Partie 3 : Le chômage partiel
- il y a 15 ans
Chômage : Le chômage partiel
Les mesures anti-chômage annoncées par Sarkozy lors du sommet social du 18 février feront-elles l’affaire? Pour le savoir, nous les avons soumises à l’économiste Michel Husson. Dans cette troisième partie, il s’intéresse au « chômage partiel ».
L'économiste Michel Husson, chercheur à l'IRES (Institut de recherches économiques et sociales) connu pour ses positions altermondialistes, décode et évalue les mesures annoncées le 18 février dernier par un Nicolas Sarkozy à l'évidence dépassé par la crise sociale.
Concernant le chômage partiel, le chef de l'Etat a estimé que le gouvernement pourrait "améliorer encore l'indemnisation pour la porter, par exemple, jusqu'à 75% du salaire brut". "Il n'est pas question dans mon esprit de vous demander de renégocier les accords que vous venez de signer. Je crois en revanche que nous pourrions procéder par voie de conventions ad hoc entre l'Etat et les branches ou des entreprises données, comme nous l'avons fait pour l'automobile", a-t-il ajouté.
Une mesure qui, selon Michel Husson, n’est ni plus ni moins qu’une remise en cause totale du « Travailler plus pour gagner plus », en somme, de la politique économique menée jusqu’ici par Nicolas Sarkozy.
Demain, sur Marianne2, Michel Husson réagira sur une autre des solutions anti-chômage avancées par Sarkozy : L’allégement des cotisations patronales.
Les mesures anti-chômage annoncées par Sarkozy lors du sommet social du 18 février feront-elles l’affaire? Pour le savoir, nous les avons soumises à l’économiste Michel Husson. Dans cette troisième partie, il s’intéresse au « chômage partiel ».
L'économiste Michel Husson, chercheur à l'IRES (Institut de recherches économiques et sociales) connu pour ses positions altermondialistes, décode et évalue les mesures annoncées le 18 février dernier par un Nicolas Sarkozy à l'évidence dépassé par la crise sociale.
Concernant le chômage partiel, le chef de l'Etat a estimé que le gouvernement pourrait "améliorer encore l'indemnisation pour la porter, par exemple, jusqu'à 75% du salaire brut". "Il n'est pas question dans mon esprit de vous demander de renégocier les accords que vous venez de signer. Je crois en revanche que nous pourrions procéder par voie de conventions ad hoc entre l'Etat et les branches ou des entreprises données, comme nous l'avons fait pour l'automobile", a-t-il ajouté.
Une mesure qui, selon Michel Husson, n’est ni plus ni moins qu’une remise en cause totale du « Travailler plus pour gagner plus », en somme, de la politique économique menée jusqu’ici par Nicolas Sarkozy.
Demain, sur Marianne2, Michel Husson réagira sur une autre des solutions anti-chômage avancées par Sarkozy : L’allégement des cotisations patronales.