C'est un texte de trois pages, autant dire succinct au regard de ce que la littérature clandestine corse a eu l'habitude de produire par le passé. Dans un communiqué transmis à la rédaction de Corse-Matin, mardi 7 février, un groupe armé baptisé « GCC » pour « Ghjuventù Clandestina Corsa » (la jeunesse clandestine corse, en langue corse, NDLR) annonce sa constitution. Les rédacteurs de ce texte, que Le Point a pu consulter, se présentent comme « le bras armé d'un mouvement révolutionnaire » marchant sur les traces du FLNC pour « faire front à l'État français et à son mépris ».