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  • 27/01/2023




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Transcription
00:00 Et nous sommes donc avec Rachid Temal qui est par ailleurs président délégué du groupe socialiste au Sénat.
00:04 Alors Rachid Temal, 7241 amendements ont été déposés à l'Assemblée Nationale,
00:09 plus de 6000 venus des oppositions, dont la majorité, certains réclament aussi de revoir et de corriger le texte.
00:17 Est-ce que vous croyez qu'il est encore possible d'améliorer cette réforme telle que présentée par le gouvernement ?
00:22 D'un mot d'abord, il faut dire pourquoi il y a cette réforme.
00:25 Parce que je rappelle que le président du Conseil d'orientation des retraites l'a dit lui-même lors d'une audition à l'Assemblée,
00:32 il n'y a pas nécessité de réformer le système. Il n'y a pas nécessité.
00:35 Mais la réforme est là à l'Assemblée aujourd'hui.
00:37 Mais attendez, on a le droit de dire qu'il n'y a pas nécessité.
00:39 Contrairement à ce que nous disait le gouvernement pendant des semaines et des semaines,
00:42 il n'y a pas péril en la demeure puisque le système peut perdurer.
00:46 Moi je pense que la seule réforme qui serait aujourd'hui envisageable et sérieuse, c'est d'améliorer le système.
00:50 Par exemple, aujourd'hui vous savez bien que l'homme qui a retiré la pénibilité de la retraite,
00:54 il s'appelle Emmanuel Macron quand il a été le président.
00:56 Il faut remettre la pénibilité pour que les gens qui ont des cas difficiles partent plus tôt.
01:00 Il y a la question du différentiel homme-femme.
01:02 Donc il faut que les femmes aussi, on leur permette d'avoir une meilleure retraite.
01:04 C'est ça qu'il faut porter.
01:05 Mais il y a beaucoup d'amendements justement qui proposent des améliorations.
01:08 À partir du moment où vous rentrez dans leur mécanique, vous rentrez dans leur mécanique,
01:10 je dis aujourd'hui, il n'y a aucune nécessité de faire cette réforme.
01:13 Pourquoi ? Je l'ai dit, le président Ducor l'a dit, mais aussi il y a un autre élément,
01:16 regardez, c'est un texte budgétaire.
01:18 En fait, aujourd'hui, ce que propose Macron et sa majorité, c'est finalement à terme,
01:23 puisque c'est de maintenir le niveau de pension, le montant de la pension globale dans l'économie,
01:28 c'est à terme une baisse des pensions.
01:29 Donc nous sommes opposés, et c'est normal, à cette régronde sociale.
01:32 Pendant très longtemps, et j'en termine d'un mot,
01:34 les retraités en France étaient ceux qui étaient le plus dans la pauvreté.
01:37 La réforme que nous connaissons en France a permis pendant des années et des années
01:40 de les améliorer.
01:41 Aujourd'hui, ils ne sont plus les plus pauvres de notre pays.
01:43 C'est une bonne chose.
01:44 Avec cette réforme-là, non seulement vous aurez une vie plus précaire,
01:47 mais en plus une retraite d'autant plus précaire.
01:49 Et c'est donc inadmissible, inacceptable.
01:51 Alors il y a une solution qui est proposée par les députés d'opposition de gauche
01:54 et du Rassemblement national, un référendum avec le dépôt d'une motion référendaire.
01:57 Est-ce que le référendum, ça peut être une sortie à ce débat sur la réforme des retraites ?
02:02 La vraie sortie, d'ailleurs, ce serait plutôt de la retirer, la réforme.
02:06 Ce serait de la retirer.
02:07 D'ailleurs, vous avez vu que Franck Reister lui-même a expliqué
02:09 que pour les femmes, ce serait encore plus pénible.
02:11 Eh bien, tout ça n'est pas sérieux.
02:12 Je pense que maintenant, il faut retirer.
02:13 Et aujourd'hui, très notement, quand on parle de ce qui se passe dans les EHPAD,
02:16 à l'occasion de la ressorte d'un bouquin,
02:18 il vaudrait mieux mettre de l'argent et de l'énergie du gouvernement
02:21 à faire en sorte que dans les EHPAD,
02:23 les gens qui sont dans le grand âge puissent mieux vivre
02:27 plutôt que d'aller aujourd'hui faire une retraite qui est une régression sociale.
02:30 Donc moi, je suis pour surtout le retrait de cette mauvaise réforme.
02:34 Justement, vos collègues, à l'initiative des députés communistes,
02:37 il y a une motion référendaire qui sera discutée lundi,
02:40 juste avant que ne commence la discussion générale.
02:42 Il semblerait que ce ne soit pas forcément gagné,
02:46 si je puis dire, pour le gouvernement.
02:47 Vous pensez qu'elle a des chances de passer ?
02:48 Moi, je soutiens mes collègues.
02:50 Parce que si elle passe, ça veut dire que la réponse est suspendue.
02:51 Je soutiens mes collègues, ce n'est pas ça le sujet.
02:53 Parce que eux, ils sont, et c'est normal, ce qu'on fera ici.
02:55 Quand vous êtes parlementaires, ce que je suis,
02:57 quand vous arrivez dans le Parlement,
02:59 vous faites avec les outils qui sont les vôtres.
03:01 Est-ce qu'elle a des chances de passer cette motion ?
03:03 Je vous rappelle qu'aujourd'hui,
03:05 quand j'entends bon nombre d'élus de la majorité présidentielle relative à l'Assemblée,
03:10 quand j'entends également certains même du modèle,
03:13 qui sont déjà en majorité relative, donc il y a une possibilité.
03:17 Donc moi, que mes collègues fassent cela, je suis favorable.
03:20 Je vous dis simplement qu'en tant que responsable politique que je suis,
03:23 je dis au gouvernement, arrêtez cela qui n'a aucun sens
03:27 et qui va juste, encore une fois, paupériser les Français.
03:29 Après l'allocation chômage qui a quand même fait plus de 900 000 Français
03:33 qui ont été paupérisés,
03:34 nous sommes dans une situation économique, sociale, environnementale difficile.
03:37 Cette réforme-là, finalement, c'est une régression sociale
03:40 qui n'a aucun sens et aucun fondement,
03:43 en tout cas comme le démontre le président Ducor.
03:45 Alors après avoir…
03:46 [Musique]

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