- 25/01/2023
nvité ce mercredi sur la chaîne L'Équipe, Dante, le capitaine de l'OGC Nice, distancé en Ligue 1, a fait le point sur la saison des Aiglons, évoquant notamment le remplacement de Lucien Favre par Didier Digard sur le banc. Le Brésilien est également revenu sur un épisode douloureux de sa carrière internationale, la lourde défaite à domicile du Brésil (7-1) contre l'Allemagne en demi-finale de la Coupe du monde 2014. Découvrez la séquence, en intégralité, en vidéo.
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00:00 Toujours ambitieux, bien sûr.
00:02 Notamment, nous sommes qualifiés encore en Coupe d'Europe.
00:06 C'est clair qu'au niveau du championnat, on a pris un peu de retard.
00:10 Mais il faut toujours rester positif dans la tête.
00:14 Parce que ça, ça va continuer de nous motiver au quotidien.
00:18 On va travailler très très dur pour faire cette équipe progresser.
00:21 - Alors c'est vrai que l'OGC Nice, on en attendait mon zémerveille.
00:25 J'exagère peut-être un peu, mais on imaginait, Lantey,
00:28 que l'OGC Nice pourrait se mêler, pourquoi pas, au trio,
00:31 ou rester dans le top 5.
00:32 Est-ce que ça reste quand même un objectif d'aller décrocher
00:35 une place européenne, aller dans les mois qui viennent ?
00:39 - Alors c'est clair qu'on reste toujours ambitieux.
00:44 Par contre, il faut rester lucide par rapport à notre situation actuelle.
00:50 Surtout avec le nouveau entraîneur aussi.
00:52 D'abord, on recherche d'avoir une intensité pendant chaque match
00:58 et qu'on puisse avoir plus de résultats,
01:01 qu'on puisse être plus constant aussi à chaque match,
01:03 tant à domicile qu'à l'extérieur.
01:06 Après, on peut viser plus haut.
01:08 Mais d'abord, il faut viser à améliorer le contenu des matchs
01:14 pour pouvoir espérer quelque chose de très bien à la fin du championnat.
01:20 - Il y a quand même du mieux.
01:22 Regardez, Raphaël Sebaoune qui était avec nous autour de la table,
01:24 normalement, il fait les chiffres qui font peur.
01:26 Et là, il fait les chiffres qui vont mieux.
01:28 - Il y a aussi les chiffres optimistes.
01:30 Il faut être optimiste pour cette équipe niçoise.
01:32 Ça va beaucoup mieux.
01:33 Il y a des séries intéressantes.
01:35 Une seule défaite sur les 10 derniers matchs de Ligue 1,
01:37 ça c'est intéressant.
01:38 À domicile, Nice est également un vaincu sur ses 5 derniers matchs
01:43 dans son antre.
01:44 Et puis, il y a cet effet Didier Digard qui lui aussi est un vaincu
01:47 depuis sa prise de fonction.
01:49 Une victoire 1-0 pour le nouveau coach de l'OGC Nice.
01:52 - Alors justement, puisque Raph'en parle, un mot sur votre nouveau coach,
01:55 Didier Digard.
01:56 Quelle est sa méthode ?
01:58 Est-ce que ce qui se passe depuis plusieurs entraînements et deux matchs vous plaît ?
02:03 - Bien sûr.
02:04 Bien sûr, c'est quelqu'un qui veut mettre beaucoup d'intensité sur notre équipe,
02:09 beaucoup d'agressivité.
02:11 Il veut absolument avoir une équipe compacte,
02:13 mais qui a toujours cette joie avec le ballon, de la possession.
02:18 Mais surtout, de vouloir contrôler le jeu,
02:22 jouer assez haut pour dominer la division.
02:26 Il nous transmet aussi beaucoup d'énergie.
02:29 Et en tout cas, surtout les premières semaines, ça nous plaît beaucoup.
02:35 - Alors est-ce que ça veut dire que vous avez envie de le voir
02:37 rester sur le banc de l'OGC Nice jusqu'à la fin de la saison,
02:40 un peu comme le scorné à Strasbourg ?
02:42 Est-ce que c'est l'envie du groupe ou la vôtre ?
02:47 - Bien sûr.
02:49 Comme nous sommes là, nous avons toujours envie de travailler pour le groupe,
02:54 pour le staff.
02:56 Je pense que c'est réciproque.
02:59 Il faut dans un club, un travailler pour les autres.
03:03 Et avec nos vôtres coachs, c'est pas différent.
03:06 Il faut qu'on travaille déjà pour notre équipe et pour lui aussi,
03:09 pour qu'on puisse le mettre dans les meilleures conditions possibles.
03:13 - Une question de Loic Tanzy, que tout autour de la table
03:15 et puis les autres chroniqueurs également vous posent des questions.
03:18 - Oui, bonsoir. On a beaucoup parlé de Digar.
03:21 Vous avez connu plusieurs coachs dans votre carrière.
03:24 Vous êtes un joueur qui est passé par beaucoup de clubs maintenant.
03:27 Est-ce que vous sentez que la nouvelle génération de joueurs
03:30 a besoin d'avoir des coachs aujourd'hui qui comprennent les codes
03:33 de cette nouvelle génération ?
03:34 Est-ce que c'est une nouveauté pour ces jeunes joueurs
03:36 d'avoir besoin d'avoir des entraîneurs jeunes en phase 2 ?
03:40 - Aussi.
03:42 Ça ne veut pas dire que les anciens entraîneurs ne marcheront plus.
03:46 Mais c'est vrai que les nouveaux entraîneurs,
03:48 ils ont un peu plus de codes pour communiquer
03:52 avec la nouvelle génération.
03:54 Après, c'est toujours pareil.
03:56 Je pense que c'est au club de créer une identité.
04:01 C'est à un staff d'avoir un chemin en commun
04:06 pour que ces jeunes joueurs puissent suivre
04:09 malgré leur façon de voir les choses,
04:12 et que c'est un peu différent de la nôtre.
04:15 - Avant de donner la parole à Jérôme, Dom et Samuel,
04:18 une question puisque je rebondis sur ce que disait Loic.
04:20 Vous avez connu Lucien Favre une première fois.
04:22 Ça avait bien marché à Nice.
04:24 La deuxième a été plus compliquée.
04:26 Comment est-ce qu'on peut, comment est-ce que vous,
04:28 parce que "on" ça ne veut rien dire,
04:30 comment est-ce que vous, en tant que joueur d'expérience,
04:32 qui avez réussi avec lui et lui qui a réussi avec vous,
04:34 on peut expliquer cet échec cette année ?
04:38 - Je pense qu'en connaissant Lucien très bien,
04:41 c'est un entraîneur qui, à mon avis,
04:46 a besoin d'un cadre, d'une structure assez claire.
04:52 C'est-à-dire qu'il est arrivé à Nice,
04:57 il y avait beaucoup de changements,
04:59 il y a des personnes qui sont parties,
05:01 le mercato s'est fait très tardivement.
05:04 Il a dû passer au mercato
05:07 et peut-être que ce n'est pas le meilleur Lucien qu'on peut avoir.
05:11 Donc ça, ça a mis un peu en difficulté peut-être.
05:15 Il a dû s'occuper beaucoup trop des choses
05:17 et après, il a eu du mal à rebondir avec le nouveau joueur,
05:22 avec le joueur qu'ils ont dû partir,
05:24 le nouveau joueur qu'ils ont dû arriver.
05:26 Je ne sais pas s'il était d'accord avec tous les joueurs qui sont arrivés.
05:28 Donc tout ça, je pense que pour la vie d'un entraîneur,
05:31 c'est assez compliqué.
05:32 - C'est ce qu'on disait régulièrement sur le plateau,
05:35 en expliquant que ce qui s'était passé,
05:37 tous ces changements à Nice n'ont pas dû aider.
05:39 Jérôme Alonso.
05:40 - Salut Dante.
05:41 - Salut Al.
05:42 - Tu vas bien ?
05:43 - Oui.
05:44 - Dante, tu as vu, on parle beaucoup des retraites en ce moment.
05:46 - Non.
05:47 - En France.
05:48 Non mais dis-moi, sérieusement,
05:51 c'est quoi ton...
05:52 Franchement, ta longévité, elle est exceptionnelle,
05:54 mais tu as une idée par rapport à ça ?
05:56 Tu t'es fixé une limite, toi, dans l'âge ?
05:58 Bon, 64 ans, je ne pense pas.
06:00 - 62, oui.
06:01 - Tu t'es fixé une limite
06:03 ou c'est vraiment mois après mois et on voit ce qui se passe ?
06:06 - Bah, écoute, je pense que j'ai fixé une limite déjà jusqu'à l'été 2024.
06:14 Si je peux jouer un peu plus très bien,
06:21 sinon je serai très content de ma carrière.
06:23 Après, je pense que le plus important,
06:26 c'est aussi d'être très lucide.
06:28 Déjà, on va soi-même.
06:32 Par rapport à ses performances, par rapport à sa qualité physique.
06:36 Mais la clé de tout ça, c'est l'amour que j'ai pour le foot.
06:41 C'est l'amour que j'ai de me réveiller tous les jours, tous les matins,
06:46 d'aller m'entraîner, de faire des sacrifices.
06:49 Et aussi, je pense que j'ai le droit de redonner aux gens
06:57 qui sont à mes côtés tout ce que le foot m'a rendu.
07:00 Un meilleur homme, un meilleur professionnel, un meilleur joueur.
07:04 Et ça, c'est un cœur.
07:07 Et j'espère jouer au minimum encore un an et demi.
07:11 - Dante, justement, vous avez 39 ans, vous êtes dans votre 40e année.
07:15 Il y a des exemples comme ça en Ligue 1 d'exceptionnelle longévité,
07:19 notamment votre compatriote Vittorino Hilton,
07:22 ancien champion de France avec Marseille et Montpellier.
07:24 Il a disputé plus de 120 matchs à plus de 40 ans.
07:29 Le Brésilien, qui était retraité depuis juin 2021 à 44 ans,
07:33 lui-là donc il a duré jusqu'à 44 ans.
07:35 Il aurait aimé poursuivre sa carrière à 7,
07:37 mais il n'a pas pu pour un problème contractuel.
07:39 Il est aujourd'hui entraîneur au centre de formation Montpellier-Rhin.
07:43 Autre exemple de longévité dans notre championnat,
07:45 l'ancien milieu terrain emblématique de l'ESTAC,
07:48 Benjamin Nivet, qui lui a joué jusqu'à ses 42 ans.
07:51 Son secret, il a bien voulu me le confier, figurez-vous.
07:55 Une hygiène de vie irréprochable, très attentif à la récupération
07:58 avec plus de massages, de soins et surtout un bon équilibre familial
08:02 pour être dans le meilleur état d'esprit possible.
08:04 Aujourd'hui, il est consultant chez nos confrères de Prime Vidéo.
08:07 Et on a un autre exemple, et lui il est toujours en activité,
08:10 c'est John Léger Buffon.
08:12 Il avait 40 ans quand il évoluait au Paris Saint-Germain,
08:14 44 ans aujourd'hui avec le club de Parme en série B.
08:18 Donc c'est tout à fait possible pour vous aussi, Dante.
08:21 Oui, bien sûr, surtout que tous ces conseils que vous avez dit,
08:26 qui permet aux joueurs d'avoir une longévité, c'est-à-dire
08:29 la base de la famille, on fait attention à ce qu'on mange,
08:34 le repos, les soins, et aussi garder cette flamme
08:40 de se sentir dur, de se sentir avec l'intensité,
08:42 de se faire mal, c'est aussi important.
08:45 Je pense que c'est important.
08:47 Et tout ça, ça fait qu'on puisse jouer un peu plus longtemps.
08:54 Mais encore une fois, je pense que le plus important,
08:57 c'est de rester très lucide et jouer au maximum,
09:03 parce que c'est ça que j'ai toujours rêvé depuis petit.
09:06 Et c'est ça aussi qui m'a rendu très heureux au quotidien.
09:11 Alors je suis un peu déçu parce que je vais vous faire
09:13 une proposition pour nous rejoindre l'année prochaine.
09:15 Écoutez, j'attendrai encore un an ou deux.
09:17 On va faire ça tranquille. Je vais garder Jérôme en attendant.
09:20 Et puis après, il y a la place pour toujours.
09:23 - On va faire la place avec plaisir.
09:24 - Non, pas ça. Sam, une question.
09:26 - Une question sur cette longévité, sur ces plus de 20 ans
09:29 au plus haut niveau. Qu'est-ce qui a le plus changé
09:32 dans votre manière d'exercer votre métier de footballeur ?
09:36 - Qu'il y a plus changé par rapport à quoi ?
09:41 Au début et maintenant ?
09:43 - C'est une question qui laisse pantois.
09:49 - C'est dur. - Difficile.
09:51 - Est-ce que vous trouvez que les entraînements sont plus différents ?
09:54 Est-ce que vous trouvez que les... - Le rapport aux coéquipiers...
09:56 - Les autres... - Les supporters...
09:58 - Les vestiaires...
09:59 - C'est clair qu'il faut se renvoiter.
10:02 Ça, c'est sûr.
10:04 C'est-à-dire qu'avant, de toute façon, aujourd'hui,
10:07 les entraînements sont beaucoup plus courts,
10:08 ils sont beaucoup plus intenses.
10:10 Avant, on avait une communication assez commune.
10:14 C'est vrai que c'était un peu plus facile.
10:17 C'était plus, entre guillemets, "logique"
10:20 parce qu'on avait le foot comme notre grand amour.
10:25 Aujourd'hui, ils ont, mais d'une façon différente.
10:29 Et nous devons aussi se renvoiter dans la communication
10:32 avec les partenaires, avec les choses qui se passent dans un club.
10:36 Aujourd'hui, on le sait tous que les chiffres,
10:39 à mon époque, que j'avais 20, 21, 22,
10:42 elles sont orbitantes.
10:44 Je suis désolé, mais pour moi,
10:48 elles arrivent à être de temps en temps indécentes
10:51 par rapport à l'âge du joueur,
10:54 par rapport à leur qualité
10:56 et par rapport à ce qu'ils ont fait dans le foot.
10:59 Donc je pense que toi, tu es là-dedans,
11:02 tu as vécu d'autres choses,
11:04 il faut se renvoiter, il faut faire avec,
11:07 il faut essayer de comprendre.
11:08 Il faut parfois sortir de cet environnement,
11:11 comprendre l'environnement
11:12 et prendre une décision à quoi parler,
11:17 comment communiquer et tout ça.
11:18 Donc aussi dans les entraînements,
11:21 aujourd'hui, on se focalise beaucoup plus sur l'intensité,
11:26 sur la vitesse des gestes,
11:28 sur la prévention des blessures.
11:31 Tout ça, il n'y avait pas beaucoup avant.
11:34 Avant, c'était plutôt de l'endurance, sur la force.
11:37 Et tu dois te renvoiter,
11:39 tu dois rester très humble, très vigilant,
11:42 très attentif par rapport au changement dans le foot.
11:45 Et c'est ça qui m'a permis de rester là encore aujourd'hui.
11:50 C'est intéressant tout ce que vous nous dites.
11:52 Dominique, une autre question.
11:53 Dante, nous sommes tous pleins d'admiration pour votre carrière,
11:58 près de 700 matchs chez les pros.
12:00 On se souvient surtout de ce titre de champion d'Europe
12:03 avec le Bayern Munich.
12:05 Et puis on se souvient,
12:06 ce n'est pas pour remuer de mauvais souvenirs,
12:08 d'une demi-finale avec le Brésil,
12:10 perdu 7 buts à 1 contre l'Allemagne.
12:12 Près de 10 ans se sont passés
12:14 et on se pose toujours la question.
12:16 Que s'est-il passé ce soir-là dans les rangs brésiliens ?
12:20 Avez-vous une question aujourd'hui ?
12:23 C'est toujours difficile à expliquer.
12:26 Je pense qu'avec du recul, avec beaucoup de recul,
12:30 on regarde toujours l'équipe nationale brésilienne.
12:33 On a toujours une grosse attente à chaque Coupe du Monde.
12:38 Alors une Coupe du Monde à la maison, c'est encore pire.
12:43 On peut le dire.
12:44 Il y avait un moment politique qui s'est mêlé dedans, malheureusement.
12:49 Notamment, j'ai eu un petit hasard pour arriver à Rio.
12:53 On a réuni tous les jours.
12:55 Et après, il y avait des milliers de personnes autour du bus
12:58 en train de protester quelque chose de politique.
13:00 Donc on n'a rien à voir là-dessus.
13:03 Donc déjà cette pression, ça pèse.
13:08 Et après, je pense que la mentalité que les gens transmettent
13:13 par rapport à la pression sur l'équipe nationale,
13:17 pour moi, elle est, comme je peux vous l'expliquer,
13:22 maladroite.
13:23 C'est-à-dire, aujourd'hui au Brésil, soit on gagne,
13:27 soit votre prestation, ça nous intéresse pas.
13:30 Ce que vous avez fait ici avec l'équipe de France,
13:34 c'est magnifique quand même.
13:36 Valoriser la prestation, l'effort des joueurs,
13:40 qui ont tout fait pour gagner la Coupe du Monde.
13:44 Ils ont réussi.
13:46 Mais nous, surtout ces matchs-là, c'est-à-dire pour revenir au match,
13:50 pour monter dans le match, c'est-à-dire que tu prends un but,
13:53 tu prends un deuxième but, il y a la panique.
13:56 Parce qu'on sait que soit on gagne, soit il n'y a rien.
14:00 Soit ça sert à rien.
14:02 Donc là, je pense que l'équipe avait beaucoup moins d'équilibre.
14:08 Déjà psychologique, déjà dans l'environnement,
14:14 qu'on sentait dans le stade.
14:16 Et, moi je dis toujours, malheureusement,
14:19 on a préparé cette Coupe du Monde autour d'un seul jour,
14:23 c'était Neymar.
14:25 Malheureusement, je dois le reconnaître.
14:30 Après, je ne sais pas si vous vous rappelez,
14:32 au quart de finale, Neymar s'est blessé.
14:35 Et j'ai vu un peu la tête de certains joueurs,
14:39 qu'ils étaient moins confiants pour la demi-finale.
14:41 Et c'est pour ça que je pense que ça nous a coûté
14:45 ce match horrible pour nous tous.
14:51 Et que, voilà, c'était un cauchemar vraiment.
14:57 Mais je pense qu'avec du recul, c'était dû à ces choses-là.
15:01 - C'est le passé, mais alors l'avenir,
15:03 ça vous plairait Zidane comme sélectionneur ?
15:05 - C'est un monsieur dont on a un grand respect.
15:11 Il a déjà prouvé qu'il a beaucoup de qualités,
15:14 pas simplement en tant qu'entraîneur,
15:16 mais en qualité humaine.
15:17 C'est quelqu'un que les Brésiliens vont adorer.
15:20 On est tous fans de lui, comme joueur,
15:26 comme si, parce que c'est quelqu'un
15:29 qui a gagné pas mal déjà de Champions League.
15:32 Donc, il connaît aussi le foot.
15:34 Il sent le foot, il est pour le foot,
15:37 la beauté du foot.
15:39 Donc, je pense qu'il, s'il venait d'accepter
15:45 d'être Brésilien, je pense qu'on allait avoir
15:48 de grandes chances peut-être d'être champion
15:52 du monde de Cannes du Fort.
15:53 - Je vois le sourire.
15:54 Plus il en parle, plus il rigole, plus il sourit,
15:56 plus il est heureux, plus il a envie.
15:57 Une dernière question, et puis c'est tellement sympa
15:59 de pouvoir vous parler et de faire un point
16:01 sur votre carrière, sur les ambitions niçoises
16:04 et puis la sélection brésilienne.
16:05 Donc, on en profite.
16:06 Ce serait quoi une fin de saison réussie à l'OGC Nice ?
16:08 - C'est déjà une fin de saison avec une équipe
16:16 qui dégage une identité, une équipe qui a
16:19 un contenu intéressant, une équipe qui se bat
16:22 tous les matchs, première chose.
16:24 Deuxième, aller le plus loin possible
16:27 en Coupe d'Europe.
16:28 Je pense qu'il faut rêver, oui, avec cette Coupe d'Europe,
16:31 avec la Conférence Ligue, même si c'est la plus petite,
16:35 mais nous sommes des compétiteurs,
16:37 on veut tout gagner, on veut tout gagner,
16:39 que ce soit sur les tournois ou en entraînement,
16:43 match Ligue 1, Conférence Ligue, tout gagner.
16:47 Et après, c'est clair qu'on veut toujours
16:49 attraper cette place pour la Coupe d'Europe l'année prochaine.
16:53 Mais je pense que c'est très, très important
16:56 que l'équipe finisse avec une identité,
16:59 même si l'année prochaine peut-être changera des jours,
17:02 mais une identité d'où il faut y aller.
17:07 Ça, pour moi, c'est le plus important.
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