On fait le tour de l'actu avec Félix Mathieu !
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Crédit : MIKHAIL KLIMENTYEV/SPUTNIK/AFP
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NewsTranscription
00:00 Les vraies voix sud radio.
00:02 Et vos trois mots dans l'actu ce soir, Félix, c'est
00:04 cohue, mémoire et menace.
00:05 La cohue dans la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale
00:08 pour cause de réforme des retraites.
00:10 En attendant, la cohue peut-être dans la rue demain.
00:12 La mémoire, car chaque élève devrait visiter au moins un lieu historique
00:16 dans sa scolarité pour se sensibiliser au crime du passé.
00:19 Et puis la menace qu'aurait préofférée Vladimir Poutine à Boris Johnson.
00:23 Selon ce dernier, Boris, je ne veux pas vous faire de mal,
00:26 mais avec un missile, ça prendrait une minute.
00:28 Ce qu'on a presque envie d'ajouter bien cordialement.
00:30 Les vraies voix sud radio.
00:34 Faut-il repousser l'âge de départ en retraite à 64 ans ?
00:37 Vaste sujet. En attendant, les députés ont dû répondre
00:40 à une autre question peut-être plus prosaïque.
00:42 La salle est-elle assez grande ?
00:44 Apparemment, il y a un petit problème dans cette salle.
00:49 Il faut donner la priorité, je suis désolée mes chers collègues,
00:52 la priorité quand même au commissaire des affaires sociales.
00:55 Images postées par Anthony Le Boss de BFM,
00:58 mais aussi par Sébastien Jumel, député PCF.
01:00 Car oui, la NUP se s'est ramenée en ombre
01:02 pour assister au début de l'examen en commission.
01:04 En attendant le passage dans l'hémicycle
01:06 de cette réforme des retraites dans une semaine,
01:08 Sébastien Jumel du PCF donc agacé du manque de place.
01:12 Il y a eu des vérités de limiter la participation des députés
01:15 en commission et dans l'hémicycle.
01:17 Le Conseil constitutionnel avait considéré
01:19 que rien ne pouvait empêcher un député,
01:22 lorsqu'il décide de se rendre en commission,
01:25 d'ailleurs celle de son choix,
01:26 et dans l'hémicycle considérant que c'était un obstacle
01:30 à la liberté fondamentale des députés
01:32 de participer à l'élaboration de la loi.
01:34 Donc on ne peut pas empêcher qui que ce soit de venir en commission.
01:37 Je voulais éclairer la commission en disant cela.
01:40 Des députés NUP se sont venus en renfort.
01:42 Ils ont dû se frayer des places entre les députés membres
01:44 de cette commission des affaires sociales
01:46 et chaudés peut-être par cette petite phrase d'Elisabeth Bornière
01:49 chez nos confrères de France Info.
01:50 Non, ça n'est plus négociable, la retraite à 64 ans
01:53 et l'accélération de la réforme Touraine,
01:55 c'est le compromis que nous avons proposé.
01:57 Des propos qui ont agacé jusqu'au RN,
01:59 à l'image de son porte-parole Laurent Jacobelis
02:01 ce matin dans le petit déjeuner politique de Sud Radio.
02:04 Il y a un concours d'entêtement et d'orgueil
02:05 entre le président de la République et sa première ministre
02:07 qui sera le plus dur, le plus abrupt, le plus fermé, le plus sectaire.
02:12 Je crois qu'elle est en train de prendre le lead
02:14 justement sur le président de la République.
02:15 Ce débat va être raccourci à l'Assemblée
02:17 à cause du système qui a été choisi d'un débat limité dans le temps.
02:20 Il est limité par Mme Bornière elle-même
02:22 qui ferme la porte aux négociations.
02:24 Je crois que ce gouvernement doit reculer
02:25 quand trois quarts des Français lui disent non.
02:27 En tout cas, demain s'annonce très perturbé sur les rails
02:29 avec seulement un tiers des TGV, un dixième des TER,
02:32 quasiment aucun intercité.
02:33 La grève de demain d'ailleurs, on va en reparler
02:35 dans votre grand débat, ce sera dans une dizaine de minutes.
02:37 Philippe, manque de place pour les députés,
02:41 c'est surprenant ou pas pour vous ?
02:42 C'est vraiment le grand cinéma.
02:44 Je pense qu'on va tout faire pour empêcher
02:48 l'importance que veulent donner les oppositions
02:51 à ce projet de loi sur les retraites
02:53 dans leur hostilité à l'égard de ce projet.
02:56 On dénonce les 6 000 amendements de LFI ou de NUPEF,
03:01 on va empêcher les gens de manifester
03:04 dans cette commission d'affaires sociales.
03:06 Moi je trouve que, en définitive,
03:09 sur ce plan en tout cas, le gouvernement s'y prend très mal.
03:13 Elisabeth Lévy peut-être ?
03:14 L'histoire de la commission, excusez-moi,
03:17 c'est un peu du cinéma quand même de tous les côtés
03:19 parce que dans ces commissions, vous avez déjà été,
03:21 vous êtes déjà allé, pardon, dans une de ces salles, Philippe,
03:24 la place est effectivement réduite,
03:26 on ne les fait pas dans l'hémicycle.
03:28 Il se trouve que les députés sont inscrits à des commissions
03:31 et qu'effectivement si toute l'Assemblée
03:33 veut aller à celle des affaires sociales,
03:34 elle va perdre son sens de commission.
03:36 Ce n'est pas ça l'enjeu.
03:37 En revanche, là où je pense vraiment,
03:39 je ne comprends pas bien,
03:40 mais peut-être qu'on va en parler plus tard,
03:41 si vous voulez, je ne comprends pas très bien
03:43 pourquoi Elisabeth Borne a tenu absolument
03:45 à galvaniser les manifestants à la veille de ce rendez-vous.
03:51 À vrai dire, je n'arrive pas à comprendre
03:54 parce que la psychologie élémentaire,
03:56 n'importe qui a un enfant de 12 ans comprend.
03:58 - On va en parler plus tard.
04:00 - D'ailleurs, dire, s'il vous plaît !
04:02 - Justement, et pour apporter ma petite pierre à ça,
04:05 mais en fait, ça rejoint quand même la tendance,
04:07 vous savez dans les bureaux maintenant,
04:08 c'est les flexi-bureaux,
04:10 donc vous avez un peu moins de place que de salariés.
04:13 Et donc du coup, les gens viennent de manière tournante,
04:15 on ne peut pas dire de la manière complète le même jour,
04:18 parce qu'il y a moins, encore une fois, de place que de salariés.
04:20 Donc là, je pense qu'on l'a appliqué tout simplement à la commission.
04:22 - Et vous charriez complètement !
04:24 - C'est la modernité en fait !
04:25 - Mais vous charriez, vous êtes déjà allé dans une salle de commission à la commune ?
04:28 - Non, mais moi j'essayais de voir la beauté cachée !
04:30 - Allez !
04:31 - Venons-en à ce plan du gouvernement
04:35 pour lutter contre les discriminations dès le plus jeune âge.
04:38 - C'est dès le plus jeune âge, oui,
04:39 que la lutte contre le racisme, l'antisémitisme
04:41 et les discriminations se joue, selon Elisabeth Borne.
04:44 C'est dès l'enfance, dit-elle, que les stéréotypes peuvent s'installer.
04:48 C'est ce que développe la première ministre avant d'annoncer cette mesure.
04:50 - Nous devons faire connaître notre histoire
04:53 dans ses heures les plus nobles,
04:54 comme dans ses pages les plus sombres.
04:56 L'enseignement joue un rôle clé,
04:58 il faut voir et se rendre compte par soi-même.
05:01 Une visite d'un lieu historique ou mémoriel
05:05 en lien avec le racisme, l'antisémitisme ou l'anti-tsiganisme
05:10 sera organisée pour chaque élève durant sa scolarité.
05:14 C'est une décision forte,
05:16 c'est en faisant savoir que l'on empêche l'histoire de bégayer.
05:19 - Le plan anti-discrimination du gouvernement
05:23 comporte 80 mesures au total,
05:24 avec aussi par exemple un recours accru à la méthode dite "des testings"
05:28 pour les discriminations à l'embauche.
05:29 Elisabeth Borne a aussi annoncé la création d'un musée
05:32 sur le site de l'ancien camp de concentration de Montreuil-Bel-Aid
05:35 dans le Maine-et-Loire, musée à la mémoire des gens du voyage interné
05:38 pendant la Seconde Guerre mondiale.
05:39 Et puis on termine, vous vouliez réagir peut-être ?
05:42 - Oui, c'est-à-dire que je vois pas très bien comment des méthodes
05:46 qui n'ont pas marché jusque-là vont marcher tout d'un coup.
05:48 C'est-à-dire les voyages à Auschwitz etc.
05:50 C'est pas bien, c'est bien si c'est dans le contexte d'un enseignement,
05:54 si c'est pour emmener les gens à Auschwitz
05:56 dans le simple but d'un effet de sidération.
05:59 Ça n'a pas d'intérêt,
06:01 et ça doit faire partie d'un projet pédagogique,
06:04 d'un projet d'enseignement,
06:05 et surtout, tout ça, ça fait des années qu'on le fait.
06:08 Et d'ailleurs, il faut bien le dire,
06:10 je ne suis pas sûr que ce soit ça,
06:11 mais sur la longue tendance, sur le long terme, la longue période,
06:16 le recul des préjugés racistes,
06:18 c'est une des choses les plus frappantes pour la France.
06:21 Donc peut-être on devrait arrêter de se flageller,
06:23 mais quand même réfléchir à ce qu'on fait,
06:26 parce que je ne suis pas sûr que d'emmener,
06:28 que en tant que tel le voyage, si vous voulez,
06:32 soit un élément si utile que ça.
06:35 Et puis on termine avec ces menaces
06:38 qu'aurait proféré Vladimir Poutine à Boris Johnson.
06:41 Oui, l'ancien Premier ministre britannique
06:42 se confie dans un documentaire auprès de la BBC.
06:44 Il raconte un entretien téléphonique
06:46 qu'il aurait eu avec le président russe.
06:48 Il m'a menacé à un moment donné,
06:50 il m'a dit "Boris, je ne veux pas te faire mal,
06:53 mais avec un missile, ça prendrait seulement une minute."
06:57 Et il m'a en quelque sorte menacé.
06:59 Il m'a dit "Boris, je ne veux pas vous faire de mal,
07:01 mais avec un missile, ça prendrait une minute,
07:03 ou quelque chose comme ça.
07:05 Je pense que, d'après le ton très détendu qu'il prenait,
07:08 le détachement qu'il semblait avoir,
07:09 il se jouait de mes tentatives de l'amener à négocier,
07:12 raconte Boris Johnson.
07:13 À propos de ce coup de fil avec Vladimir Poutine,
07:16 une conversation qui aurait eu lieu
07:17 avant l'invasion de l'Ukraine,
07:19 quand le président russe s'agaçait à l'époque
07:21 de voir des Occidentaux ouvrir potentiellement
07:23 la porte de l'OTAN à l'Ukraine.
07:25 Des confidences de Boris Johnson,
07:27 en tout cas auxquelles le Kremlin a répondu aujourd'hui,
07:29 puisque selon le porte-parole du Kremlin,
07:31 c'est tout simplement un mensonge de la part de Boris Johnson.
07:33 Cette conversation n'aurait jamais eu lieu.
07:35 Une petite réaction rapide, Philippe Bilgeat.
07:37 Cette phrase est dingue.
07:39 Boris Johnson n'est pas un être
07:42 qui a un rapport absolu avec la vérité,
07:45 mais je n'ai aucune raison de douter de cette faillite
07:48 qui peut correspondre totalement à ce qu'on imagine être Poutine.
07:52 Et c'est une plaisanterie discutable,
07:55 mais moi je crois qu'il l'a dite.
07:56 Oui, je suis d'accord, c'est dans le style de Poutine, en tout cas.
07:59 Et même si je ne sais pas ce qu'il a dit,
08:00 ça pourrait être une sorte de périphrase.
08:02 Et il faut s'en méfier très fortement,
08:03 parce que généralement, ce qu'il dit,
08:05 il a plutôt tendance à le faire.
08:06 En revanche, ce qui m'inquiète, c'est quand vous dites
08:08 "il ne l'a peut-être pas dit, mais il aurait pu le dire".
08:10 Ça paraît quand même !
08:12 Oui, mais à un moment donné, la position et la violence
08:15 dont il fait preuve souvent...
08:17 Je vous taquine, mais si vous voulez, la question...
08:19 Entre "il l'a dit", "il aurait pu", il y a une marge.
08:21 On est bien d'accord, c'est pour ça qu'on donne les précisions.
08:24 Quant à Boris Johnson, vous avez raison,
08:25 mais moi je pense qu'il faut quand même pardonner beaucoup
08:27 à quelqu'un qui lit Homer en grec.
08:29 Qui lit Homer en grec ?
08:31 - Ce sera le mot de la fin !
08:33 - Le message c'était "From Russia with love"