La France à découvrir au Salon du Voyage Insolite

  • l’année dernière
La France à découvrir, tous les dimanches à 17h, avec Christophe Jicquel.

Cette semaine dans La France à découvrir, retrouvez Muriel Hattab, présidente de l'association Princesse Margot, Thierry Bouglione, directeur commercial du Cirque d'Hiver Bouglione et Daniel Benchimol, organisateur du Salon du Voyage Insolite depuis le Salon du Voyage Insolite
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##LA_FRANCE_A_DECOUVRIR-2023-03-12##

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Travel
Transcript
00:00 Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
00:04 Ah, chers amis de Sud Radio, vous qui êtes des amoureux du voyage, qui adorez des destinations nouvelles sous un angle surprenant inattendu,
00:11 nous sommes fiers de vous annoncer ce soir une naissance, celle du salon du voyage, insolite car ça y est, il est né,
00:17 et durant trois jours, il a été porté sur les fonds baptismaux d'un des plus majestueux temples du féérique, du spectacle et de la performance circassienne,
00:24 le Cirque d'Hiver Bouglion à Paris, grâce à Thierry Bouglion, aussi une des âmes de l'endroit.
00:30 Il n'y avait pas plus bel endroit pour la naissance d'un nouvel événement, donc dédié au voyage,
00:34 et donc à la découverte, à la surprise, à l'inattendu et aux rencontres humaines,
00:38 car le monde du cirque a l'insolite inscrit dans son ADN pour pouvoir toujours attirer, surprendre et séduire son public.
00:45 On est donc venu au salon, comme on va au cirque durant trois jours, pour s'y nourrir de sensations nouvelles,
00:50 pour frémir, pour rire dans cette émission, on va vous raconter tout ce qui s'est passé durant trois jours en public, sous vos applaudissements.
00:57 Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
01:01 Et sur ce plateau, en direct du Cirque d'Hiver, sur la piste centrale majestueuse, c'est un endroit absolument sublime, qu'on connaît depuis trois jours,
01:08 Daniel Benchimol, organisateur du premier salon du voyage, insolite.
01:11 Bonsoir Daniel.
01:12 Muriel Atabe, fondatrice de l'association Princesse Margot.
01:15 Bonjour.
01:16 Et Thierry Bouglion, directeur du Cirque d'Hiver, qu'on présente encore, parce que vous êtes très connu, le nom est connu en tout cas.
01:22 Oui, le plus dur chez nous c'est de se faire un prénom.
01:24 C'est ça, et votre prénom c'est Thierry.
01:25 C'est Thierry.
01:26 Thierry, vous avez été dresseur, vous avez une histoire incroyable avec le cirque,
01:29 et vous allez nous raconter tout l'insolite de ce bâtiment qui a été construit en 1852.
01:34 52.
01:35 Inauguration 52, même année.
01:36 Oui.
01:37 Par Napoléon III.
01:38 Napoléon III, oui.
01:39 Est-ce que vous savez que, par exemple, là, au moment où on se parle, sous ce plateau, il y a une piscine ?
01:44 Oui, la piscine fait toute la superficie de la piste, et tout ce que vous voyez là descend à 4,20 mètres de profondeur.
01:51 Et il y a de l'eau en dessous ?
01:52 Non, en ce moment il n'y en a pas.
01:53 Mais on peut en mettre.
01:54 Mais on peut en mettre.
01:55 Et à quoi elle s'appelle cette piscine, qui a été inaugurée par Miss Stinget ?
01:57 Par Miss Stinget, exactement, en 1933.
01:59 Oui.
02:00 Et on a fait le spectacle de Muriel Anneline ici.
02:02 D'accord, très bien.
02:03 Muriel à table, Daniel Benchimol vous a invité à participer au Salon du Voyage Insolite,
02:09 parce qu'il a voulu mettre en avant votre association, et c'est tout à son honneur de mettre en avant une association.
02:14 Qu'est-ce que votre association défend comme cause ?
02:17 Alors j'en profite déjà pour remercier Daniel d'avoir invité l'association Princesse Margot,
02:22 parce que souvent, pendant ces trois jours, on m'a demandé quel rapport entre Princesse Margot et le Salon du Voyage Insolite.
02:28 Donc, partout où on peut venir défendre la cause du cancer pédiatrique,
02:32 c'est toujours intéressant de mettre l'accent sur cette maladie.
02:39 Le cancer des enfants ?
02:41 Le cancer des enfants, qui touche aujourd'hui plus de 2500 enfants par an en France.
02:45 Donc voilà, merci Daniel, merci à tous les gens qui se sont arrêtés sur notre stand,
02:50 et à tous les auditeurs qui vont aussi découvrir l'association,
02:55 mais aussi que malheureusement, en 2023, il y a près de 3000 enfants et adolescents qui sont atteints chaque année d'un cancer,
03:03 dont 20% ne guériront pas.
03:05 Et le Salon du Voyage Insolite soutient votre action, et vous pouvez faire un appel aux dons,
03:09 profitez maintenant pour faire un appel aux dons, parce que je sais que le nerf de la guerre, c'est l'argent.
03:13 Tout à fait, puisque l'association maintenant a 10 ans, je l'ai fondée en 2012,
03:18 et nous avons différentes actions, et effectivement, comme vous dites, ces actions sont menées par des bénévoles,
03:27 et toute action dans une association a besoin d'argent.
03:31 Donc effectivement, c'est le nerf de la guerre, et ces actions, c'est d'améliorer le quotidien de ces enfants malades,
03:37 et de soutenir la famille.
03:39 Il y a 6 hôpitaux partenaires qui vous suivent, plus de 1000 familles suivies annuellement,
03:44 et depuis 10 ans, 9500 enfants ont été pris en charge, et j'aime beaucoup la punchline, si on peut dire, de votre association,
03:49 la parenthèse enchantée des enfants malades, parce que l'idée, c'est de soutenir à la fois les enfants,
03:54 mais aussi leur famille, pour qu'ils restent ensemble pour affronter cette maladie et cette épreuve.
03:58 Exactement. Quand un enfant est diagnostiqué d'un cancer, d'abord, il peut l'être pratiquement dès la naissance,
04:05 c'est toute la famille qui est impactée, c'est toute la famille qui est obligée de soutenir l'enfant,
04:11 et qui subit des dommages collatéraux très importants,
04:15 donc il faut soutenir l'enfant, la fratrie, qui est très impactée également,
04:20 et puis le papa, la maman, et l'ensemble de la famille.
04:23 Très bien.
04:24 Oui, nous intervenons dans les hôpitaux partenaires de la région parisienne principalement,
04:30 mais également de provinces, où on essaye de les distraire, en fait,
04:36 d'essayer un maximum d'oublier la maladie et d'oublier cette épreuve.
04:40 D'accord. Et l'appel aux dons, faisons-le.
04:42 L'appel aux dons sur le site internet www.princessmargot.org.
04:47 D'accord.
04:48 Défiscalisé.
04:49 Comment ?
04:50 Défiscalisé, c'est-à-dire que tout don permet de recevoir un reçu fiscal qui permet de déduire des impôts, 66%.
04:57 D'accord. Ça, il faut le préciser, c'est important.
04:59 Merci beaucoup, en tout cas, d'avoir mis l'éclairage sur votre association, Princess Margot.
05:05 Daniel Benchimol, on fait un petit bilan du salon du voyage pendant trois jours au Cirque d'Hiver-Bouglione.
05:09 Déjà, comment s'est passée la rencontre avec Thierry ? Il a été sympa.
05:12 Il vous a dit « Écoutez, moi, je suis l'affaire. Venez chez moi ».
05:15 L'événement a pu être...
05:24 Ton micro est fermé, nous dit-on. Pourtant, on l'entend bien. On l'entend bien sur la...
05:27 Et l'heure m'entend ?
05:28 L'heure m'entend ? C'est bon, allons-y.
05:30 D'accord. Donc je reprends ?
05:32 Tu reprends, bien sûr.
05:33 Je reprends. Donc ce que je sais, en tout cas, c'est qu'effectivement, grâce à la rencontre avec Thierry Bouglione,
05:38 l'événement a pu se réaliser ici.
05:41 Et...
05:42 Dès le départ, j'ai été plus que séduit, mais emballé par l'idée de...
05:47 d'organiser le salon ici, au Cirque d'Hiver.
05:50 Et avec les mois qui sont passés dans la préparation, plus on a avancé, plus je me suis dit que c'était une évidence.
05:55 Thierry Bouglione, directeur du Cirque d'Hiver, quand vous avez vu Daniel arriver avec son projet de voyage insolite,
06:02 ça vous a fait tilt ? Vous vous êtes dit « C'est pour nous, ça ? »
06:05 Parce que... j'ai eu tout de suite le contact avec Daniel.
06:08 Et chez les Bougliones, le contact c'est important.
06:10 Oui, c'est très important.
06:11 Le contact humain, c'est primordial.
06:12 Oui, c'est très...
06:13 C'est l'image de la personne qu'on se fait au début et qui est très importante parce que...
06:17 il vit sa passion. Et le cirque, c'est une passion aussi, parce que c'est très difficile à faire.
06:22 Et Daniel a cette passion dans le regard.
06:25 C'est vrai. Cette passion du voyage et cette passion de bien faire les choses.
06:28 Merci.
06:29 Le voyage insolite, Daniel, comment il s'est passé ? Le salon, plutôt bien ?
06:31 Le salon ?
06:32 Très très bien.
06:33 Qu'est-ce que vous en pensez, Christophe ?
06:34 J'ai vécu les trois jours. Je trouve que c'est un succès.
06:36 Le lieu, l'intérêt des voyages, les exposants et surtout les propositions qui ont été faites par tous les exposants.
06:42 Je suis plus que ravi, effectivement. Je considère un vrai succès.
06:45 Les exposants qui ont joué le jeu avec nous, donc les premiers exposants du premier salon du voyage insolite,
06:52 sont enthousiastes maintenant à l'issue de ces trois jours de l'événement.
06:56 Les visiteurs, je crois, ont été comblés, surpris et épatés par la variété des offres qui étaient proposées.
07:04 Et évidemment, la découverte et l'association du lieu du Cirque d'Hiver-Bouglion à l'événement
07:09 était vraiment encore une fois plus que le cerise sur le gâteau.
07:13 C'était une grosse part du gâteau parce que l'endroit se prête parfaitement à cette féerie du voyage.
07:18 Et vraiment, cette association, plus j'avance, plus je vis l'événement, plus je me dis que c'est un don du ciel presque.
07:25 - Muriel Attab, votre ressenti quand vous êtes venue dans cet endroit, que vous connaissiez peut-être déjà dans vos temps jeunes ?
07:30 - Oui, je suis déjà venue à des spectacles ici. - Comme tout le monde, comme souvent.
07:35 - Et d'abord, le cirque c'est très important, j'en parlais avec Thierry Bouglion.
07:43 Les enfants malades qu'on soutient, on leur offre cette parenthèse enchantée, comme vous disiez,
07:49 et ça peut être n'importe quel endroit, un week-end, une fête, un spectacle.
07:56 Et évidemment, le cirque fait partie de ces moments où on peut complètement s'évader et que les enfants adorent.
08:02 - Et en plus, les gens du cirque ont cette générosité, cette bienveillance et cette hospitalisée pour aller au devant et soutenir souvent les enfants malades.
08:09 C'est vrai Thierry ? - Oui, bien sûr. On en a parlé tout à l'heure.
08:13 Pour l'hiver prochain, pour le nouveau spectacle, ils sont tous invités. On trouvera un aménagement pour les accueillir.
08:21 - C'est génial. Dans cet endroit, Thierry Bouglion, il s'est passé énormément de choses.
08:26 Il y a eu un film, "Trapeze". Hollywood est venu installer ses caméras.
08:29 - Oui, c'est quand Hollywood a débarqué au cirque d'hiver. - C'est incroyable.
08:32 - Et ça a fait connaître le cirque d'hiver dans le monde entier.
08:36 Le film "Trapeze" avec Lolo Brigida, Burt Lancaster et Tony Curtis.
08:42 - C'est quand on a inventé le trapèze volant ?
08:47 - C'est un petit peu plus tard. Le trapèze volant a été inventé en 1859.
08:52 Il a été créé ici. C'est un Toulousain, un Français qui a créé le trapèze volant qui s'appelle Léotard.
09:00 D'ailleurs, tous les costumes des trapézistes s'appellent un Léotard.
09:03 - Donc l'idée du trapèze volant, c'était de lâcher le trapèze ?
09:06 - De lâcher le trapèze pour en rattraper un autre.
09:08 - Alors qu'avant, on ne le faisait pas ça ?
09:09 - Non, pas du tout. Le premier qui l'a fait, ça s'est passé sur cette piste.
09:13 Et c'était un Toulousain qui s'appelait Léotard.
09:15 - C'est un endroit absolument mythique, absolument génial.
09:18 Daniel Benchimol, vous avez 15 secondes. Quel est le petit voyage que vous voulez mettre en avant ?
09:23 On va en mettre plein en avant dans cette émission.
09:26 Mais la petite destination qui vous a plu ?
09:28 - Un de nos exposants qui a eu un succès fou, c'est malgré tout La Palisse.
09:32 La petite ville dans l'Allier, sur la National 7, qui a eu le génie ou la belle idée d'organiser tous les deux ans
09:39 la reconstitution d'un bouchon comme dans les années 60.
09:42 - C'est génial, c'est assez rigolo.
09:44 - Donc les participants viennent avec leur voiture d'époque, en tenue d'époque,
09:46 et pendant 48 heures, on revit des moments de la nostalgie des années 60.
09:51 Je sais qu'ils font un carton tous les ans, ils ont 30 000 participants.
09:54 - Et nous on va continuer à vivre le Cirque d'Hiver en direct dans l'émission La France à découvrir sur Sud Radio.
09:59 Dans un instant on se retrouve avec tous les souvenirs de Thierry Bouglion et l'analyse de Daniel Benchimol sur le salon.
10:04 A tout de suite.
10:05 Sud Radio, La France à découvrir, Christophe Gickel.
10:09 - Et retour en direct sur le plateau de la piste centrale du Cirque d'Hiver Bouglion à Paris
10:15 pour ce premier salon du Voyage Insolite qui est né, qui a vécu déjà, c'est les trois premiers jours, qui est formidable.
10:21 Jérôme Pitterin nous a rejoint, il est journaliste, photographe, animateur d'Échappée Belle France 5.
10:26 Jérôme, première question, quel effet ça te fait d'être au milieu du Cirque d'Hiver ?
10:30 Est-ce que tu en avais un souvenir déjà en tant enfant ?
10:32 - J'ai vu des spectacles ici, beaucoup, des artistes divers.
10:37 Alors à la fois j'ai vu les spectacles de la famille Bouglion, j'ai vu aussi des artistes-produceurs chanter ici.
10:42 Et je trouve que le lieu prête à la proximité.
10:48 En tout cas les spectacles de la famille que j'ai vu, notamment le premier, que j'avais vu, je ne sais plus en quelle année c'était,
10:55 c'était l'enchantement du Cirque avec cette, je ne sais pas, il y a une magie en fait dans ce lieu,
11:01 parce que c'est peut-être l'histoire qui transpire aussi, de tout ce qui a pu se passer ici pendant, ça fait combien de temps ?
11:07 60, 70 ans ? - Un peu plus, oui.
11:09 - On l'a acheté en 1934. - Ah oui, non.
11:12 - Il est dans la famille Bouglion depuis 1934 et il s'est passé tellement de choses.
11:15 Thierry a été dresseur sur cette piste, il a été acrobat, il a été présentateur, il a fait de la magie,
11:20 il a fait un truc assez inédit, magie, disparaître et apparaître des lions, non des félins.
11:24 - Oui, des fauves, oui. - Des fauves ?
11:26 - Oui, j'avais remplacé les colombes et les lapins par des panthères et des tigres.
11:29 - Et comment on fait disparaître un tigre ? - Je ne vais pas vous dire mon secret.
11:32 - Ah non, c'est sûr. - Il faut y passer beaucoup de temps.
11:34 - Ah oui, c'est ça. - Oui.
11:35 - C'est quoi la qualité première du dresseur ?
11:37 - Je pense qu'un bon dresseur c'est quelqu'un qui est un peu psychologue. - C'est vrai.
11:42 - D'abord, il faut savoir que toutes les bêtes que j'ai dressées ou éduquées, je les ai eues bébés.
11:48 C'est-à-dire que c'est des reproductions qu'il y avait dans les zoos, des amis à moi,
11:51 et à partir de là je les ai élevées aux biberons.
11:53 Donc le contact était complètement différent.
11:55 J'avais une approche avec eux qui était comme un enfant avec ses parents.
11:59 - Mais il y a un lien très fort qui s'installe. - Oui, très très fort.
12:02 - Et vous percevez presque, presque mentalement j'allais dire, l'état d'esprit du fauve.
12:06 Vous savez s'il est bien, pas bien, de bonne humeur, de mauvaise humeur ?
12:08 - Oui, bien sûr. Comme on s'en occupe 24/24.
12:11 Parce qu'il faut savoir qu'avant que ça soit un travail, il faut que ça soit une passion.
12:15 - Absolument. - Parce que vous n'avez pas de samedi, il n'y a pas de dimanche,
12:17 vous ne partez pas en vacances, vous êtes obligés d'être tout le temps là.
12:20 Donc si vous avez la chance en plus de vivre de votre passion, c'est formidable.
12:24 Mais c'est des contraintes qu'il faut quand même, il faut bien y penser.
12:28 - Il faut bien y penser avant. - Oui.
12:29 - Et 20 ans vous avez vécu avec ces fauves.
12:31 - J'ai fait que ça, oui, bien sûr.
12:33 Toute l'année. J'ai kiffé parce que c'était un rêve d'enfant de travailler avec des fauves.
12:40 En plus je les ai élevés, éduqués, dressés, enfin bref.
12:43 - Et sur cette piste, vous les avez présentés au public sur cette piste.
12:45 - Plusieurs fois ici, oui bien sûr.
12:47 - Est-ce que vous avez un souvenir marquant de cette période ?
12:49 Un souvenir qui vous a ému particulièrement ?
12:52 - Un truc qui m'a ému aussi, par exemple quand ma femme a eu notre premier enfant.
12:56 Elle est partie pendant une dizaine de jours et elle a travaillé avec moi.
13:01 - Donc les fauves la voyaient tous les jours ?
13:03 - Donc les fauves les voyaient tous les jours.
13:04 - Et tout d'un coup, ils ne la voient plus ?
13:05 - Ils ne la voient plus pendant 10 jours.
13:06 Et quand elle est revenue, la première chose qu'elle a voulu, c'est aller les voir.
13:09 Quand elle est rentrée dans l'endroit où ils étaient,
13:11 ils ont sauté dessus, ils l'ont plaqué contre le mur et ils ont poussé des hurlements.
13:15 Je me suis dit, ça y est, elle va se faire manger.
13:17 Ils étaient tellement contents de le voir.
13:19 - Heureux ? - Oui.
13:20 Ils hurlaient, mais c'était magnifique.
13:23 - Et rappelons qu'un tigre c'est quand même 1m80, 2 m ?
13:26 - Oui, debout c'est presque 2 m.
13:27 - Un poids combien ?
13:28 - Entre 160 pour les femelles et un peu plus pour les mâles.
13:31 - Et combien vous en avez eu en tout ?
13:32 - Une dizaine.
13:33 - Une dizaine de tigres ?
13:34 - Oui.
13:35 - C'est fabuleux cette histoire.
13:36 - Je me rappelle quand on s'est revus l'autre jour, j'ai vu la même réaction.
13:39 Je suis sorti dessus.
13:40 - C'est vrai.
13:41 - C'est un gros câlin.
13:42 - C'est incroyable et c'était assez émouvant.
13:43 Daniel Benchimol, vous parliez tout à l'heure de la paliste, un de vos exposants.
13:46 Un autre exposant, comme ça, dont on peut parler, qui a été remarquable ?
13:50 - Ils ont tous été sincèrement...
13:52 - Ils ont tous été formidables.
13:53 - Assez exceptionnels, chacun dans leur catégorie.
13:56 Il y a l'île de Saint-Hélène.
13:57 - L'île de Saint-Hélène, extraordinaire.
13:58 - Qui a participé à son premier salon.
14:00 - Fabuleux.
14:01 Une île de Saint-Hélène, c'est grand comme Paris.
14:03 - Oui.
14:04 - 122 km², tu connais, Jérôme ?
14:06 - Oui, je ne connais pas, mais j'ai discuté avec ce monsieur.
14:08 - Extraordinaire.
14:09 - Il y a quelques milliers d'habitants.
14:10 - C'est grand comme Paris et il y a 8000 habitants.
14:12 Donc t'imagines, c'est une petite île volcanique dans la mer.
14:15 - Vraiment identifiée.
14:16 - Pas grand-chose, mais c'est juste un endroit préservé du temps.
14:18 Et c'est d'ailleurs là, sur cette île, qu'on mesure la radioactivité du monde.
14:21 Parce qu'elle est tellement loin de tous les champs magnétiques, de toute la pollution,
14:24 qu'elle sert de maître étalon.
14:26 Je dis ça, je dis rien.
14:28 Je fais un peu genre...
14:29 - Bien bossé, quand même.
14:30 - Daniel, une autre destination ?
14:32 - Autre destination qui a été marquante...
14:35 On a eu des...
14:37 Attendez, dans tous nos exposants...
14:39 - Ah si, il y en a pas mal.
14:40 L'Espagne, l'Espagne.
14:41 - L'Office de tourisme d'Espagne, qui est présent.
14:44 Et qui a dû aussi remarquablement bien jouer le jeu.
14:48 Le cahier des charges était simple.
14:50 On leur a demandé de venir exclusivement avec des propositions qui rentraient dans notre thématique de l'insolite.
14:56 Donc ils ont fait un énorme travail de sélection parmi toutes les propositions touristiques qu'on peut faire en Espagne.
15:01 Et ils sont venus avec une vingtaine d'idées très très différentes et très très amusantes.
15:06 Il y a aussi, dans une autre catégorie, les grottes qui étaient présentes avec nous.
15:10 Dont la grotte de la Cocalière, qui propose cette incroyable pyramide en plexiglas, transparente.
15:17 Et qui vous permet de dormir à moins 50 mètres à l'intérieur de la grotte.
15:22 Et certainement une sensation très très particulière.
15:26 Et c'était aussi une des vedettes du salon.
15:29 - Du salon.
15:30 - On n'est pas gêné par le lever du jour, c'est pratique.
15:32 - Oui.
15:33 Et Jérôme, toi, l'insolite, est-ce que c'est quelque chose que tu vas chercher dans tes voyages ?
15:36 - Oui, je pense que...
15:37 - Et sous quelle forme ?
15:38 - Alors, sous quelle forme ? Ca peut être une activité qui peut être insolite,
15:42 suivant la culture des pays dans lesquels on va.
15:45 Ca peut être aussi de l'hébergement, ou des plats assez particuliers.
15:49 Il est vrai qu'on peut manger un peu tout et n'importe quoi, suivant les pays.
15:53 Donc des insectes, ou des choses comme ça, ou des méduses crues.
15:56 C'est plutôt insolite comme repas.
16:00 Mais je pense que l'insolite, quelquefois, arrive sans qu'on s'y attende, en fait.
16:04 Et c'est aussi ce qui fait la magie du voyage.
16:06 C'est quand on se fait surprendre par quelque chose qui n'est pas prévu,
16:09 et qu'on se laisse un peu emporter par le moment,
16:12 et on vit une expérience, ou en tout cas quelque chose d'inédit.
16:16 - Thierry Bouglion, la saga Bouglion avec le cirque, elle a commencé comment ?
16:20 - Oh, elle a commencé dans les années 30.
16:23 - Par une histoire d'amour ?
16:24 - Oui.
16:25 C'est une gitane italienne qui a rencontré un marchand de soie.
16:32 - Oui.
16:33 - Ca a débuté comme ça, oui.
16:34 - Il s'appelait Bouglion, ou non ?
16:35 - Oui, il s'appelait Bouglion.
16:36 - Mais le nom italien ?
16:37 - Ah, c'était Bouglioni.
16:38 - Ah oui, c'est ça.
16:39 Et donc de là est née une union, forcément ?
16:41 - Une union, et après il est parti avec elle, et ils ont comme...
16:44 - Et ils se sont dit "Tiens, on va ouvrir un cirque."
16:46 - Oui. Enfin, avant de monter du cirque, ils ont eu des enfants,
16:48 et après ils ont fait un...
16:50 Pas que du cirque, hein.
16:52 Ils ont fait le premier roller skate de balle.
16:55 - Ah oui ?
16:56 - Ils ont fait...
16:57 - Les roller skate de balle ?
16:58 - Oui, ils ont fait aussi...
16:59 Comment...
17:00 Ils en ont tellement fait.
17:02 Ils ont fait des concours de boxe.
17:04 - Ah oui ?
17:05 Alors ça, c'est rigolo, les gars.
17:06 Ils allaient dans les villages, hein,
17:08 et ils provoquaient tous ceux qui voulaient les affronter en combat de boxe,
17:13 et s'ils n'avaient jamais gagné, ils leur donnaient une prime.
17:15 Mais ils ne gagnaient pas souvent ?
17:16 - Non.
17:17 - Non.
17:18 - Non, parce qu'ils étaient costauds.
17:19 - Oui, c'est ça.
17:20 Mais c'est génial, quand même, cette histoire.
17:21 D'aller comme ça dans les villages et de se provoquer en boxe.
17:23 Et après la saga Bouglion, ils ont arrêté d'être itinérants ?
17:26 - Oui.
17:27 Quand ils sont rentrés au Cirque Univers, oui, bien sûr, oui.
17:29 - D'accord.
17:30 - On a repris plusieurs fois la route.
17:32 On n'a pas fait que de rester au Cirque Univers.
17:34 - Et là, vous, dans votre famille, vos deux enfants font aussi partie du Cirque ?
17:37 - Bien sûr, oui, oui.
17:38 - Alors Victoria ?
17:39 - Il y a Victoria, puis il y a Stampion, mon fils.
17:41 - Et Victoria, elle fait quoi ?
17:42 - Ils voyagent, ils sont tous les deux artistes.
17:44 Ils voyagent dans le monde entier.
17:45 - Et Victoria fait du hula hoop ?
17:46 - Entre autres, oui.
17:47 - Oui, entre autres, pas que.
17:48 - Pas que.
17:49 Mon fils fait un numéro aérien avec sa femme.
17:51 - Décrivez-nous le numéro aérien de votre fils.
17:53 - Ah, bah, décrire, c'est...
17:55 - Difficile.
17:56 - Disons qu'il joue du piano, un grand piano de concert.
18:00 Sa femme est dessus et elle fait des exercices avec des sangles.
18:04 Elle monte, elle redescend et à chaque fois, elle atterrit sur le piano.
18:07 Et lui, il l'accompagne.
18:08 Et à la fin, ils s'envolent tous les deux et ils font un ballet aérien.
18:11 - C'est une très belle idée.
18:13 - Bravo.
18:14 - Jérôme Pitorin, le Cirque, est-ce qu'il y a une discipline que vous aimeriez exercer ?
18:20 Parce qu'avec Thierry, on va remettre en place le gala des artistes.
18:23 - Oui, alors moi, c'est le dressage de puces, puisque Thierry est dresseur,
18:26 je sais pas que c'est pratique.
18:28 Et puis, je pense que maintenant, avec...
18:30 - Ah oui ?
18:31 - Oui, oui, je pense que tout le monde est bien équipé au niveau visuel.
18:33 - C'est bien.
18:34 - On a de très bons opticiens en France.
18:35 Il y a moyen que le spectacle soit très spectaculaire, même de loin, quoi.
18:37 - Absolument.
18:38 Daniel ?
18:39 - Non.
18:40 - Non.
18:41 Non, le cirque, c'est pas votre truc.
18:42 L'effort physique, tout ça, c'est pas votre truc.
18:44 Un autre salon, un autre exposant que vous aimeriez mettre en avant, Daniel,
18:47 qui a été participé au premier salon ?
18:49 - Il y a le Game Hotel qui a été aussi...
18:52 - Le Game Hotel, excellent.
18:53 - Alors, globalement, c'est un hôtel qui se revendique comme le seul et unique au monde
18:59 Escape Game, hôtel Escape Game.
19:01 Donc, au lieu de faire deux heures de jeu, comme en règle générale dans les Escape Game,
19:06 là, vous allez passer la nuit, et dès que vous faites votre réservation,
19:09 il y a toute une scénarisation de votre arrivée,
19:12 et vous allez vivre 16 heures d'une intrigue très bien construite,
19:16 vous allez dormir, bien évidemment, et vous restaurez, et vivre ce moment-là.
19:19 Et ils ont eu un super succès, et ils avaient un très joli stand.
19:22 - Oui, très joli.
19:23 Thierry Bouglion, vous disiez tout à l'heure que c'est un métier, c'est une passion,
19:27 et qu'on peut pas comme ça partir en vacances tout le temps,
19:29 parce qu'on a 25 Panthers à s'occuper, ou Tigres.
19:31 Est-ce qu'aujourd'hui, vous êtes un peu plus libre,
19:33 et quel voyage vous faites, si vous êtes un voyageur ? Ou pas ?
19:36 - Ah oui, j'aime bien, j'aime bien aller dans les pays que je connais pas.
19:39 - Alors, par exemple ?
19:40 - J'étais au Japon il y a pas tellement longtemps.
19:42 - Alors le Japon, grand coup de cœur de Jérôme Piton.
19:44 - Oui, moi aussi d'ailleurs.
19:45 - Ah oui ?
19:46 - C'est un dépaysement total.
19:47 - Total.
19:48 - On perd ses repères.
19:49 - Oui, vraiment.
19:50 - Oui.
19:51 - Et surtout quand vous prenez le métro au Japon, par rapport à ici, c'est quelque chose...
19:55 - Voilà, c'est ça, on est discipliné.
19:57 La rangée qui sort, et la rangée qui rentre.
19:58 - Oui.
19:59 Ça c'est marquant, le côté très structuré.
20:01 - Oui, oui, le respect en fait, c'est la base même, je pense.
20:03 - Personne ne traverse la route s'il sait pas où passer, enfin c'est tellement...
20:07 Bon, ça va pour aller en vacances, je pense que je pourrais pas y vivre, c'est tellement carré que j'ai du mal à m'adapter.
20:12 - Et c'est surtout très propre, il paraît, enfin, c'est journaliste.
20:14 - Ça s'assume pas qu'à ça, il y a aussi une culture extrêmement riche, historique, et beaucoup de choses exceptionnelles.
20:21 Que ce soit dans les coutumes, la cérémonie du thé, pour ne parler que de ça, mais...
20:25 - Ah oui.
20:26 - Voilà, et puis quand on fait Tokyo et Kyoto, on voit la partie historique avec Kyoto, mais on voit aussi...
20:31 - Kyoto, les temples en or, c'est magnifique.
20:33 - C'est extraordinaire, et puis cette ville de Tokyo qui est... je sais pas, c'est une fourmilière en fait.
20:37 - Ah oui ?
20:38 - C'est dingue, c'est dingue.
20:39 - Et c'est des grands buildings, c'est comme ça ?
20:40 - Il y a des grands buildings, oui, très grandes buildings.
20:42 J'étais monté en haut de la plus grande tour, qui était à l'époque la deuxième plus grande au monde,
20:45 je sais plus combien ça faisait, de centaines de mètres, avec quelqu'un qui était un chauffeur de pousse-pousse en fait,
20:50 et qui n'avait jamais vu sa ville d'en haut, il était extrêmement ému qu'on l'emmène là-haut.
20:54 C'était un très beau moment.
20:56 - Le marché aux poissons à Tokyo est...
20:58 - Ouais, le prix des poissons aussi.
21:00 - C'est un peu cher ?
21:01 - Un peu, oui.
21:02 - Oui.
21:03 - Non mais la vie est très chère.
21:04 - Ah oui ?
21:05 - Oui, il y a des thons qui font plus de... 20 ou 30 000 dollars le kilo.
21:08 - Le thon ?
21:09 - Le thon, ça.
21:10 - Ah oui, c'est la première pêche.
21:11 - C'est ça.
21:12 Et Thierry Bouglion, qu'est-ce qui vous a plu à Tokyo ?
21:13 Vous avez fait Paris-Tokyo, et puis après vous avez un peu...
21:16 - Après, on a été à Kyoto, il y a les Temples en Or, on a été à Osaka,
21:20 mais j'avais déjà été avant parce que j'ai travaillé pendant trois mois là-bas.
21:23 - D'accord.
21:24 - Et...
21:25 - Pour le cirque.
21:26 - Oui, on faisait un spectacle de cirque dans un grand building à Osaka.
21:29 - D'accord.
21:30 Et c'était quoi comme spectacle ?
21:31 - Un spectacle de cirque.
21:32 - Oui, complètement.
21:33 - Avec des animaux.
21:34 - Ils avaient pris un spectacle européen, ils n'ont pas l'habitude là-bas de voir ce style de spectacle.
21:38 - Oui, d'accord.
21:39 Et on parlait tout à l'heure du gala des artistes, on en reparlait tout à l'heure,
21:41 et vous nous direz pourquoi, et ça vous allez vous marrer les gars,
21:44 pourquoi ce gala qui était formidable, qu'on retransmettait à la télé, ça s'est arrêté brusquement.
21:47 - Oui.
21:48 - On vous aurait la réponse dans quelques instants.
21:50 On se retrouve sur Sud Radio.
21:51 On marque une petite pause.
21:52 A tout de suite.
21:58 - Et avec Daniel Benchimol, organisateur du premier salon du Voyage Insolite à Paris, au Cirque d'Hiver Bouglione,
22:03 Thierry Bouglione, directeur du Cirque d'Hiver,
22:05 et Jérôme Piterin, journaliste, photographe, animateur, échappée belle, France 5,
22:09 on vous dit tout sur le monde du voyage, sur le monde de l'insolite et sur le Cirque d'Hiver,
22:13 et on va faire partager l'anecdote que vous nous racontiez hors antenne, Thierry.
22:17 - Laquelle ?
22:18 - Celle où le spectateur, il n'y a aucun spectateur qui est à moins de 20 mètres.
22:21 - Exactement.
22:22 Quand vous êtes du centre de la piste au dernier rang,
22:24 la zone est à 20 mètres seulement et il y a 1500 places.
22:27 - Donc il n'y a aucune salle dans Paris...
22:29 - ... qui a ce style de forme.
22:31 - ... de configuration.
22:32 - Oui, bien sûr, à 360 degrés en plus.
22:34 - Et c'est énorme. Et même dans le monde, peut-être.
22:36 - Bah non, dans le monde, il y a beaucoup de cirques,
22:38 mais comme celui-là, à mon avis, il fait partie des plus beaux.
22:41 - Et vous racontiez aussi que lorsque vous étiez présentateur,
22:44 ici, il n'y avait pas de micro sans fil.
22:46 - Oui.
22:47 - Donc il y avait un fil qui allait jusqu'au bout.
22:48 - Oui, bien sûr.
22:49 - Comme il s'appelait la piste aux étoiles.
22:50 - Oui, comme ça, oui.
22:51 - Roger Lanzac ?
22:52 - Roger Lanzac, c'est peut-être moi.
22:53 Moi, j'étais un petit peu plus jeune qu'Eurolien.
22:55 - C'est vrai.
22:56 - Autrement, je ne serais peut-être pas avec vous.
22:58 - C'est vrai.
22:59 - Et oui, la cavalerie, des fois, il y avait des vingt chevaux sur la piste.
23:02 Une fois qu'ils avaient passé sur le câble du micro,
23:04 le micro ne marchait plus.
23:05 - Il était détruit.
23:06 - Alors, il faut se mettre en plein centre, ici, là.
23:08 - Ici, là.
23:09 - Il y avait la colonne de son.
23:10 Et en parlant normalement un petit peu plus fort que la normale,
23:12 les gens, au dernier rang, vous entendent.
23:14 - D'accord.
23:15 - Et alors, est-ce que vous savez pourquoi le gala des artistes,
23:17 qui était quand même un grand moment de télé,
23:19 un grand rendez-vous pour tous les Français,
23:21 a sombré et on n'en entend plus parler ?
23:23 - Alors, ce qu'il y a, c'est qu'à l'époque,
23:26 à grande époque, quand il y avait Louis de Funès,
23:29 Bourvil, Fernand Reynaud, Belmondo, Alain Delon,
23:34 ils faisaient des numéros extraordinaires.
23:36 Mais ils répétaient pendant un an.
23:37 - Un an de répétition ?
23:38 - Minimum.
23:39 - Un an ?
23:40 - Oui, pendant un an.
23:41 Alors, ils ne répétaient pas tous les jours, je suis bien d'accord.
23:43 Mais ils répétaient, donc ils faisaient des numéros extraordinaires.
23:46 Belmondo, il a fait la moto sur le fil à 25 mètres de haut.
23:51 Comment il s'appelle ? Alain Delon, il avait fait un numéro de trapèze,
23:56 un numéro de trapèze Washington, mais il était en roue,
23:58 il n'était pas à 3 mètres du sol.
24:00 - Il l'a vraiment fait ?
24:01 - Il l'a vraiment fait, bien sûr.
24:02 - Donc, ils étaient coachés pendant un an ?
24:03 - Oui.
24:04 - Ici, ils venaient dans le cirque ?
24:05 - Alors, ou ils venaient répéter ici,
24:06 ou directement avec l'artiste qui leur montait le numéro.
24:09 - Donc, il fallait qu'ils apprennent tous les mouvements,
24:11 qu'ils apprennent...
24:12 - Non, la plupart, il fallait qu'ils prennent de la force aussi.
24:14 - En plus, oui.
24:15 - Bon, Belmondo, il n'y avait pas de problème.
24:16 - Non.
24:17 - Mais Louis de Funès...
24:18 - Il avait besoin de prendre un peu de force, oui.
24:20 - Un an de répétition, et donc, du coup, c'est pour ça
24:23 que les artistes, aujourd'hui, n'ont plus envie de passer du temps.
24:26 Ils sont pris...
24:27 - Ils ont des plannings qui ne leur permettent pas
24:29 de dégager autant de temps que...
24:32 Et à l'époque, le galas de l'union des artistes,
24:34 c'était quelque chose qu'il fallait faire.
24:36 - Absolument.
24:37 - Absolument, c'était un peu comme une grosse remise de prix,
24:40 si vous voulez, mais en spectacle.
24:41 - Oui, c'était un gros passage obligé.
24:43 - Un gros passage, oui.
24:44 - C'était comme une sorte d'Olympia de consécration.
24:46 - Il y avait Jerry Lewis qui faisait le clown,
24:48 on a eu la calasse qui a présenté un humour d'éléphant, oui.
24:50 - C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai.
24:51 - L'époque...
24:52 - Il y avait moins d'offres à la télévision à l'époque,
24:54 donc c'était un moment vraiment très important et très sûr.
24:56 - Oui, très important.
24:57 - Les artistes sont tellement sollicités maintenant que...
24:59 - Et c'est un moment de créativité aussi, de numéros.
25:01 - Je pense que oui.
25:02 - On mettait des numéros comme ça en place.
25:04 Le siècle a mis en place des numéros inédits,
25:06 comme Thierry Bouglion.
25:07 Par exemple, je me souviens qu'une fois,
25:09 j'avais vu un spectacle et les animaux,
25:11 enfin les fauves étaient...
25:12 Il n'y avait pas de cages.
25:13 - Oui.
25:14 - C'était une des premières fois où je voyais un...
25:16 - Ça, c'est moi qui le faisais.
25:17 - C'est ça, oui, c'est ça.
25:18 C'est Thierry Bouglion, c'est vous qui le faisiez à l'époque.
25:20 - Moi, j'ai vu en province ce spectacle.
25:22 Vous avez tourné en province ?
25:23 - Oui, j'ai tourné un peu partout.
25:24 - Oui, il me semble que je l'ai vu sur scène.
25:25 - Donc les fauves étaient tenues en laisse.
25:27 C'est vous qui l'avez inventé ?
25:28 - C'est pas moi qui l'ai inventé, mais si vous voulez,
25:30 dans le monde entier, on devait être 5
25:33 à faire ce genre de style de dressage.
25:35 - D'accord.
25:36 Et donc ça, ça nécessite aussi un apprentissage...
25:38 - Ah, très particulier.
25:39 - Oui.
25:40 Comment ça se passe ?
25:41 - Vous n'avez pas le droit à l'erreur.
25:42 - Ah non ?
25:43 - Il n'y a pas de cages.
25:44 S'ils se tirent, ils se tirent.
25:45 - Oui, c'est ça.
25:46 Il n'y a jamais eu de soucis partout ?
25:47 - Non, jamais.
25:48 - Ils ont été toujours bien tenus ?
25:49 - Non, c'est que...
25:50 Ils étaient...
25:51 Il faut...
25:52 C'est comme des enfants, je veux dire.
25:54 Il faut les intéresser.
25:55 Il faut que ça soit un plaisir et pas une corvée.
25:58 Pas une obligation.
25:59 Moi, à chaque fois, j'allais les chercher pour...
26:01 Déjà, la musique, avant qu'on devait travailler,
26:04 ils étaient déjà prêts pour sortir.
26:06 - Ils étaient contents ?
26:07 - Ils étaient contents.
26:08 Il faut que ça soit comme une récréation, vous voyez ?
26:09 - D'accord.
26:10 C'est un moment créatif pour eux ?
26:11 - Oui, un peu.
26:12 C'est des artistes aussi.
26:13 Ils prennent du plaisir à travailler.
26:14 Moi, j'ai un de mes fous.
26:16 Il faisait des trucs en piste
26:18 que je ne pouvais pas lui faire faire en répétition.
26:20 - Ah oui ?
26:21 - Oui.
26:22 - Il était cabotin.
26:23 - Il avait pas de public, il le faisait pas.
26:24 - Il sentait qu'il y avait de la lumière.
26:25 Il disait "Ah, c'est mon jour, c'est mon heure."
26:27 - Je lui demandais comment il est le public,
26:29 et il tirait la langue jusqu'à là.
26:31 Et ça, si je lui demandais en dehors du spectacle,
26:34 il le faisait pas.
26:35 - C'est marrant, ça.
26:36 Donc, chaque animal avait sa personnalité ?
26:37 - Oui, bien sûr.
26:38 - Et là-dessus, vous jouiez là-dessus
26:40 pour obtenir le meilleur des animaux ?
26:41 - Je pense qu'un bon dresseur, un éducateur de faux,
26:44 c'est un peu un psychologue.
26:46 C'est celui qui sait
26:47 qu'est-ce qu'il va pouvoir faire avec tel et tel animal.
26:49 C'est pas de lui faire faire un truc pour lui faire faire.
26:52 Il faut aussi que lui, il aille envie de le faire
26:55 et qu'il prenne du plaisir.
26:57 - Absolument.
26:58 Daniel, est-ce qu'on peut parler de l'écologe magnifique ?
27:01 - Oui, bien sûr qu'on peut parler de l'écologe.
27:03 - Il est excellent, cet écologe.
27:04 - Oui, l'écologe était un de nos exposants, effectivement.
27:07 Alors, ils ont conçu un domaine
27:09 qui s'appelle le domaine de la rêverie.
27:11 - Sur la thématique du rêve.
27:13 - Exactement.
27:14 Et quand vous rencontrez le propriétaire des lieux,
27:16 vous comprenez immédiatement...
27:17 - Grégory.
27:18 - ...à quel point c'est sincère, sa démarche est profonde
27:21 et que ce qu'il propose à ses visiteurs, résidents, clients,
27:24 on les appellera comme on voudra,
27:26 est vraiment exceptionnel.
27:27 Ils ont fait un travail avec des budgets relativement restreints,
27:30 mais une conception très très très fine et très unique.
27:33 - Ils sont très respectueux de l'environnement.
27:35 Toilettes sèches, gestion de l'eau économique
27:38 et gestion des déchets aussi.
27:40 Ils ont recréé une petite île au milieu d'un étang
27:43 qu'ils appellent l'orangerie
27:45 et dans lequel on peut s'isoler, être complètement coupé du monde
27:48 d'un écrin de verdure et vraiment s'isoler
27:51 et devenir presque moine bouddhiste en trois jours.
27:54 - Oui, c'est un habitat responsable, comme tu le disais,
27:57 et puis on est en immersion dans la nature.
27:59 Et puis ce que j'aime bien dans leur concept, moi,
28:01 c'est qu'on a des habitats qui sont différents.
28:04 On peut aller dans un tipi, on peut aller dans une verrière,
28:06 on peut aller dans différents types d'habitats en bois.
28:08 Et je trouve qu'ils proposent une variété en tout cas qui est intéressante.
28:11 Ils ont cherché à ne pas impacter l'environnement
28:13 dans lequel ils s'installaient le moins possible.
28:15 Et ça, c'est aussi un tour de force.
28:17 - On s'est arrêté aussi pendant ces trois jours en Bretagne, à Pontyvie,
28:20 où là, je ne savais pas, mais Pontyvie s'appelait la ville Napoléon.
28:23 - Ah oui, Napoléonville.
28:25 - Napoléonville, pardon. Napoléonville.
28:27 Et c'est vraiment, Napoléon avait décidé de faire de cette ville
28:29 une ville-étape pour les ports. Il s'était dit, voilà, ce sera ma ville.
28:32 Donc il avait commencé à construire une ville à sa gloire.
28:35 - Exactement. Et il y a encore aujourd'hui un train
28:37 qui s'appelle le Napoléon Express,
28:39 que vous pouvez emprunter en embarquant à Pontyvie.
28:42 Bon, il n'a d'express que le nom.
28:45 Et c'est amusant, cette connotation Napoléon,
28:47 parce qu'on l'a retrouvée tout du long du salon,
28:49 bien entendu avec le Cirque d'hiver,
28:51 avec certains de nos exposants, l'île de Sainte-Hélène,
28:54 avec la Louisiane, en Louisiane, il y a une ville
28:57 qui s'appelle aussi Napoléonville.
28:59 Bref, c'était un trait d'union autour du salon
29:02 que je n'avais pas tout à fait prévu.
29:04 Et au fur et à mesure des avancées,
29:06 j'ai réalisé qu'il était omniprésent.
29:08 - Mais on peut dire que l'esprit de Napoléon flotte sur nous.
29:10 - Presque. - Ça fait presque peur.
29:13 - Mais non.
29:14 - Napoléon, c'est lui qui a ordonné la construction ?
29:16 - Oui, bien sûr.
29:17 - Il a fait appel à quel architecte ?
29:19 - C'est Hirthoff.
29:21 Et c'est le Duc de Morny qui a demandé à Napoléon
29:24 pour pouvoir construire le Cirque d'hiver,
29:26 le Duc de Morny qui était le demi-frère de Louis-Napoléon.
29:29 - Mais quelle famille !
29:31 - Et la construction a été faite en 9 mois ?
29:33 - 8 mois, exactement.
29:35 - 8 mois, donc extrêmement rapide.
29:36 - Extrêmement rapide.
29:37 - Béton, ciment, bois.
29:39 - Des coulisses particulières ?
29:41 - Non, pas spécialement.
29:43 - Une machinerie extraordinaire ou pas du tout ?
29:45 - Non, très simple.
29:46 - C'est en fait l'équivalent d'un chapiteau en dur.
29:48 - Oui, exactement.
29:50 - J'ai entendu parler d'une piscine aussi.
29:52 - Oui, j'en ai parlé déjà.
29:54 - Au début.
29:55 - Elle était en dessous.
29:56 - J'en ai parlé.
29:57 - On peut l'ouvrir.
29:58 - D'accord. J'ai pas mon maillot.
29:59 - Si tu nous énerves, on l'ouvre.
30:00 - OK.
30:01 - Je peux vous raconter comment les Boglions ont acquéri le Cirque d'hiver.
30:05 - Oui.
30:06 - C'est assez rigolo.
30:07 - Parce que c'est une anecdote et elle est vraie en plus.
30:09 - Oui, parce qu'avant, c'était pas vrai tout ce que vous avez dit ?
30:11 - Non, pas tous.
30:12 - Non, je plaisante.
30:13 - Mais dans les années 1930, il y avait un troupeau d'éléphants en Allemagne qui était à vendre.
30:21 - Il y avait 25 éléphants à acheter.
30:23 - Et les frères Boglion étaient très intéressés.
30:24 - Donc ils vont voir les éléphants.
30:27 - Ils se mettent d'accord avec celui qui les a pris.
30:29 - Sur un prix.
30:30 - Sur un prix, évidemment.
30:31 - Mais pour transporter 20 éléphants, on ne les transporte pas comme ça.
30:33 - Il faut faire des remorques renforcées.
30:36 - Donc on finit la tournée qui a duré 9 mois et après on vient les chercher.
30:41 - Mais à l'époque, il n'y avait pas les téléphones comme maintenant.
30:43 - Et les frères Amart qui étaient les concurrents directs, les frères Boglion,
30:48 - ils ont été voir le propriétaire des éléphants et ils ont dit "voilà, les frères Boglion nous envoient,
30:54 - ils ont fait une très mauvaise saison, ils n'ont plus de sous pour acheter les éléphants,
30:57 - mais nous on les prend au même prix".
30:59 - Non, c'est pas vrai. Ils les ont doublés ?
31:01 - Oui, ils les ont doublés et ils ont acheté les éléphants.
31:03 - Et comment ça s'est réglé après ?
31:04 - Alors, ils ont été là-bas, évidemment il n'y avait plus d'éléphants,
31:07 - ils ont été voir les frères Amart et ils ont dit "tu sais, dans la vie, la roue elle tourne,
31:10 - et un jour, on va se venger".
31:12 - Et ça a mis quelques temps quand même.
31:14 - Et un jour, le cirque d'hiver est à vendre.
31:16 - Et ils entendent que les frères Amart étaient très intéressés pour l'acheter.
31:21 - Les frères Boglion, pas du tout, parce que moi j'ai des photos où ils montent le chapiteau en dessous de la tour Eiffel.
31:25 - Donc ils pouvaient à l'époque monter n'importe où.
31:28 - Mais il y a un des frères qui dit "ben écoute, on va quand même y aller pour voir quand même".
31:33 - Et puis la vente aux enchères commence,
31:35 - et les frères Amart vont pour avoir le cirque d'hiver.
31:38 - Et là les 4 frères se regardent et disent "ils n'auront pas".
31:41 - Maintenant, nous, on double prix, on rachète les dettes et on garde le personnel.
31:46 - Demandez à monsieur Amart s'il peut faire ça.
31:48 - Génial.
31:49 - Et il a fait non.
31:50 - Et le plus vieux des frères est passé devant et dit "t'aurais pas dû nous prendre des éléphants".
31:54 - Moi, les frères Amart, tous les matins, je les remercie parce que les éléphants on les aurait pas,
31:57 - et le cirque d'hiver on les a toujours.
31:59 - Et la vengeance c'est un plat qui se mange froid.
32:00 - Voilà.
32:01 - Qu'est-ce qu'ils sont devenus les frères Amart ?
32:03 - Alors, quelques années plus tard, ils ont fait faillite.
32:06 - Et comme ils étaient vraiment rancuniers, ils ont racheté le cirque.
32:10 - Et quand vous voyez un cirque qui tourne sur le nom Amart,
32:14 - en fin de compte c'est un franchisé et le nom appartient à la famille Brouillon.
32:17 - D'accord, c'est toute une histoire.
32:19 - Il y a un jeu comme ça de pouvoir, de finon...
32:22 - Bah oui.
32:23 - C'est incroyable, c'est une belle histoire.
32:25 - Jérôme Pitterin, vous aimez le cirque évidemment ?
32:27 - J'aime bien le cirque, alors moi je suis pas très fan des animaux au cirque.
32:31 - Oui.
32:32 - Parce que voilà, c'est peut-être maintenant plus le cas puisque je crois...
32:36 - Parce que vous vous dites qu'ils sont mieux dans la nature qu'ici ?
32:38 - Oui et puis je...
32:39 - Il a une réponse sur ce sujet là-dessus.
32:41 - Je sais qu'il y a plein de cirques, il y a plein de personnes qui travaillent avec les animaux
32:44 - et les conditions sont pas toujours les mêmes suivant les structures.
32:47 - Oui bien sûr.
32:48 - Donc voilà, les structures...
32:49 - Dans n'importe quel métier, il y a des bons et des mauvais, comme chez vous.
32:52 - Exactement, comme chez moi.
32:53 - Et donc c'est vrai que c'est pas toujours très simple pour les animaux dans certaines conditions.
32:59 - Mais alors ce que j'aime dans le cirque, moi, c'est la magie, l'inventivité, les prouesses que peuvent arriver à faire
33:07 - ces gens qui travaillent durement et qui travaillent tout jeunes, je pense que comme on se fait faire dans vos métiers.
33:12 - Oui on commence tôt.
33:13 - Alors c'est le seul... enfin je connais pas tous les métiers évidemment, mais c'est un des métiers,
33:17 - on peut commencer très très jeune et finir très très vieux.
33:20 - On change de poste au fur et à mesure avec l'âge.
33:22 - On change de numéro, ouais.
33:23 - Voilà. Par exemple, les animaux, on le fait pas tout de suite, hein.
33:26 - On le fait qu'à partir d'un certain âge.
33:28 - Quand vous travaillez avec un fou, vous pouvez pas commencer quand vous avez 15 ans.
33:31 - Vous voyez ? Il faut avoir la tête sur les épaules.
33:33 - Thierry, en préparant cette émission, me disait "ici je suis dans mon Ehpad".
33:36 - Oui, parce que quand on a fini de voyager à travers le monde et d'avoir fait beaucoup de spectacles,
33:43 - on rentre au Cirque d'hiver et puis...
33:45 - Un magnifique Ehpad, rouge et rond.
33:47 - Oui.
33:48 - On se retrouve tout de suite, mes amis, pour continuer cette émission.
33:51 - En direct du Cirque d'hiver Bouglion à Paris, La France à découvrir sur Sud Radio,
33:55 - avec Thierry Bouglion, Daniel Benchimol et Jérôme Piterin.
33:57 - Encore un quart d'heure à passer ensemble, à tout de suite.
33:59 - Et en direct du salon du voyage insolite situé au Cirque d'hiver Bouglion,
34:10 - nous sommes sur la piste centrale pour partager avec Daniel Benchimol, Thierry Bouglion,
34:14 - le directeur du Cirque d'hiver et Jérôme Piterin,
34:16 - toutes nos impressions sur le monde du cirque et du voyage,
34:18 - qui sont assez liées d'ailleurs ensemble, Thierry.
34:20 - Le cirque et le voyage, ça va ensemble ?
34:22 - Votre micro.
34:23 - Oui, excusez-moi, oui, bien sûr.
34:25 - Le voyage fait partie du cirque.
34:28 - Le cirque, en général, ça est émérant.
34:30 - C'est vrai. Et on parlait hors antenne,
34:32 - un débat s'est instauré entre Jérôme Piterin et vous sur la notion de dressage sur un animal.
34:36 - Oui, bien sûr.
34:37 - Vous, le dressage, je sais que c'est l'école de la patience,
34:39 - c'est l'école de l'amour, et c'est l'école de l'écoute de la bête.
34:42 - Et Jérôme, il lui disait qu'il avait été traumatisé par des gens qui dressaient leurs animaux à la schlag.
34:47 - C'est pas du tout la même conception que vous avez.
34:49 - J'imagine, j'espère.
34:51 - Prenez par exemple des journalistes qui font leur métier,
34:53 - et ceux qui font les paparazzi.
34:55 - C'est deux journalistes complètement différents, à l'opposé.
34:58 - Il y en a un qui durera pas longtemps par rapport à l'autre.
35:00 - C'est sûr. Il y a deux façons de faire son métier, une bonne et une mauvaise.
35:03 - Exactement.
35:04 - Et c'est Robert De Niro qui disait ça dans "La vie",
35:06 - il y a deux façons de faire les choses, une bonne, une mauvaise et la mienne.
35:08 - Donc il y en a trois en fait.
35:10 - Daniel Benchimol, un petit bilan sur ce premier salon du Voyage Insolite.
35:14 - Est-ce qu'on peut dire d'ores et déjà qu'on le réitérera ?
35:18 - C'est plus que dans l'air.
35:20 - Oui.
35:21 - Oui, je pense.
35:22 - Est-ce que ce sera au Cirque d'hiver, Bouglione ?
35:24 - Je pense que c'est...
35:25 - Faut voir ce que Thierry Bouglione...
35:27 - Moi je suis toujours prêt à les accueillir.
35:29 - Oui, bien sûr.
35:30 - C'est un très très bon moment.
35:33 - Ça a été trois journées fabuleuses, sincèrement.
35:35 - D'avoir la chance d'être ici, pour nos exposants, pour le public qui est venu.
35:42 - Et on n'a qu'à voir le succès des visites qu'on a proposées.
35:46 - Donc on a proposé des séries de découvertes du Cirque d'hiver,
35:50 - avec trois départs par jour, pour les visiteurs du salon.
35:55 - Et c'était des départs qui étaient remplis à chaque fois,
35:58 - et au retour, la fin de ces excursions,
36:00 - les gens étaient enthousiastes d'avoir pu découvrir l'histoire,
36:05 - et le bâtiment, et ses secrets.
36:07 - Ça faisait partie prenante du salon, c'était une des choses qu'on voulait faire,
36:12 - associer intimement le Cirque et le salon.
36:15 - Pas que ce soit juste un bâtiment où se passe le salon,
36:19 - mais qui ait une vie commune entre les deux,
36:21 - et une balance, et d'où aussi cette idée d'avoir ce plateau,
36:24 - avec tous les événements qui sont déroulés, les rencontres, les interviews,
36:27 - les artistes qui sont passés.
36:28 - Donc vraiment, faire un tout.
36:30 - Et je crois que la sauce, la mayonnaise, la recette a bien pris.
36:34 - Et c'est vraiment un...
36:35 - En tout cas, personnellement, je suis plus que ravi et heureux.
36:38 - Et un des gros succès du salon, ça a été la voyance.
36:41 - Bien sûr !
36:42 - Cette voyante a été...
36:43 - Enfin, je ne sais pas si dans le Cirque, les voyantes, on y croit beaucoup.
36:45 - Si ? C'est plutôt... Hein ?
36:46 - Oui !
36:47 - Oui, quand même, hein ?
36:48 - Un petit peu ?
36:49 - Beaucoup, même.
36:50 - Donc cette voyante a eu un succès phénoménal.
36:51 - Patrick, c'est un grand succès.
36:52 - Et puis on a eu notre monsieur loyal à nous.
36:54 - Oui, absolument.
36:55 - Qui a été un peu le chef d'orchestre et qui a accueilli tous les visiteurs
36:58 en leur expliquant un petit peu le programme de tout ce qui allait se dérouler,
37:01 en plus de nos exposants.
37:02 Et il a été le maître d'oeuvre vraiment de l'accueil
37:06 et ça a été aussi une des clés de la réussite.
37:08 Je pense que l'ensemble de ces métiers réunis ici
37:11 a fait un résultat très particulier, assez unique, je le souhaite,
37:16 et très plaisant.
37:17 Je vois le public, les visiteurs, qui ont fait plein de choses différentes.
37:21 Ils sont allés voir l'restaurant, ils sont venus sur la scène,
37:23 ils sont allés faire une visite des coulisses par exemple,
37:26 ou rencontrer l'Encartement Sienne, bref, vivre un moment.
37:29 L'idée, c'était, avec ce salon, de proposer à nos visiteurs
37:32 de vivre un petit voyage insolite le temps de leur venue,
37:35 que ça soit pour une heure, une demi-heure ou plus,
37:37 et je pense que c'est réussi.
37:39 Sur cet aspect-là, je suis... enfin, sur l'ensemble d'ailleurs,
37:42 mais sur ce point-là, qui était un petit peu un challenge,
37:45 je pense que ça a très, très bien fonctionné.
37:48 - C'est vrai.
37:49 Et pour revenir à l'Encartement Sienne, je suis allé lui demander,
37:50 alors, qu'est-ce qu'on t'a demandé ?
37:51 - On m'a demandé deux choses.
37:53 Un, est-ce que je vais me marier ?
37:55 Bon, oui ou non.
37:56 Et deux, est-ce que mon mari est fidèle ?
37:58 - Ah oui, c'est vrai.
37:59 - Deux choses qu'on demande aux voyantes.
38:00 C'est souvent des femmes, d'ailleurs, qui consultent les voyantes,
38:02 et elles demandent est-ce qu'elles vont se marier dans l'année ou l'année prochaine,
38:04 on sait pas, et avec qui ?
38:05 Ah, un joint, un chauve, un barbu, machin...
38:07 Et après, les questions des femmes qui ont des maris,
38:10 elles demandent est-ce que mon mari est fidèle ?
38:12 - D'accord. Comme quoi ?
38:13 - Sachez-le, les gars, c'est des trucs...
38:15 - J'ai demandé s'il y avait une deuxième édition, elle me l'a confirmé.
38:17 - Ah, bah, deuxième édition du Salon du Bré.
38:19 - Où les astres s'alignent, alors.
38:21 - Très bien. Jérôme, votre prochain voyage, ce sera quand ?
38:23 - Je pars dans dix jours, on va tourner un petit peu en France,
38:26 je fais la Viarona, c'est une...
38:29 on va dire une piste cyclable, une route cyclable,
38:32 qui parcourt plusieurs centaines de kilomètres,
38:34 qui part des Alpes et qui va jusque dans la...
38:37 en Méditerranée, et ensuite je vais aller en région Angevine,
38:40 puis ce sera Madagascar, le Canada, un peu plus loin.
38:43 - Et les grands événements au Cirque d'hiver ?
38:46 - Bah, les prochains, là, c'est les grandes écoles, les remises de prix.
38:49 - Oui, il y a beaucoup d'écoles qui viennent ici, dans ce bel écran,
38:52 pour faire des remises de prix.
38:54 - Oui, il y en a beaucoup toute l'année.
38:56 - Et quelles écoles ? Des grandes écoles de prestige ?
38:58 - Bien sûr.
38:59 - Et je sais que vous vivez des moments assez forts.
39:01 Vous m'avez raconté en préparant cette émission qu'il allait y avoir
39:03 des choristes qui vont venir ici.
39:05 - Oui, mais alors là, c'est pas un spectacle, ils viennent juste pour répéter.
39:07 - Ça, c'est pour vous, perso.
39:09 C'est un petit plaisir, perso.
39:11 - C'est incroyable.
39:13 - C'est un philharmonique qui s'installe dans la piste,
39:15 et il y a 1500 choristes qui remplacent là où il y a les fauteuils,
39:19 et ils font un concert, enfin une répétition en live.
39:24 - On imagine que ça va être formidable.
39:26 - Oui, sûrement.
39:27 - Et il y aura des instruments ici ?
39:29 - Oui, il y a un orchestre philharmonique.
39:31 - Un orchestre philharmonique, plus choristes ?
39:33 - Plus 1500 choristes.
39:34 - Et c'est juste pour une répète ?
39:35 - Juste pour une répète.
39:36 - Quel dommage.
39:37 On parlait de l'insolite, est-ce qu'on peut visiter les coulisses ?
39:41 Et qu'est-ce qu'on découvre quand on visite les coulisses du Cirque d'Hiver ?
39:44 D'abord, c'est quand les visites ?
39:45 - Les visites, c'est programmé, il faut aller sur le site du Cirque d'Hiver,
39:49 ça passe tout le temps.
39:50 Après, ils sont accueillis à l'entrée par quelqu'un qui leur explique
39:54 la vie du bâtiment, la construction, enfin tout ça.
39:57 Et puis après, ils leur font visiter les intérieurs, la piscine, entre autres.
40:01 Ils leur font visiter aussi, il y a un musée à l'intérieur, un musée familial.
40:05 C'est qu'on peut accueillir une trentaine de personnes à chaque fois,
40:08 et ils visitent ce musée qui raconte l'histoire des Boubillonnes,
40:11 comment ils ont débuté jusqu'à maintenant.
40:13 - Et on voit quoi, des costumes ?
40:14 - Oui, bien sûr.
40:15 - Parce que le costume du Cirque, c'est quand même un truc extraordinaire.
40:17 - Oui.
40:18 - Vous en avez porté beaucoup de costumes ?
40:19 - Oui, on en a eu pas mal, oui.
40:21 - Vous vous souvenez, comment ils étaient ?
40:22 - Oui, je les aimais bien, j'avais beaucoup de costumes en cuir à l'époque.
40:25 - Ah oui, vous étiez très cuir, vous, à l'époque.
40:27 - Oui.
40:28 - Mais vous étiez acrobates au départ.
40:29 - Oui, aussi.
40:30 - Des acrobaties au sol ?
40:31 - Des acrobaties au sol, oui, bien sûr.
40:32 - Donc beaucoup d'entraînement.
40:33 - Le flac, le saut périlleux.
40:34 - Ah oui, beaucoup d'entraînement et beaucoup de muscles.
40:36 - Oui, parce que c'est la base, on apprend les bases.
40:39 - Les bases, c'est quoi ?
40:40 - Par exemple, la première chose qu'on apprend quand on est jeune artiste chez nous,
40:44 c'est, c'est marrant, mais c'est le grand écart.
40:46 - Ah oui ?
40:47 - Parce qu'on dit que sur n'importe quelle cascade,
40:49 si vous savez faire le grand écart,
40:51 - On s'en sortira toujours.
40:52 - On s'en sortira toujours sans se faire du mal.
40:53 - D'accord, ah oui, c'est une bonne recette.
40:55 Parce que forcément, ça induit une souplesse.
40:57 - Une souplesse.
40:58 - Les gens, mais quand on va...
40:59 - Et quand ils sont jeunes, en plus, ils ont beaucoup plus facilité à faire le grand écart
41:03 - Oui, bien sûr.
41:04 - qu'à notre âge.
41:05 - Que nous, enfin nous on pourrait essayer, mais on ne risque pas de perils.
41:07 - On ne va pas descendre bien loin.
41:08 - Non, on n'ira pas très loin.
41:09 Et est-ce que vous avez fait du trapèze ici ?
41:11 - J'ai fait, oui, j'ai répété le trapèze volant ici, oui.
41:14 - Ah oui ?
41:15 - Oui, avec un de mes cousins, oui.
41:16 - Incroyable, le trapèze volant.
41:18 - Oui.
41:19 - Avec Jacques Alizé, qui était un des meilleurs trapézistes français.
41:23 - Et de la magie aussi ?
41:24 - Oui.
41:25 - Vous avez été magicien, donc acrobate, trapéziste, magicien, dresseur de fauves.
41:28 - Jongleur.
41:29 - Jongleur.
41:30 - Oui, j'ai présenté les chevaux aussi.
41:31 - D'accord.
41:32 - Parce qu'avant d'attaquer les fauves, j'ai d'abord présenté les chevaux, une cavalerie, 16 chevaux, oui.
41:37 - 16 chevaux qui ont tourné ici ?
41:38 - 16 chevaux, et puis oui, avec lesquels j'ai été en Angleterre aussi.
41:41 - Ah oui.
41:42 - Travailler pendant 6 mois.
41:43 - Et vos deux enfants, vous leur avez insufflé cette envie, cette passion ?
41:47 - Alors chez nous, les enfants décident de ce qu'ils veulent faire.
41:50 - Bien sûr.
41:51 - On ne leur dit pas "vous allez faire du cirque", parce que tout le monde en fait.
41:53 - Oui.
41:54 - Mais s'ils veulent faire docteur ou quoi que ce soit, on ne va pas les empêcher, on va même les aider s'ils veulent le faire.
41:59 - Ce qu'il y a, c'est qu'on les vaccine un peu de bonheur.
42:01 - C'est ça.
42:02 - Parce que quand on fait les finales et tout ça, d'ailleurs si vous venez au spectacle "Bouglione",
42:06 vous allez voir qu'il y a tous des petits jeunes qui font le final avec le reste de la famille.
42:11 - Et l'écriture d'un spectacle de cirque, elle est assez proche de celle d'une écriture de film ou d'une écriture d'émission de télé.
42:18 Il y a un début très fort toujours.
42:20 - Bien sûr.
42:21 - Et ça a vraiment à voir avec le rythme. Expliquez-nous.
42:23 - Le rythme est très important, parce qu'une fois que vous avez capté l'intention du public, il ne faut pas le relâcher.
42:29 - C'est ça.
42:30 - Et ça c'est très important. Et pour ça, il faut donner du rythme au spectacle,
42:32 et surtout la conception, le montage des numéros qui s'enchaînent.
42:37 Qu'il soit crescendo, un moment fort au début, après un petit peu plus poétique,
42:42 et après en deuxième partie, les numéros s'enchaînent et montent en puissance.
42:46 - D'accord. Et échappé Bel, on prend les andes d'un grain, très fort au début.
42:50 - On va mettre plus de fauves nous aussi. On va peut-être mettre plus de trapèzes et de fauves dans notre émission, on va y penser.
42:56 J'en profite d'ailleurs pour saluer toutes les équipes qui travaillent sur ce programme, et qui font un travail exceptionnel.
43:02 - Et remercier Daniel de sa confiance, et te féliciter aussi d'avoir animé brillamment, pendant trois jours, tous plateaux.
43:09 - Et on félicite Thierry Boguia de nous l'avoir reçu.
43:12 - Et on le remercie surtout, voilà.
43:13 - Parce que c'était pas évident.
43:14 - Dans cet écrin patrimoine du cirque français.
43:17 - Ouais c'est vrai. Daniel, prochain voyage ce sera où ? Après tout ce qu'on a vu là au Salon du voyage insolite ?
43:22 - Je vais dormir deux, trois jours.
43:23 - D'accord.
43:24 - C'est pour commencer. J'irai bien en Italie. Au revoir.
43:28 - D'accord. L'Espagne aussi, l'Italie ?
43:29 - Bien sûr.
43:30 - On a reçu l'Arizona aussi, la Louisiane.
43:32 - La Louisiane, qui avait des idées de propositions insolites très très surprenantes, évidemment.
43:38 - Avec l'idée par exemple de découvrir la tombe de Nicolas Cage, l'acteur américain, qui comme vous le savez n'est pas mort.
43:45 - Mais qui a fait créer son mausolée, qu'on peut visiter à la Nouvelle Orléans.
43:50 - Et aussi plein de propositions, dormir dans une maison hantée, des choses assez extraordinaires.
43:56 - Et vous Thierry Bouglione, est-ce que vous avez des projets de voyage ? Est-ce que vous avez le temps en ce moment ?
44:00 - Oui.
44:01 - Oui, beaucoup plus.
44:02 - Oui, parce que par exemple...
44:03 - Votre apaise c'est fini.
44:04 - Non, oui, heureusement. Surtout pour le public, pas pour moi.
44:08 - C'est ça.
44:09 - Je veux dire... Oui, certainement. Cet été, on va sûrement partir, je ne sais pas encore où.
44:14 - Vous ne savez pas encore où ?
44:15 - Non.
44:16 - Et quel genre de voyageur, quand vous partez, vous êtes ? Plutôt découvreur, curieux, ou plutôt cool ?
44:22 - Ça dépend. Il faut que le pays ou la ville m'intéresse. À ce moment-là, je suis prêt à beaucoup plus attention, bien sûr.
44:29 - Ah oui.
44:30 - J'essaye de découvrir, moi, qu'est-ce qui s'y passe.
44:33 - D'accord.
44:34 - Les lieux à visiter, quand même.
44:35 - Je sais que Zaz va jouer ici, bientôt.
44:36 - Oui, cet hiver.
44:37 - Il y a d'autres dates importantes, grandes dates. De toute façon, ça n'arrête pas.
44:41 - Oui, ça n'arrête pas. Je n'ai pas le planning en tête, mais ça...
44:44 - Il faut savoir que le Cirque d'hiver, lui, il reprend son activité cirque.
44:47 - Oui, au mois d'octobre.
44:48 - Au coup d'octobre.
44:49 - D'où le nom, le Cirque d'hiver. Il joue à partir du mois d'octobre jusqu'à début mars.
44:53 - Et donc, là, vous savez déjà quel est le prochain programme.
44:55 - Oui, là, normalement, il s'est bouclé sur trois ans.
44:58 - Ah oui. Et donc, vous avez le thème ?
45:00 - Non, on n'a pas encore le thème, mais les artistes sont déjà bouclés.
45:03 - Ils sont déjà bouclés. Ce sont des gens que vous allez chercher dans le monde entier.
45:06 - Oui, j'ai un de mes cousins qui s'occupe de ça, et c'est lui qui va voir les numéros, parce qu'on reçoit beaucoup, évidemment, de DVD ou de...
45:13 - Bien sûr. C'est une marque connue dans le monde.
45:16 - Passer au Cirque d'hiver, oui, ça vous fait une réputation.
45:21 - Absolument.
45:22 - Si vous êtes passé au Cirque d'hiver, c'est que vous êtes classé dans les meilleurs.
45:24 - C'est comme le Moulin Rouge, où c'est l'équipe au music hall.
45:27 - Voilà. Où les chanteurs, ils passent à l'Olympia.
45:29 - Bien sûr.
45:30 - J'avais une petite question pour Thierry. Toi qui es passionné par les fauves, tu as consacré ta vie à ces animaux-là.
45:35 - Est-ce que tu as eu l'occasion d'aller les voir dans leur espace de vie ?
45:39 - Naturel.
45:40 - Dans Safari, Tanzanie, Kenya ou autre place. T'as eu cette occasion-là ?
45:43 - C'est un de mes futurs voyages, celui-là. Parce que je n'ai pas encore eu vraiment le temps d'y aller.
45:48 - Mais c'est un des futurs voyages que je voudrais faire, oui, bien sûr.
45:51 - Il ne faut pas oublier que Thierry est un vrai amoureux des animaux et des fauves.
45:54 - Oui, c'est ça.
45:55 - Et qu'aujourd'hui, il élève brillamment deux chihuahuas.
45:57 - C'est vrai ?
45:58 - Oui, ça m'a... Enfin, c'est les chihuahuas de ma femme et ma fille, mais bon...
46:02 - Merci à tous d'avoir participé à cette émission et de nous avoir ouvert les portes du Cirque d'hiver, Thierry Bouglione.
46:07 - Avec plaisir.
46:08 - Merci Jérôme Pitorin d'avoir été le parrain du premier salon du Voyage Insolite.
46:11 - Avec plaisir.
46:12 - Et merci Daniel Benchimol d'avoir organisé cette belle manifestation auxquelles personne n'y avait pensé avant.
46:17 C'est un peu comme le Cirque d'hiver, on fait des choses inédites et on espère qu'on aura le même succès.
46:21 Merci à tous pour cette belle émission.
46:23 Et ça continue sur Sud Radio, bien évidemment.
46:26 On se retrouve la semaine prochaine à 17h pour la France à découvrir. Salut !

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