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Dans la Parole aux Français, Frédéric Lellouche, gérant d’un hôtel parisien, est revenu sur la grève des éboueurs. Il affirme avoir «eu beaucoup d’annulations à cause de ce qu’il se passe à Paris». 

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Transcription
00:00 je suis très très compréhensif sur beaucoup de sujets.
00:04 Là en l'occurrence, je considère qu'on est pris en otage.
00:07 Vraiment, c'est pas normal.
00:09 On paye des taxes de balayage, d'ordures ménagères, etc.
00:17 Et malgré ça, on se retrouve avec des déchets.
00:22 Je vous dis, l'image que l'on renvoie de Paris
00:25 n'est pas du tout celle pour laquelle on essaye de travailler.
00:28 Lorsqu'on recrute du personnel, on leur dit que c'est très important d'être à l'écoute
00:33 et d'accueillir dans les meilleures conditions nos clients.
00:38 Là, je vous dis clairement, on est saboté.
00:41 J'ai eu beaucoup d'annulations à cause de tous ces événements successifs à Paris.
00:46 J'allais vous poser la question.
00:47 L'image gèle un peu, comme on dit en français, en gros elle frise.
00:50 Est-ce que vous avez déjà des conséquences sur votre chiffre d'affaires pour le mois de mars ?
00:56 J'étais plutôt bien rempli au début du mois de mars et j'ai eu une succession d'annulations.
01:04 J'avais commencé le mois avec un taux d'occupation d'environ 80% sur le mois.
01:11 Je suis passé autour de 40%.
01:13 Le mois n'est pas fini, d'ici là, il peut remonter si les choses se calment un petit peu.
01:21 Mais pour l'instant, malheureusement, je suis très très pénalisé.
01:25 [Musique]
01:29 [SILENCE]
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