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  • 30/01/2023
Le journaliste d'Europe 1, Dimitri Pavlenko, au sujet notamment de la position d'Erodgan dans le conflit russo-ukrainien : «La Turquie est un allié pénible et exigeant, mais qui depuis le début du conflit entre l'Ukraine et la Russie, joue ce rôle de puissance d'équilibre [...] Si la Suède n'entre pas dans l'OTAN, ce n'est pas bien grave». 

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Transcription
00:00 La Turquie, c'est un allié qui est pénible,
00:02 c'est un allié qui est assez compliqué, qui est très exigeant,
00:05 mais qui, depuis le début du conflit entre l'Ukraine et la Russie,
00:09 joue objectivement ce rôle de puissance d'équilibre
00:11 qu'Emmanuel Macron aurait bien voulu que la France joue.
00:14 Le seul dirigeant qui a à la fois l'oreille de Poutine
00:16 et la confiance de Volodymyr Zelensky, c'est qui ?
00:19 C'est Erdogan.
00:20 Celui qui négocie l'accord pour sortir les céréales d'Ukraine l'été dernier,
00:23 c'est qui ?
00:24 C'est encore Erdogan.
00:25 Celui qui ferme le Détroit
00:27 pour que les bateaux de guerre russes n'entrent pas en mer Noire,
00:29 c'est encore Erdogan.
00:31 Donc, on ne coupe pas les ponts avec un homme aussi indispensable
00:34 que le sultan, aussi insupportable soit-il.
00:38 Donc, fondamentalement d'ailleurs,
00:39 si la Suède n'entre pas dans l'OTAN, ce n'est pas bien grave,
00:41 parce que si la Finlande y est,
00:43 vous aurez ce rideau OTAN qui protégera la Suède.
00:46 Et de toute façon, du point de vue russe, la Suède est déjà dans l'OTAN.
00:49 [Musique]
00:52 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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