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  • 31/01/2023
Regardez Le journal RTL avec Hortense Crépin du 31 janvier 2023

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News
Transcription
00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Jérôme Florin, RTL Matin.
00:06 Le journal avec Hortense Crépin. Bonjour Hortense. Bonjour Jérôme, bonjour à tous. A quoi va ressembler cet acte 2 de la mobilisation
00:12 contre la réforme des retraites ? Journée spéciale sur RTL, que vous soyez gréviste ou pas, favorable au texte ou
00:18 mobilisé contre, RTL vous accompagne. On sera en début de journal avec les usagers du RER en région parisienne, trafic très perturbé ce matin.
00:27 Docker, gazier, enseignant, postier, avocat des grèves dans tous les secteurs. Et cette question, combien seront-ils dans les rangs des plus de 200
00:34 rassemblements prévus ? Beaucoup vont manifester pour la première fois et notamment des femmes qui s'estiment grandes perdantes de la réforme.
00:41 C'est dans ce contexte que l'examen du texte a démarré en commission à l'Assemblée dans une ambiance tumultueuse.
00:46 Et puis dans le reste de l'actualité, les mots poignants de la maman de Lucas, la mère de l'adolescent de 13 ans, a pris la parole
00:52 pour la première fois
00:53 trois semaines après le suicide de son fils harcelé en raison de son mode homosexualité.
00:58 Après votre journal RTL autour du monde, le pape François en déplacement en République démocratique du Congo, quels sont les enjeux de cette visite ?
01:05 RTL matin.
01:08 Perturbation, c'est le mot, ce matin dans tout le pays avec cette nouvelle journée de mobilisation
01:12 intersyndicale contre la réforme des retraites.
01:15 Conséquence des transports
01:17 chamboulés. On vous retrouve en région parisienne, Benjamin Pelsy. Vous êtes à la gare RER de Roissy-en-Brisse, en Seine-et-Marne.
01:24 Un train sur dix en moyenne aujourd'hui sur la ligne E. Et le premier arrive dans quelques minutes.
01:29 Oui, cinq minutes pour être exact. Ce sera le premier de la journée avec à peu près une trentaine de minutes de retard contrairement
01:37 à la normale. Et les usagers sont déjà quand même présents pour essayer d'avoir cette première rame.
01:44 Des usagers qui ont changé leurs habitudes. Plusieurs sont venus avec une heure d'avance sur leur horaire
01:51 normal, comme Aimé que j'ai croisé tout à l'heure.
01:54 D'habitude, je ne me réveille pas aussitôt.
01:57 D'habitude, le train, en général, c'est entre 6h et 6h30. Je me suis dit que je vais changer mes habitudes,
02:02 comme il y a plus de A que de E. Je descends à
02:06 Val-de-Fontenay.
02:09 J'essaye de récupérer le A. Et de Vincent, comme la une allait automatiser.
02:14 Peut-être que, enfin, il y aura beaucoup de monde. Mais une fois dans le métro, normalement, ça va distraire ma station.
02:19 C'est un sacré périple. Au retour, je sais que ça va être plus difficile.
02:23 C'est vraiment... Il y a une galère vraiment pas possible.
02:28 Je vais appeler ma femme pour qu'elle vienne en voiture et puis on va essayer de se débrouiller.
02:32 Voilà, Aimé ne peut pas se permettre d'arriver en retard à son travail parce que c'est l'agent de sécurité.
02:38 Donc, c'est lui qui doit ouvrir son entreprise.
02:41 Ce genre de périple, de galère, de tentative de trouver le moyen de se rendre à son travail,
02:47 c'est le lot quotidien ici, l'attente et le froid parce que ça pique un -1° sur les quais.
02:53 Bon courage à vous et bon courage à Benjamin Pellissier.
02:56 Bon courage à vous si vous êtes dans les transports ce matin. RTL vous accompagne.
02:59 Benjamin Pellissier, en direct de Roissy-en-Brie avec Jonathan Griveaux pour les moyens techniques.
03:05 Compliqué aussi dans le reste du pays, les trams à l'arrêt à Nice, à Lille,
03:09 trafic des tramways ralentis et bus perturbés comme à Douai ou Lens.
03:13 Pas de ligne 1 sur le métro de Marseille.
03:15 Prévision complète à retrouver sur la page d'accueil de RTL.fr.
03:18 Et depuis tout à l'heure, on a plusieurs réactions d'auditeurs sur le groupe Facebook de l'émission
03:21 qui nous disent "bah non, on travaille de nuit donc on n'est pas gênés, on ne croise personne
03:24 et c'est toujours comme ça et c'est tant mieux".
03:27 Alors, ils étaient plus ou moins, plus ou moins 1 million le 19 janvier dernier selon le gouvernement.
03:33 Combien de manifestations manifestent-on aujourd'hui dans les plus de 200 rassemblements annoncés ?
03:37 1,2 million de personnes selon les services de renseignement qui tablent donc sur une mobilisation
03:42 au moins aussi importante que le 19 janvier.
03:45 Ils, ou plutôt elles, seront aussi nombreuses à manifester pour la première fois
03:49 car les femmes s'estiment grandes perdantes de la réforme.
03:53 Reportage Vincent Serrano.
03:55 Féministes contre la réforme, c'est ce qui est écrit en lettre violette sur la banderole de Sandra.
03:59 Une femme qui a fait le calcul, elle devra travailler jusqu'à 67 ans pour avoir une retraite à taux plein.
04:05 C'est mission impossible, je me suis arrêtée 10 ans pour m'occuper de mon petit garçon
04:08 et ensuite j'ai eu des problèmes de santé, donc qui va embaucher une femme de 50 ans en plus en invalidité ?
04:16 Et cette ancienne responsable marketing dit avoir peur du jour où elle sera en retraite.
04:21 Bien moins payer que les hommes pour une responsabilité égale.
04:25 Du coup, forcément, arrivé à la retraite, tension qui va être réduite.
04:29 Divorcée, séparée, qui se retrouve seule avec un petit garçon.
04:32 Et du coup, c'est encore beaucoup plus difficile à assumer.
04:35 Elle ne compte plus d'ailleurs autour d'elle le nombre de ses amis.
04:37 A la retraite et en situation de grande précarité, elle ressort donc une nouvelle fois cet après-midi sa banderole.
04:43 Vincent Serrano pour RTL.
04:46 11 000 policiers et gendarmes seront mobilisés aujourd'hui pour encadrer les manifestants.
04:49 Et face à ce que les syndicats décrivent comme une nouvelle démonstration de force, le gouvernement ne flanche pas.
04:54 La réforme est indispensable quand on se compare en Europe.
04:57 Et pour sauver notre système par répartition, c'est ce qu'a martelé à nouveau Emmanuel Macron depuis les Pays-Bas hier.
05:04 Et c'est dans ce contexte que l'examen du texte a démarré pour trois jours en commission à l'Assemblée dans une ambiance houleuse.
05:10 Thomas Desprez.
05:12 Et dès les premières heures du débat, le ton est donné.
05:14 On a envie de vous bousculer jusqu'au point de retirer cette réforme.
05:17 Le communiste Sébastien Jumel prévient, les députés ne sont pas là pour faire de la figuration.
05:22 Nous allons faire rentrer la colère ici en commission. Nous allons faire rentrer la colère dans l'hémicycle.
05:26 Faire rentrer la colère, mettre la pression sur le gouvernement.
05:29 Quitte à revoir le texte de Fontencomble, Antoine Léaument, député insoumis par exemple, veut s'attaquer à certains régimes spéciaux.
05:36 Nous avons proposé de supprimer un autre régime très spécial, celui du président de la République.
05:41 Autre point de discussion qui a occupé toute la soirée hier, l'index senior que veut mettre en place le gouvernement, inutile pour la gauche.
05:48 Un avis que partage le RN Sébastien Chenu, mais avec un autre argument.
05:52 Nous avons proposé cet index, c'était dans le programme d'Éric Zemmour.
05:55 Alors vous comprenez que nous, on est très dubitatif sur cette idée là.
05:58 À sourire des députés dans la salle, la commission c'est un tour de chauffe, résume un élu, tour de chauffe qui va se poursuivre.
06:05 Je vous souhaite une douce nuit, merci pour ces débats.
06:09 A demain.
06:10 Thomas Depreux du service politique de RTL.
06:13 Les députés de la commission des affaires sociales ont notamment acté cette nuit la disparition des régimes spéciaux qu'ils souhaitent adopter ou pas en commission.
06:20 Le projet sera présenté en séance le 6 février.
06:22 Et vos questions, vos interrogations sur cette réforme des retraites, c'est chaque jour dans ce journal.
06:26 Posez vos questions, la brigade RTL vous répond.
06:30 Et on parle ce matin de la retraite progressive.
06:33 Servan est née en octobre 1962, elle étant en retraite progressive.
06:38 C'est-à-dire qu'elle travaille à 80% payée par son employeur et les 20% restants sont pris en charge par la caisse de retraite.
06:45 Elle doit partir à la retraite à 62 ans et nous demande, Nerissa Emani, si elle va devoir travailler plus avec la réforme.
06:51 Oui, effectivement Servan, vous allez devoir travailler plus longtemps avant de pouvoir percevoir votre retraite.
06:56 Comme vous êtes née en 1962, avec la réforme, vous devrez attendre vos 62 ans et 6 mois.
07:04 La retraite progressive va reculer de 3 mois chaque année, comme l'âge légal de départ.
07:09 A terme, en 2030, un salarié pourra travailler à temps partiel et toucher une partie de sa pension dès 62 ans, soit 2 ans avant l'âge légal, comme c'est le cas aujourd'hui.
07:19 Il faudra toujours justifier de 150 trimestres cotisés, mais la nouveauté, c'est qu'il sera possible d'opter pour un temps partiel inférieur à 40%.
07:28 Votre employeur ne pourra pas vous refuser une demande de retraite progressive, sauf si c'est incompatible avec l'activité de l'entreprise.
07:35 Merci Nerissa Emani.
07:38 Dans le reste de l'actualité, le président américain Joe Biden qui refuse d'envoyer des avions de combat à l'Ukraine.
07:43 Le pays qui en réclame à ses alliés, Emmanuel Macron, ne ferme pas la porte à une possible livraison, sous condition, vous l'entendrez dans le journal de 6 heures.
07:51 Au Pakistan, le dernier bilan de l'explosion dans une mosquée hier fait désormais état de 83 morts.
07:57 L'ensemble du pays sous haute alerte après ce qui est considéré comme un attentat présumé.
08:02 RTL 5h38 en France, la voix d'une femme dévastée qu'on a entendue hier pour la première fois.
08:06 Celle de la maman de Lucas.
08:08 Elle a pris la parole un peu plus de trois semaines après le suicide de son fils de 13 ans.
08:12 C'était dans les Vosges.
08:14 Pour elle, le harcèlement dont il faisait l'objet en raison de son homosexualité a été l'élément déclencheur.
08:19 Quatre adolescents, des camarades de classe, sont mis en examen.
08:23 Qu'est-ce qui va se passer pour eux dans les prochaines semaines, Cindy Hubert ?
08:26 Alors, les quatre jeunes sont convoqués en avril pour une première audience à huis clos.
08:30 Le juge des enfants va les entendre, interroger leurs parents, mais aussi la partie civile, la famille de Lucas.
08:36 Tout le monde a le droit d'avoir un avocat.
08:38 Puis le magistrat va trancher, sont-ils coupables ou non.
08:41 Ensuite, dans les neuf mois maximum, il va y avoir une deuxième audience, sur la peine cette fois.
08:46 En théorie, les adolescents risquent jusqu'à cinq ans de prison pour du harcèlement scolaire.
08:50 Mais avec des enfants, la prison reste la toute dernière option.
08:53 Le juge des enfants a une palette de mesures à sa disposition.
08:57 L'éducatif prime toujours.
09:00 Et entre-temps, entre les deux audiences, les adolescents vont devoir respecter une mise à l'épreuve éducative.
09:04 Avec un certain nombre d'obligations.
09:06 Les éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse vont rendre une évaluation au juge.
09:10 Qui pourra alors faire du cas par cas dans les sanctions.
09:13 Cindy Hubert du service Police Justice de RTL.
09:16 journal de Hortense Crépin qui revient à 7h30.

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