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  • 30/03/2023
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Sébastien Ménard et Julien Argento, conseiller national LR et responsable des jeunes LR du Var.

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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2023-03-30##

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News
Transcription
00:00 Les vraies voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
00:04 Et on revient sur l'interview du président dans le magazine pour les enfants, Pif Magazine,
00:09 la mise en pause du service national universel obligatoire, 500 millions d'euros supplémentaires pour les boursiers.
00:15 Dès la rentrée, le gouvernement lâche du lest au moment même où les jeunes, la jeunesse,
00:21 rejoint massivement le mouvement social contre la réforme des retraites.
00:24 Cher Philippe.
00:25 Oui, cher Cécile, absolument.
00:26 Pour Manes Nadel, le responsable fédéral Paris de la voie lycéenne, je cite "quand on bloque,
00:31 quand on descend dans la rue, on gagne".
00:32 Et la jeunesse estime que l'arrêt de l'obligation du SNU est une première victoire.
00:37 Alors est-ce que vous, vous pensez que c'est une stratégie pour draguer un peu,
00:41 on va utiliser un terme trivial, la jeunesse qui a tendance à descendre dans la rue
00:46 et remplacer les salariés qui perdent des jours de grève ?
00:50 Vous pensez tout le contraire.
00:51 Emmanuel Macron, il a toujours aimé les jeunes.
00:53 Dans tous les cas de figure, on vous attend au 0826 300 300.
00:57 Vous avez vu, je suis en lien le numéro.
00:58 Ah oui, vous êtes bien, vous êtes bien.
00:59 Notre invitée pour en parler, Julien Argento, qui est conseiller national LR et responsable des jeunes LR du Var.
01:05 Bonsoir, merci d'être avec nous.
01:07 Avant de parler avec vous, forcément on fait un tour de table avec nos vrais voix.
01:11 Philippe Bilger, est-ce qu'on va chercher cette jeunesse ?
01:15 J'ai tout retrouvé discutable.
01:18 Le terme de jeunesse, comme si en réalité elle était homogène,
01:22 comme si elle était composée de toutes les strates.
01:26 Et je persiste d'autant plus dans cette appréciation
01:30 que j'ai eu la possibilité de lire cet après-midi une étude d'un politologue, d'un sociologue
01:37 qui indiquait que dans les manifestations, il y avait des jeunes, en effet,
01:42 mais protestataires et contestataires, très politisés
01:45 et que les autres n'étaient pas forcément indifférents à ce qui se passait,
01:50 mais ils ne participaient pas véritablement à l'empoignade centrale.
01:56 Alors, il est évident que le président, lorsqu'il propose tout cela, le fait
02:01 parce qu'il n'a plus tellement d'outils à sa disposition
02:05 pour tenter de prévenir ce qui pourrait advenir,
02:08 puisqu'apparemment le pouvoir a très peur de l'irruption d'une certaine jeunesse dans les manifestations
02:15 et puis pour tenter de montrer qu'il s'occupe d'autre chose que de répression.
02:20 - Françoise de Goyes ?
02:21 - Oui, c'est la grande bataille entre Brice Terturier et d'autres.
02:24 Beaucoup de politologues disent "la jeunesse n'est pas dans les manifs"
02:27 et d'autres disent "si bien sûr elle est dans les manifs, il n'y a pas que la jeunesse politisée".
02:31 Oui, le SNU, ça fait partie des revendications.
02:34 Moi, j'aime beaucoup, je sais qu'on le critique énormément,
02:37 mais ce petit Manes Nadel me fait sourire.
02:39 Je vois à quel point il se fait tailler, notamment par des gens comme Laurent Alexandre.
02:43 - Le gouverneur fédéral de la voie du CN.
02:45 - Qui a dit qu'il l'attacherait à un arbre.
02:47 - Heureusement, grâce au ciel, Manes Nadel n'a pas un père comme Laurent Alexandre,
02:51 ça c'est moi qui le rajoute, parce que dis donc, pauvre vieux garçon,
02:54 je ne sais pas s'il aurait cette visacité.
02:56 En tout cas, il le dit, la revendication sur le SNU, obligatoire, ça fait partie.
03:02 Alors, il touche au SNU, la réalité, je ne sais pas ce qu'en pensera notre invité jeune,
03:07 le vrai problème c'est Parcoursup, c'est les retraites et Parcoursup.
03:11 Ça, pour le moment, on n'en dit rien.
03:12 - Sébastien Ménard.
03:13 - Alors, c'est un peu ce que pense Philippe Bilger, je ne vais pas penser à ta place Philippe,
03:17 mais si Emmanuel Macron parle à la jeunesse, on lui reproche,
03:20 s'il ne parle pas à la jeunesse, on va lui reprocher.
03:22 - Ah ça y est.
03:23 - C'est un peu ça le sujet.
03:24 - La victime est elle.
03:25 - Non mais c'est un peu ça le sujet, donc effectivement, il a raison de s'adresser à la jeunesse.
03:28 - Il a raison d'aller dans PIF par exemple.
03:30 - Il a raison d'aller dans PIF Magazine et de répondre à Frédéric Lefebvre,
03:35 l'ancien secrétaire d'État devenu patron de PIF Gadget, parce que c'est un peu ça le sujet.
03:39 - Ah c'est un vrai sujet, c'est un vrai sujet.
03:41 - C'est une vraie news.
03:42 - C'est une vraie news.
03:43 Mais voilà, il faut juste constater que les jeunes aujourd'hui passent plus de temps sur Twitch que sur France Info.
03:48 Voilà, donc c'est complètement pas déconnant.
03:50 - On va aller chercher où ils sont, c'est ça ?
03:52 - Mais de quoi tu parles ?
03:53 - Mais évidemment.
03:54 - Mais de quoi tu parles ?
03:55 - Je dis simplement que le président de la République aille sur ces nouveaux terrains pour parler à la jeunesse,
04:01 pour moi je pense que c'est une bonne chose.
04:03 - Mais de quoi tu parles ? De quel nouveau terrain tu parles ?
04:05 - Le fait d'aller sur... Quand il fait venir McFly et Carlito à l'Elysée, moi j'ai pas aimé le format par exemple.
04:10 - Non mais là on parle de l'USNU, t'es d'accord ?
04:12 - Non mais il parle de la communication qu'il fait.
04:14 - On parle de la communication qu'il fait.
04:15 - On parle à la jeunesse.
04:16 - Il peut parler du CNU, il peut parler de la réforme des retraites, il peut parler des repas à 1€ dans les universités,
04:24 mais je pense qu'il a plutôt intérêt d'aller sur ces médias-là que de le faire à 13h sur TF1. Voilà.
04:31 - Non mais ça oui, d'accord.
04:33 - Et pourquoi est-ce que tu dis que c'est pas obligatoire le SNU ?
04:36 - C'est ça, c'est ça.
04:38 - On va donner la parole à la neutralité quand même.
04:40 - Non mais comme elle m'interpelle, moi je suis plutôt pour... Moi j'étais contre la fin de la conscription.
04:45 - Moi aussi.
04:46 - Je pense que c'était un rendez-vous républicain important qui permettait à toute la jeunesse de France,
04:51 certes d'être embêtée pendant une dizaine de mois, mais au moins d'avoir rendez-vous avec la République,
04:56 et surtout de faire société et de faire la République.
04:59 - Si le SNU c'est ça, et si ça doit rester ça, il n'y a pas de raison qu'il ne soit pas obligatoire.
05:03 - Enfin moi je bénis une chose, j'ai fait le service mais j'avais pas le colonel de Ménibus,
05:06 parce que là j'aurais beaucoup plus souffert.
05:08 - Oh la la, le rédorqué ! Je te dis pas, nous on aurait été les pauvres à 5h du matin.
05:12 - Avec nous, Julien Argentop, conseiller national-électe et responsable des jeunes-électes du Var.
05:19 - Bonsoir, bienvenue sur Sud Radio.
05:21 - Bonsoir, merci à vous de me recevoir sur le plateau.
05:25 - Est-ce que vous avez l'impression qu'Emmanuel Macron est en train un peu de draguer les jeunes ?
05:30 - Oui, il est dans sa fonction de président de la République,
05:34 il doit s'adresser à la population dans son intégralité.
05:37 Emmanuel Macron, le problème ce n'est pas forcément,
05:42 en tout cas sur le SNU ce soir, ce n'est pas forcément l'épaisseur,
05:45 parce que si on regarde l'idée même de recréer un socle pour un creuset républicain,
05:51 pour réduire cette fracture un petit peu républicaine et sociale qui divide notre jeunesse aujourd'hui,
05:55 et on le voit, il y a de plus en plus un fossé entre d'un côté le camp des patriotes, des engagés,
06:03 et le camp de ceux qui se disent plus progressistes et qui rejettent l'idée même d'une France unie.
06:07 Aujourd'hui, l'intention est louable, le problème ce sont les moyens et les solutions mises en place,
06:14 et puis on déplace un petit peu la problématique, on parle du SNU,
06:17 comme vous disiez juste avant, j'ai rien inventé, mais il y a d'autres thématiques, je pense,
06:21 qui sont encore plus importantes pour toucher les jeunes.
06:24 Lesquelles par exemple ?
06:26 Je vais vous donner deux exemples.
06:28 Par exemple, le premier exemple, moi je suis chef d'entreprise,
06:31 j'ai une société dans laquelle j'engage quand même pas mal de collaborateurs.
06:36 Aujourd'hui, on a un vrai problème sur les filières professionnalisantes, par exemple.
06:41 On a un plomb-lanche-vin-vallon qui s'essouffle un petit peu,
06:44 et aujourd'hui, on devrait plutôt travailler, je pense, les filières d'excellence,
06:50 les filières professionnalisantes, la fin du collège unique,
06:52 qui vont permettre aux jeunes de rentrer dans l'emploi.
06:54 Quand j'entends Emmanuel Macron, l'année dernière, encore pendant sa campagne,
06:57 qui nous parlait de mettre en place finalement des RSA jeunes,
07:01 moi je pense qu'il vaudrait mieux faire des contrats aidés,
07:03 exonérer partiellement le charge sur les premières années,
07:05 ça nous aiderait aussi, nous, créateurs d'entreprises, à embaucher un petit peu plus aussi.
07:10 Parce qu'aujourd'hui, il y a des mesures d'accompagnement,
07:12 et puis un jeune qui n'a pas envie, aujourd'hui, de faire des langues étrangères appliquées,
07:16 de suivre une filière générale, vous l'envoyez sur des filières d'excellence,
07:20 comme par exemple le GARAC, l'école du syndicat de l'automobile,
07:23 où vous pouvez être du grade d'ouvrier au grade d'ingénieur,
07:25 où vous arrêtez de filer où vous le souhaitez.
07:28 La cohésion, elle ne se recréera, je pense, que par le travail,
07:33 la méritocratie et le sentiment d'appartenance à quelque chose de plus grand
07:38 que sa propre famille et les fondations de son socle le plus proche.
07:43 - Philippe Léger ?
07:45 - Comme vous êtes haut républicain, est-ce que je peux vous demander
07:50 si vous percevez, comme moi, le fait qu'il y a véritablement presque une fracture,
07:57 j'espère que le mot n'est pas trop fort, entre les têtes à plumes républicaines
08:03 et la jeunesse qui serait naturellement dans une forme d'opposition plus vigoureuse
08:09 à l'égard du pouvoir d'Emmanuel Macron ?
08:13 - Je pense qu'aujourd'hui il est difficile de prendre des décisions
08:20 sans être déjà lynché par les commentateurs, et je ne parle pas de vous,
08:25 je parle notamment des réseaux sociaux. - Vous me rassurez.
08:28 - C'est important. Moi je n'aimerais pas être à la place d'Éric Chottini,
08:32 il a de longues responsabilités entre les mains, il a été démocratiquement choisi
08:36 par les conseillers nationaux et les adhérents du parti.
08:40 Maintenant, à votre question, oui je pense qu'il y a entre guillemets
08:46 une différence de point de vue entre la jeunesse républicaine
08:51 et les cadres du parti, la version plus classique du parti.
08:55 Maintenant, je pense qu'elle est complémentaire, et je pense qu'aujourd'hui
09:00 c'est même salutaire pour notre mouvement, et regardez, ce soir je suis là,
09:04 je discute avec vous, personne ne m'en empêche, il y a une liberté d'expression aussi.
09:07 - Oui, oui, j'espère, encore heureux !
09:12 - Est-ce qu'Éric Chottini aurait été tenté de vous interdire ?
09:18 - Ce n'est plus trop le sujet du débat là, Philippe Biget.
09:21 - Au contraire, et ce que je veux dire par là, c'est qu'on a justement la chance
09:26 d'avoir un président de parti qui s'appelle énormément sur la jeunesse,
09:29 ce qui n'a pas toujours été le cas.
09:32 - Mais sur le thème de Macron et la jeunesse, pas sur Ciotti, Retailleau, etc.
09:36 - Mais on s'en fiche en plus de Ciotti et de Retailleau, enfin comme on se fiche des patrons partis.
09:40 Sur le SNU, est-ce que vous pensez que vous auriez aimé qu'il soit obligatoire,
09:43 qu'il reste obligatoire ? Et deuxième point, je ne vous ai pas beaucoup entendu,
09:47 mais peut-être que je n'ai pas assez tendu l'oreille, les jeunes républicains,
09:50 sur la question de parcours sup', on voit que dans les manifestations,
09:53 que ce soit des jeunes politisés ou pas, parcours sup' est véritablement
09:58 une problématique. Je suppose que vous l'avez testée vous aussi,
10:04 cette problématique, je ne sais pas quel âge vous avez, mais quel est votre point de vue là-dessus ?
10:08 Est-ce que vous pensez que le SNU aurait dû rester obligatoire
10:10 et est-ce qu'il faut supprimer ou changer parcours sup' ?
10:14 - Alors supprimer parcours sup', pour vous répondre, je vais commencer par là.
10:19 Pour moi, oui, c'est une évidence. Alors moi, je vais avoir 30 ans,
10:23 je n'ai pas connu parcours sup' évidemment dans mon cursus.
10:26 Par contre, j'ai des alternants dans mon entreprise,
10:28 on a une quarantaine de collaborateurs, ces alternants-là ont connu,
10:31 j'ai vu les problématiques posées par parcours sup'.
10:33 Aujourd'hui, je pense que parcours sup' n'est pas du tout une solution,
10:37 comme je vous le disais précédemment, je pense que plutôt l'orientation
10:42 du collège, la fin du collège unique et la préparation de l'entrée des jeunes
10:45 dans la vie active par une communication inclue du gouvernement
10:48 autour justement des filières professionnalisantes,
10:50 ce serait peut-être une solution un petit peu plus intéressante
10:53 que parcours sup' qui est un peu un pêle-mêle, un éliminello de tout
10:57 et au final, ça ne donne rien.
10:59 - On a vu par exemple que parcours sup' pouvait accroisser souvent la précarité
11:04 parce que des élèves sont propulsés dans des établissements
11:07 souvent loin de chez eux et finalement, on en arrive à une grande précarité
11:10 par rapport au loyer à payer et à la nourriture.
11:13 Vous l'avez constaté ça par exemple ?
11:15 - Ah oui, moi je le constate avec ma petite sœur par exemple
11:17 qui est en fac de psycho, qui a 20 ans, qui a son master,
11:20 qui et nous on est dans le Var, son master c'est à l'autre bout de la France,
11:23 au ministère, et ça pose des problèmes, oui on se pose la question
11:26 comment elle va se loger, comment... - Et c'est très injuste.
11:28 - Ah oui le Var et le ministère c'est à côté, c'est notre temps d'été publique.
11:31 - Il y a une ligne directe que tout le monde reste quand même,
11:33 en vertu des armées. - Sébastien Ménard.
11:35 - Alors moi, dans un passé pas si lointain, j'étais encore étudiant,
11:39 à l'époque il n'y avait pas parcours sup' mais enfin il y avait Ravel,
11:41 c'était le même merdier.
11:43 C'est qu'aujourd'hui, on nous jette à la figure parcours sup',
11:46 évidemment c'est pas parfait, évidemment ça crée des dysfonctionnements,
11:51 des injustices, etc. Mais je rappelle pour celles et ceux qui ont connu le Minitel,
11:55 ça a démarré sur le Minitel, puis ça s'est prolongé,
11:58 quand internet est arrivé en France, il y avait un truc qui s'appelait Ravel,
12:00 c'était juste à contre-pied de tout ce que nous on voulait, lycéens ou étudiants.
12:05 Je dirais que c'est un serpent de mer ce truc, alors qu'aujourd'hui,
12:08 en 2023, on en soit au même niveau que dans les années 90,
12:12 ou la fin des années 90, début des années 2000, je suis d'accord Françoise,
12:15 c'est particulièrement décevant.
12:17 Mais est-ce que ça empêche, est-ce que parcours sup',
12:20 aujourd'hui, je ne sais pas comment ça s'appelait avant-hier,
12:22 mais avant avant-hier ça s'appelait Ravel,
12:24 ça ne nous a pas empêché de faire des études,
12:26 ça ne nous a pas empêché d'apprendre,
12:28 et ça ne nous a pas empêché de profiter de tout ce que la République,
12:31 elle peut mettre en tout cas dans les mains de tas de jeunes gens
12:34 qui n'avaient pas non plus les moyens de faire de grandes études
12:36 ou d'avoir accès à des grandes écoles.
12:38 J'ai une question pour vous jeune républicain,
12:40 c'est pas votre tradition de manifester, bien sûr,
12:42 c'est pas non plus la tradition du Rassemblement National,
12:45 je ne vous vois pas dans le même sac,
12:47 mais je vois bien à quel point il y a aussi dans ces manifestations,
12:51 la France entière, c'est pas simplement la gauche qui manifeste,
12:54 on le sait très bien, c'est absolument pas simplement
12:56 socialiste, communiste, vert, France insoumise.
12:58 Est-ce que, pas incognito, mais est-ce que vous comprenez,
13:02 est-ce que vous avez de l'amitié et de l'empathie pour ces manifestants,
13:06 est-ce que vous pouvez juger que certains de vos camarades
13:09 y vont tranquillement, même incognito, dans ces manifestations ?
13:12 Parce que quand on est sur des volumes comme ça,
13:14 c'est bien sûr pas... c'est toute la France qui est dans la rue.
13:17 - Moi je crois que déjà le droit, aujourd'hui, d'aller dans la rue
13:22 revendiquer ses idées et son positionnement,
13:27 c'est quand même un des fondements de notre société,
13:30 donc moi je n'ai pas à juger du choix de chacun.
13:33 La problématique, c'est que vous l'avez vu, ça s'est soldé par un 49.3,
13:37 donc in fine, toutes ces prises de position,
13:41 aujourd'hui, elles sont méprisées par le gouvernement.
13:44 Donc je suis heureux que chacun puisse manifester,
13:48 évidemment, son adhésion ou non à des projets,
13:51 prendre la rue, pour moi, c'est pas quelque chose de choquant,
13:54 je pense que ça fait partie de notre système, et je peux le comprendre.
13:58 - Et après, il y a certainement des LR dans ces manifestations,
14:01 parce que c'est une concentration de colère,
14:03 il n'y a pas que le 49.3, il n'y a pas que les revendications,
14:06 ça ne se voit pas, non ?
14:08 - Heureusement que c'est transpartisan et c'est transcendant,
14:10 je veux dire, aujourd'hui, les enjeux de demain doivent transcender
14:14 de toute façon les partis, on doit être capable de trouver
14:18 des solutions pour notre avenir, évidemment, c'est transpartisan.
14:23 - Merci beaucoup, Julien Argento, d'avoir été avec nous,
14:26 conseiller national des Républicains et président et responsable
14:29 des jeunes LR du Var, vous restez avec nous
14:32 dans quelques instants, une réaction à tout ce qui s'est dit,
14:35 j'en ai dit des choses depuis deux heures,
14:38 au 0826 300 300, vous souhaite la bienvenue,
14:41 on est ensemble encore jusqu'à 19h, à tout de suite.

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