00:00 est une interlocutrice pour qui j'ai du respect, avec laquelle je ne suis pas d'accord sur nombre de points,
00:04 et notamment sur cette réforme des retraites, mais avec qui on a toujours pu discuter.
00:07 Donc elle vous comprend davantage que le président de la République ?
00:10 Non, mais ce n'est pas faire de la psychanalyse, mais c'est important ce qui est en train de se passer entre le président et la Première ministre.
00:15 Ce n'est surtout pas me mettre au milieu d'une relation entre la Première ministre et le président de la République.
00:18 Vous l'êtes de fait ?
00:19 Non, je ne le suis pas de fait. Moi, je suis un des porte-parole du monde du travail,
00:24 et qui dit que puisqu'il faut de l'apaisement, et il en faut, il en faut y compris sur le fond,
00:31 parce qu'on n'a pas besoin que de paroles. Les paroles peuvent être blessantes, elles peuvent être plus apaisantes,
00:36 et c'est le cas ce matin, mais le fond du sujet, c'est la réforme des retraites,
00:40 et c'est les travailleurs et travailleuses intermédiaires qui vont devoir travailler plus longtemps.
00:44 On voit bien que, dès octobre, j'ai dit qu'on allait parler d'une tentation de construire un compromis politique au détriment du compromis social.
00:51 Qu'est-ce que ça voulait dire ? C'est le risque qu'on se déconnecte trop de la vie concrète de ceux et celles qui sont concernés par cette réforme.
00:59 Et on voit bien qu'on est dans ce moment politique où, finalement, on parle plus d'affrontements de personnes, etc., que du fond du problème.
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