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00:00 vu, il l'a confirmé hier, Elisabeth Borne reste à Matignon, mais avec une feuille de
00:04 route extrêmement compliquée.
00:06 Oui, élargir la majorité autant qu'elle le pourra, dit que cite le Président, m'intendu
00:10 à la gauche, aux écologistes, mais aussi et surtout à la droite.
00:13 Et une fois encore, les Républicains sont divisés.
00:16 Alexandre Chauveau, l'idée d'un rapprochement avec l'exécutif ne fait pas l'unanimité.
00:20 Oui, officiellement, chez les cadres, pas question de répondre à l'appel d'Emmanuel
00:24 Macron.
00:25 Beaucoup, comme Éric Ciotti, ont à l'esprit la prochaine présidentielle et refusent d'être
00:28 assimilés au futur bilan du chef de l'État.
00:30 Nous ne sommes pas là pour servir de roue de secours à un pouvoir qui est aujourd'hui
00:35 dans une impasse, compte tenu de ses erreurs et de ses fautes.
00:39 Éric Ciotti, dont les ambitions pour les prochaines municipales à Nice sont connues,
00:43 probablement face à Christian Estrosi, cultive ainsi son opposition au macronisme.
00:47 Pour autant, l'idée de travailler avec la majorité n'est plus aussi tabou.
00:50 Personne n'a démontré jusqu'ici que l'indépendance paye, analyse un conseiller.
00:55 Les anciens ministres Jean-François Copé et Rachida Dati plaident tous deux pour un
00:58 accord de gouvernement, tout comme une dizaine de députés.
01:02 Mais encore faut-il que l'envie soit réellement réciproque.
01:04 Il faut qu'en face, ils acceptent que la droite co-dirige le pays, confie un stratège.
01:08 Or, selon un député pourtant favorable à cette union, les paroles d'Emmanuel Macron
01:13 sonnent creux.
01:14 C'est de la com', s'inglotile.
01:15 Il n'y a aucun contact, ni volonté de nous traiter.
01:18 Désespère cet élu, pourtant Macron compatible.
01:21 - Alexandre Chauveau, 7h30.