35 de la réforme des retraites.
06:37 On fera réagir dans quelques secondes
06:39 à Cyril Baudier de la CGT d'Indre-et-Loire.
06:42 Mais avant, le climat se tend.
06:44 Regardez cette image.
06:45 Le domicile du député d'Indre-et-Loire,
06:47 Daniel Labaronne, tagué la nuit dernière.
06:50 "Abas la Macronie, Labaronne démissionne."
06:52 Pouvait-on y lire l'élu de la majorité
06:54 qui dénonce une tentative d'intimidation ?
06:57 Il est au micro de Faustine Lunau.
06:59 -J'imagine que c'est en lien avec la décision
07:01 du Conseil constitutionnel, qui va intervenir aujourd'hui,
07:05 mais je déplore, bien évidemment,
07:07 cette attaque à une propriété privée.
07:09 C'est certainement la mienne, bien sûr,
07:12 mais c'est aussi celle de ma compagne,
07:14 qui n'a rien à voir avec mon activité politique.
07:17 Si on veut me rencontrer, si on veut discuter avec moi,
07:20 on sait où me trouver.
07:22 Je ne suis pas enfermé dans une tour d'ivoire.
07:25 Je fais mes courses à Amboise,
07:28 je diffuse mon agenda,
07:31 tout le monde sait où je suis.
07:32 Cette procédure d'intimidation ne m'arrêtera pas
07:35 dans ma volonté de voter.
07:37 C'est la réforme que j'estime nécessaire à mon pays.
07:40 -La majorité présidentielle, qui garde le sourire,
07:43 le Conseil constitutionnel vient de trancher.
07:46 La réforme des retraites est conforme.
07:48 Nouvelle étape vers une promulgation rapide de la loi.
07:51 Un coup dur pour les syndicats.
07:53 Y croit-il encore notre invité ?
07:55 Bonsoir, Cyril Baudier. -Bonsoir.
07:57 -Vous êtes secrétaire général de la CGT en Indre-et-Loire.
08:00 C'est perdu ? -Non.
08:01 Très clairement, c'est pas perdu.
08:03 Il y a effectivement le Conseil constitutionnel
08:06 qui a validé le fait que cette loi ait été acceptable,
08:11 mis à part l'article 2 et 3, il me semble.
08:14 -Notamment l'index senior. -Voilà, tout à fait.
08:16 Mais absolument rien n'est perdu.
08:18 Des lois qui ont été votées et n'ont mis en application,
08:22 il y en a eu par le passé.
08:23 -Le président veut la promulguer rapidement.
08:26 -Oui, tout à fait, mais je pense qu'il faut quand même
08:30 mesurer les choses.
08:31 Je pense pas qu'un président doit gouverner contre son peuple.
08:36 Aujourd'hui, on est quand même dans une situation
08:39 où ça n'a toujours pas changé depuis le début
08:41 des actions qu'on a menées.
08:43 -Toujours une majorité de Français.
08:45 -Il y a 93 % des salariés qui sont contre cette contre-réforme
08:49 et près de 75 %, il me semble, de la population qui est contre.
08:52 On peut pas gouverner contre un peuple.
08:54 -Quelle forme la contestation va-t-elle prendre
08:57 maintenant que la réforme est validée démocratiquement
09:00 pour reprendre les propos du gouvernement ?
09:03 -Je pense que c'est aux salariés de décider
09:05 quelles méthodes ils vont employer,
09:07 et plus largement, les citoyens de ce pays.
09:11 Après...
09:12 -Ce sera pas la même mobilisation qu'aujourd'hui ?
09:15 On voit que ça n'a pas marché,
09:16 que le gouvernement a tenu le cap et n'a pas craqué.
09:19 -Ecoutez, qu'il ait pas craqué,
09:21 je sais pas si c'est le terme qui convient.
09:24 Moi, ce que je constate, surtout,
09:26 c'est qu'il y a un mépris total de la population française,
09:29 et je pense que là, il joue un jeu, effectivement,
09:32 qui est extrêmement dangereux,
09:34 et je pense qu'il serait de bon ton,
09:36 de la part du président de la République,
09:39 de proposer au peuple français
09:41 de pouvoir s'exprimer par le moyen d'un référendum.
09:44 -Alors, justement, ce référendum d'initiative partagée,
09:47 l'un d'eux a été retoqué par le Conseil constitutionnel,
09:51 il y en a un autre qui arrive,
09:52 qui permettrait, selon ses promoteurs,
09:55 un maintien de la retraite à 62 ans.
09:57 Est-ce que le RIP, c'est du sérieux, selon vous ?
10:00 -Bah, écoutez, le RIP, c'est un moyen de plus pour nous,
10:03 d'accentuer le rapport de force.
10:05 Il est évident que nous, on va s'organiser
10:08 pour pouvoir faire en sorte que ce RIP soit signé
10:11 le plus rapidement possible, parce qu'effectivement...
10:14 -Il faut les 4,8 millions de voix des électeurs.
10:17 -Tout à fait, oui. -Les signatures des électeurs.
10:19 -Tout à fait, pour pouvoir faire en sorte
10:22 de déclencher un référendum.
10:23 Et plus ces signatures seront signées rapidement,
10:26 et plus la question sera précise
10:28 sur le fait de rejeter cette contre-réforme.
10:31 Ca paraît évident.
10:32 -Une rapidité d'action, parce que ça n'aurait pas
10:35 le même poids ni la même symbolique
10:37 si ce RIP est adopté rapidement.
10:39 -Oui, tout à fait, oui.
10:41 Aujourd'hui, je suis pas un grand fan des sondages,
10:44 mais a priori, il y a quand même 9 millions de personnes
10:47 qui se sont prononcées à être prêts,
10:49 c'est un sondage IFOP, il me semble,
10:51 à être déterminées à signer ce RIP.
10:55 -74 % des Français, selon le Figaro, oui.
10:58 -Donc, effectivement, il y a toutes les raisons
11:01 pour lesquelles ces 4,8 millions de signatures
11:04 soient atteints rapidement.
11:05 -Elles permettraient d'organiser une consultation populaire
11:09 sur une proposition de loi.
11:10 Une invitation a été lancée au syndicat par le président
11:13 pour, mardi, discuter avec le président de la République.
11:17 -Mais écoutez, comment on pourrait aller discuter
11:19 avec quelqu'un qui veut pas nous entendre ?
11:22 Il y a quand même eu une demande de l'intersyndicale nationale
11:25 d'être reçue, qui a été refusée, je le rappelle.
11:28 Donc, pour parler de quoi ?
11:30 Nous, le sujet qui nous occupe, c'est la problématique des retraites.
11:34 A partir du moment où on n'écoute pas
11:36 93 % des salariés et 75 % de la population,
11:39 comment on peut aller discuter avec quelqu'un
11:42 qui veut pas nous entendre ?
11:43 -Merci beaucoup, Cérile Baudier, d'être venue ce soir.
11:46 -Merci encore.
11:48 -Il avait été gravement blessé lors de la manifestation
11:51 anti-baptissime de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres.
11:54 Michael Boulet est rentré chez lui en Loire-et-Cher,
11:57 plongé dans le coma, le gilet jaune avait été hospitalisé.
12:00 Il est mort à Poitiers après une hémorragie cérébrale
12:03 causée par un tir de LBD.
12:05 Et puis, en bref, également, un enseignant de l'école
12:08 de Saint-Antoine-du-Rocher, mis en examen
12:11 pour possession d'images pédopornographiques,
12:13 informations de nos confrères de BFMTV.
12:16 56 000 fichiers au total auraient été téléchargés
12:19 depuis son ordinateur.
12:20 Ce père de famille d'une quarantaine d'années
12:23 a été placé sous contrôle judiciaire
12:25 avec interdiction d'exercer un métier en contact
12:28 avec les mineurs.
12:29 -Allez, direction Cheverny, à présent.
12:31 Vous connaissez le château, mais en ce moment,
12:34 les stars, ce sont ces tulipes.
12:35 Il faut dire qu'elles sont nombreuses,
12:38 1,5 million au total, et de toutes les couleurs,
12:40 avec le pouvoir de mettre de bonne humeur
12:43 et d'attirer les visiteurs.
12:44 Voyez ce reportage de Laura Chauvet.
12:46 -Rose, jaune, rouge,
12:50 chaque printemps, des milliers de tulipes colorées
12:52 envahissent le parc du château de Cheverny
12:55 pour le plus grand plaisir des visiteurs.
12:57 -Je n'ai jamais vu autant de tulipes comme ça.
13:00 Je trouve que c'est très beau.
13:02 Je trouve que c'est magnifique.
13:03 C'est un vrai plaisir des yeux.
13:05 En aucun cas, je n'aurais loupé ça encore cette année.
13:08 -Cette année, le domaine voit les choses en grand.
13:11 En un mois, 500 000 bulbes ont été plantées à la main,
13:14 soit deux fois plus que l'année dernière.
13:16 Un véritable challenge.
13:18 -Quand ça arrive avec des semi-remorques,
13:20 on se dit, on a un petit moment d'hésitation,
13:23 est-ce qu'on va y arriver ?
13:24 Avec de la réflexion, des soutiens des uns et des autres,
13:27 on a réussi à le faire.
13:29 On a surmonté ce challenge.
13:30 250 000, c'était un vrai challenge.
13:33 Le visiteur est satisfait.
13:34 Donc, on est satisfait aussi de notre côté.
13:37 -Dix ans après la création de cet événement,
13:40 le Paris est aujourd'hui réussi.
13:42 Le nombre de visiteurs est passé de 1 300 à 2 000 par jour.
13:46 -C'était une manière très prestigieuse
13:49 de nous distinguer sur les chiquiers des châteaux de la Loire.
13:53 Et puis, surtout, ça permettait d'apporter à Cheverny
13:57 une autre notoriété, et cette fois, dans le domaine des jardins.
14:00 -Pour réaliser ces bandeaux de tulipes,
14:03 au minimum, 40 000 euros ont été investis.
14:06 -Et puis, c'était aujourd'hui la troisième étape
14:11 du tour du Loire-et-Cher.
14:12 178 km entre Fredval et Vendôme.
14:16 Victoire du suédois Jacob Södervist.
14:19 Résumé complet à retrouver sur votre chaîne
14:23 à partir de 20h15.
14:25 -Et c'est la fin de ce journal.
14:27 Merci à vous de l'avoir suivi.
14:29 Très bonne soirée, très bon week-end. À lundi.
14:31 SOUS-TITRAGE : RED BEE MEDIA
14:34 Générique
14:37 ...

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