Alexander Djiku "Se battre avec les moyen qu'on a"

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Transcript

00:00 Exactement.

00:01 On sait que, quand je vous le maintiens, le championnat est très long, la course est

00:05 très longue.

00:06 On sait qu'on ne va pas gagner trois, quatre matchs d'affilé.

00:08 Il y aura des hauts et des bas, mais il faut rester soudés, il faut rester tous ensemble.

00:12 C'est le plus important.

00:13 Garder une bonne solidarité, garder le bon état d'esprit, ne jamais relâcher quoi

00:16 qu'il se passe dans un match, même si tu prends des buts.

00:18 Parce que tout va compter.

00:20 Et on sait qu'encore plus cette année où il y a quatre descentes.

00:23 Donc, c'est encore plus compliqué.

00:24 Mais, en tout cas, le plus important, je pense, c'est d'avoir pris conscience assez rapidement

00:29 dans le championnat.

00:30 Même si les derniers résultats n'ont pas été convaincants au niveau des résultats.

00:34 Parce qu'il y a le résultat, mais également le jeu, ce qu'on produit.

00:38 Je trouve que c'était très, très cohérent dans ce qu'on a produit.

00:40 Après, il y a un manque d'efficacité, que ce soit devant ou derrière.

00:42 Comme je l'ai dit, on a quelques trous d'air dans les matchs.

00:46 Et malheureusement, on en casse trop de buts.

00:47 Et donc, c'est à nous de se porter garant de ça.

00:51 Moi, le premier, comme je suis en tant que défenseur.

00:53 Et de travailler pour essayer d'obtenir plus de clean sheet.

00:57 À Bastia, j'ai fait 6 ans.

00:59 J'ai fait 4 ans en tant que professionnel.

01:01 Les trois premières saisons, même si la première, je jouais un petit peu moins.

01:04 On était à mes 10e, 12e, 12e.

01:07 Après, les deux dernières saisons, c'était un peu plus compliqué.

01:09 Mais c'est normal.

01:11 On sait que ce sont des clubs avec pas un fort budget.

01:15 Donc, forcément, la priorité, c'est le maintien.

01:18 Forcément, quand je maintiens, avec Strasbourg, c'est la quatrième année.

01:21 Les trois premières années se sont passées très, très bien.

01:22 La quatrième année, on espère qu'il va bien se passer.

01:25 On essaie de payer résidence au club.

01:26 Mais forcément, c'est plus compliqué avec moins de budget.

01:28 Donc, il faut se battre jusqu'au bout.

01:30 Avec les moyens qu'on a.

01:33 Mais en tout cas, je trouve qu'il n'y a rien à dire sur l'effectif, sur la qualité.

01:37 Parce que là, on a des bons joueurs.

01:39 On est tous conscients que l'effectif est très, très bon.

01:42 Et que la résolution ne doit pas être là.

01:44 Malheureusement, on y est.

01:45 Donc, il faut traverser ça.

01:46 Il faut traverser ça avec un mental.

01:49 Avec de la sérénité également.

01:51 Parce qu'il n'y a que comme ça qu'on pourra passer les épreuves.

01:53 Et pour s'en sortir, tout simplement.

01:56 - Ça t'a forgé pour t'en jouer ?

01:57 - Oui, forcément.

01:58 Ça force le montage.

01:59 Que ce soit les blessures, que ce soit les descentes.

02:02 Forcément, c'est des choses qui forgent.

02:03 Et qu'il faut se servir pour la suite.

02:05 Pourquoi pas pour apporter cette espérance à d'autres joueurs qui ne l'ont pas forcément

02:09 vécu.

02:10 Mais on le sait.

02:11 On sait que quand un club descend, c'est tout le monde qui perd.

02:13 Les salariés, le club, les joueurs.

02:15 Donc, on sait très bien que c'est une chose que quand on vit ça une fois, on ne veut

02:21 pas revivre.

02:22 Et forcément, je n'ai pas envie de laisser Strasbourg en lead.

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