États-Unis: "Terroristes", "taliban" ... L'histoire de la guerre civile des républicains autour de K

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De notre correspondant en Californie, Deux jours, six scrutins, et une « Chambre » toujours sans « Speaker ». La guerre civile qui déchire le Parti républicain pour faire élire Kevin McCarthy au perchoir de la Chambre des représentants s'est poursuivie mercredi, avec une vingtaine d'élus rejetant catégoriquement un candidat pourtant soutenu par Donald Trump. Chaque faction campe sur ses positions, et le ton est monté, jusqu'à une suspension chaotique de la séance dans la soirée, en attendant un nouveau vote jeudi à midi . Après le blocage de mardi, Donald Trump tente de siffler la fin de la récréation sur Truth Social, mercredi matin. "Il est temps de voter pour Kevin et de conclure l'affaire. Ne transformez pas un grand triomphe en une défaite embarrassante. Kevin McCarthy va faire du bon boulot, et peut-être même du SUPER boulot », encourage l'ancien président, retranché pour l'hiver sous le soleil de Floride, dans sa résidence de Mar-a-Lago. Mais son influence sur le Parti républicain touche peut-être à sa fin. "Triste! , troll Matt Gaetz, l'un des chefs de file de la fronde, dans un style délibérément trumpien. Confirmation à 13h pour le 4e tour de scrutin : aucun des 20 insoumis n'a changé mardi son vote en faveur de Kevin McCarthy. Ils votent cette fois pour le représentant de Floride Byron Donalds, soulignant qu'il est "historique" d'avoir deux candidats afro-américains, avec le démocrate Hakeem Jeffries. Kevin McCarthy persiste et perd une voix au 4e tour, avec un élu républicain qui décide de voter "présent". Kevin McCarthy rêve de devenir président depuis 2015. - via AFP Alcool, pop-corn et « kamikazes » Au 5e tour, c'est Lauren Boebert, réélue de justesse en novembre dans le Colorado, qui a de nouveau nommé Byron Donalds. Elle dénonce la pression de son "président préféré". Et lui recommande d'appeler Kevin McCarthy pour lui dire "Vous n'avez pas les voix, il est temps d'abandonner". Mais McCarthy refuse et joue l'usure, sans succès. Le 5e tour donne le même résultat, les démocrates s'unissant autour de Jeffries. Lâché par 21 républicains, McCarthy a terminé avec 201 voix, loin des 218 de la majorité. Un élu républicain prend alors la parole et accuse les démocrates de se délecter du spectacle en "mangeant du pop-corn et en buvant de l'alcool". "Il n'y a pas de règles" en l'absence de Speaker, crie un député de l'opposition. Après un 6e tour sans changement, les élus clôturent la séance jusqu'à 20 heures. Lors des négociations, l'élu Dan Crenshaw, ancien Navy SEAL qui a perdu un œil en Afghanistan, dénonce dans une interview le coup d'État de 20 "terroristes" qu'il qualifie alors de "kamikazes". La veille, son collègue Don Bacon les avait surnommés les « 20 talibans ». "Je ne voterai jamais pour" McCarthy Pour comprendre ce blocage, il faut remonter 15 ans en arrière, à l'époque du Tea Par